Votre avis sur La Favorite ?
4,0
Publiée le 27 mars 2020
SYNOPSIS : à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas...... ça donne envie .... ou pas .
a première vue , je me suis dit pourquoi je vais regarder ce film , époque , presque huit-clos dans un palais , quelle ennui !!!
mais finalement non . ce film est particulièrement bien foutu . les scènes sont bien faites , et les dialogues savoureux .
seul bémol , la fin qui me laisse sur ma faim .
3,5
Publiée le 20 avril 2021
Yorgos lanthimos a bien ajouter sa sauce dans ce film qui ce passe durant le 18 eme siècle.
Le film est séparer en chapitre avec des titres pour chaque partie.
Le rythme est soutenu, les dialogues sont très crues.
Les acteurs sont bon.
le casting est satisfaisant
2,0
Publiée le 17 février 2019
Une belle mise en scène, le soin apporté aux détails et aux décors d'époques. Un jeu bien satisfaisant, mais de gros moments de gêne, pour ma part.
4,5
Publiée le 23 février 2019
Loufoque, décalé et décadent. « La favorite » est un film majestueux, réalisé avec une très grande modernité et audace. Du jamais vu encore aujourd’hui. Il est important de souligner l’interprétation des actrices principales qui est exceptionnelle. Un grand moment de cinéma.
4,0
Publiée le 11 février 2019
Esthétiquement parfait. Éclairages et plans magnifiques. Musique baroque à volonté. Actrices exceptionnelles dans ce jeux cruel de rivalités, jalousies féminines et luttes de pouvoir sur fond de monarchie décadente. A déguster lentement et sans réserve.
0,5
Publiée le 10 février 2019
Un des films les plus détestables de ces 10 dernières années. Des actrices qui en font des caisses, qui passent leur temps à hurler. Pas d'histoire, un film lourd et prétentieux qui tape vite sur les nerfs. Le fish-eye devient insupportable. Un naufrage cinématographie! A fuir!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 janvier 2019
Changement totale de style pour Lanthimos. Le réalisateur nous présente son premier film cent pour cent britannique, sans aucune trace de ses origines helléniques. Son précédent film, Mise à mort du cerf sacré c'était également une production anglaise. Par contre, la tragédie grecque était présente tout au long du récit et elle prévalait sur la science à la fin. Également, The lobster non seulement comptait sur les deux muses du réalisateur: Ariane Labed et Angeliki Papoulia , sinon que le jeu d'acteurs, froid et sans changement de ton, était aussi plus proche du théâtre de l'antiquité que du cinéma.

La Grèce, donc, n'est pas présente dans The favourite. On parle d'un film d'époque, sertes, mais bien truffé d'humour noir. Malgré tout, la référence principale du film, en technique et en récit, ce n'est que le suprême Barry Lyndon. Emma Stone, fille d'une famille aristocrate tombée en disgrâce, arrive au palais royale pour demander un abri à sa cousine, femme de confiance de la reine. Une fois installée, elle essayera de s'approcher de la monarque pour récupérer son prestige. Son ambition rappelle au personnage de Kubrick. Pareil pour Lanthimos qui semble vouloir atteindre les niveaux sublimes de la technique du réalisateur, décédé il y a vingt ans. Il faut signaler que si le style de Lanthimos n'est pas présent dans The favourite, sa mise en scène, par contre, n'a fait qu'évoluer jusqu'à aujourd'hui.

The favourite a été tournée avec des objectifs fisheye. Ils focalisent sur les acteurs au centre du cadre. Au même temps, ces objectifs étirent les bords de l'image pour capter une infinité de détails: en intérieur, le soin des décors; en extérieur, le contraste de la lumière. Des plans fixés, des travellings, des mouvements de caméra sur un point... le résultat est toujours formidable. Par contre, au-delà du côté technique un souci pèse sur The favourite et, injustement, cela n'a rien à voir avec le film en lui-même.

Lanthimos faisait irruption dans le panorama européen il y a dix ans. Comment était-il possible pour un nouvel arrivé d'une industrie si modeste comme la grecque d'attirer l'attention des festivals? Grâce aux pitchs foudroyants qui mélangeaient la satyre avec la dystopie, la comédie avec l'horreur. C'était la naissance d'un jeune auteur qu'aujourd'hui a Hollywood à ses pieds avec son dernier film. Mais tout ce prestige est dû à l'auteur ou, par contre, à l'artisan derrière la caméra?

Est-ce qu'on trouve l'auteur dans The favourite? Si on cherche bien, oui, mais seulement dans deux scènes. La première, spoiler: une automutilation avec un livre qui rappelle à la fin de Canine, mais beaucoup moins violente et moins dérangeante
. La deuxième, une danse urbaine en plein bal royal. Une tradition dans la filmographie de Lanthimos, le moment de danse absurde qui coupe le ton du film et qui sert comme soulagement du grotesque. Deux scènes fidèles au style du réalisateur ne font pas un film personnel. Voici comment cette sensation de film de studio, ou pire encore, de film de commande, trouble un résultat impeccable qui pourrait être signé par n'importe quel réalisateur doué. Le cerveau nous dit que The favourite est un film magistral. Le cœur, par contre...

