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    Rodin
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    177 critiques spectateurs

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    mathieu19871
    mathieu19871

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2017
    2,5/5 pour ma part.

    Quelque peu déçu par ce long-métrage. J'aime beaucoup Vincent Lindon qui incarne très bien Rodin par les gestes et l'énergie, il a réussi je trouve à capter l'intensité du travail d'un artiste et la fragilité du personnage de rodin à défendre ses oeuvres mal perçu de la critique. MAIS alors pourquoi grommelle t'il tant dans sa barbe?...1 mot sur 2 est quasiment incompréhensible...quel dommage. Sinon le choix sonore est très sobre il n'y presque aucune musique, j'ai plutôt apprécié ce parti pris qui laisse la part belle au bruit des matériaux notamment ceux des pas sur le parquet et qui aurait du ainsi laisser la part belle au bruits de l'atelier au sein duquel la majeur partie des scènes se déroule, mais la encore quel déception : les sculpture de rodin ont beau être destinées à être au final en marbre ou en bronze, jamais on ne voit le travail de ces matériaux dans l'atelier (simplement 5secondes pour la taille de la pierre :S) nous voyons par contre heureusement le travail de modelage à la terre crue de rodin très bien retranscrit et un peu d'assemblage. Mais même si il déléguait le travail de la taille et de la fonte a d'autres personnes de son atelier, alors nous aurions tout de même du voir cela pour le réalisme, de même que le travail du moulage/démoulage en plâtre, là nada. C'est d'ailleurs un autre point noir du film, celui que si comme moi nous allons voir se film en ne connaissant presque rien à la vie de rodin alors le film s'avère très Brut dans ses transition et dans la pose du sujet de chacune des scènes! Je comprends complètement que le film soit brut au niveau sonore comme je l'ai dit plus haut mais alors l’enchaînement des différentes scènes est bien trop abrupte, par exemple on voit Rodin spoiler: éperdument amoureux de camille claudelle
    pendant de longue scènes et après sans aucun signe spoiler: bahm la scène suivante ils s'engueulent sans crier gare
    bon pour la plupart des scènes cela passe plutôt bien car au fil du film nous comprenons pourquoi ça se passe comme cela mais il y a très souvent un problème de contextualisation des scènes comme la scène du début ou il faut un long moment avant de comprendre que rodin spoiler: fait une sculpture de Victor hugo,
    de même il y a beaucoup de problèmes de contextualisation avec rose au début spoiler: (pas évident de savoir que ses sa compagnes de premier abord...ni les gestes ni les paroles ne le font comprendre au début il me semble)
    puis il faut un petit temps de réflexion pour comprendre que camille claudelle spoiler: va se faire avorter
    ...l'enchainement des scènes semble à de nombreuses reprises tomber comme des cheveux sur une soupe...
    Le film est très lent et un peu trop long, la mise en scène est très classique voir "plate" heureusement les images sont très jolies avec un très bon travail sur l'ombre et la lumière. Il s'avère qu'evidemment afin de respecter l'époque le film se passe sans lumière "électrique" mais à la lumière de la bougie pour les scènes de nuit et à la lumière naturelle pour les scènes de jour ou de l'atelier.
    J'ai apprécié le jeux de izia higelin pétillante et dynamique avec son jolie sourire, c'est la bonne surprise du film pour ma part.(je n'ai pas vu la prestation de adjani ni celle de Juliette Binoche pour comparer). La reconstitution de l'époque est simple car il y a peu de décor mais c'est parfaitement adapté au film (remarque pas sur qu'autant de femme avait le "ticket de métro" à l'époque mais bon peut-être je peux tout à fait me tromper je ne me suis pas renseigné)
    Voila ce que je peux en dire à chaud, le son des voix et surtout de celle de vincent lindon difficilement compréhensible étant le plus gros problème du film et n''aidant pas à rentrer dedans, de même que le problème contextualisation et de la longueur.
    Senga2104
    Senga2104

    11 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Un tantinet longuet et surtout pas d'émotion qui passe malgré un Vincent Lindon qui joue plutôt bien ce rôle.
    Camille n'est pas crédible.
    Déçue.
    Roger O.
    Roger O.

