Votre avis sur La Favorite ?
4,5
Publiée le 9 février 2019
Un film sublime, d’une grande élégance. 3 comédiennes à leur meilleur! Le tout servi par une mise en scène virtuose. Jeux de dupes, amours et trahison. On adore.
4,0
Publiée le 18 février 2019
Je ne vois pas ce que je pourrais reprocher à ce film : Les acte sont parfaits, l’histoire inédite, les personnages déroutants mais aucun n’est attachant. C’est bien filmé, la lumière est belle. Si, en fait je n’ai pas aimé le parti pris musical. Les sonorités répétitives m’ont tapé sur les nerfs.
3,5
Publiée le 28 août 2024
Un jeu d’acteur incroyable ! Le trio d’actrices est tout simplement génial et dans l’ensemble, le film est esthétiquement abouti, de très beaux plans etc. Mais le rythme s’essouffle sur la deuxième moitié.
2,0
Publiée le 1 mai 2022
2 étoiles - La favorite

Film décevant ... Il y a de belles images (parfois inutiles - notamment celles qui déforment les perspectives et d'autres ...). Mais ces belles images n'apportent pas grand-chose à la compréhension de l'histoire racontée. L'intrigue, bon an mal an, tient à peu près la route ; mais elle manque de force psychologique. Le "grotesque stylé" n'est pas inintéressant en soi ; mais cela nécessite de la subtilité : subtilité dans le scénario et dans la mise en scène. Or, dans ce film ces deux points sont défaillants. Personnellement, j'ai trouvé que les deux heures de visionnage furent longs et ennuyeux. N'étant pas masochiste, je ne m'offrirai pas le déplaisir de revoir ce film.
5,0
Publiée le 7 avril 2023
L’Histoire est toujours racontée par les vainqueurs. Cette maxime vaut pour les hommes, tant les déjà rares interventions féminines ont été occultées des manuels, minimisées ou salies à outrance par des générations de chercheurs en Histoire.

Yórgos Lánthimos rend ainsi hommage à trois femmes majeures de l’histoire moderne de l’Angleterre : la Reine Anne, Sarah Jenning qui gouvernait de fait et la cousine de cette dernière, Abigail Hill.

A force de travellings non linéaires, de panoramas déformés façon œil de poisson, de bruits de fond lancinants (la musique oscillant entre morceaux baroques, coups de feux et musique ultra-minimaliste), le réalisateur crée une tension qui s’ajoute à celle vécue par les personnages. Le scénario, lui, est entrecoupé de dialogues incisifs et teinté d’humour noir. L’humour de situation n’est pas en reste à travers les us grotesques de l’aristocratie et les mœurs rudes voire méchantes des serviteurs. Si l’on veut retrouver un parallèle avec un film relatant une époque proche de celle-ci, dans sa partie baroque, on pointera l’inaltérable Amadeus de Miloš Forman. Dans sa conception de la royauté, La folie du Roi George, de Nicholas Hytner.

L’histoire nous est ainsi présentée sans concession ni mièvrerie, comme c’est hélas trop souvent le cas dans les reconstitutions historiques, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce film. De fait, Lánthimos ne nous a jamais habitués à des épanchements émotifs à travers ses films mais plutôt à un réalisme au scalpel. Les trois femmes qui se répondent dans cette œuvre ne sont ni victimes ni bourreaux, juste des hommes comme les autres.

Revenons maintenant à l’Histoire : on peut reprocher à La favorite un parti pris anachronique. Jusqu’à preuve du contraire, toute œuvre artistique touchant à l’Histoire est, par définition, anachronique : il est strictement impossible de rendre compte fidèlement des faits qui se sont produits, a fortiori quand on les romance. Du reste, des événements historiques, depuis la Grèce antique, ont servi à exprimer des propos contemporains. Ainsi, la Reine Anne était-elle homosexuelle ou bisexuelle ? Rien ne l’atteste. Rien ne l’infirme non plus. Comme dit plus haut, l’Histoire ayant été racontée par des générations d’historiens non analytiques, ancrés dans leur condition sociale de mâles blancs hétéronormés, toute trace d’homosexualité, a fortiori féminine, a été savamment balayée pour ne pas perturber le bon peuple et les têtes blondes à éduquer.

La force de Lánthimos, outre ses prouesses visuelles, la virtuosité de ses images et sa parfaite direction d’actrices, outre le jeu sans faille des trois interprètes principales de ce film (dont Olivia Colman qui est prodigieuse), c’est précisément de rendre compte du climat d’une époque en osant le pari de l’anachronisme, tout en universalisant le propos.

