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    Le Mépris
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    281 critiques spectateurs

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    overlook2
    overlook2

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Osons le sacrilège : « Le Mépris » a pris un coup de vieux ! Contrairement à l’éternelle jeunesse de « Pierrot le fou » ou de « Bande à part », cet autre classique godardien accuse le coup. Certes, on y trouve des moments de grâce (l’ouverture, l’amère distance qui s’instaure dans le couple, le beau désenchantement de Piccoli), mais le récit est trop souvent démonstratif (la crise du couple qui fait écho à celle du cinéma), voir caricatural (le producteur hollywoodien, grossièrement dessiné, « l ’art pur » maladroitement représenté par le kitch d’un péplum immobile qui cherche en vain à s’élever au rang de tragédie classique). Tout comme Truffaut avait la main lourde lorsqu’il parlait du coulisse d’un tournage dans « La Nuit américaine », Godard n’évite pas le pesant quand il fait réciter à Lang ses hautes considérations sur le cinéma. « Le Mépris » a évidemment de beaux restes (dont un des plus foudroyants accidents de voiture de l’histoire) et un charme langoureux (le bikini de Bardot), mais il s’est quand même bien empoussiéré avec les années.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Une musique enivrante qui souligne la déliquescence partiellement absurde d'un couple très justement interprété par Bardot et Piccoli. Un film d'une réelle richesse réflexive notamment grâce aux jeux de mises en abyme. Troublant...
    Tietie008
    Tietie008

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2016
    "Tu aimes mes fesses " ...Godard sublime Bardot dans cette variation poétique sur le désir et l'amour, sous le soleil de Capri, avec la merveilleuse musique de Georges Delerue ! Chromatiquement magnifique !
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    On ne sait pas vraiment si on assiste au mépris de Bardot pour Piccoli, ou bien au mépris de couple pour ce qu'il vit. Le voyage d'affaire à Capri, les fesses nues de la sirène blonde, Godard en émoi avec une orgie de travelling et la composition écrasante de Georges Delerue. L'illustration de la beauté physique par ce corps féminin si bien en chair, de la beauté architecturale par cette sublime villa Malaparte. Le film ne me marquera surement pas, mais il reste un objet à contempler infiniment.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce grand succès critique de Jean Luc Godard serait: répétition. Car en effet dans ce film, tout se répète: la musique (heureusement pour une bonne raison dont on reviendra après), belle mais peu nombreuse, les dialogues ("Je t'aime Paul", "Je t'aimes pas"...), les scènes, nombreuses et plus ou moins égales (en fait il y a que la couleur des cheveux de Bardot qui change ^^)... Classé parmi les meilleurs films de la nouvelle vague, Le mépris n'est malheureusement pourtant pas le chef d'oeuvre absolu annoncé. En revanche il se dégage de ce film un symbolisme (le thème qui vient dès que le personnage de Camille, jouée par la peu convaincante Brigitte Bardot, ressent le "Mépris" en question) peu accessible. Godard prouve une nouvelle fois qu'il a la maitrise de l'image et du plan, quatre ans après le bien connu "A bout de souffle" (son premier film en 1960) et "Une femme et une femme" avec Belmondo (qui jouera Pierrot le fou trois ans après) et la musique de Georges Delerue (Piero Piccioni en version italienne? Pas commun ça...) est en parfaite osmose avec l'histoire de Paul et Camille, deux scénaristes de cinéma en production avec Fritz Lang pour l'adaptation de l'Odyssée d'Homère, qui retrouvent leur couple chamboulé par un producteur américain, Jérémy, qui rendra Camille méprisante envers son entourage et surtout son mari à cause de ce dernier qui a eu la mauvaise idée de la laisser avec le producteur, et qui a cru qu'il a voulu la pousser à aller travailler avec ce dernier. Mystérieux, sensuel et beau, voilà une bien bonne découverte de cinéma expérimentale pour vous faire encore un peu plus aimer le style de Godard !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 février 2016
