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Claudine G
202 abonnés
493 critiques
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1,5
Publiée le 24 mai 2017
Très décevant. J'ai une admiration sans borne pour Rodin ce génial sculpteur, qui pendant des heures, les mains dans la glaise, façonnait des visages, des corps, recherchant l'exception, une pleine satisfaction dans les oeuvres qu'il cherchait à présenter et à immortaliser. Mais jamais, j'aurais imaginé une vie personnelle aussi décousue et inintéressante. Camille Claudel, son élève, l'amour de sa vie, sa passion puis son enfer. Cette jeune concurrente exigeante, voulant tout de lui, à la fois aimante et colérique, voire rageuse, et Rose, sa compagne, femme de ménage et cuisinière, toutes deux ayant besoin de lui, n'étaient pas pour lui faciliter la vie et faire en sorte qu'il ne soit accaparé que par ses sculptures. Grand dommage, il aurait été reconnu plus tôt. Quant au scénario d'une banalité sans nom, la réalisation ? des longs moments de silence, avec des regards dans le vague qui font que par instant ce film est fort ennuyeux. Que dire de plus...rien.
Décevant et fan de Rodin je me suis terriblement ennuyé. Il n'y a pas d histoire on ne comprend rien ni de Rodin ni de Camille à des années lumière de la belle interprétation d Isabelle Adjani. Et la diction des acteurs est épouvantable V Lindon marmonne tout le film dans sa barbe et les modèles et autres acteurs peinent à parler le français encombrés de leur langue maternelle étrangère. La photo est néanmoins belle mais ne suffit pas à sauver ce film ennuyeux
J'ai trouvé ce film intéressant mais il est très long. Il est peu probable que Rodin ait pu trouver beaucoup de femmes qui ont voulu coucher avec lui. J'ai déteste comment il traite ces femmes. Il n'est pas clair que Rodin les ait traité de cette maniéré. Peut-être le réalisateur a décidé à incarner dans cette maniéré mais j'ai trouvé que le traitement de ces femmes était très sexiste. Le personnage, Camille, est montré comme très émotive et folle mais ses sculptures étaient très supérieures aux sculptures de Rodin. Peut-être le réalisateur doit créer un nouveau film qui s’appelle Camille.
Les acteurs étaient superbes. J'ai cru en leurs interprétations. Si vous avez un intérêt dans Rodin vous devez voir ce film mais il est possible que vous pensiez que ce film est très sexiste aussi.
RODIN n'est pas un film raté comme on aime le répéter. Il est juste plus difficile à cerner. Un Vincent Lindon habité et joliment entouré (aussi bien par les acteurs que les sculptures) s'accorde à merveille avec la mise en scène de Doillon où se mélange Art Réalisme et influence des peintres des 19ème et 20 ème siècles. RODIN est un film incompris mais tellement beau et maîtrisé qu'il faudra revoir pour le juger à sa digne valeur.
Et voici sur les écrans français un premier film en compétition à Cannes ! Doillon derrière la caméra et devant Lindon... de quoi faire monter le palmomètre de trois crans ! Alors une palme d'or pour ce film ? ...J'espère que non mais en cherchant bien, s'il faut lui donner un prix, il va bien lui trouver quelque chose... On pourrait, et ce serait mérité, lui attribué la palme de la plus belle photographie car, chaque scène baigne dans une atmosphère grisâtre qu'une lumière rasante vient magnifier, donnant aux personnages et aux sculptures une densité et un relief du plus bel effet. Le tombé magnifique des blouses de travail de Rodin et de Camille Claudel, ce froncé dans le dos et aux épaules pour Vincent Lindon et cette coupe froncée près du corps pour Izia Higelin, façonné sans doute dans un vieux métis usé donnent à leurs mouvements une allure lourde et douce de grands animaux mélancoliques mérite la palme du plus beau vêtement de travail. En cherchant bien, on peut lui trouver d'autres récompenses à ce film, car plus on y réfléchit, plus s'en présentent à l'esprit : Palme du borborygme, du dialogue marmonné et rendu incompréhensible par une barbe fournie à Vincent Lindon pour son interprétation très intérieure de Rodin ! Palme de la comédienne dont on ne croit pas une seconde au personnage à Izia Higelin, peu crédible en Camille Claudel. Palme de la comédienne portant le plus mal le costume d'époque à Séverine Caneele pour son rôle de Rose Beuret, qui a tout le temps l'air de se rendre à bal costumé. Palme du rendu passionnel raté à Jacques Doillon, où en accolant des bouts de vie de Rodin dans des cadres, certes hyper bien éclairés, mais dont la froideur annihile complètement toute la passion qui devrait s'y trouver, il n'arrive jamais à faire ressentir quoique ce soit, ni l'amour ou la détestation entre les êtres, ni la passion de Camille Claudel pour son art. Seul peut être Lindon, massif et modelant la terre, arrive à donner une sensation rentrée de grand sculpteur. Palme de l'ennui Cannes 2017 ( bon, là, c'est peut être injuste, il y a peut être pire mais comme je n'y suis pas...) à Rodin de Jacques Doillon dont on ne voit plus le bout, tellement tout cela suinte le biopic chichiteux, intello et bavard dont on se demande quel est le but.
