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    Rodin
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    guillermo_go
    guillermo_go

    39 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    L'effort d'exister

    Biopic impressionniste, loin des canons laborieux du genre, un grand film minimaliste sur la condition de l'artiste au travail.

    Le regard de Vincent Lindon, totalement incarné dans le rôle du sculpteur, aurait du lui valoir un prix d'interprétation à Cannes. Émouvant et passionnant, l'amour et les doutes de Rodin pour son art sont rendus dans le moindre geste, dans tous les silences, où le regard compact enveloppe le vide, pour faire naître de la matière un peu de vie, masse par masse de petits morceaux de terre glaise.
    On a rarement montré de façon aussi juste le combat épuisant, toujours recommencé, du geste qui cherche, cette danse syncopée de la main et du regards qui font résistance, de l'art qui prend tout et à qui il faut tout redonner avec ardeur comme si c'était la première fois, toujours et encore, même après des années de pratique. Le dialogue recommencé sans cesse du faire et du défaire.
    Il suffit de voir comment Rodin est frappé par la beauté d'un arbre noueux sur les bords de Marne, pour comprendre comment il regarde, comment il écoute un langage secret, lorsqu'il passe une main sur l'écorce. Traversé par une puissance vitale, un souffle le façonne de l'intérieur et lui enseigne comment pétrir la Terre en profondeur.

    Une des sequences les plus émouvantes de l'année, où l'on est frappé par la même tristesse que Rodin devant une pièce superbement mélancolique de Camille Claudel, lors de sa visite de l'exposition de l'amour de sa vie et élève. Interprétée par la dynamique mais très moyennement talentueuse Izia Higelin, vraiment écrasée par notre souvenir d'Adjani dans le rôle on va pas se mentir - mais comme Lindon se charge d'effacer l'immense Depardieu à lui tout seul, on s'en fiche. Claudel n'est déjà alors plus que l'ombre d'elle même, rongée par la paranoia et l'amertume. Abandonnée de tous sauf lui. Sa pièce géniale, nous montre deux amants, dont il est impossible de dire par le jeu mystèrieux de sa composition s'ils s'aimantent ou se repoussent, représente tout ce que l'amour a de plus beau et douloureux.

    L'illustration infiniment sensible et attentive de Doillon de ce qu'on appelle en philosophie 'persister dans son être' : le conatus. Traduit du latin par "effort", que nous pouvons comprendre comme exercice d'un être d'obéir à sa nature propre. Désir de vivre.C'est chez Spinoza l'affect fondamental : "l'effort" d'exister, autrement dit de persévérer dans l'être constitue l'essence intime de chaque chose.

