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    Rodin
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    videoman29
    videoman29

    242 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Quelle déception ! Habituellement, je suis plutôt client de ce genre de biopic mais là, je me suis ennuyé comme jamais devant un film historique. Pourtant, je reconnais bien volontiers que la reconstitution est convaincante et que l’œuvre comme la personnalité de « Rodin » devraient pouvoir tenir en haleine le spectateur pendant deux heures. Pourtant, d'étonnants choix scénaristiques font que l'histoire patine sans arrêt dans la choucroute. Il ne se passe pour ainsi dire rien à l'écran et lorsque survient un événement, il est la plupart du temps bien difficile à comprendre. Les scènes se suivent et s’enchaînent sans homogénéité et sans qu'on parvienne à saisir l'intensité de la relation, pour le moins tumultueuse, qui liait Auguste Rodin à Camille Claudel. Il faut dire que la plupart des dialogues sont totalement inaudibles... Vincent Lindon, le regard vide, se contentant de marmonner des propos quasi inintelligibles dans sa longue barbe poivre et sel. Même l'excellente prestation d'Izia Higelin, qui campe une Claudel convaincante, ne parvient pas à redonner un peu de couleur à cette histoire sombre et trop difficile à appréhender. Reste les sculptures extraordinaires de ces deux génies avant-gardistes et... quelques jolies modèles largement dénudées. C'est bien trop pauvre pour qu'on adhère... Je passe mon tour !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2017
    Je suis encore simple débutant dans le cinéma de Jacques Doillon. Populaire grâce à sa sélection cannoise, et pourtant pas le dernier perdreau de l'année. On y voit un Rodin au travail, obsédé par son oeuvre, irradié par les femmes. Au grand dame de Camille Claudel, à qui il fait farouchement de l'ombre, elle n'est pas l'exception qui fera chavirer son coeur. A cheval sur des principes bourgeois et sans aucun état dame pour un fils qu'il renie, le personnage n'est pas d'emblée forcément sympathique. Du moins ce que veut nous en montrer le réalisateur français. Noyé dans certaines longueurs, le montage du film est quant à lui inspirant. On y retrouve le fondu noir, véritable acte scénaristique qui se perd, mais qui pourtant donne un sens à une narration, qui plus est lors d'un biopic, où la figure principale à un aspect de personnage de roman.
    DomiMo C
    DomiMo C

    24 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    On est évidemment tenté de comparer ce film avec le "Camille Claudel" de 1988... et pourtant ce n'est pas vraiment comparable. Camille Claudel est une fiction assumée qui prend des libertés avec ce qu'on sait de la réalité historique. Adjani compose une Camille exaltée, dévorée par ses passions... tout ce qu'un sculpteur n'est pas. Sculpter est un acté réfléchi qui nécessite analyse, réflexion. Camille a fait plus de 6 versions de sa valse, de la petite châtelaine, etc
    Quand elle sculptait elle ne pouvait pas se laisser emporter par ses émotions et c'est précisément quand sa maladie l'a emporté sur sa raison qu'elle a définitivement arrêté de sculpter.

    La version de Doillon est nettement mieux documentée, Rodin et Camille sont représentés d'une façon certainement plus réaliste et l'histoire d'amour entre Camille et Rodin, qui était centrale dans le film de 1988, retrouve ici une dimension plus raisonnable et leur travail y gagne en réalisme. On y apprend qu'une sculpture peut demander 7 ans de travail avant d'aboutir, que même un artiste reconnu comme l'était Rodin en son temps pouvait se faire casser par la critique et même se voir refuser ses travaux. On voit aussi comment il travaillait, comment il élaborait ses compositions en assemblant des moulage en plâtre ou en trempant une robe de chambre dans du plâtre, etc

    Ma critique porte sur 2 points : la bande son me semble un peu inaudible par moment et une pudibonderie de mauvaise aloi nus empêche de voir le travail des modèles de Rodin alors qu'on sait qu'il a travaillé avec des modèles vivants toute sa vie et qu'ils auraient largement mérité cet hommage...

