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dagrey1
96 abonnés
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2,5
Publiée le 25 novembre 2017
Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. Des jours d'émeutes se succèdent à Détroit après la fermeture d'un night club clandestin. La police et l'armée interviennent.
Les Etats-Unis sont certainement le pays du monde où le racisme est le plus institutionnalisé. Participant au concert des nations et défenseur du politiquement correct, l'administration américaine et les politiques ont toujours toléré des exactions vis à vis des populations non blanches des Etats-Unis, c'est écrit dans l'ADN des américains. L'année 2016 a rappelé que ce fléau était toujours actif, le nombre de personnes de couleur abattues de sang froid par des policiers s'étant multiplié. Cela n'a pas laissé la réalisatrice Kathryn Bigelow indifférente (Aux frontières de l'aube, démineurs ..) , si bien qu'elle a réalisé Detroit, qui revient sur une page d'histoire tragique des Etats Unis où populations noires et forces de l'ordre se sont affrontées avec son lot de meurtres et de pillages.
L'intention de revenir sur les faits est louable, le résultat à l'écran l'est beaucoup moins à mon avis. Kathryn Bigelow réalise en effet un film beaucoup trop long eu égard à ce qu'elle veut raconter, ce qui a eu pour effet de pas mal m'ennuyer au final. Le film est divisé en 3 partie: le contexte des émeutes raciales, l'intervention musclée dans une maison d'où seraient partis des coups de feu en direction de la police et les suites judiciaires décevantes suite à l'assassinat de sang froid de 3 jeunes afro américains par la police. La partie centrale du film montre des policiers cruels, injustes et racistes pendant plus d'une heure en huis clos. Par ailleurs et vu le contexte, l'attitude de certains protagonistes et futures victimes est incompréhensible, à commencer par le propriétaire du pistolet à blanc.
On sent bien chez la réalisatrice la volonté d'être redondante pour appuyer là où ça fait mal mais que de pellicule perdue pour un film finalement assez moralisateur et tellement américain....Enfin, la volonté de faire "authentique et documentaire" est bien là et, compte tenu de la moyenne du film, l'objectif est visiblement atteint.
Au casting, on retrouve notamment John Boyega et Will Poulter, spécialisé dans les rôles d'ados puceaux (Les Miller...), reconverti pour l'occasion en "policier redneck assassin".
J'aime le cinéma violent, politique et sans concession de Kathryn Bigelow. "Démineurs" et encore plus "Zero Dark Thirty" sont de grands films. "Détroit" me laisse un peu plus dubitatif. En soit, le film est réussi, âpre, dense. La tension en place, les acteurs sont concernés. Reste que l'on a l'impression que Bigelow ne fait que survoler son sujet, à l'image des scènes du procès, expédiées. Le format d'une série télé aurait sans doute été plus adapté...
De la violence, à détourner le regard de l’écran. c'est quelquefois insoutenable je vous préviens Oui c’est une histoire vraie. Oui c’est intéressant de savoir ce qu’il s’est passé à Détroit en 1967 ; oui en tant que non américaine je n’avais pas souvenir de cette histoire là. Mais que diable. C’est long, c’est cruel, bref je n’ai pas supporté. Pour moi ce n’est pas ça du cinéma !! Je suis déçue que K Bigelow soit passée à côté de son sujet. Car j'avais bien aimé Démineurs. !!!
Tres belle reconstitution d'evenements reels dans l'Amerique de la fin des 60's. Un tres bon casting qui incarne des personnages un peu caricaturaux, mais peut être que des "mechants" comme ceux là existent vraiment. Quelle attitude avoir pour s'en sortir? 3 options sont presentees mais aucunes ne semblent apaiser les victimes.
Des heurts violents interraciales se déroulent auxEtats-Unis dans les années 60. La ville de Détroit et de jeunes noirs vont se trouver pris au piège par de véritables flics sadiques. Si certains vont en perdre la vie,,les autres en seront pour toujours humiliés.
