Derniers Avis : Le Mépris - Page 4

Godard nous fait vivre les derniers instants d'un des couples les plus emblématique du cinéma. La beauté des plans et des décors, l'art du dialogue et de la mise en scène, et une des plus belle bande originale de l'histoire du cinema. A classer immédiatement dans les chef-d'oeuvre.

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Bien sûr un des films majeurs de J.L Godard et de fait de l’histoire du cinéma. Et pourtant l’intrigue est toute simple, un grand classique : l’histoire d’un couple qui se dilute, qui est arrivé à la fin de son histoire, l’amour s’étant usé. Mais le film est majeur grâce à trois facteurs concomitants : - l’unité de lieu , tout d’abord dans l’appartement où le couple tourne en rond , se cherche, se dispute , s’aime, avec des dialogues ciselés et un montage au couteau ,et ensuite la villa Malaparte , objet sublime , filmé magnifiquement sous tous les angles , tour à tour vaisseau spatial ou cathédrale . Il y a ensuite la mise en abyme du milieu du cinéma. Fritz Lang comme metteur en scène , miroir de Godard, filmant l’ Odyssée, classique parmi les classiques ,avec sa recherche de la pureté, parfaitement réussi. . La musique de Georges Delerue est aussi un must ,parfaite , envoutante, peut être la plus belle bande originale de l’histoire du cinéma. Bien sûr le couple Piccoli Bardot énorme, avec Bardot sublime, icône, absolue, sous le soleil , mais avec la tragédie. A contre pieds total de son image habituelle. Des scènes cultes bien -sûr, et une réalisation pleine de brio et d’élégance de J.L Godard , pour une vraie « master pièce ».

C'est bien beau de vouloir faire un film original, mais si c'est pour le rendre insupportable au visionnage, c'était pas la peine... Cette idée d'interprète qui vient en permanence tout traduire de l'anglais au français ou l'inverse est vraiment pénible et ne sert finalement à rien. Il y a beaucoup trop de mouvement de camera. C'est toujours là même musique, parfois à des moments complètement incompatibles. Les acteurs sont vraiment nuls... Et puis y a cette histoire inintéressante. Enfin bref, un combo de mauvaises choses.

Ce film est d'un ennui presque mortel.
On l'apprécie juste pour la plongée dans l'ambiance des années 1960 (déco, automobiles, habillement, architecture, etc), ainsi que pour les scènes de nu avec B. Bardot.
Tout le reste n'est que dialogues interminables et histoire banale et sans intérêt.
C'est lent et dormitif, ce film a terriblement mal vieilli.

L'histoire d'un intelectuelle, scénariste d'un film de fritz lang (qui interpretre son propre role) ayant une histoire d'amour avec une très belle femme mais loin de son milieu intelectuelle, elle est seulement dactylo...
Si au début l'amour est fou au début d'une relation, suis les conflit de la différence...
Tel est l'histoire de Godart que nous a concocter... c'est moins tape l'oeil que "pierrot le fou", plus conventionel, cela ressemble a du Bergmann avec moins de profondeur.
La musique nous transporte et on ne peux que verser quelque larmes en entendant la mélodie si triste.
Le film est bon mais pas un chef d'oeuvre, pourtant il y avait du potentiel mais le scénario manque de rebondissement.

Le Mépris, film de Jean-Luc Godard, chef de file du mouvement de la Nouvelle-Vague est sorti en 1963. Réunissant Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jack Palance et Fritz Lang, l’œuvre est magistrale, avant-gardiste et a influencée nombre de cinéastes, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par David Lynch. Un monument du septième art.

Débutant par un générique parlé, à la manière d’un Sacha Guitry ou d’un Orson Welles (qui avait utilisé la technique pour La Splendeur des Amberson), Le Mépris accroche par cette ouverture insolite. Ainsi, le film continue sur une citation d’André Bazin : Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. Ca sera une des thématiques du film, le combat entre un réalisateur (Fritz Lang) qui a une vision artistique et un producteur (Jack Palance) qui veut imposer son point de vue de façon unilatérale.

Un scénariste, Paul (Michel Piccoli) est engagé par le producteur de cinéma Jeremy Prokosch (Jack Palance) dans le but de réécrire une adaptation de L’Odyssée d’Homère pour qu’elle soit plus conforme à sa vision et s’éloigner de celle de Fritz Lang, le réalisateur, qui veut être fidèle à la version de l’auteur. Petit à petit, l’engagement de Paul sur le film va l’éloigner de sa compagne, Camille (Brigitte Bardot) qui lui reproche de vendre son âme pour l’argent.