Soyons de bon compte : Shakespeare, Anouilh et Camus ont-il agi autrement ?
4,0
Publiée le 10 mai 2020
Excellent film. Tout m'a plu les personnages, le scénario, la photo, les actrices/eurs. A voir sans hésiter
4,0
Publiée le 10 février 2019
Ce que j'ai aimé dans ce film c'est l'arrière plan historique bien plus que le reste. C'était fascinant pour moi de voir les intrigues du palais, j'y voyais tellement de similarité avec la situation actuelle.... Des individus qui dans leur "palais" prennent des décisions en fonction des intrigues des partisans de ceci ou cela et le peuple en otage de ces intrigues... Un film d'une grande qualité de réalisation et visuellement avec des acteurs parfaits.
4,0
Publiée le 24 février 2019
Très bon film. Rachel Weisz est au sommet. Majestueuse magnifique envoûtante. J ai aimé le film grâce à sa prestation.
4,5
Publiée le 12 février 2019
On tient certainement avec la "La Favorite" le meilleur film de ce début d'année et de loin ( même si personnellement j'ai une grande affection aussi pour le sublime " Green book : sur les routes du sud" ).
Dans l'Angleterre du XVIIIème siècle , la reine Anne , bipolaire , seule et malade de la goutte , se voit flanquée de 2 favorites qui vont entrer dans une danse féroce pour le pouvoir afin d'obtenir les maximum de privilèges possibles , par tous moyen , quitte à passer aussi par le lit de la reine .S'ouvre alors un huis clos suffoquant où les intrigues , les coups bas , les humiliations , les stratagèmes nous rappellent incontestablement le vénéneux " Les Liaisons dangereuses" où tous les coups sont permis pour arriver à ses fins.
Les trois protagonistes sont au sommet de leur art avec des performances haut de gamme : la reine Anne , jouée par Olivia Colman , magnifique de douleur et d'insatisfaction affichée , en plein naufrage psychologique , irradie par sa monstrueuse déchéance mentale et physique . La favorite ( Lady Sarah ) , jouée par Rachel Weisz , en meneuse diabolique , a la beauté du diable même lorsque son visage sera meurtri et martyrisé . La protégée de la favorite ( et cousine ) , jouée par une Emma Stone , en fausse ingénue sournoise et intrigante , enfantine et ambitieuse , mais aussi et surtout , très machiavélique .
Ce trio infernal va nous offrir un film fort , puissant , au parfum vénéneux , où les hommes sont quasi-absents mais toujours grotesques et , pire encore , voués aux rôles de simples faire valoir de la reine sur fond de guerre Franco-anglaise.
Les scènes dans les couloirs du château sont de véritables chefs d’œuvres picturaux d'Emmanuel de Witte et sa perspective captivante , les scènes de nuit des peintures de Georges de La Tour dans un sublime et hypnotique clair-obscur .
On est pas loin du chef d'oeuvre qui devrait , selon toutes vraisemblance , rafler un grand nombre de récompenses , ultra méritées , comme seul le cinéma sait nous offrir parfois .
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 février 2019
Mon genre De film:
J'adore les grands films avec décors et costumes et là on est au coeur de la splendeur (et miasmes) de la royauté et c'est absolument superbe ...la photographie est également très travaillée chatoyante ou même dans le noir , on se régale des plans visuels. .. la distribution est au top avec 3 actrices qui sont au sommet de leur art ...la réalisation est très audacieuse ...et le montage vigorifie le tout ...La musique est baroque et ne plaira pas à tout le monde mais c'est tout à fait mon genre de musique...le scénario aussi ne plaira pas à tout le monde puisqu'il y a des sujets très dérangeants comme (spoiling ) mais je dois dire qu'il y a vraiment beaucoup de rebondissements dans le film et donc vraiment une histoire très originale... et enfin une Olivia Colman qui à mon avis méritait largement le Golden Globe et qui part "Favorite" pour les Oscars on verra dans 3 semaines. Alors je dois dire qu'il y a un autre film qui a eu beaucoup de nominations pour les Oscars (je ne cite pas de nom) et que j'ai vu et que j'ai adoré( et que peut-être plus de personnes aimeront car il est plus abordable) aussi ce sont mes deux coups de cœur pour l'année et je vous recommande de ne pas rater ce film pour vous faire votre propre opinion en tout cas moi c'est mon style de film et j'adore ...Bien sur l'autre film aussi j'ai adoré
4,0
Publiée le 17 février 2019
La mise en scène est déstabilisante au début, choix de focale courte qui donne une image arrondie sur certaines scènes, musique de "battements stridents", scènes proche du huis clos. Une fois qu'on y est habitué on n'en revient pas de la vie décrite par le film à la cour de la reine d’Angleterre au 18ème siècle, où tous les coups semblent permis pour arriver à ses fins, avec une reine qui semble complètement à l'ouest, alors qu'elle semble finalement garder le contrôle.
4,0
Publiée le 8 avril 2019
Un très bon film inspiré de faits historiques avec un trio d'actrices de qualité et des hommes relégués à des rôles mineurs. Ce film est avant tout une lutte d'influence féroce entre deux femmes, qui pour obtenir les faveurs de la reine Anne (affaiblie par son état de santé et ses états d'âme) sont prêtes à tous les coups bas. Une réussite.
4,0
Publiée le 12 mars 2025
Sous l’éclat du baroque, l’ombre du grotesque s’étire : ici, le pouvoir n’a ni noblesse ni majesté, il se joue à huis clos, dans l’alcôve et les corridors. La reine Anne (Olivia Colman) n’est pas un monarque, elle est un trône vide, une plaie qui suinte, un corps régnant malgré lui. Face à elle, Sarah Churchill (Rachel Weisz) et Abigail Masham (Emma Stone). Entre ces trois femmes, un jeu cruel s’esquisse, une guerre sans épée où chaque regard est une morsure, chaque sourire un piège.

