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grey_egg
15 abonnés
31 critiques
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1,0
Publiée le 25 mai 2017
On ne cromprend rien à ce que maronne Vincent Lindon dans sa barbe ; il ne se passe strictement rien ; on est très loin du portrait d'un artiste créateur, malgré une belle photo. Et ce n'est pas en mettant deux ou trois nanas à poil qu'on fait un film d'art...
Rodin de Doillon pourrait être un bon film et même peut-être grand film si on comprenait quelque chose à ce qu'y disent Izia Higelin et Vincent Lindon. Hélas ces deux acteurs ne prononcent correctement aucune phrase. Or, on sait très bien que, dans les années 1890-1900, l'on prononçait alors beaucoup plus distinctement en raison de l'apprentissage en primaire, même si l'on avait des accents prononcés qu'aujourd'hui. Ce film est à cause de ce marmottage organisé totalement abîmé. Lindon explique dans Télérama que Doillon lui a demandé de marmonner pour montrer la personnalité "double" de Rodin : explicite et autoritaire pour son art, pusillanime et bourgeois pour la vie de tous les jours. D'accord, mais alors pourquoi nous infliger tant de dialogues entre Camille Claudel et Rodin dont on ne comprend pas un mot. Et pourquoi Camille marmonne-t-elle aussi, pourquoi ne prononce-t-elle pas une seule phrase distinctement ? Pour faire plus "naturel" ? Alors là c'est vraiment une erreur car rien n'est plus artificiel que cette façon de parler en mangeant les mots sans finir les phrases. Dommage, très dommage. Dommage car l'interprétation de Lindon est extraordinaire : on a l'impression de rencontrer Rodin, même si soudain, il ne parle plus un français compréhensible. Ce "tic" de langage imposer par Doillon fait sombrer le film dans la bouillie. De nombreux spectateur sortent énervés de ne rien comprendre aux dialogues, les jeunes s'ennuient. Raté.
1988 : « Camille Claudel » Du grand cinéma français ! Isabelle Adjani immortalisait Camille Claudel par sa beauté et ses sentiments pour Rodin, hystérique, folle amoureuse. 2017 : « Rodin » : L’interprétation de Izïa Higelin sonne faux. De longs moments de silence, un film ennuyeux…
Quel ratage! d'accord, les acteurs sont bons, le contexte artistique est bien rendu, la photo est belle mais comment un réalisateur chevronné peut il réaliser un film absolument inaudible (personne ne contrôle la bande son?) , ennuyeux au possible (bla-bla répétitifs dans l'atelier du sculpteur, sans aucune évolution dramatique) et souvent hermétique (on comprend à peine ou alors tardivement qui sont les personnages). Ce qui est effarant aussi c'est que certains réalisateurs comme MM Doillon, Desplechin, Ozon peuvent tourner n'importe quoi (pas toujours, je suis dur, car il y a de temps en temps des pépites) et ainsi drainer les fonds du cinéma français, faire sans doute une catastrophe d'audience dans les salles mais passer à Cannes en sélection officielle et se faire encenser par une critique servile en majorité. Là aussi, il faudrait une phase de dégagisme
Quelle déception ! Pourtant on aime bien Vincent Lindon, sa gueule, son allure, sa voix. Mais cela ne suffit pas quand le film n'a ni scénario ni élan. Le réalisateur aurait pu choisir un nouvel angle d'approche de Rodin et de son histoire : ses réussites et ses échecs, sa démarche créatrice, ses tensions artistiques avec Camille Claudel. Mais rien de tout cela. Le film n'a aucun scénario construit et est une suite de petites scènettes répétitives. Rien n'est vraiment abordé. Vincent Lindon fait toujours les mêmes gestes, I. Higelin, mauvais choix pour le rôle, ne réussit pas du tout faire passer les interrogations et les souffrances de Camille Claudel. Et les quelques scènes avec des femmes nues n'en raviront que quelques uns et ne suffisent de toutes façons pas à donner de l'intérêt au film. Il est sans doute difficile de faire un film original et subtil sur un homme comme Rodin. Là c'est vraiment un échec.
Trés déçue par ce film pourtant j'adore V London, grand acteur qui incarne parfaitement le personnage. Je ne parle pas de la bande son : au secours ! Comment peut on mettre sur le marché un film aussi incompréhensible parfois ?
Malgré d'indéniables qualités (mise en scène, photo, interprètes féminines remarquables, reconstitution d'époque sobre), ce "Rodin" est pour moi une déception, liée en grande partie au jeu de Lindon. Ce dernier n'a jamais été un grand comédien mais on pouvait espérer que, dans un tel rôle, il saurait trouver le ton juste, sortir de ses sempiternelles mimiques bourrues, en finir avec son débit trop souvent incompréhensible ; il n'en est rien, hélas, et le demi-échec de ce beau projet lui incombe très largement... Heureusement, de nombreuses scènes, souvent muettes, consacrées à la création en cours, sont d'une réelle beauté et emportent l'adhésion.