    Brut.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Le but du "Rodin" de Jacques Doillon, c'est de ne pas reprendre toute la vie et toute l'oeuvre du grand sculpteur! C'est en fait l'histoire d'un artisan! Nous sommes dans la tranche de vie, à savoir vingt annèes de la vie d'un artiste hors normes avec ses hauts et ses bas! C'est typiquement le genre de film que l'on va retrouver au Festival de Cannes avec un public qui n'arrive pas toujours à suivre et à comprendre les forces et les faiblesses du sculpteur, interprètè de façon remarquable par Vincent Lindon! Pètri de bonnes intentions, ce "Rodin" là laisse de marbre! Sauf que Doillon nous montre avec talent l'homme qui se cachait derrière l'artiste! Donc de faire ressortir Auguste derrière Rodin! Pourtant ce dernier s'appelle comme ça, ce qui est un peu contradictoire! Mais en plaçant ce titre, le rèalisateur de "La femme qui pleure" place une espèce d'icône en la dèmembrant au fur et à mesure de l'histoire pour nous montrer cet homme fascinè par les femmes et par l'idèe du travail! Quelques problèmes de diction cependant où l'on a du mal à comprendre ce que Lindon raconte! Mais la mise en scène rehausse le niveau avec une maîtrise peu commune du plan sèquence...
    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    Très apprécié le film, son univers, les tourments et l'époque. Faut dire que j'ai eu droit au sous-titrage sinon incompréhensible au niveau des dialogues.
    Même s'il est lent, le métier est omniprésent et intéressant, on "découvre". Seul point faible, les interprétations trop lisses. Images superbes. 3/5 !!!
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2017
    J'ai bien retrouvé les critiques que j'avais pu lire ça et là. La voix difficilement intelligible de Vincent Lindon, l'absence de liant dans le scénario, le manque de rythme. Le film ne m'a donc pas séduit mais réellement intéressé par son côté historique et par l'éclairage qu'il apporte sur la sculpture d'un point de vue technique mais surtout sur la recherche de l'inspiration, la création artistique, qui ne passe pas que par le génie, la folie, mais aussi par le travail, l'observation des sujets, de la nature. Un film à prendre plus comme un documentaire pour l'apprécier et en retirer du positif. Sans oublier la magnifique prestation de Vincent Lindon.
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2018
    D’une lenteur extrême. Le film est une déception à mes yeux. La mise en scène n’est pas optimale. Les acteurs restent intéressants mais ne sauvent pas le film pour autant.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2017
    Le principal intérêt de ce film à la gloire d'un artiste de légende (la France commémore cette année le centenaire de sa disparition), c'est justement le portrait qu'il en fait. Auguste Rodin était un homme un peu rustre, issu d'un milieu modeste et pas très doué avec les mots. Bourreau de travail, sûr de son talent, immensément sensuel, amoureux de l'amour, obsédé par les femmes et par la beauté des corps, il n'a eu de cesse de les magnifier par la rigueur et la précision de son regard. Le film se concentre sur le début de sa relation passionnelle avec Camille Claudel jusqu'à la rupture qui les laissera tous deux exsangues et meurtris (Camille ne s'en relèvera jamais). Mais là où le film de Bruno Nuytten prenait clairement parti pour la jeune sculptrice, Doillon a une vision plus nuancée et, sans faire de Rodin un saint -loin s'en faut- on comprend mieux ce qui a pu conduire à tant de souffrance et de drame. J'ai aussi aimé voir Rodin au travail, son perfectionnisme, son sens inouï de l'observation que Vincent Lindon, extrêmement habité, incarne magnifiquement. Robuste, intense et sévère, il EST Rodin jusqu'au bout des doigts. Et même si Izia Higelin ne fera sans doute pas oublier la performance incandescente d'Isabelle Adjani, elle s'en sort avec les honneurs, dans le rôle de cette femme amoureuse, ambitieuse, fragile et exigeante. La reconstitution est remarquable (les décors sont dingues -l'atelier particulièrement) et le film, rêche et dépouillé, bien qu'un peu long, surprend et séduit.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2017
    En 1880, Rodin reçoit sa première commande publique : La porte de l'enfer.
    Cette commande est le point de départ du portrait dessiné par un Jacques Doillon très inspiré. Le réalisateur nous invite au plus près de Rodin et de ses oeuvres pendant une vingtaine d'années. Ainsi, Doillon ne propose pas un biopic au long cours du sculpteur mais une immersion dans sa vie d'artiste et d'homme, tous deux habités par une sensualité exacerbée que le réalisateur met merveilleusement en lumière au propre comme au figuré. La mise en scène et la photographie magnifient chaque plan et nous emportent au coeur de son travail de création. Cette beauté prend vite toute la place reléguant au second plan une austérité latente qui pourrait effrayée au départ mais se fait vite oubliée. Vincent Lindon convainc rapidement. Izia Higelin peine, et ce n'est pas de sa faute, à nous faire oublier Isabelle Adjani (la Camille Claudel de Bruno Nuytten en 1988) mais offre une prestation plus qu'honnête. Chose plus étrange, sans que l'on sache s'il s'agit d'une mauvaise prise de son ou d'un défaut d'articulation, plusieurs échanges se perdent dans la barbe du grand homme et la colère de la sculptrice. Face à la grande qualité d'ensemble du film cela s'avère tout à fait incongru, mais ne suffit pas à gâcher notre plaisir.
    Didier Baillet
    Didier Baillet

