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    Detroit
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    363 critiques spectateurs

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    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    C'est un film en complète immersion construit en 3 parties. La partie centrale est la plus importante, c'est celle qui fonde le film, elle relate les faits réels qui se produire dans un motel de detroit, l'agression de policiers sur des résidents du motel, et là je dois dire que c'est réellement éprouvant, on se tord les doigts, on se ronge les ongles, et ça dure. On peut reprocher à la réalisatrice de malmener le spectateur, et pourquoi pas? ce film relate des faits qui se sont passés en 1967 et pourtant il me semble qu'il est terriblement actuel. Et l'histoire, mon Dieu!!!! pas besoin d'inventer un lien quelconque pour nous faire écouter la merveilleuse musique de la Motown de cette époque quand une des victime est justement le chanteur leader des Dramatics pas encore célèbre, qui le deviendrons ensuite sans lui, traumatisé ( véridique j'ai vérifié).
    C'est un film courageux, essentiel, bizarrement sous distribué en France, pourquoi? j'ai eu du mal à le voir dans une version originale indispensable.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    De Kathryn Bigelow (2017)
    Un film social et historique d'une grande force sur les évènements de Détroit dans les années 60.
    Très bien documenté , limite immersion façon documentaire . et très bien joué notamment , John BOYEGA, Will POULTER et Algee SMITH.
    Yasha R.
    Yasha R.

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un formidable film. Ça nous change des sermons convenus des films français. Ce film est à la fois le constat du racisme inhérent à la société des États-Unis d'Amérique et celui de la capacité de l'industrie du divertissement des usa à produire des films d'exception sur des sujets complexes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Assez exceptionnel dans sa partie centrale, vraiment centrée sur le drame qui s’est joué à l’Algiers Hotel, Detroit est moins convaincant dans son premier et son dernier tiers. Kathryn Bigelow prouve une nouvelle fois qu’elle est capable d’orchestrer des séquences de grand cinéma et son film était sans aucun doute « utile » dans une Amérique actuelle ou la question raciale semble de nouveau au cœur du débat.
    Shinny
    Shinny

    40 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Une vraie claque. Un film qui vous prend au tripe dans jamais vous laisser de répit. Une manière de filmer qui nous immerge tout de suite dans l'action. On n'en sort pas indemne...
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un choc aussi bien physique que moral. Comme à son habitude, la mise en scène de Kathryn Bigelow et sa direction d'acteurs magistrales plongent littéralement le spectateur dans les émeutes de 1967 à Détroit (c'est d'ailleurs là la meilleure partie du film) non sans abuser à plusieurs reprises de fausses mises au point ou de cadrages hasardeux pour donner des allures de reportage sur le vif. Mais ce sont finalement le manichéisme et la complaisance du scénario qui affaiblissent la portée de la dénonciation du racisme ordinaire et ne permettent pas au film de dresser un vrai portrait de la société américaine contemporaine. Cela n'empêche pas à Algee Smith, charismatique et Will Poulter effrayant de violence, de s'imposer par leur jeu physique et troublant.
    Paul-Hervé T.
    Paul-Hervé T.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Si vous n'aimez que les feel-good movies, passez votre chemin. Si vous cherchez un film sans concession qui décortique un moment clé des émeutes de Detroit pour illustrer les conséquences mortifères du racisme et de la violence policière, ce film est fait pour vous.
    domit64
    domit64

    49 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Malgré un manque de rappel historique, ce film retrace les émeutes de Detroit en 1967, à travers 3 jeunes policiers et des copains afro-américains. La haine primaire d’un des policiers, à la fois raciste et pervers, et le rêve brisé d’un jeune noir sont perceptibles, dommage en revanche que la psychologie des autres personnages n’est pas été plus mise en avant notamment celle de Dismukes.
    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Je suis un récent fan de la réalisatrice Kathryn Bigelow. C’est en 2009 en voyant le film Démineurs que je suis tombé amoureux. Cela a continué en 2012 avec le film Zero Dark Thirty racontant la traque de Ben Laden. Je n’ai pas été aidé quand j’ai vu sa filmographie. C’est «ELLE» qui a fait «LE» film Point Break. Donc je suis un fan bien avant l’heure.
    Dimanche dernier, j’ai été voir Blade Runner 2049, juste avant j’ai vu la bande annonce de Detroit. J’avais pour objectif de le voir au plus vite. Mais il faut dire que j’avais du retard, sachant que le film était sorti depuis trois semaines.
    Avec cet introduction, je pense avoir déjà évoqué la réalisatrice et la sympathie que j’avais pour elle. Je ne vais pas m’étendre encore plus et passer tout de suite au film.
    Pour une grande partie du casting, ce sont de jeunes acteurs. Je les ai vu plus dans des blockbusters : pour John Boyega (saga Star Wars), Will Poulter (trilogie Le labyrinthe) ou Anthony Mackie (saga Marvel). Je dois dire que dans ce film, on ne peut pas en sortir indemne tellement leur jeu et le contexte est fort. La scène la plus troublante est celle dans le Motel où ils sont tous alignés. De mon côté je dois essayer de me faire des avis différents sur les acteurs. J’ai vu joué Will Poulter en tant que méchant donc pour moi et dans tous ces films il sera comme ça. Ce n’est pas la première fois que j’ai ce genre de réaction.
    Le sujet est délicat a aborder même en 2017. Comme souvent dans ces histoires tirées de faits réel, elle fond froid dans le dos. Malheureusement elle reste trop souvent d’actualité. La réalisation de ce film est juste ponctué par des images d’archives. Comme pour ses précédents films, nous sommes plongé dans le film comme des acteurs et non des spectateurs.
    La musique des années 70, plutôt soul, berce le film dans les moments calme. Il y a très peu de moment comme cela. La plupart du temps, je n’ai pas remarqué de musique tellement que les scènes sont fortes en intensité.
    Vous aimerez ce film si vous avez aimé La Couleur des sentiments, Le majordome.
    Benoit Postic
    Benoit Postic

