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    Le Mépris
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    Ydxbemxs llik
    Ydxbemxs llik

    7 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Qu’est ce que ce film est décevant, soit disant le chef d’œuvre de Godard et le film français culte par excellence…On est à des années lumières de Pierrot Le Fou ou À Bout De Souffle.
    Lénifiant et faussement intellectuel, Le Mépris se perd dans des longueurs inutiles et ne sert aucune intrigue. On ne ressent aucune compassion pour les personnages, leur histoire est inexistante et par conséquent ne risque pas de nous intéresser, les dialogues sont soporifiques et tout sauf naturels. Le point qui sauve le film est la mise en scène bluffante de Godard, ses cadrages sont superbes et parfaitement composés, la musique est sublime mais est utilisée à tort et à travers. Malheureusement les points positifs sont étouffés par cette narration sans saveur qui plaira j’imagine aux plus grands admirateurs de Godard, pour ma part ce n’est pas le film que je retiens de la nouvelle vague.
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Le mépris (1963), un drame de Jean-Luc Godard

    Le film est une adaptation d’un roman d’Alberto Moravia, avec Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jack Palance et Fritz Lang dans son propre rôle.

    « C’est merveilleux le cinéma : on voit des femmes, elles sont en robes, elles font du cinéma et crac ! on voit leur cul », réplique Piccoli à Capri, dans la villa de l’écrivain Curzio Malaparte, qui donne au moins autant le vertige que les échanges entre Piccoli (Paul) et Bardot (Camille, son épouse), deux personnages aussi manipulateurs l’un que l’autre (et l’un l’autre), qui n’appellent guère d’empathie.

    Camille finit par quitter Paul et choisit de rentrer à Rome avec Palance (Prokosch) avec lequel elle flirtait sous les yeux d’un Paul qui avait œuvré, sciemment et consciemment, à cette fin : « Montons dans votre Alfa, Roméo », rit-elle.

    Entre temps l’intrigue est maigre, le réalisateur privilégiant le néant interminable des postures théâtrales et figées qui font penser aux cadres de Hopper, les moues boudeuses et les gestes artificiels, des dialogues évanescents, sous couvert de modernisme et de liberté. C’est la révolution des cinéastes de la Nouvelle Vague des années 50-60-70, à la fois scénaristes et réalisateurs, qui s’inspirent davantage de la réalité de la vie que de la littérature, et dont on retient davantage les silhouettes et visages iconiques que le propos de leurs oeuvres.

    Godard, Truffaut et les autres deviennent les « Jeunes-Turcs » du cinéma, des dictateurs qui se positionnent sur toute la chaîne de création d’un long-métrage et se présentent comme des révolutionnaires. Ils prennent le pouvoir au cinéma comme d’autres Jeunes-Turcs avant eux ont pris le pouvoir de l’Empire ottoman sous couvert des valeurs de la Révolution française et au prix de massacres, spoliations, viols ; au prix de femmes devenues des esclaves sexuels, objets à la manière de Bardot dès la première scène du film, si célèbre dans le détail de sa superbe plastique qui la résumera au cinéma et dans la vraie vie, jusqu’à ce qu’elle prenne à son tour le pouvoir : militante animaliste et féministe, deux causes qui lui doivent tant d'avancées.

    L’un de ces Jeunes-Turcs en particulier deviendra emblématique : Atatürk, le « père des Turcs » qui ne dénonce pas « un cinéma de papa » mais affiche ses ambitions nationalistes au prétexte de progressisme et de laïcité, sur les cendres d’un génocide des Arméniens.

    Ces Jeunes-Turcs, qu’ils s’emparent de manière arbitraire du cinéma ou de territoires, s’emparent aussi de devises (liberté, égalité, fraternité) avec un sens du respect à géométrie variable.