Quelle désolation! Sur un sujet en or (en bronze!) Doillon a fait un film bavard avec des acteurs dont la diction est épouvantable. Lindon, on savait, mais Izïa Higelin est incompréhensible, elle aurait dû se contenter d'être la "fille de..." plutôt que d'essayer de "faire l'actrice". Bref, évitez ce film, ne cédez pas aux critiques de la presse qui écoute le snobisme cannois. Allez donc revoir le Camille Claudel avec Adjani!
Sidérant! Le scénario? il n'y en a pas. La réalisation? images ternes, éclairages insuffisants, on n'y voit rien les trois quarts du temps, ce pauvre Rodin, heureusement gâchait du plâtre blanc.. Les acteurs font consciencieusement ce qu'on leur demande, hélàs. Pourquoi ce film??, Pour qui?? On n'y apprend rien, et c'est d'un ennui.. Qu'est-il arrivé à Doillon? Visitez le musée Rodin, ou l'expo du Grand Palais si vous le pouvez, et fuyez ce film désolant.
Je sors désappointé du film de Jacques Doillon « Rodin » présenté ce jour au Festival de Cannes. Désappointé car il faut – je pense - déjà connaître la tumultueuse pour ne pas dire psycho-pathologique liaison de Rodin avec Camille Claudel (je vous renvoie au film de Bruno Nuytten sorti en 1988) et tout le mouvement artistique et littéraire de cette période pour arriver à ce qui est l’essentiel du film, la création artistique. Pour ma part, l’omniprésence de Camille et – mais j’ai peut-être un problème d’audition ? – la difficulté de comprendre par moments les propos de Vincent Lindon qui « marmonne » souvent dans sa grande barbe, pour saisir la subtilité de la réflexion sur la création artistique. Rodin sait que ce que sa création - - symbolisé par la statue de Balzac – est de grande valeur mais d’une part il ne « sait pas se vendre » comme on dit de nos jours même si à l’époque il était déjà reconnu, et il se heurte au conformisme de l’époque et de l’Académie dite des Beaux-Arts. C’est ce mélange de relation passionnelle/physique et de réflexion sur ce qu’est l’art et la vison qu’un artiste en a, m’a perturbé et fait que ce film perd de sa valeur. Dur, dur les films sur les artistes … alors que le « Renoir » de Gilles Bourdos (2013), magistralement interprété par Michel Bouquet, m’avait apporté du plaisir et appris des choses sur l’enfance de Jean Renoir qui – pour moi – est un de mes réalisateurs fétiches. Il est possible que les derniers rôles « sociaux » joués par Vincent Lindon aient contribué à mon désarroi même si le jeu de tous les acteurs y compris Izïa Higelin et Séverine Caneele est excellent ? Ce film est d’une très grande beauté en termes de photo, de lumière et de décor … mais je suis hélas sorti déçu et je ne mettrai que 2,5 !
Au cinéma comme au théâtre, tous les genres sont permis, sauf le genre "emmerdant". Avec ici deux circonstances aggravantes : la prétention et la confusion.
Excepté les Belles photos décors ombres et lumières très réussis sinon un VLindon grommelant tout le film bande son nulle. Jeu d'yzia hygelin sonnant faux. L'actrice récite un texte sans faire passer aucune emotion. Très très décevant. ENNUI ASSURÉ
Le film est intéressant et de très bonne qualité. Les acteurs sont parfaits. Le souci c'est que le film est bien trop long et la plupart du temps relativement bien ennuyeux.
V. Lindon fait ici exactement ce que J. Doillon lui demande : à savoir nous sortir un Rodin ombrageux, grincheux voire grinçant qui finalement ne trouve de repos que dans la contemplation de "Modèles" dénudées ou lors d’innombrables parties de jambes en l'air avec ces jolies guêpes qui tournent autour de lui comme sur une tarte aux mirabelles. Ce film, c'est un peu ça... Tarte oui, mais sans aucun fruit et AVEC SONOTONE ! ! ! Scénario convenu - donzelles dans le plus simples appareil et une prise de son par moments totalement incompréhensible du sieur Kerzanet ( je sais que la barbe n'arrange rien mais fallait p'tètre s'en douter . . . ) Je voulais du beau - du plastique - de l'Art quoi... or j'ai juste eu droit à de la fesse légère et un sinistre bonhomme omnipotent qui se prend trop souvent la tête :-( Bref, un Doillon de plus.
Le souffle de la création s'est éteint. Le regard de Rodin - Lindon s'anime un peu pour baiser gouluement la bouche de la gourmande Camille. Rodin est réduit à un petit fonctionnaire du modelage qui s'échine aborieusement à coller des morceaux de glaise sur de pales imitations sans âme des explosions de vie de Rodin.