    12 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2017
    Vincent Lindon, président de la République (chez Alain Cavalier), maçon ou vigile (chez Stéphane Brizé), maître-nageur (chez Philippe Lioret), etc: il est sans doute le meilleur acteur français contemporain, capable d'endosser l'identité comportementale du personnage qu'il interprète.
    Et là, dans le Rodin de Jacques Doillon, on a du mal à admettre qu'il soit un génial sculpteur. Il a beau fixer intensément son modèle, malaxer des tissus dans le plâtre, pétrir la glaise: on n'y croit pas. Pourquoi? Parce que Rodin parle, qu'il commente sans cesse ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce que les autres pensent de son oeuvre, et que ce dialogue, marmonné, souvent incompréhensible, est artificiel et paraît être tiré de sa correspondance ou d'une étude savante. Et ce que l'on voit sur l'écran, ce n'est donc pas le travail créateur de l'artiste, mystérieux, difficile, charnel, sensuel mais l'analyse intellectuelle de l'observateur.
    A l'inverse de Rodin, Camille Claudel est parfaitement incarnée, au sens premier du terme, par Izïa Higelin qui habite son personnage, le rend vivant, et surtout irradie le plaisir et l'exaltation de la création. Lindon a beau lui pétrir les fesses comme s'il la sculptait, on ne voit là qu'un geste d'acteur dirigé par son metteur en scène.
    Le comble de l'artifice est atteint lorsque Rodin rencontre Hugo, Juliette Drouet, Monet, Cézanne, Mirbeau, etc. Le dialogue, où les noms propres sont systématiquement cités pour éviter toute confusion, sombre dans le ridicule. De même, faute de moyens sans doute, l'accueil d'abord frileux de la société contemporaine, est représenté par deux ou trois scènes maladroites où on a l'impression de lire les articles des journaux de l'époque.
    Au crédit du film, une photographie élégante, presque monochrome, mais dont la sobriété et la froideur finissent par assécher l'ensemble. Là encore, on sent trop la volonté de Doillon de se démarquer de l'émotion née des œuvres qui l'ont précédé, celles de Nuytten et de Dumont.
    Rodin finit par devenir fade, sec, ennuyeux.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Ce film raconte la vie du sculpteur Auguste Rodin après 1880, lorsqu'il reçoit à 40 ans sa première commande de la part de l'Etat.
    J'ai trouvé cette histoire plutôt ennuyeuse. Elle montre Rodin dans son quotidien, principalement dans son travail à l'atelier et à travers ses relations tumultueuses avec Camille Claudel, qui fut sa disciple et son amante, ainsi qu'avec sa femme. Plusieurs personnalités de son époque apparaissent ou sont évoquées.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mai 2017
    C'est long, décousu, on ne sent pas le temps qui passe, l'évolution dans les sentiments, la passion de l'amour, la compétition qui se développe, c'est plat. La porte de l'enfer du début semble oubliée, je suis restée très externe à ce film, sans émotion, sans réaction. Deux personnes ont quitté la salle...c'est vraiment dommage, le film effleure des morceaux de vie sans vraiment nous plonger dedans, des scènes semblent inutiles, j'ai attendu un envol, une scène d'éclat, en vain. Je suis désolée de dire que c'est vraiment l'ennui et l'incompréhension qui sortent gagnants de ce film (de mon point de vue). On ne s'attache pas aux personnages, ni à l'histoire qui passe trop vite, sur tout. Vraiment dommage...
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2017
    Un biopic fort abouti ! Une mise en scène ultra intéressante, avec un jeu sur le hors-champ qui évolue tout au long du film, une lumière hyper soignée, des plans très longs avec un cadrage subtil qui fait la part belle au duo d'acteurs, remarquables. Rodin, c'est une plongée au coeur de la création, au milieu de ses muses, de ses principes, de ses rencontres. Avec Camille Claudel, deux artistes si doués, mais si "misérables" dans leur vie quotidienne.
    Pour ceux qui se plaignent de l'articulation de Vincent Lindon, allez voir un spécialiste !
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Des long-métrages sur le deuxième art, à savoir la sculpture, il n'y en a pas eu tant que ça, alors que de nombreux peintres ont vu leur vie dépeintes sur grand écran. Rodin étant un des sculpteurs les plus connus au monde, sa personnalité étant plutôt peu connue, le film de Jacques Doillon suscitait donc une certaine curiosité. Ce dernier, comme son acteur principal Vincent Lindon, semblent s’être particulièrement bien documentés sur la façon d’être et de faire d’un homme au tempérament parfois insaisissable. Le scénario suit, en fil rouge, l’échec qu’a connu Rodin dans la création d’une œuvre en hommage à Balzac. En parallèle on y découvre la relation particulière avec les femmes de sa vie, Camille Claudel, ses muses, et sa propre épouse. Le film s’avère être un peu comme l'art de la sculpture, c’est-à-dire l'éloge de l'observation, de la recomposition, du temps qui passe. Le rythme est donc, sans surprise, assez lent. Vincent Lindon, très investi, incarne parfaitement la complexité de Rodin, même s’il reste trop souvent impénétrable. L’autre problème, c'est qu'avec sa barbe touffue, on a parfois du mal à saisir ce qu'il marmonne, lui qui ne s’exprime pas habituellement la bouche grande ouverte. Izia Higelin interprète la sculptrice Camille Claudel mais elle n'arrive pas vraiment à nous faire saisir la double personnalité de l'artiste, et elle disparaît complètement du récit dans la deuxième partie du film. Le long métrage de Jacques Doillon nous fait donc découvrir un grand artiste, quelques-unes de ses œuvres phares et ses relations compliquées avec le succès et avec les femmes de sa vie. Mais le film ne s’aventure guère plus loin, en restant relativement superficiel sur pas mal d’aspects secrets de l’artiste.
    lavarenne
    lavarenne

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2017
    Je suis allée voir Rodin pour me faire ma propre opinion, car il y a une énorme différence entre les critiques de la presse et celles du public.
    J'ai personnellement aimé ce film, le ton est juste, les acteurs superbes. Cela me semble parfaitement refléter l'ambiance de l'époque.
    Claudie Perrier
    Claudie Perrier

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Gros problème de son, visiblement validé par le metteur en scène ; pourquoi concevoir des dialogues si les spectateurs ne peuvent pas les comprendre ?
    Norbert F.
    Norbert F.