    Même si c’est censé être un « chef d’œuvre » du cinéma français, j’ai trouvé Le Mépris de Godard franchement ennuyeux. Deux heures de disputes entre un couple qui se déchire pour on ne sait trop quelle raison (le mépris, oui, mais pourquoi ? jalousie ? perte d’estime de l’autre ?...) ça fait beaucoup, surtout quand il n’y a aucun enjeu. Certains rétorqueront peut-être que Camille finit par mépriser Paul parce qu’il s’apprête à retravailler le scénario d’un film uniquement pour l’argent. Si c’est ça, je trouve que c’est gonflé de la part de Camille, qui refuse de redevenir dactylo et se fait entretenir. Ça donne au personnage de Bardot un côté « gamine jamais contente » assez agaçant. Et si le souhait de Godard était d’utiliser Bardot à contre-emploi et d’en faire une femme indépendante et qui tient tête à son mari (ce qui dans le fond est une très bonne idée, à mon sens), c’est, selon moi, complètement raté. Camille apparaît comme une femme capricieuse, un peu vénale et qui préfère lancer des piques plutôt que de dire vraiment ce qui ne va pas. Je passe sur la scène racoleuse et ridicule du début du film, que je ne peux pas imputer à Godard puisqu’elle a été réclamée par les producteurs, qui voulaient absolument voir Bardot nue. C’est désormais chose faite, et pas qu’une fois dans le film ! Quant à Paul, il est totalement inintéressant. Passé le désintérêt total qu’on peut ressentir face au sort des personnages, la mise en scène est pompeuse, pleine de sous-entendus et de petites piques lancées aux producteurs (oui, les producteurs se prennent pour des dieux, ils veulent avoir le pouvoir sur le film, d’où le parallèle avec les dieux dans L’Odyssée, blablabla… On a compris, on voit l’analogie grosse comme une baraque dès le début). Mention spéciale quand même à l’utilisation des filtres de couleurs. Et oui, Godard sait utiliser un filtre, et ne manque pas une occasion de nous le rappeler. Cela dit, je cherche encore quel est l’intérêt de cet usage. Y en a-t-il un ? Ou est-ce juste pour dire : « regardez, j’utilise des filtres de couleurs, c’est cool, ça fait de moi un réalisateur de génie ». Euh… non. Après, il s’agit du bleu, du rouge et du jaune, donc les trois couleurs primaires. Est-ce que ça peut vouloir dire que dans ce film, on se trouve face à l’homme dans son état primitif ? Mmmm… ça pourrait être ça, venant de lui ça ne m’étonnerait pas, mais le problème c’est que c’est complètement tarabiscoté, inutile et même pas beau. J’en viens maintenant à la musique, qui, elle, est vraiment belle. Par contre, était-il vraiment nécessaire de la faire retentir toutes les deux minutes ? Ok, elle est jolie et exprime bien, pour le coup, la mélancolie qui doit se dégager du film (enfin je crois que c’est le but en tout cas). Mais justement, autant l’employer avec parcimonie, plutôt que de nous remettre « L’air de Camille » à chaque fois que Bardot ouvre la bouche. La présence de Fritz Lang (mais que fait-il là-dedans ?!!) est d’une inutilité totale… Bref. Il faudra aussi m’expliquer pourquoi par moment Camille porte une perruque brune. C’est juste pour le fun ou ça signifie vraiment quelque chose ? Par ailleurs, c’est un film d’un réalisateur issu du mouvement de la Nouvelle Vague, censé renouveler l’art cinématographique, « dépoussiérer » le milieu, et offrir des films plus proches de la réalité, notamment par le biais des dialogues. Personnellement, je trouve que ça ne fonctionne absolument pas dans la plupart des films de la Nouvelle Vague, et y compris dans Le Mépris. Les conversations manquent cruellement de naturel, tout comme les déplacements des personnages. Je pense à la scène dans laquelle Paul et Camille, dans leur logement, s’envoient des vannes pendant un moment sans jamais cracher le morceau : et vas-y que je fais passer les personnages d’une pièce à l’autre sans but aucun, juste pour pouvoir effectuer un plan séquence bien long qui n’a aucun sens ! Bref. Pour moi cette scène est à l’image de la réalisation du film en général : c’est surfait, ampoulé, pédant, ça ne sert évidemment pas l’intrigue qui n’a pas vraiment d’intérêt, et ce n’est même pas joli à regarder. Il faudra donc vraiment qu’on m’explique ce qu’on peut trouver à ce film de si extraordinaire.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2016
