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    Le Mépris
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    281 critiques spectateurs

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    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Chef d'œuvre. D'apparence film déchirant sur la rupture amoureuse, l'instant T ou tout bascule, ou le doute s'installe et que les désirs s'émancipent, le Mépris se regarde en même temps comme un hommage totale au cinéma: mise en scène parfaite, présence des 3 couleurs primaires à chaque plan, rappelant par la même occasion le triangle amoureux, présence de Fritz Lang, mise en abyme du cinéma et parallèle entre la relation des deux protagonistes et la relation de Ulysse et de Penelope. Si l'on a l'œil aiguisé, on y verra un troisième niveau de lecture, Godard distillant ses craintes, précurseur, quant au pouvoir de la télévision. Et puis cette musique de Delerue, magnifique, d'une tristesse infinie, personnage à part entière du film.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Ce film réalisé par Jean-Luc Godard et sorti en 1963 n'est pas mal mais j'avoue que je m'attendais à autre chose. C'est le premier film que je regarde de Godard, je connais bien-sûr le réalisateur car il est d'une part très connu et puis, on m'en a beaucoup parlé plus ou moins en bien. Je voulais donc découvrir sa filmographie et j'ai commencé par un de ses plus connus et franchement, je suis un peu déçu. À vrai dire, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre sinon à du cinéma d'auteur français et j'aime en général ce genre de film, il m'attirait donc mais je m'attendais à ce que le propos de fond et le thème soit un peu plus creusé, après chacun son point de vue, ce genre de film est très dur à décrire et à cerner car il est très particulier. C'est l'histoire d'un couple qui traverse une crise. Voilà, le scénario qui est librement adapté du roman homonyme d'Alberto Moravia ne repose que sur cela et c'est une idée assez intéressante car il y a pleins de moyens de le rendre à l'écran et le réalisateur a simplement décidé de filmer la vérité telle qu'elle est sans artifices. Nous avons donc des scènes très intéressantes mais malheureusement beaucoup de longueurs dans la narration, ce qui fait que l'on s'ennuie un peu, surtout dans la deuxième partie du film car le tout devient un peu longuet au bout d'un moment, ce qui est par ailleurs très dommage. Pour ce qui est de la réalisation, je ne suis là par contre pas du tout surpris car je savais que Godard était en partie connu pour cela, effectivement, il réalise de très beaux plans sans oublier la scène d'introduction où il présente le film et la scène qui s'en suit avec les deux personnages principaux dans le lit qui est très belle. Nous avons également la très belle musique de Georges Delerue qui est magnifique mais je trouve que le film en abuse un peu car elle est vraiment partout tout le temps. Pour ce qui est des acteurs, nous avons Brigitte Bardot qui n'est pas très expressive mais je pense que c'est voulu et dans ce cas là, elle joue très bien, Michel Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang qui jouent également très bien. En résumé "Le Mépris" est un bon film qui est très dur à saisir mais qui est à voir au moins une fois, rien que pour la beauté des plans.
    Sudhir
    Sudhir

    20 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Si il faut voir un Godard c'est celui ci. Ce film d'amour dans le film est un classique digne d'une tragédie grecque. Bardot cet animal sauvage est inoubliable, cet musique de Piccioni est éternelle, Et l'humour à la Godard : "monte ton Alpha, Roméo !"
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2017
    Autant Michel Piccoli est bon acteur, Fritz Lang amusant, Brigitte Barbot est mollassonne avec des intonations de phrases lentes. Le décor dans le sud de Rome est splendide.
    Jaba21
    Jaba21