A partir de là, Godard tisse une œuvre monumentale, esthétiquement admirable et au propos infiniment profond. Concernant la mise en scène, elle s’avère extrêmement intelligente. On peut prendre en exemple la partie du film se passant dans l’appartement de Paul et Camille ; le réalisateur filme les deux protagonistes comme une sorte de ballet sous forme d’échanges à bâtons rompus, l’espace de l’habitation étant utilisée de manière absolument remarquable et magnifiant de facto la scénographie. Ainsi, Godard joue du plan-séquence afin de rendre un aspect de vérité et d’authenticité qui se ressent également dans les dialogues, troublants de sincérité. Ensuite, quand Paul et Camille en viennent à parler de rupture, le montage se veut plus brutal, le cinéaste ne cadrant plus les deux acteurs en même temps pour démontrer de façon à la fois visuelle et symbolique cette soudaine coupure qui s’effectue chez le couple. De plus, le chef-opérateur, Raoul Coutard (qui a également travaillé pour François Truffaut) a su réaliser une photographie somptueuse, s’appuyant notamment sur un travail fin et précis des couleurs qui contribue à la beauté esthétique des plans du Mépris, spécialement ceux réalisés à Capri, avec la mer en toile de fond, superbe.

Le Mépris est aussi une prodigieuse étude sur les relations amoureuses, Godard nous livrant une vision très personnelle de celles-ci. Ainsi, Camille finit par mépriser Paul car elle s’ennuie et lui reproche de sacrifier ses ambitions personnelles pour l’argent ; plus celui-ci cherchera à trouver la réelle explication, plus il se heurtera à un mur sans jamais parvenir à comprendre les raisons de ces problèmes. Même si Brigitte Bardot doit plus sa présence dans le film à son physique gracieux qu’à son talent d’actrice, celle-ci n’en reste pas moins d’un naturel saisissant tandis que Michel Piccoli excelle en homme blasé par la vie et torturé par une femme qu’il ne comprend plus. Tiraillé entre ses aspirations artistiques et son besoin d’argent qui l’oblige à accepter un travail qui va à l’encontre de ses valeurs, Paul déclamera cette phrase lourde de sens : Le monde moderne est fait de telle façon que l’on est toujours obligé d’accepter ce que veulent les autres. Pourquoi est-ce que l’argent prend tant de place dans ce que l’on fait? Godard démontre donc toute la difficulté du processus de création et surtout dans le milieu du cinéma où le réalisateur doit énormément jouer des contraintes liées aux producteurs ; propos illustrés dans le film par les relations entre Prokosch (Jack Palance, impressionnant de charisme), un riche producteur sûr de lui et arrogant opposé à Fritz Lang (alter ego de Godard),cinéaste chevronné refusant toutes concessions. A noter la partition musicale composée par George Delerue, splendide et enchanteresse.

Le film de Jean-Luc Godard, influence majeure et œuvre transcendante unanimement admirée, est devenu un grand classique représentatif de ce mouvement cinématographique précurseur qu’est la Nouvelle-Vague.

Le Mépris représentait à mes yeux toute une époque et offrait à Brigitte Bardot un de ses plus grands rôles.
Et bien j'ai été très déçue. Sûrement surestimé, il n'en demeure pas moins un film "sympa", à voir une fois ne serais-ce que pour les fesses (omniprésentes) de BB, et les décors de la mythique ville à Capri.
Le film est un peu long à démarrer. Les dialogues sont pompeux voire prétentieux et le jeu des acteurs sonne creux. Il faut le dire, la seule qu'on attend vraiment, c'est BB. Surprise : son jeu est catastrophique et son personnage insupportable.
Le film traite l'éternel sujet du couple qui se déchire, des envies inassouvies d'une femme qui se sait belle et désirable et d'un mari dénué de toute psychologie féminine. De ce point de vue, il est intéressant. Les personnages sont tellement stéréotypés que le film met bien en évidence le fossé qui sépare ce couple (très bien représenté par la scène où ils se retrouvent au cinéma). Là où le film aurait pu devenir génial, c'est dans sa mise en abîme du jeu dans le couple. Le mari, écrivain puis scénariste, travail sur un projet de film sur l’Odyssée d'Ulysse. Ce parallèle entre le couple de Pénélope et Ulysse est très intéressant, de même que les non-dits entre lui et sa femme, BB, sont tellement criants qu'ils en deviennent risibles. C'est d'ailleurs bien pour ça que BB méprise son mari : il ne sait pas trouver les mots, il ne sait pas réveiller la "douceur" en elle ( spoiler: lorsque BB le provoque en le trompant, et court rejoindre la mer au bord de la villa à Capri
).
Malgré une belle tentative, pour moi ce film est raté. Trop pompeux, pas assez subtil. Jean-Luc Godard nous offre une image bien amochée de ce qu'est la femme dans le cinéma : finalement, BB n'est qu'une femme trop consciente de sa beauté, vénale et capricieuse, dont la vie viendra punir les excès. Il reste mythique pour ce qu'il représente plus que pour ce qu'il est vraiment.