    Pour résumer le "Camille Claudel" de 1988 était fantaisist et plus cinématographique, la version de Doillon est plus proche d'un documentaire, sans doute moins palpitant mais plus intéressant dans la reconstitution qu'il propose.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2021
    J'ai ressenti la même chose que beaucoup de spectateurs en voyant ce film: on ne comprend pas bien ce que disent Rodin et Claudel. Je me suis dis que c'était fait exprès mais cela semble improbable. J'ai même tenté de mettre les sous-titres, qui n'étaient malheureusement pas disponibles.
    L'histoire du film est intéressante: on y découvre la vie de Rodin lorsqu'il a 40 ans environ. Il a ses ateliers, qui sont très sombres dans le film, avec ce contraste fort entre le blanc du plâtre et la pénombre de l'atelier. Il a sa femme, Rose, qui on le voit un peu plus tard était légèrement dérangée, et surtout sa maîtresse Camille.
    J. Doillon décrit cette passion très forte, puis la rupture. Il décrit aussi la vie familiale de Rodin qui a des enfants, mais on ne sait pas vraiment où ils sont. Et sa vie professionnelle aussi.
    Le film est instructif mais guère passionnant en fait.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2017
    Vincent LINDON émerveille dans un "Rodin" déséquilibré où la recherche de la perfection artistique traitée avec implication et justesse ne trouve écho que dans la gratuité de la nudité et dans la misogynie ressortant du projet. Les attitudes de certaines muses correspondent davantage aux mœurs du 21ème siècle qu'à ceux de jeunes filles posant par nécessité à la fin du 19ème siècle. De plus, le couple protagoniste peine à séduire et à représenter un véritable parallèle entre la vie professionnelle et intime de l'artiste. Reste le plaisir de contempler un fantôme déambuler à travers son atelier à la recherche d'un sens à son œuvre et d'une perfection vaine. Dommage que le marbre se fissure, car le socle était pourtant solide.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 juin 2017
    Vincent Lindon (Auguste Rodin) et Izia Higelin (Camille Claudel) tiennent bien leur rôle. Néanmoins, le film est long, lent, manque de rythme et le choix de la musique n'est pas le bon. Pour découvrir une partie de la vie d'Auguste Rodin et sa passion pour Camille Claudel pourquoi pas sinon passez votre chemin !
    Antoni C.
    Antoni C.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2017
    J’ai non seulement été touché mais j’ai la sensation d’avoir touché ce film. Doillon réussi à faire du cinéma haptique. C’est non-spectaculaire, délicat, charnel. Le cinéaste trouve en Rodin un double créateur, intègre et d’une détermination à la hauteur des doutes. L’interprétation est impeccable, joyeuse, la photo de Beaucarne sobre (ça fait un bien fou !). En outre la scène finale est d’une grâce…
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Avec Rodin Jacques Doillon nous livre un film très étrange. Alors que que certains acteurs sont géniaux, la lumière est correcte et la réalisation est impeccable ce qui gâche le film c'est l'histoire et la façon dont elle est racontée. Plutôt que de passer par les événements de la vie du sculpteur il n'en montre que des aperçus comme des citations, des moments d'œuvres ou des moments d'amour. Le problème avec cela est bien que l'ordre chronologique soit préservé. Le spectateur est complètement perdu avec des noms inconnus ou des événements manquants et vous devez toujours penser à ce qui s'est passé auparavant dans le film pour enfin comprendre ce qui s'est passé. En plus de cela le scénario n'a pas vraiment de but. Le film ne commence nulle part et ne se termine nulle part. De plus il y a des scènes de nu totalement inutiles ce qui est parfois embarrassant car ça ne va nulle part et n'est jamais justifié. Même la prestation de Vincent Lindon n'est pas des meilleures dans ce film souvent ennuyeux et globalement trop long...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Vincent Lindon est incompréhensible. Le son et la musique sont mauvais.
    Même sous titré on s'ennuierait!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2018
    Jacques Doillon fait le choix judicieux de jouer Rodin en mineur pour consacrer un génie majeur tiraillé par ses désirs, ses passions, obsédé par son art : le film s'avère charnel, tourmenté également comme une valse de corps nus pour un temps enlacés que la sculpture immortalisera. De l'ombre de l'atelier où les artistes et leurs œuvres scintillent par de magnifiques jeux de lumière aux échappées loin de Paris se meut une âme au Purgatoire, revivant sans cesse cette porte sculptée, ce passage d'un tribunal céleste aux Enfers de la chair. Vincent Lindon habite Rodin, fascine et envoûte sans jamais trop en faire ; tout coule naturellement, le récit ne se fige que dans les œuvres qu'il égrène sur son chemin. Un très beau et exigeant portrait d'un artiste révolutionnaire.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    On reproche souvent au genre Biopic d’adopter une forme scolaire et factuelle, d’échouer à dévoiler le sujet au-delà de l’imagerie officielle et de se réfugier derrière des anecdotes de fiche Wikipedia. La tâche n’est pas simple : quand des réalisateurs expérimentés s’y collent, on sent bien que quelque chose se passe...mais cela ne rend pas le résultat forcément passionnant. Il en est ainsi d’Auguste Rodin par Jacques Doillon, dont l’entame se situe l’année des débuts de sa reconnaissance officielle tardive, se déploie comme une oeuvre austère, filmée dans le lieu véritable où l’homme exerça son art durant des décennies et qui ne le montre que rarement dans un contexte extérieur (quelques balades forestières - où il étudie les formes naturelles, d’ailleurs ! - quelques brèves rencontres avec Hugo ou Cézanne,...). On comprend pourtant qu’il fut un insatiable homme à femmes. On comprend aussi ce qui fit naître et entraîna ensuite la destruction de la relation forte qu’il noua avec Camille Claudel, qui souhaitait être tout à la fois son élève, sa muse, sa concurrente, son amante et son épouse légitime. Pourtant, peu importe l’importance que ces éléments occupent à l’écran, tout cela semble superflu, en tout cas moins intense que le spectateur (et le réalisateur?) l’avaient sans doute envisagé tant chez Rodin, tout semble subordonné à l’acte de création. Monolithe bourru et peu expansif dans ses relations avec les autres, on observe Vincent Lindon s’animer, imperceptiblement d’abord, de manière plus marquée ensuite, lorsqu’il trouve ce qu’il cherchait, une forme, une ligne, une courbe : raidissement de la posture, agitation fiévreuse, regard brûlant, l’acteur met toute son intériorité au service du rôle et c’est impressionnant...mais ce n’est pourtant pas suffisant: on a à peine le temps d’effleurer ce qui bouillonne à l’intérieur du sculpteur que déjà, il se dérobe, pour laisser place à ces développements plus prosaïques, relatifs à la carrière ou aux femmes, requis par l’organisation du scénario. Eut-il poussé à son maximum cette logique d’appropriation totale d’une personnalité vouée corps et âme à son art et, à travers elle, celle de l’incarnation d’un concept, que le film aurait sans doute été trop expérimental et très ennuyeux, au delà de l’admiration qu’on peut nourrir pour la performance de Lindon. Il faut croire que représenter parfaitement l’Acte de créer à l’écran est une utopie, dont on ne peut que s’approcher au plus près sans jamais l’atteindre.
    mx13
    mx13