    Plus près de nous, Caroline Champetier, directrice photo reconnue du cinéma d’auteurs, s’est exprimée dans Télérama du 14 février 2024 qui présentait son mea culpa dans un contexte #Metoo #Metoocinema. Madame Champetier "distingue les « jeunes Turcs » de leurs successeurs.Godard, Truffaut et consorts ont révolutionné la façon de faire des films. Ceux qui sont arrivés juste après n’ont eu qu’à régner. Mais c’est en train de se retourner contre eux. Présente sur le tournage de La Reine Margot (1994), une actrice qui souhaite rester anonyme se souvient de la manière dont Patrice Chéreau érotisait le rapport de domination. Le soir, il était comme un animal séducteur entouré de sa cour de jeunes acteurs. Certains en sont ressortis terriblement abîmés."

    Ce que j’ai trouvé abîmé, c’est « Le mépris » de Godard, surtout dans sa version renumérisée en 4K Ultra HD comme un miroir grossissant. Cette diffusion est utile pour remettre les pendules à l’heure, au creux d’une époque qui tend vers l’équité, la justice et l’équilibre. Elle est aussi merveilleuse pour écouter la musique de Georges Delerue, inégalable. Peut-être est-ce le compositeur, la véritable icône du cinéma Nouvelle Vague et que l'important c'est de l'aimer sans condition, lui.
    Moreil10
    Moreil10

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    La réalisation de jean Luc Goddard est parfaite ; sa mise en scène de très haute facture nous livre un film de grand qualité. Un chef d’œuvre!
    alain D.
    alain D.

    15 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mai 2024
    Godard filme pour..... Godard et une poignée d'intellos masochistes snobinards. N'ayant jamais vu ce film, je tombe dessus et hésite à le voir, vu que le nom de Godard est pour moi un repoussoir - au même titre d'ailleurs que les palmes d'or cannoises ! et je ne suis pas déçu, c'est du Godard pur souche : ennui, remplissage de bobines, personnages insupportables... confirment mon a priori.... hélas ! Faudra un jour m'expliquer comment un producteur pouvait signer ce genre de truc !
    COMMODORE
    COMMODORE

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Un excellent film Bardot, incandescente, irradie l'écran de sa sensualité et de sa grâce féline. Son personnage, Camille, est une femme blessée, tiraillée entre l'amour et le désespoir. Piccoli, quant à lui, campe un Paul Javal torturé, rongé par l'ambition et le doute.

    Brigitte Bardot et Michel Piccoli offrent en effet des performances remarquables, captivant le spectateur avec leur alchimie palpable et leurs personnages profondément nuancés. La manière dont Godard utilise les dialogues et les images pour mettre en lumière les conflits intérieurs et les émotions des protagonistes est remarquable.

    Le film c'est une odyssée à travers les labyrinthes du cœur humain. une réflexion sur la création artistique et le pouvoir destructeur du désir. La lumière méditerranéenne, les décors somptueux et la musique envoûtante de Georges Delerue contribuent à créer une atmosphère envoûtante et inoubliable.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    C'est une des plus célèbres scènes de ménage , ou scènes de rupture, de l'histoire du cinéma. C'est aussi l'une de ses plus complexes...Godard, fidèle à ses idées de trublion, se plait à casser le récit classique par des provocations ou bravades anticonformistes, notamment dans le montage, par des références cinéphiliques ou plus largement artistiques, et par son refus de réalisme psychologique.
    Associant au couple que forment Bardot et Piccoli l'histoire mythologique d'Ulysse et de Pénélope, sujets d'un vaste tournage par Fritz Lang himself, Godard déconcerte et reste vague dans ses considérations sur le couple, sur l'amour et le désamour, autant que dans ses idées sur le cinéma.
    On sait que le mépris que Camille voue à Paul, le scénariste du film de Lang, résulte des compromissions lâches de Paul auprès du producteur qui l'a embauché (un producteur qui ne parle que l'anglais, autrement dit une autre langage...) mais Godard répugne à analyser ce mépris, préférant à l'analyse psychologique l'apparence et l'expression de la tragédie. Cette intrigue, intégrée dans le discours constant de Godard sur le cinéma, témoigne d'une approche pas toujours simple à appréhender mais le style est personnel, caustique et subjugant parfois. C'est en tout cas un film qui donne envie d'aimer le cinéma.
    Raphaëlle
    Raphaëlle