    28 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Jacques Doillon réussit, avec la complicité de Vincent Lindon, à dresser un portrait du sculpteur à hauteur d'homme. Il nous montre l'homme au travail, sans cesse en réflexion sur son art. Une réussite
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Ça aurait pu être un excellent film s'il n'y avait pas eu toutes ces longueurs, ces scènes sans intérêt... De nombreuses actions trop souvent répétées rendent le film ennuyant. De plus, le film raconte surtout une histoire d'amour, mais le manque d'expression des personnages ne montre pas la passion qu'il y a entre eux. Un nouveau détail très décevant: la bande son n'est absolument pas maîtrisée, le son est mauvais, les paroles des acteurs inaudibles (Rodin parle dans sa barbe, c'est le cas de le dire). Le film est composé de fragments de scènes non finies, placées pèle-mêle comme un puzzle. L'image est très belle, mais les longueurs du film les rendent ternes et ennuyantes. Très décevant, on s'attendait à mieux!
    Jean-Yves G
    Jean-Yves G

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Je suis en colère contre ce film qui était sous titré (!!) du fait de l'incompréhensibilité des dialogues. Au lieu de prendre des cours de sculpture, dont il nous rebat les oreilles, Lindon aurait du prendre des leçons de diction (C'était également la même tare dans Le journal d'une femme de chambre).
    Du coup j'ai trouvé les acteurs mauvais, pas crédibles, dans un scénario pas bien ficelé. Grosse déception!
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Un biopic bien trop conventionnel et académique à mon goût. Mise à part la prestation une nouvelle fois impeccable de Vincent Lindon qui joue bien sur le côté vital de son œuvre et la conviction de l’artiste je ne vois pas grand chose à souligner. Je n’ai pas appris grand chose de plus sur l’homme ni de son œuvre car le film est trop superficiel, veut aller sur beaucoup d’aspects et n’en traite finalement pas beaucoup. Dommage.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2019
    Classique formellement, un poil trop sage, mais honnête. A voir pour la performance de Vincent Lindon, puissant, dévorant, animal.
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2021
    Avec Rodin, Jacques Doillon développe un tout nouveau concept cinématographique, le biopic sans histoire. Pas de début, pas d'élément déclencheur, pas de temps fort, pas d'objectif, pas d'action, pas de personnage, pas de drame, pas de fin, bref, aucun argument pour justifier l'existence d'un film, encore moins sur le père de la sculpture moderne. Rodin n'est qu'un long étalage de séquences vides consistant à faire tourner Vincent Lindon et Izïa Higelin en rond dans un atelier avec, éventuellement, des scènes de sculpture. Et comme il n'y a pas d'histoire, il n'y a pas non plus de direction. Aucun acteur n'articule, leur diction incompréhensible accentue encore plus la sensation d'assister à du néant. Autant que le film, leurs expressions sont figées, y compris quand il daigne enfin montrer un semblant de conflit au bout d'une heure de brassage d'air. Quel est le sujet ? Qu'est-ce qui faisait de Rodin un sculpteur aussi avant-gardiste ? Pourquoi raconter ça ? Et surtout, pourquoi lui ? Doillon pouvait prendre la vie de n'importe qui d'autre pour arriver à un résultat aussi lisse. Mieux, il pouvait en faire un film original sans avoir à impliquer des artistes qui ont suffisamment investis dans leurs vies pour éviter qu'on leur fasse l'affront de les adapter en exercice aussi pitoyablement apathique. Un somnifère surpuissant.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Un film sur l'oeuvre de Rodin à travers son personnage torturé et épris des femmes.

    L'artiste est dépeint avec toute la perspective de son être avec ses tourments et sa complexité.

    Au 19ème siècle, la critique était rude et c'est à 40 ans qu'il sera reconnu pour une partie de son oeuvre.

    Le film est long, 2 heures, et j'avoue qu'il faut être concentré car il est très lent et très rarement mouvementé. Un peu de musique classique vient parfois mettre un peu de vie dans ce biopic.

    A voir pour les amateurs. Un conseil, si vous souhaitez voir l'expo au Grand Palais (Paris), voyez le film avant et l'expo après. Vous comprendrez les sculptures et leur histoire.
    Christine M.
    Christine M.

    9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Soporifique. Ne pas voir ce film en soirée tellement les dialogues sont inaudibles et decousus. Je suis sortie très déçue. Je ne comprends pas quel message Jacques Doillon à voulu faire passer en faisant marmonner ses acteurs. J'ai lutté contre le sommeil pendant tout le film...
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