Le paroxysme du navet ! Doillon a commis un nombre certain de navets mais il est clair que la palme revient de loin à celui-ci. Cannes n'a pas imaginé ce prix, il est pourtant urgent de l'inventer. Un ennui terrible et un Vincent Lindon incompréhensible à tel point que le film était sous-titré... en français ! Ce qui s'appelle parler dans sa barbe. Sans aucun doute l'un des pires films qu'il m'ait été donné de voir depuis fort longtemps. Une purge, une vraie !
Jacques Doillon signe une œuvre peu commune et magnifique : tout en créant sa propre matière, il renvoie en écho l’acte créatif de Rodin comme articulation principale d’un film dont la narration n’est que secondaire. Il faut alors peut-être beaucoup aimer le travail de conception et d’élaboration artistiques en général, et plus particulièrement celui de Rodin pour entrer dans ce film miroir qui loin d’un biopic vise à sacraliser une œuvre à jamais immortelle. Où l’on voit les affres de l’artiste face à la glaise qu’il tutoie sévèrement avant de lui donner la forme adéquate. Et puis Camille Claudel. Son histoire s’inscrit pleinement sur la palette du réalisateur toujours aussi proche de la vérité que les étreintes des amants sont des esquisses sculpturales. De l’écran à la sellette, le même vertige de la création. La même passion. Entre Rodin et Doillon, une belle osmose célébrée par une palette de comédiens ad hoc. Pour en savoir plus lheuredelasortie.com
Il ne faut pas aller voir ce biopic avec à l'esprit le film de Camille Claudel sinon forcément on sera déçu... Il faut aller le voir pour le personnage de Rodin, ce qu'il a représenté à son époque et comment nous pouvons le percevoir aujourd'hui. Il est vrai que l'on ne saisit pas toujours la prononciation des dialogues mais celà est d'un naturel et si intimiste. C'est d'ailleurs un film qui se laisse regarder et quel plaisir ensuite d'aller visiter la Villa des Brillants à Meudon. Bonne vision !
Il serait peut-être temps que les acteurs français réapprennent à dire des textes sans marmonner. On n'est pas dans la vraie vie mais au cinéma et je ne comprends pas qu'on me force à tendre l'oreille pour entendre ce que disent les acteurs. Peut-être que cela vient de la prise du son, ou après, peu importe, déjà qu'en salles c'est limite alors je n'ose même pas imaginer quand ça passera sur le petit écran.
le film est 'peu théâtrale dans les dialogues et les décors quasi unique de l atelier. Lindon est magistral de retenue et montre la Part sombre de Rodin....le film vaut surtout pour lui.
Quelle déception. ..bande son inaudible, scénario sans queue ni tête. ..Comment se film à t il pu être présenté à Cannes et faire l objet de bonnes critiques côté presse? Seul Vincent Lindon apporte un peu de profondeur .. la salle était unanime..grosse grosse déception. .
Est-ce que le spectateur de la vraie vie ne voit pas le film dans les mêmes conditions que les critiques de cinéma? La bande son était mauvaise, les dialogues souvent inaudibles; lors de la séance à laquelle j'ai assisté une dizaine de personne est partie avant la fin et en quittant la salle à la fin de film le son était le seul sujet de discussion.
Film très intéressant d'un point de vue historique, beaux décors, belle photographie, bonne interprétation de Vincent Lindon, même si on ne comprend pas toujours ce qu'il dit. Il aurait fallu une actrice un peu plus confirmée pour le rôle de Camille Claudel, Izia Higelin s'en sort à peu près quand même. Ce film donne envie d'en savoir plus sur Rodin et son époque.
Rodin est l’un des premiers sculpteurs à aussi bien décrire la femme dans ses formes les plus charnelles. Pourtant il préférait leur couper la tête pensant qu’un corps bien fait était plus fort que tout. Cet homme si bien entouré était pourtant très solitaire, n’avait d’yeux que pour son plâtre, sa céramique et sa muse Camille Claudel. Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2017, Rodin laisse sur la réserve. Loin d’être inintéressant, Jacques Doillon a choisi de raconter l’un des moments de vie de l’artiste dans un rythme excessivement lent. Sans musique et entre des fondus très lents, le film n’est porté que par la voix très grave de Vincent Lindon et celle-ci épuise quelque peu. De plus, si la diction est très jolie, celle-ci est souvent inaudible du fait que chacun parle sans articuler. Reste alors les sculptures. Ces dernières sont magnifiques, mais ne sont pas mises en abymes pour l’écran. Nous nous retrouvons alors dans une simple histoire d’amour entre Auguste Rodin et Camille Claudel, alors qu’il partage sa vie depuis toujours avec Rose. Celui qui admirait Michel-Ange, qui était en perpétuelle recherche de réalisme plutôt que de perfection ou de beauté, se résume ici à être un tombeur de dames. Sûrement loin de déplaire à l’acteur, nombre de femmes se retrouveront nues devant l’artiste dont les mains devaient ressentir tout ce que ses yeux voyaient pour créer. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44