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Des acteurs sublimes, de très belles images et une musique inoubliable... mais pas au point de nous mettre "A bout de souffle" !!
    Ced Prat
    Ced Prat

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    C'est lent, c'est plat, c'est prétentieux et sans intérêt. Les personnages sont fades, pas attachants et mal joués. Un film sans vie. Comme souvent avec les films de la nouvelle vague, je me suis terriblement ennuyé. Le seul intérêt qui justifie une demi étoile est de voir Bardot nue. C'est très maigre pour un "chef d'œuvre du cinéma français". C'est peut-être intéressant pour les historiens du cinéma. Pour les spectateurs, par contre, c'est une souffrance
    xitiun K.
    xitiun K.

    13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2023
    Le mepris de Godard ne propose rien. Des plans aussi ennuyeux que prétentieux. L'histoire la voici : Brigitte Bardot boude Michel Piccoli. Voilà Rien d'autres. Tous parait si pedant. Ulysse qui doit etre une métaphore du detachement des deux couples semble franchement d'une sophistiquée prétention que je deteste chez Godard. Et le dernier plan sur l'ocean semble bien résumé le film : Rien ne s'y passe. Bref, rien a part bien sur les plans sur les fesses de Brigitte qui ne semble qu'un attrape-pervers que les producteurs ont mis pour attirer tellement ennuie est omniprésente dans ce film. 0,5/5
    Fadosolrela
    Fadosolrela

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Cette restauration est un chef d'oeuvre pictural, chaque escene se contemple avec bonheur, envie d'éternité et aucun ennui. La relation amoureuse et sont intimité sont d'une intensité rare, BB est aussi belle que fragile et touchante. La musique de Delerue ajoute à la beauté du drame. Une chance de pouvoir revoir ce film si beau sur grand écran.
    Critique Facile
    Critique Facile

    94 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/25/le-mepris-critique/

    « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. Le mépris est l’histoire de ce monde. » Puis un plan où entre autres… les fesses de Camille, donc celles de Brigitte Bardot… Et clairement on a du mal à regarder les yeux de Paul pourtant dans le champ eux aussi. Et BB de demander un peu à Paul et beaucoup à nous :

    « -Et mes chevilles, tu les aime ?
    -Oui.
    -Tu les aimes mes genoux aussi ?
    -Oui j’aime beaucoup tes genoux.
    -Et mes cuisses ? Tu vois mon derrière dans la glace ?
    -Oui
    -Tu les trouves jolies mes fesses ?
    –Oui très… « (Écoute, Brigitte, pour être honnête nous aussi…)
    « Et mes épaules ??? «

    Le mépris, c’est le corps, c’est clair. Mais l’esprit aussi. La question est posée à un moment, qui a créé l’autre ? Dieu ou l’homme ? C’est surtout le terrible déclin d’un couple, la déchéance dans le regard de l’autre. Le mépris, c’est dans le regard. Ici, il va se distiller comme un poison dans les pensées de Camille. Les questions de Camille à Paul sur l’appréciation qu’il peut faire de son corps expriment le doute de la jeune femme. Les réponses lapidaires de Paul viennent confirmer que celui-ci s’installe dans d’autres préoccupations, financières, professionnelles, artistiques. S’aimer soi pour aimer l’autre, principe vieux comme le monde de Socrate en passant tout récemment par Justine Triet dans Anatomie d’une chute (2023), qui démontre l’universalité et l’intemporalité de cette équation parfois insoluble. Tellement universel qu’il est difficile de ne pas y voir ce que Godard aura lui-même vécu avec l’actrice Anna Karina.

    C’est aussi toute la dichotomie entre l’art et le financier, entre création et production. Un regard acerbe du réalisateur sur la mort du couple en symétrie de ce qu’il nous dit de la mort de l’art cinématographique. Et bien sûr la bouleversante et enivrante musique de Georges Delerue, qui à chaque note semble signifier la dramaturgie du déclin amoureux dans ces phases les plus tranchantes. Elle nous plonge dans une profonde mélancolie et vient réveiller en nous le désespoir de nos amours perdus. Magnifiquement triste.