////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 février 2020
J'ai trouvé ça mauvais !
En effet c'est du déjà vu, ça veut vous en mettre plein la vue avec les décors mais c'est avec un scénario qu'un film devrait avant tout impressionner, les décors ne sont rien sont ça, juste une béquille inutile, et je ne parle même pas de la mauvaise traduction de l'anglais, comment sur toutes les personnes impliquées par le doublage aucune n'a dit "eh il y a des erreurs, vous n'avez pas traduit correctement" d'autant que ça donne parfois des phrases qui n'ont aucun sens !
Je n'ai pas aimé, j'arrête ma critique, j'ai assez perdu de temps sur ce film !
2,5
Publiée le 2 mars 2019
Je n’ai pas été emballé mais je mets la moyenne car les actrices jouent très bien leur partition. Sinon le scénario est plutôt creux et pas mal de longueurs.
3,0
Publiée le 22 août 2024
Une chronique anachronique, des personnages acerbes et voraces. Les situations sombres et malsaines s'enchaînent. C'est glauque ou crade. Il y en a pour tous les dégoûts. Les acteurs performent dans leurs rôles tantôt malins, tantôt malmenés. Un jeu de dupes. Pour qui? Le spectateur? A vous de voir. Belles images.
3,5
Publiée le 2 mars 2019
D'excellentes actrices dans de très beaux décors. Mention spéciale à Emma Stone. Par contre ce n'est pas un éloge de l'aristocratie anglaise de l'époque, aucun des personnages n'est enviable au final...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 8 juin 2019
Impossible de considérer cette histoire de rivalités féminines autour d'une reine de pacotille sans convoquer les grandes références du genre. Film de costumes sur fond de musique classique, doté d'une esthétique soignée et rempli de scènes éclairées à la bougie, on pense bien évidemment à Barry Lyndon, et au-delà à l'application d'une formule académique ayant fait ses preuves. Passé ces impressions de déjà vu empêchant le film d'acquérir un caractère unique, on se laisse volontiers happé par ce trio d'actrices aux traits si différents, alternant fragilité, fougue, art de la manipulation et charme authentique. Si Olivia Colman (la reine Anne) incarne le pouvoir autour duquel va se déclencher les passions, la richesse des enjeux tient davantage aux jeux alambiqués de Rachel Weisz (Lady Sarah) et Emma Stone (Abigail Hill), étonnamment considérées comme des seconds rôles aux yeux de l'académie des Oscars. Le spectateur est successivement ballotté par leurs diverses manœuvres, se retrouve tout aussi dindon de la farce que la reine, incapable de prendre parti pour l'une ou l'autre grâce à un schéma narratif refusant tout manichéisme. Cet aspect doit autant au scénario qu'à la vista du réalisateur grec Yorgos Lanthimos (The lobster, Mise à mort du cerf sacré) qui s'amuse à brouiller les cartes en magnifiant ou réduisant ses cadres, son rythme, ses personnages, rendant parfois beau le malsain et laid les moments censés traduire de la fraîcheur. Aussi sommes-nous pris à l'estomac par la séquence tyrannique concernant un inoffensif lapin ou troublés par la distorsion entre la grossièreté de la reine et la convoitise générée. Comme par ce film qui séduit en refusant la tendresse, envoie de bonnes vibrations tout en consacrant la cruauté, joue de faux-semblants pour persuader de sa vérité.
2,0
Publiée le 25 janvier 2020
De très bons acteurs (Emma Stone, toujours aussi magnétique !), de très beaux costumes, des décors à couper le souffle, un thème prometteur (la rivalité entre 2 favorites à la cour d'Angleterre), une musique assez inspirée (extraite ou dérivée des œuvres baroques des 17 et 18e), rien à dire sur les ingrédients. Le gros problème, c'est le cuistot. Yorgos Lanthimos échoue totalement à insuffler la moindre densité à l'intrigue, on suit tout cela sans vraiment s'investir émotionnellement. Quand il cherche à rendre une scène intense, Lanthimos fait un plan fixe de visage pendant 30 secondes, une minute… c'est très long, et rien ne vient. Ensuite, il a eu l'idée détestable de tout filmer au grand angle: les horizons sont courbes, les contours des pièces sont exagérément arrondis et quand la caméra bouge, ces déformations mouvantes donnent le tournis. Bref, une très, très mauvaise idée. Et un beau gâchis, finalement.
4,0
Publiée le 29 avril 2019
Derrière ce film superbe et cruel, et d'une efficacité glaçante, on peut aussi trouver l’occasion d’une méditation sur le pouvoir. Jusqu’à quel degré d’humiliation peut-on aller, soit pour s’en emparer quand on y aspire, soit pour assouvir ses désirs, quand on le détient. Tant d'élégance dans le cynisme : voilà qui est bien digne d'admiration !
4,0
Publiée le 22 mars 2024
Aventure de pouvoir dans les coulisses du royaume de la reine Anne. Pas trop de vérité dans les re-créations des histoires mais un film frappant. Bagarre hypocrite entre les deux favorites qui ont des vues et des motivations différentes.
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