Bon Godard, plus grand public que d'autres. Brigitte Bardot belle et magnifique dans les superbes paysages de Capri. Beaucoup de couples peuvent se retrouver dans ce couple qui se délite sans raison particulière. A découvrir.

A mon humble avis, le Mépris est un film à voir pour ceux qui veulent étoffer leur culture cinématographique.
C'est un film de Godard déjà ! Avec B. Bardot ensuite, et surtout l'immense F. Lang, en "Guest star'.
Accompagnés par J. Palance et Piccoli, le casting est très éclectique.
C'est un film dans un film: Lang est le réalisateur, Palance le producteur et Piccoli le scénariste.
Les dialogues du Mépris sont en français, anglais, italien et allemand, un autre côté atypique de ce film.
De même le générique est dicté.
Certains paysages sont magnifiques avec cette villa atypique sur les bords de mer.
Bref c'est différent...
L'histoire en elle-même est un peu spéciale, le couple Bardot-Piccoli qui va se déchirer, la femme méprisant l'homme pour ce qu'il est devenu.
Il se serait vendu, pour de l'argent, ne respectant pas ses principes.
Last but not least, la musique de G. Delerue et son fameux thème de Camille contribue à donner une certaine émotion à plusieurs scènes du film.

La première heure se laisse très facilement regarder. Entre dialogues savoureux, mêlant l'anglais et l'allemand au français, des décors magnifiques et de très bons acteurs. Néanmoins, par la suite on se lasse facilement car l'histoire n'avance pas. Elle ne l'aime plus certes mais rien d'autre ne viendra, jusqu'à ce superbe et brutal final. Alors même si cette oeuvre paraît longue sur ces 40 dernières minutes, elle ne reste pas moins l'une des meilleures de Godard, avec de magnifiques et brillants plans-séquence et une musique somptueuse.

Désagréable à regarder sauf la beauté de Brigitte Bardot! Mais que Piccoli est méprisable et comme Bardot le méprise bien, alors le film atteint superbement son but, et puis la musique, que Scorsese reprendra dans Casino, est magnifique.

Ah la la « Le mépris » est l’une des grands œuvres de Jean Luc Godard, alors objectivement je trouve que c’est un grand film de la nouvelle vague, il y a de beau décors, de bons dialogues, une mise en scène intéressante , il y a BRIGITTE BARDOT et surtout une musique mémorable culte et magnifique.
Mais alors subjectivement je me suis un peu ennuyé, j’ai trouvé qu’il se passait peu de choses intéressantes et marquantes.
Un grand film qui a de bonnes chances de ne pas vous plaire

Godard commence par casser le cinéma traditionnel en filmant un tournage avec comme réalisateur Fritz Lang. Puis, vient la scène culte de Bardot. On va suivre cette jeune femme coincée dans une relation qui l’empoisonne.

Le film est une déclaration d’amour au cinéma. Je vois ce film comme l’exact antithèse de l’Aurore de Murnau. La caméra de Godard m’a impressionné pour un film que j’aurai du voir et apprécier depuis des années.

Intéressant même si le film est clairement intellectuel. Déjà parce que Godard film le cinéma en lui-même avec Jack Palance et Fritz Lang. Ensuite parce que la symétrie entre l'odyssée et le déchirement du couple est un peu désincarnée. Et pourtant, on se prend au jeu, le film séduit par son constant renouvellement et par sa modernité.