Votre avis sur La Favorite ?
3,5
Publiée le 8 février 2019
allez savoir pourquoi, mais j'ai pensé à Greenaway en voyant ce film.
Sûrement les perruques... Ce film plaira à ceux qui aime l'Histoire et voici un sujet peu montré au cinéma et à ceux qui aiment le cinéma avec un vrai parti pris de mise en scène. Un parti pris de naturalisme traité du point de vue tout personnel de Lanthimos. Il est vrai que tout le monde en prend pour son grade, les femmes présentées comme des garces et les hommes comme des pantins ridicules. Seul le personnage de la reine émeut vraiment. Les acteurs sont au taquet. Ca reste du Lanthimos, si on n'a pas aimé les autres, on va détester celui-ci, mais c'est le plus accessible et le plus beau aussi avec un grand travail sur la lumière. Allez-y, et si en plus vous aimez les lapins ou détestez les canards, ce sera un plus pour vous.
5,0
Publiée le 10 février 2019
Un film envoûtant à la mise en scène virtuose qui allie venin et dépravation... Olivia Colema en reine faible et sous influence est remarquable, tout comme ses deux amantes... Une pépite !
🎬🎬🎬🎬
1,0
Publiée le 23 novembre 2018
Sans surprise, on retrouve ce qui fait le cinéma de Lanthimos : vulgarité, complaisance dans l’humiliation de ses personnages, effets stylistiques inutiles (le fish-eye pour essayer de nous faire croire que c'est révolutionnaire dans un film d'époque). C’est un peu le pétomane qui aimerait nous faire croire qu’il est Mozart... Mais n'a pas le talent de Stanley Kubrick ou Milos Forman qui veut !

Seules Emma Stone et Olivia Colman sauvent un petit peu la mise... Mais on se demande ce qu'elles sont venues faire dans cette galère !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 12 février 2019
De son vaste palais royal, Anne Stuart règne sur l’Angleterre en ce début du XVIIIe siècle. Elle n’a pas une conviction très forte sur la nécessité de poursuivre ou non la guerre avec la France. Mais elle a bien d’autres préoccupations. Et d’abord sa santé, puisque ses crises de goutte en font une monarque claudicante et facilement irascible. Elle veille aussi sur les 17 lapins qui courent autour d’elle et lui rappellent les 17 enfants qu’elle a perdus ! Et puis elle a une sexualité à assouvir avec sa favorite…
La favorite, c’est Sarah qui fait tourner les affaires du pays et les sens de sa reine. Jusqu’à ce qu’Abigail, la dernière domestique engagée, se transforme rapidement en dame de compagnie, en confidente amoureuse et finalement en rivale. C’est ce trio de femmes qui nous entraine dans un tourbillon de situations bourrées d’humour et de drôlerie. Y compris dans leur férocité et leur crudité jusqu’à la dépravation. Mais au-delà de leurs jeux sexuels, ces favorites sont d’abord des manipulatrices assoiffées de pouvoir et d’ambition.
Yorgos Lanthimos signe un huis-clos raffiné et décadent sur la noirceur de l’âme humaine. Avec une mise en scène virtuose et un montage nerveux à en attraper le tournis. La photo est somptueuse, avec lumière naturelle et chandelles qui teintent d’ocre parquets en marqueterie, couloirs lambrissés et murs tendus de tapisseries. De longs travelings et l’utilisation du grand angle isolent un peu plus ces personnages grotesques dans l’espace immense. Les trois actrices, Olivia Colman, la brune Rachel Weisz et la blonde Emma Stone sont excellentes.
1,5
Publiée le 31 août 2024
Je n’ai pas vraiment apprécié ce film pourtant multi récompensé. Certes, les acteurs et les costumes sont bons. Le début du film avec la présentation des différents protagonistes est intéressante mais au fil du temps tout s’étiole. Aucune surprise ne venant parsemer le déroulé de ce drame, l’indifférence gagne. Et au bout, l’ennui. Si j’ai tenté de m’accrocher dans un premier temps, j’ai malheureusement lâché au milieu pour finir anesthésié.