    9 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2017
    Nul, c'est mou, des longueurs. J'ai failli m'endormir. Bien loin du film Camille Claudel. Aucune envie de le revoir même à la télé.
    selenie
    selenie

    6 209 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Le film débuterait en 1880, il y a déjà un premier soucis chronologique... Ensuite la période prise en compte est entre 1883 et 1899 environ... Alors comment se fait-il que personne ne vieillisse ?! Paramètre basique mais aussi naturel que nécessaire et donc erreur stupide. Mais ça reste des erreurs hagiographiques qui ne retirent en rien la dimension historique du film et de l'intérêt pour cet auguste artiste. Le vrai soucis réside bel et bien dans la direction d'acteur et dans une mise en scène statique trop statique, trop cloisonnée elle ne rend pas l'art libre et passionnel.
    Site : Selenie
    tartemol
    tartemol

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2017
    Dialogues incompréhensibles . La bande son est de piètre qualité. Le film ressemble plus à un documentaire. Les acteurs sont par ailleurs excellents.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2017
    Vincent Lindon fait ce qu'il peut pour accrocher l'interêt du spectateur mais Izia Higelin n'a manifestement pas eu le courage de dire a Jacques Doillon qu'elle ne comprenait rien a ses intentions dans ce film , ou que cela la faisait "c...r " qu'elle se rassure le spectateur non plus !

    Un comble que quelques modèles anonymes sur la fin du film donnent un peu de vie a cette purge qui arrive a être plus chiante que le Louis XIV avec Jean Pierre Leaud . Bon d'accord J'adore de manière irrationnelle Jean Pierre Léaud donc j'ai mis une note exagérément bonne a cette autre purge .
    Chère Jacques il faut pas jouer aux riches quand on a pas le sou. ET chère Izya un film cela se refuse même avec Camille Claudel ( on a du lui faire croire qu'une vague ressemblance physique rendait indispensable sa présence or on s'en moque !) .

    Le seul avantage de ce Rodin est de donner une furieuse envie d'aller revoir le film de Bruno Nuytten qui avait plus de chances de rencontrer un public ( c'est une visionnaire la productrice ! ) . IL fallait voir mon spectateur de devant se tortiller sur son siège ce qui montrait a l'évidence son extreme souffrance mais on ne va pas faire un film la dessus !

    Quand a la conclusion du film " en 2017 " elle est d'une laideur et d'un grotesque ... Pauvre Rodin Pauvre misère !
    CATHERINE P.
    CATHERINE P.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2017
    Film d'un vieux réalisateur, devenu assez libidineux, un peu comme les derniers Antonioni...
    Très décevant donc, belle lumière mais échanges inaudibles la plupart du temps, pas de scénario.
    Rodin est un personnage encore plus antipathique en tant qu'homme qu'on ne le connaissait.
    Izia tire cependant bien son épingle du jeu...

    Allons donc voir et revoir les merveilles de Camille dans son nouveau musée de Nogent sur Seine!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Nouvel étendard du cinéma français après sa formidable interprétation d'un homme luttant contre un système économique inhumain, Vincent Lindon revient sous les traits du grand sculpteur Auguste Rodin. "Rodin", de Jacques Doillon, c'est le mariage réussi entre l'image et le verbe, l'amour et l'art, l'immobilisme et le mouvement. L'âme de l'artiste semble habiter ce film qui se passe, pour près de la moitié du temps, dans les ateliers du maître où l'explosion des sentiments se fait au milieu de statues autant spectatrices qu'actrices de ces scènes, parfois un peu trop verbeuses, mais retranscrivant à merveille ce rapport de partage et de domination entre Rodin et Claudel. On pourra émettre une objection au fait que le film s'attarde peut être un peu trop sur la relation destructrice entre le maître et l'élève géniale mais Doillon parvient à rendre cette liaison d'une subtilité incroyable, n'affichant jamais de front les troubles psychiques de Claudel et la toxicité de son amant. Et pourtant, dans leur créativité sans borne, les personnages se livrent et racontent leurs angoisses et leurs amours. "Rodin" bénéficie par ailleurs d'un gros travail sur les décors et d'une mise en scène quelque peu théâtrale qui peut parfois alourdir l'ensemble mais qui permet cependant aux deux excellents acteurs que sont Vincent Lindon et Izïa Higelin, d'exprimer pleinement leur virtuosité au moment de joutes verbales assez mémorables. Un biopic tout sauf linéaire qui s'apprécie comme une sorte de visite au musée des passions mais qui aurait sans doute gagné à s'envoler vers des cimes plus dérangées.
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