    Évidemment, la présence de Brigitte Bardot met en feu la caméra de Godard. Une rencontre finalement pas si atypique ou paradoxale, car le cinéaste fut un des rares à ne pas avoir moqué l’icône. Il y a le corps de Brigitte Bardot bien sûr, que comme une mise en abime de l’histoire contée dans Le mépris, les producteurs américains du film voulaient impérativement voire dénudée. Mais il existe surtout sa présence iconique, sa voix, son magnétisme fou qui contribuent à la légende du film. Bardot, dans Le mépris, c’est la femme. Bardot, c’est cette rencontre avec Godard, Bardot c’est un mythe. Michel Piccoli dans le rôle de Paul est saisissant de vérité dans sa forme de nonchalance et son caractère désabusé et comme impuissant et déjà vaincu par la mort de l’amour. Une sorte de flegme face à tous ses paradoxes, où il lie sa création artistique à son union avec Camille. Son duo avec Bardot est légendaire.

    Le mépris, œuvre tragique, dans le panthéon du cinéma hexagonal et international n’a en réalité pas pris une ride et bouleversera toujours autant les amoureux de l’amour et ceux du cinéma, à savoir nous tous.
    NathanBePe
    NathanBePe

    14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Ce film a vieilli.
    La musique est répétée sans raison à tout bout de champs, le son est hyper mal géré,
    La réalisation est impressionnante certes, les décors sont magnifiques certes, pour un scénario intéressant certes mais porté par une Brigitte Bardot au personnage sans intérêt, pénible au possible.
    Aurélia R
    Aurélia R

    15 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Mon premier film de Jean Luc Godard... Et la rencontre est ratée. Le mépris est un film méprisant, avec tous les stéréotypes machos de l'époque. Aucune histoire, les acteurs sont trop lisses dans leurs interprétations, et ça devient vite ennuyeux. On ne sait ce que Camille (Brigitte Bardot) a envie de dire, ni où le réalisateur a envie de nous mener. La scène culte (sans le "lte") est tout à fait au début, et résume très bien le film. Voir birgitte bardot nue, et sans personnalité... La femme considérée comme un "être pour le regard"... dépendant du regard des hommes.
    RED JOHN
    RED JOHN

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    D'un point de vue purement cinématographique, "Le Mépris" (1963) de Godard avait tout pour être une grande réussite : une réalisation et une esthétique innovantes, une photographie et des couleurs splendides _ certains plans ressemblent à des tableaux d'artiste _ la musique somptueuse de Georges Delerue, une authentique scène d'anthologie (devinez laquelle)...Malheureusement, comme c'est souvent le cas avec Godard, la vacuité totale du scénario et des dialogues gâche tout. L'intrigue ?...L'histoire sans intérêt d'un couple mal assorti et peu sympathique qui part en sucette. Les dialogues ?...Des bavardages pseudo-intellectuels de cuistres bobos ou des échanges supposés comiques (?) mais tous d'une platitude affligeante...Intrigue et dialogues si insipides qu'ils parviennent presque à rendre caduques les indéniables qualités cinématographiques et esthétiques du film. Reste une splendide scène d'anthologie de quelques minutes dans un film de plus d'une heure 40...
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Vu 3ème et dernier film de Godard de la série que je me suis imposée : "Le mépris". Je ne savais pas qu on y voyait les fesses de Bardot " à tout bout de champ", ce qui est, je suppose, le principal intérêt du film avec les belles vues de la Méditerranée...Sinon comme d habitude scénario sans queue ni tête, très long et ennuyeux...Dialogues pseudo-intellectuels dont on ne sait si Godard s en moque ou y croit...L attitude des hommes envers les femmes aussi est incroyablement machiste, ça ne passerait plus à notre époque...Là encore Godard veut-il dénoncer ou pour lui c est juste "normal" ?
    Le personnage de l américain (joué par Palance) est très antipathique. Qu est allé faire Fritz Lang dans ce film ? Et Piccoli ? Dialogues anglais et allemands souvent non traduits...
    Bref je mets 1 / 5...
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