Toute la maîtrise de la réalisatrice est là, nous contant un fait réel, avec les documents qu'elle possédait de l'époque. C'est souvent très dur, mais au moins on se rend un peu compte de l'atmosphère qui régnait. Historiquement indispensable, et des acteurs formidables.
Un film qui met en lumière une période particulièrement sombre de la mémoire des USA. Un moment de l'histoire de ce pays durant lequel le racisme ordinaire et policier a pu s'exprimer avec force. Ainsi, la communauté noire malmenée par la crise, malgré une volonté évidente de s'intégrer, a subi les excès d'une société en prise avec les démons du racisme. Une manifestation transformée en émeute à donné lieu à des crimes. Ce film retrace ce basculement avec lucidité. Dommage cependant qu'il manque une mise en perspective de cette époque particulière, les années 68... domi...
Un film excellent qui met un poil trop de temps à en venir au fait (a mon goût) mais les plans sont travaillés angoissants et prenant,tellement prenant que la tension monte et nous prend dans le film pour raconter cette histoire réelle dramatique À voir absolument
Si vous avez aimé « The Hurt Locker » et « Zero Dark Thirty », (films de guerre et de revanche), alors vous aimerez le dernier film de Kathryn Bigelow intitulé « Detroit ». Les droits civiques des noirs américains, la brutalité policière, et émeutes qui ont mis feu à la ville à la fin des années soixante y sont abordés avec énormément de réalisme. De plus, le rôle des petits policiers blancs racistes sont très bien joués!
Très bon film. Mais trois parties assez inégales pour ce film. Une approche peut être un peu longue de la situation, mais la partie principale est temps réel, dans le couloir de cet hôtel est au top. On en a les sueurs comme si c’était nous qui étions en otage. A voir
J’y suis allée sans connaître l’histoire si ce n’est le sujet général des civil rights. Bien m’en a pris, j’ai pris un uppercut en plein tête. Quelques longueurs avant que l’histoire s’installe mais quelle justesse d’interprétation, de scénario! Bravo! On ressort ecoeurés devant de telles injustices
Je suis toujours autant intéressée par cette période, mais également toujours aussi choquée qu'elle est pu exister et prendre de telles proportions... Au travers de ce nouveau film, Kathryn Bigelow nous démontre une fois de plus son talent, mais également sa manie de vouloir sortir les dossiers poussiéreux de l'Amérique. Le scénario de Détroit se décompose en trois points, Les émeutes de Détroit, la descente des forces de l'ordre à l'Algiers Motel et le procès. Si les deux premiers points sont choquants et nous positionnent dans un sentiment d'angoisse, ce n'est rien comparé à l'indignation ressentie face au procès. "L'interrogatoire" aurait fait quelques victimes physiques mais bien plus sur le plan psychologique. Et le procès achève la communauté noir de Détroit quant à sa place dans cette société. Si le scénario est bien construit, nous plaçant dans une angoisse permanente, la réalisation n'a rien à lui enlever. La photographie est magnifique, tout comme les prises de vues. Les plans sont superbes et travaillés, ce qui ne fait qu'aggraver notre état d'angoisse. La bande originale est également superbe, James Newton Howard nous offre encore une belle prestation. Du point de vu du casting, j'ai découvert beaucoup d'acteurs et redécouvert certains dans des rôles dans lesquels je ne les attendaient pas. J'ai beaucoup de plaisir à constater l'évolution de Will Poulter que j'avais découvert dans le troisième volet des aventures de Narnia. Sa filmographie devient vraiment intéressante. Vraiment un très beau film que j'aurais regretté de louper.
Ce film est excellent à tout point de vue ! Mais il souffre néanmoins de quelques longueurs qui nous font de temps en temps décrocher ! La façon de tourner et la prise de vue aurait pu être l'œuvre d'un Pulp Fiction signé Mr Tarantino :)
Le sujet traite de la ségrégation raciale en 1987 et de ces terribles conséquences qui conduisent à l'assassinat par des flics de jeunes noirs américains. Mais j’ai retrouvé le rythme haché et violent des films américains,... je pense qu’un réalisateur français aurait fait mieux.