    241 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Personnellement j’ai bien aimé. Le travail de Rodin était éblouissant, c’est intéressant de voir ce qu’il a fait. Un film long et lent mais pas mal, filmer un artiste en période de création me plaît fortement. Je recommande donc ce film. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2017
    Il y a des films consacrés à un artiste célèbre réussis tels que Séraphine (de Senlis) ou encore La vie passionnée de Vincent Van Gogh avec Kirk Douglas etc... Et il y en a d'autres qui sont décevants tels que Rodin.
    Pourtant, il y a de nombreuses scènes où l'on voit l'artiste (incarné par Vincent Lindon) qui s'implique dans la réalisation de ses oeuvres (la Méditation, la Danaïde ou encore le monument à Balzac..). Pourtant il y a également l'atmosphère (décors, vêtements etc...) qui plonge littéralement le spectateur dans la fin du 19ème siècle. Hélas ce film souffre de longueurs avec des dialogues difficilement compréhensibles (Vincent Lindon parle littéralement dans sa barbe et certaines de ses paroles sont presque inaudibles et Izia Higelin ne fait pas non plus de grands efforts pour articuler parfois). La relation intense mêlant attraction et rejet avec Camille Claudel est faussée par une peu convaincante Izia Higelin. Au final, l'ensemble du film qui alterne scènes de création artistique, scène de parties de jambes en l'air et scènes de dialogues parait décousu. C'est bien dommage.
    Marie-francoise C.
    Marie-francoise C.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Il s'agit d'une partie de la vie de Rodin et de Camille Claudel (entre autres) et Vincent Lindon est extraordinaire. J'ai beaucoup aimé ce film qui me permet de mieux connaître cet artiste
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2017
    le choc, je ne m'attendais pas à ça! en entrant dans le cinéma le directeur m'a dit qu'il était "sous titré!" pourquoi? parce que incompréhensible! la douche froide était de mise! bon, on y va pour 2 heures! impossible de ma sortir du film que j'adore tant "Camille Claudel" j'ai suivi dans mes cours de l'art Rodin et son œuvre, vu tous les endroits ou il a exercé, bref je suis un tout petit peu avertie sur le sujet, déçue, par ce film que j'attendais, triste par ce rendu, même si j'aime Vincent Lindon, Izia Higelin, cela ne montre un sculpteur obsédé par son "Balzac" , son oeuvre n'est pas que cela, Monsieur Doillona voulu nous faire passer un message peut-être? moi je ne l'ai pas vu en tous les cas!
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