Dans The Favourite, la monarchie n’est plus qu’un simulacre, un théâtre où l’histoire s’écrit au gré des caprices d’une reine. Anne est un corps à l’agonie, traversé par la douleur, lesté par la mémoire de ses enfants morts-nés. Sa chair tuméfiée devient le miroir d’un royaume en décomposition, gouverné non par la volonté, mais par l’influence de celles et ceux qui chuchotent à son oreille.

Lánthimos filme les corps comme des territoires conquis, des champs de bataille où s’impriment les luttes. La reine Anne chancelle sous son propre poids, corps souffrant. Sarah est une silhouette taillée à l’épée, droite, inflexible, maîtrisant chaque geste comme un soldat sa parade. Abigail, elle, est malléable, souple comme un serpent, s’insinuant dans les interstices du pouvoir jusqu’à en épouser la forme.

Dans ce monde où tout se joue sur une courbure de l’échine, Lánthimos érige l’ironie en arme absolue. Les dialogues fusent, acides, cruels, entrecoupés de silences où l’humiliation suinte comme une plaie mal refermée. La cour est un cirque où l’on danse de travers, où l’on court après des canards, où le grotesque affleure sans jamais ôter au drame son tranchant.

Les hommes, eux, sont des silhouettes secondaires, perruques poudrées et dignité ravalée.The Favourite n’a que faire du faste du biopic royal : il en dénude les rouages, exhibe l’absurde d’un pouvoir qui n’existe qu’en creux, dans le jeu d’influences et de rivalités mesquines.

Toutefois, quelques choix semblent gratuits et certaines séquences paraissent en excès, mais dans l'ensemble, ce tragi-comique ne me laisse pas indifférent.

Lánthimos signe avec The Favourite une fable cruelle où l’ascension et la chute ne sont que les deux faces d’un même leurre. Derrière les robes somptueuses et les dorures, il n’y a que des âmes corrompues par le jeu, des figures enfermées dans leurs propres stratégies, des monarques réduits à des marionnettes pathétiques.
3,5
Publiée le 20 février 2019
Histoire peu connue de la reine Anne ce film nous montre avec drôlerie et férocité la faiblesse et l’emprise que certains peuvent avoir pour accéder au pouvoir et l’argent. Trois comédiennes absolument fabuleuses dans des rôles pas faciles. Un belle atmosphère servi par une musique assez baroque. Les costumes sont très beaux . Une atmosphère baroque à souhaits j’ai beaucoup aimé
2,0
Publiée le 16 mars 2019
A part Olivia Colman ds le role principal, j'ai pu aimé ce film. Les clairs obscurs sont trop nombreux, la musique trop présente et les scènes m'ont semblées répétitives. Au bout d'une heure je serais bien partie mais j'esperais une évolution psychologique des personnages...Je suis sortie en ressentant un malaise et heureuse de respirer l'air frais. Pourtant j'avais beaucoup aimé the lobster.
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