    S’il existe un film qui permet de discuter de fond en comble de l’art cinématographique, c’est bien celui la. Deux choses sont essentielles, la phrase entendue au début : ‘’le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs’’ et la notion d’acteur de cinéma. Ici, il s’agit de Brigitte Bardot et de son mythe totalement inséparable d’elle. Godard a su mieux qu'aucun autre réalisateur pénétrer son être intérieur, la vision de ses fesses exigée par le producteur américain n’étant qu’un détail commercial. En dehors de toute polémique, la beauté de la mise en scène du mépris n’est pas discutable, c’est le génie de Godard que de faire apparaitre à travers des images banales une beauté sidérante due à son style d’écriture. Comme les couleurs, la lumière, le choix des lieux sont en accord le résultat visuel est superbe. Le mépris est aussi un témoignage des gouts du public des années 1960 , donc de la mode du moment avec la prise de pouvoir de la nouvelle vague. Adieu le cinéma réfléchi, travaillé, construit par avance, les textes complexes et les acteurs issus du théâtre. Bonjour les décors naturels et l’improvisation pour les nouveaux venus. Pour moi, si la mise en scène est indispensable aux chefs d’oeuvres, elle ne peut se passer de la profondeur du texte et de la force des émotions. Dans le ‘’mépris’’ en dehors de la phrase extrêmement forte ‘’Dieu n’a pas crée les hommes, ce sont eux qui ont crée Dieu’’, c’est un vide qui débouche sur l’ennui. Les problèmes entre Piccoli et Bardot étant avec ceux de Palance des enfantillages. En outre, le regard ultra pessimiste de Godard sur la vie et son absence totale de bienveillance me gêne. Il me détourne plus du cinéma qu’il ne m’y attire et je ne le disputerai pas à ses admirateurs.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Toujours le même problème avec Godard. Ce génie qui m'ennuie. Je dois dire qu'à chaque fois que je vais voir un film de Godard depuis quelque temps je suis chaud, j'en ai très envie. Et j'entre assez bien dans ses films, beaucoup plus qu'il y a quelques mois (années ?) mais c'est encore trop long, trop langoureux, mais c'est indéniablement génial. Du coup je suis tiraillé entre mon admiration sans borne pour ce poète, car il faut bien le dire, Godard n'est pas qu'un metteur en scène, c'est avant tout un poète, pour ses textes, l'utilisation de la musique, j'avais envie de chialer à chaque fois qu'elle démarrait. Mais d'un autre côté je décroche assez vite. Ici c'est une relecture du mythe de l'Odyssée alors il y a toujours ce mélange entre passion, cinéma, art et lutte (ici pas si politique que dans d'autres de ses films) alors du coup c'est un peu tout ce que j'aime. On a toujours des répliques transcendantes, le genre de trucs qui claquent, que si tu le dis tu as le monde à tes pieds, tu fais prosterner les dieux, mais que tu ne diras que si tu ne crains pas de passer pour un fou ! Après la mise en scène toujours très froide, très distante, mais avec des décors aux couleurs chaudes, ces imperfections techniques (son, cadrages, etc.), cette manière qu'il a de faire du cinéma un autre cinéma, un grand moderne quoi, dans le régime esthétique de l'art, celui qui vient désacralisé le cinéma. Bref c'est beau et grand mais il faudra que je grandisse aussi pour pouvoir l'aime un jour pleinement, ici j'avais l'impression que ce couple qui bat de l'aile commençait à tourner en rond, on a envie que la situation évolue, mais Godard refuse l'intrigue, la narration, ça ne me gêne pas mais disons qu'il y a quand même un moment où le film n'avance pas, ou du moins pas assez vite à mon goût. Bref, j'adore cet aspect brillant, génial du film mais encore une fois pas facile de rentrer en osmose.