3,5
Publiée le 24 février 2019
Vous souhaitez en avoir plein les yeux car vous aimez les films en costumes d'époque, les décors somptueux et les intrigues de Cour ? En ce cas, il faut voir sans tarder le dernier film de Yórgos Lánthimos tourné en Angleterre dans l'imposant château de Hatfield House qui à lui seul vaut le coup d’œil. L'action se situe à la Cour d'Angleterre au début du XVIIIe siècle et déjà l'on pense à tous ces films que cette époque a inspirés et dont certains sont devenus des incontournables du septième art. Rien que du beau monde : la reine Anne gouverne au milieu d'un système bipartite où Tories et Whigs ne cessent de s'affronter, en particulier sur la guerre qui oppose l'Angleterre à la France ; elle subit l'influence de Sarah Churchill, duchesse de Marlborough, qui lui est une amie et beaucoup davantage... jusqu'au jour où survient la cousine de celle-ci, qui a subi les pires affronts de la part de son père et qui se voit humiliée par la duchesse. Mais la belle Abigail - puisque tel est son nom - ne l'entend pas de cette oreille. Aussi va-t-on assister à une vengeance implacable qui la propulsera aux marches du pouvoir. Le film en effet évoque une rivalité tant amoureuse que politique : l'arrière-plan diplomatique et stratégique - avec la guerre de Succession d'Espagne - est parfaitement présent même si le réalisateur privilégie la caricature à la William Hogarth. Il n'empêche que l'intrigue se situe tout entière dans le cadre d'un somptueux château et qu'elle favorise ainsi ce qu'on ose à peine appeler un huis clos tant le domaine est vaste. Les femmes en sont les maîtresses et les hommes qui interviennent dans le déroulement de l'histoire sont toujours présentés comme des balourds, des ridicules, voire de parfaits abrutis. Certaines scènes donnent même une piètre image de la Cour d'Angleterre occupée à des futilités (une jolie course de canards...), alors que le sort de l'Europe est en jeu. Tout devrait faire de ce film une œuvre d'exception, d'autant que la distribution est impeccable et que le trio féminin (Emma Stone, Rachel Weisz et Olivia Colman) rivalise d'intelligence et d'esprit. Mais pourquoi Yórgos Lánthimos accumule-t-il les effets optiques et en particulier les fisheyes qui alourdissent les images et les rendent parfois insupportables ? Pourquoi un tel maniérisme dont les artifices nuisent à la lisibilité des séquences et surtout à l'esprit du film ? Dommage, vraiment dommage : nous n'étions pas loin du chef-d’œuvre.
1,5
Publiée le 5 juin 2019
C'est superbement joué et filmé. Les décors sont impeccables, comme les costumes. Mais ça s'arrête là. L'intrigue est plate, l'histoire inintéressante. Au delà du constat fait sur l'époque et ses déboires, toute la seconde partie (sur cette rivalité de "favorite") traîne en longueur et n'apporte rien d'autre que de l'ennui
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 30 juin 2020
Avec La Favorite : le réalisateur grecque Yorgos Lanthimos signe un film à l’esthétique sublime. En effet, les décors sont juste incroyable et que dire des costumes somptueux de Sandy Powell qui semble d'époque. La réalisation est soignée et léchée tout comme son montage qui la complète parfaitement. Je ne reviendrais pas sur le trio d'actrices : Olivia Colman aussi grotesque qu'émouvante qui a bien mérité sa statuette aux Oscars et aux Goldens Globes, Emma Stone qui après La La Land nous offre encore l'un de ses plus grands rôles et est tout à fait justement nominé et Rachel Weizs qui n'a jamais était aussi bonne. Le film coscénariser par Tony McNarra traite avec subtilité et précision des arcades du pouvoir et de la politique et en ça le film est génial. Toutefois, l'ambiance est assez malsaine et on tourne franchement autour du sexe délaissant tout ce que le film aurait pu être : un film politique et engagée. Qui finit finalement en partouze entre 3 femmes. Dommage.
3,5
Publiée le 6 février 2019
Le caractère historique du film, son cynisme et sa cruauté font penser à Meurtre dans un jardin Anglais mais au féminin cette fois. Les 3 actrices, chacune dans leurs rôles, sont excellentes. Les moeurs de cour et la lutte pour la survie se mélangent dans cette société sans pitié. Tout cela forme un film vraiment pas Feel Good mais très réussi.
À découvrir.