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Un film Exceptionnel, Émouvant et Bouleversant. Des acteurs époustouflants qui arrivent à nous plonger dans l’atmosphère étouffante de cette période bien triste.
    laterreestbleue
    laterreestbleue

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Mise en scène exceptionnelle et comédiens formidables : maximum de tension, à vous tordre les boyaux, sans avoir l'impression de se faire manipuler pour autant et puis quelle tristesse, mais tout est d'actualité. C'est plus qu'un écho avec la situation actuelle : le racisme est constitutif de l'histoire des Etats-Unis. C'est très fort.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    «  Je ne suis que le messager, explique K. Bigelow. Je crois que la vérité est importante à dire, même quand cette vérité n’est pas agréable à entendre. » Fidèle à ses précédents films, elle va gratter où ça fait mal et sait montrer combien le « gardien, le gendarme de notre civilisation » a la bavure courante et le phare de l’Occident qui clignote plutôt comme un gyro ! En tout cas le film, fraîchement accueilli aux USA, reste une œuvre majeure du cinéma sous tension, du cinéma coup de poing, du cinéma presque documentaire – d’ailleurs très alimenté par des survivants du drame. Pas d’esthétique, pas de digression, caméra pratiquement à l’épaule, un réalisme qui terrifie, un sadisme que l’on sait hélas possible,une lâcheté qui rend le pire réalisable. Grand réquisitoire qui illustre le ségrégationnisme, toujours sensible et latent malgré le passage d’un président noir. Ce film n’atteint pas au chef-d’œuvre de « I Am Not Your Negro » de Raoul Peck qui n’est d’ailleurs pas fait dans le même registre. Il n’a pas sa puissance de réflexion, mais émotionnellement, il est incomparable. Un film primordial qui rattache des horreurs cinquantenaires aux drames qui perdurent aujourd'hui. Au-delà de l’énergie de la mise en scène, n’oublions pas non plus la magnifique prestation des acteurs, particulièrement Will Poulter (le flic) et John Boyega (le garde).
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Kathryn Bigelow est une réalisatrice qui a pour ainsi dire, une carrière très hétérogène. Ayant débutée dans les années 80, elle aura su offrir quelques films cultes au fil des années comme son Near Dark ou encore l'incontournable Point Break. Mais il faut reconnaître que encore jusqu'à aujourd'hui, elle s'est toujours imposée comme une cinéaste de son temps suivant la mouvance des modes de l'époque, ce qui a pour cause de rendre son cinéma très impersonnel. Elle a su développer quelques thèmes qui lui sont chers notamment sur les relations de pouvoirs, souvent abusives, exercés sur les opprimés avec des personnages en plein processus de rébellion. Néanmoins, malgré des compétences indéniables en terme de réalisation, elle reste la metteuse en scène des époques qu'elle a traversée de la période bikers en cuir des années 80, le style série B des années 90 début 2000 au cinéma vérité qui régit un peu l'époque des années 2010. Il devient donc assez aisé de restituer ses films dans l'époque où ils ont été fait car ils apparaissent comme des produits directs de celles-ci, ce qui fait que certains ont aujourd'hui sacrément vieillis.

    Ce n'est pas nécessairement préjudiciable mais cela marque bien la manière donc Bigelow travaille son cinéma et finalement s'impose comme une réalisatrice qui aura mis du temps à atteindre sa maturité, son cinéma étant radicalement différent aujourd'hui que celui de ses débuts. En ça, elle a une façon de faire très proche de celle de son ex-mari, James Cameron. C'est en 2008, alors qu'elle collabore pour la première fois avec Mark Boal, un scénariste, qu'elle transcende son cinéma pour offrir son meilleur film, The Hurt Locker. Gagnant une foule d'Oscars par la même occasion, ce qui est historique pour une réalisatrice, elle prenait finalement de l'avance sur son époque avant d'être rattrapé par celle-ci avec son film d'après, Zero Dark Thirsty. Toujours avec Mark Boal au scénario, il tombait dans les travers du cinéma vérité malgré une réalisation toujours impeccable. Mais le duo ne s'est pas arrêté là et viennent collaborer une nouvelle fois dans ce Detroit qui se montre plus saisissant que leur précédente collaboration mais qui enferme définitivement Bigelow dans les parois du cinéma vérité.