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Jean-Luc Godart... Je déteste ce type. Et plus ça va, plus je me rends compte que j'ai les même sentiments à l'égard de son cinéma. Godart c'est le genre de mec qui méprise clairement son public : il fait des films sans rien avoir à faire du reste, en se disant que c'est lui le génie, qu'il n'a pas à se remettre en question, que si vous n'appréciez pas le cinéma de monsieur alors c'est vous qui ne comprenez rien... Et je dis ça parce que ça se sent énormément dans son film. Alors j'avais trouvé A bout de souffle regardable, parce que même si ce film était atrocement brouillon et déshumanisé, au moins il cassait les codes, ce qui le rendait intéressant à décortiquer et au moins laissait une impression d'OVNI. Le mépris n'arrive même pas à ce niveau. Le film s'ouvre sur une des idées anticonformistes ridicules de Godard qui est de dire le générique à haute voix... Et c'est le seul point positif du film ! Bon... C'est atrocement ennuyeux, atrocement vide, atrocement plat... Il ne se passe strictement RIEN ! On peut résumer ce film en une phrase : "c'est une fille qui méprise son mari"... Et c'est tout, vraiment tout. Alors derrière il y a bien une histoire de scénario de film, mais on s'en fout, elle ne sert à rien, si ce n'est à mettre Fritz Lang... Qui d'ailleurs ne sert à rien ! C'est quand-même idiot, parce que c'est super cool de voir un réalisateur jouer un rôle dans un film (genre Herzog dans Jack Reacher ou Truffaut dans Rencontre du troisième type), mais là on s'en fiche, c'est juste Fritz Lang qui joue Fritz Lang et qui n'est là que parce que Monsieur Godart avait envie de caser son idole... Et le pire, c'est que je sens les thèmes que Godart voulait traiter : il voulait montrer un couple qui se dégrade, que l'amour peut se muer en haine... Sauf que le meilleur moyen de montrer ça, Jean-Luc, c'est de le rendre CRÉDIBLE ! Et là rien ! C'est juste affreusement déshumanisé, affreusement robotique, impossible de rentrer dans l'histoire tant Godart n'essaye pas de faire exister ces personnages plats, tant Bardot joue atrocement mal ! Bon sang elle a toujours la même expression faciale et récite ses répliques sans aucune émotion ! Et le pire, c'est que Godart lui a sûrement demandé de jouer comme ça ! Mais pourquoi ? Pourquoi rendre ce personnage faux, stupide et antipathique si tu veux traiter de thématiques qui parlent pourtant à tout le monde. Sans compter qu'au final le film ne fait pas du tout réfléchir ! Non, jamais une seule réflexion n'est tirée de ce métrage, juste des pseudo dissertations intellectuelles des personnages qui ne mènent nulle part. Pourquoi avoir foutu à fond ta musique toutes les 30 secondes Jean-Luc, pourquoi ? Pour dégoûter le spectateur ? Si c'est ça ton objectif il est atteint ! Je n'en pouvais juste plus de cette musique. Pourquoi les dialogues sont-ils aussi vide, pourquoi sont-ils à ce point sans vie ? Quelle nécessité de montrer le derrière de Bardot tout le temps (même s'il est joli son derrière) ? Pour faire croire qu'elle sait jouer ? Ben c'est raté ! Après niveau réalisation c'est posé, lent, ça ne parvient pas à donner du rythme à cette histoire inintéressante. Voilà, Godart aura craché à la tronche de ses spectateurs, et le pire, c'est qu'il a été acclamé pour ça...
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2016
    Jean luc Godard lui même racontait qu'il était incapable de faire plus de 50 minutes sur un sujet, tout le reste étant du remplissage. La scène ou l'on voit B.B. nue sur le lit a été imposée par les producteurs qui ne comprenaient pas qu'on engage B.B. sans la déshabiller, le dialogue célèbre de la scène étant à l'avenant, écrit sur l'instant, juste pour meubler la bande son !
    Cette histoire entièrement centrée sur l'instant, la seconde précise ou la femme méprise son mari pour sa lâcheté conjugale n'a pas plus d'intérêt que les autres films de JLG.
    La nouvelle Vague, dont le but était de détruire le cinéma "bourgeois" de bonne qualité que la France produisait, a bien réussi, les producteurs ayant compris qu'on pouvait gagner de l'argent avec des films tournés à bas prix dans des appartements témoins avec toute l'action dans les dialogues, en particulier de couples qui se déchirent !