3,5
Publiée le 18 février 2019
En comparaison avec les précédents films réalisés par Yórgos Lánthimos, La favorite a, par sa moindre cruauté, vocation à trouver l’adhésion d’un public plus large. Cette tragi-comédie nihiliste, troisième film en langue anglaise du cinéaste grec, dresse un portrait satirique de la cour d’Angleterre du début du XVIIIème siècle. Le cinéaste filme au grand angle cette cour et les jeux de pouvoir qui l’animent notamment à travers un trio amoureux incarné par les comédiennes Olivia Colman, Rachel Weisz et Emma Stone. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
3,5
Publiée le 18 mars 2020
J’ai apprécié le dernier Yorgos Lanthimos, nettement plus accessible et toutefois déroutant. J’en étais resté à «Canine ». «La Favorite », ce sont ces grands angles qui permettent d’étirer le cadre, de réunir tous les éléments qui composent le cadre : décors, accessoires et personnages compris. Peut-être en a-t-il abusé et certains plans ne se justifiaient pas toujours, mais cela ne m’a pas embarrassé, un exercice de style assez déroutant. Puis, c’est la musique et celle de Luc Ferrari avec « Didascalies », là aussi déroutante, plaquée habilement sur des scènes pesantes. Puis la férocité des dialogues. Enfin, ce sont des personnages bien trempés, incarnés par de grandes actrices qui ont su les mettre en valeur. Des personnages déroutants. « La favorite », c’est l’art d’intriguer, de manipuler pour le pouvoir, pour sa cause personnelle sans état d’âme. Moi-même, j’ai été manipulé par Abigail (déroutante Emma Stone). Une femme issue de la noblesse, mariée jeune, instruite, déchue et réduite à jouer les domestiques dans le palais de la Reine Anne (Etonnante Olivia Colman). Sa cousine Lady Sarah (Impeccable Rachel Weisz) semble mener les affaires de l’Etat ; elle n’épargne ni la Reine ni sa cousine. Puis peu à peu la tendance s’inverse, Abigail que je croyais nourrie d’humilité pour avoir vécu la condition des petites gens révèle l’exécrable mentalité qui échoit à la noblesse. Le naturel revient au galop. Elle n’épargnera ni sa cousine ni sa Reine ! F comme  Favorite, comme Femelles et Fauves. A voir en V.O pour savourer l’interprétation d’Olivia Colman et celle plus discrète de Nicholas Hoult (Lord Harley).
4,5
Publiée le 7 février 2019
Excellent film comme toujours avec Yorgos, un vrai régale cinématographique.
Emma Stone très bien dans son rôle et Rachel fantastique!
Le scénario, la photo, la musique tout se marre très bien... dommage pour la fin que j’ai trouvé fade.
3,5
Publiée le 25 février 2020
Bon film, le duo d'actrice fonctionne très bien, une mention spéciale pour la reine aussi, je m'attendais à un film plutôt long mais non
3,5
Publiée le 9 mai 2019
Un film brillamment réalisé (trop peut-être), dont le scénario est simpliste, la jalousie entre femmes de pouvoir, mais ça se passe au 18ème siècle dans la cour d'Angleterre de la Reine Anne. Le point fort, c'est la reconstitution historique, filmé sans doute dans les lieux mêmes des châteaux, avec des costumes d'époque dont on aura du mal à contesté l'authenticité, par contre les dialogues nous semblent très modernes. Une réalisation un peu "tape à l'oeil", mais qui n'ennuie jamais le spectateur, des actrices de qualité au service de personnages souvent peu sympathiques. L'intrigue est faible, la fin tourne court.
1,5
Publiée le 25 février 2019
Au début du XVIIIe siècle à la cours d'Anne d'Angleterre, les deux favorites, l'historique et la nouvelle, se font la guerre.

Tout est caricature jusqu'au ridicule dans ce film prétentieux : dialogues, accompagnement sonore,  jeu des comédiens... Auxquels s'ajoute une réalisation hideuse abusant jusqu'à l'indigestion du fisheye, du grand angle et des travelling avant et arrière en parfaite ligne droite.

Décrire la démesure avec outrance, dépeindre le moche avec laideur n'est que paraphrase. Ridicule et vain.

sanscrierart.com
Les meilleurs films de tous les temps