    Il y a d'ailleurs quelque chose d'assez méta, même si c'est involontaire, de voir ces personnages pris en otages dans un hôtel sans pouvoir en sortir de la même manière que Bigelow se retrouve enfermée dans sa démarche. Techniquement le film est irréprochable mais il manque d'une vision. Filmé caméra à l'épaule et se voulant très proche des acteurs, Detroit se révèle à double tranchant car cette approche permet de faire du cœur du film, cet abus de pouvoir policier sur des personnes noires qui se transforme en prise d'otages dramatique, un moment insoutenable d'intensité et de tension qui se révèle brillant mais qui en dehors de ça manque d'impact. Le premier et le dernier tiers en sont finalement quelconque et ne se justifie de manière aussi marquante et maîtrisé que le second tiers. Parce qu'avec cette approche, la réalisatrice s'intéresse avant tout au fait divers qu'à l'humain et que même si l'impact face à cette violence est bien là, l'émotion peine à montrer le bout de son nez. Le film est donc très didactique, et cette façon de s'effacer semble sans doute nécessaire pour laisser parler les événements d'eux-mêmes mais sur la durée le procédé s'essouffle considérablement.

    L'intensité reste bien là, et l'heure et demi que l'on passe avec ses personnages enfermés dans l'hôtel dans une situation qui dégénère de manière terrifiante est un morceau de cinéma qui se doit d'être vu par tout ce qu'il véhicule psychologiquement mais aussi physiquement pour voir ce que beaucoup on subit à cause du racisme. Mais c'est finalement la demi-heure après cela qui pose problème et qui se montre accessoire, ce qui devait être dit avait été dit et le message en aurait été d'autant plus fort si il n'avait pas été dilué dans une conclusion trop longue et confuse. Surtout qu'elle met aussi en relief les quelques défauts d'écritures, les personnages étant finalement très peu développés et que même si l'absence de manichéisme est bienvenu, il manque vraiment d'une couche émotionnelle qui rend cette conclusion caduc. Et ce malgré d'excellents acteurs qui signe tous des performances denses et nuancés notamment Will Poulter, exceptionnel en ordure finie, et Algee Smith très bon dans son interprétation fiévreuse.

    Detroit est une expérience nécessaire et brillamment tenue lorsqu'elle nous plonge dans l'horreur du racisme au sein d'une séquence viscérale et insoutenable qui nous prend en otages tout autant que ses personnages. Malheureusement, la réalisatrice et le film sont aussi victime de cette séquence et de sa démarche à tel point que ce qui précède et suit celle-ci peine à apporter quelque chose. Pire, la fin dilue le propos et la force de ce qui avait été montré, terminé sur un choc aurait été plus judicieux. Mais le film reste néanmoins nécessaire, car il brasse des thèmes importants et il le fait sans jamais tomber dans le manichéisme ou le misérabilisme. Il porte un regard juste et précis sur son sujet et il sait se montrer impressionnant à travers la réalisation et du casting. Même si Kathryn Bigelow montre qu'elle manque ici d'un vrai regard, elle signe un film beaucoup plus marquant que son précédent et qui sait, in fine, se faire une place de choix dans sa filmographie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Assez incroyable la manière dont le film passe à côté de toute intensité et pertinence avec un tel sujet. J'ai trouvé les scènes d'émeutes d'une platitude qui ravirait certains créationnistes, les huis-clos (et le reste d'ailleurs) bien trop longs et trop répétitifs quant à leur structure, clairement, on s'emmerde et mis à part sur certains pics de tension, ne ressent pas grand chose. Le procès est évincé en 2-2 alors qu'il aurait pu être un élément central et permettre le plus de ponts vers la problématique, le contexte historique est totalement laissé de côté (alors ok, ce n'était peut-être pas la vocation première, mais quand même, juste histoire de ne pas tomber dans le fait divers comme ici). Bref, grosse déception et incompréhension face aux éloges : comme l'a dit mon ami en sortant de la salle, on comprend plus le sujet dans les docus sur la naissance de la techno que dans 2h30 censées le traiter.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Affronter la honte et l'humiliation, échapper à la violence commise par ceux qui devraient la contenir, l’interdire, la combattre, c’est le sens commun de ce grand film qui parle d’une chasse au noir et d’insurrection, d’une sauvagerie sans nom, de massacres officiels et d’un petit flic surexcité et raciste. La réalisatrice raconte Détroit il y a 50 ans, alors que les braises estivales cette année à Charlottesville n’ont toujours pas refroidi. Elle a du mal à contenir sa révolte, à ne pas prendre faits et causes pour les plus démunis. Mais elle donne un sens à l’Histoire, instrumentalise le procédé répressif pour en reprendre les termes les plus bas, les plus vils, les plus abjects. C’est très fouillé, très complet, et malheureusement toujours très actuel. Un très grand film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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