    Le cinéma est donc maintenant Américain, le Français étant subventionné pour exister !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2015
    Mon manque de culture ciné me fait honte parfois, mais ce n'est très récemment que j'ai vu mon premier Godard : "Le mépris". On m'avait avertit que c'était assez spécial et pour être franc je n'ai pas été déçu du voyage. Visiblement, Jean-Luc Godard est capable du pire comme du meilleur lorsqu'il s'agit de filmer les émois et tourments d'un couple : le jeu du "- Je ne t'aime plus - Pourquoi ? - Je ne sais pas" devient à la longue particulièrement lassant tant les répliques paraissent creuses et sans saveurs. En parlant de saveur, les personnages en manquent singulièrement, et c'est presque avec soulagement que le twist de la fin vient nous délivrer de cette galère... Et pourtant, si l'ensemble est longuet et ennuyeux à mourir, quelques scènes tirent tout de même leurs épingles du jeu grâce à des mouvements de caméra et une mise en scène intelligents, sans oublier la magnifique partition musicale de Georges Delerue. Dommage, cependant, que cette même musique soit utilisée à tort et travers, car son intensité dramatique s'en trouve amoindrie. Bilan en conséquence plutôt faible pour une première approche du cinéma d'un des fers de lance de la Nouvelle Vague...
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Le mythe Bardot. Ou plutôt, les mythiques fesses de Bardot. Jean-Luc Godard grande figure de la nouvelle scène entre autres, s’attribue un cinéma élitiste qui offre une interprétation facile dans Le Mépris, un classique du 7ème art, référence des années 60, bref. L'expérience se révèle ambiguë mais intéressante, quoi que agaçante. Concernant la forme, la musique incessante m'a vraiment dérangée, certains dialogues sont à la limite du compréhensible déjà que le couple d’acteurs ne donnent pas le ton, cela donne un rendu étrange. Puis on s'y fait. Ça acquiert un certain charme, tout de même. Puis dans le fond c'est toute l’inconsistance d'un couple vivant par convention qui apparaît si fragile face à une action anodine. En tout cas cela ne s’adresse pas à une image moderne de la femme “je ne t'aime plus Paul car tu n'es pas un vrai homme”. Bon. Brigitte Bardot est au centre de la caméra, son charme est l'atout esthétique du film, Godard le sait et l’a filmé avec passion et précision de main de maître. Puis il y a des côtés bien plaisant, comme le grand Fritz Lang jouant son propre rôle, un paysage italien qui laisse son empreinte dans nos rétines, sans oublier une adaptation de l’odyssée d'Homère à méditer. Bref. “Et mes seins, tu les aimes mes seins ?”...
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    "Le Mépris" est l’un des films emblématiques de la Nouvelle Vague (…), un Godard au sommet de son art, une méditation sensuelle sur le cinéma et le déclin du sentiment amoureux (…)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 juin 2015
    Le seul intérêt de ce film est sa sublissime musique composée par Georges Delerue. En particulier, le thème de Camille : c'est Brigitte Bardot !!
    C'est une des plus belles musique qui ait été écrite pour le cinéma.
    Ca tombe bien, parce que Jean Luc Godard ne fait pas des films, il fait du cinéma.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Alors que Fritz Lang (jouant ici son propre rôle) prépare une adaptation de l'Odyssée, un scénariste est appelé à la rescousse pour sauver le film. Suite à un malentendu, la relation entre celui-ci et sa femme va voler en éclat. "Le Mépris" divise beaucoup les cinéphiles, certains y voyant un must de la Nouvelle Vague relativement accessible, et d'autres un film d'auteur nombriliste. Quoi qu'on en dise, Godard est un réalisateur de talent. La mise en scène est élégante, elle joue avec des couleurs primaires, et exploite très bien de magnifiques paysages italiens. Par ailleurs, Michel Piccoli et Jack Palance sont convaincants, et le parallèle entre l'Odysée et le couple principal est intéressant. Cependant, les nombreux dialogues trop théâtraux ou conceptuels, qui auraient pu lorgner vers un surréalisme bienvenu, détachent le spectateur de l'intrigue, et rendent le film très prétentieux et surfait. Quant à Brigitte Bardot, elle semble complètement blasée, et présente uniquement pour son postérieur. Cela est sans doute volontaire, mais en conséquence son personnage est profondément antipathique, et l'on ne se soucie guère de son sort. Enfin, signalons la jolie BO de Georges Delerue, dont le thème principal est devenu très célèbre. Le problème étant que Godard l'apprécie visiblement beaucoup, au point de l'utiliser toutes les 5 minutes... Au final, "La mépris" laisse une impression mitigée, celle de voir un beau film mais dont le sujet aurait pu faire l'objet d'un court métrage moins présomptueux.
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