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Tout d'abord, c'est vrai que je ne suis pas toujours d'accord avec la vision cinématographique imposée par la Nouvelle Vague. Je reproche à ce genre de cinéma son style trop intellectuelle et surréaliste. On en oublie parfois que l'approche originel du 7 ième art était d'être populaire.
    Pourtant, je dois reconnaitre que certains films issus de ce milieu sont totalement réussi.
    Le Mépris fait partie de ceux-là. Ce film est remarquable. Tout d'abord, grâce à son esthétisme si particulier mais aussi par la mise en scène et l'interprétation de ces acteurs. Brigitte Bardot est tout simplement divine. Son jeu d'acteur est très convaincant et sa plastique, mise en valeur dans ce film, n'a absolument rien de racoleur. Le mouvement des cameras de Godard se fait tout en douceur, un peu comme une caresse. Certain plans sont vraiment de toute beauté.
    Ce film se regarde comme un tableau, avec respect et humilité.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    Le mépris : une femme pousse son mari à faire exactement ce qui l’éloigne d’elle, comme une mise à l’épreuve de l’amour du mari. Elle le convainc de partir à Capri, l’y encourage à répétition, s’énerve de ses inquiétudes, et de tous les signes d’amour qu’il émet, car le seul signe d’amour qu’elle attend, c’est qu’il refuse de faire le film et d’aller à Capri. Mais elle dit le contraire pour le mettre à l’épreuve. Lui semble comprendre, mais doute trop pour agir comme elle souhaite. « Si tu m’aimes, tu feras ce que je voudrais sans que j’aie à dire ce que je veux ». C’est la recherche d’un absolu dans l’amour, et de l’impossibilité de l’atteindre. Il s’agit pour elle de tester dans quelle mesure elle peut lui échapper, et elle découvre alors la vérité terrible, qu’elle n’est pour lui qu’un autre, en dépit de tout leur amour réciproque. Elle ne se relèvera pas de cette découverte.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2017
    2 minutes de très belle musique placée en boucle autour d'un couple qui se déteste ou plutôt d'une femme qui harcèle son mari de mots détestables et cruels et lui qui reste sans répondre et sans comprendre comme nous, spectateurs, qui restons aussi pour voir un documentaire sur le tournage d'un film imaginaire....
    Sans queue ni tête....
    Jiminou76
    Jiminou76

    6 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    La lenteur de Godard pour les dérives d'un couple : en plein tournage de l'Odyssée vu par Fritz Lang (joué par lui même, beau clin d'oeil) Camille voit son amour basculer au mépris. Il ne reste plus qu'au scénariste, Paul, à errer dans les incertitudes pour tenter de la récupérer, pendant que le mythe d'Ulysse se réinterprète aux yeux des protagonistes. Un décor superbe de fin dans la villa de Capri, spoiler: mais une fin rude où Camille fuit avec le producteur pour mourir dans un accident de voiture.
    Une vision désenchantée du cinéma où les compromis se font sous la force de l'argent américain, et une musique inoubliable.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 janvier 2017
    Le Mépris est typiquement le genre de film que je n'aime pas.
    Encore un film soi-disant culte (dont je me demande s'il ne s'est pas limite auto-proclamé culte tellement le film est masturbatoire).
    L'histoire est ennuyeuse à mourir, d'ailleurs je ne sais pas si on peut vraiment dire que le film a une histoire. C'est le cinéma qui filme le cinéma, c'est du pur onanisme. Les dialogues bien pompeux et pseudo-philosophiques (alors qu'en réalité, ils sont d'une vacuité navrante) pour nous faire croire que c'est un film intellectuel.
    J'ignore comment Jean-Luc Godard a réussi à convaincre des vedettes internationales telles que Jack Palance et Fritz Lang de participer aux films. Les deux acteurs principaux (Brigitte Bardot et Michel Piccoli) ne m'ont pas tellement convaincu. Sans forcer mal jouer, aucun des deux ne transcendait vraiment et j'ai toujours du mal à comprendre le culte que l'on a élaboré autour de Brigitte Bardot qui, au-delà de ses indéniables qualités plastiques (particulièrement mises en avant dans ce film), n'était peut-être pas la meilleure actrice de sa génération.
    La musique est très belle, même sublime (c'est un de ces célèbres thèmes du cinéma pour lequel on ignore le film dont il est issu), mais utilisés absolument n'importe quand et n'importe comment (par exemple au beau milieu de dialogue), c'est assez frappant et très dommage.
    Le seul point positif du film (au-delà du fait de voir Brigitte Bardot nue), ce sont ses décors et ses plans franchement sublimes.
    Mais c'est vraiment tout. Rien ne sauve ce film prétentieux au possible, à se demander si le mépris n'est pas en réalité à l'égard des spectateurs.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2020
    Bardot, lascivement couchée sur son lit, fesses en l'air, corps de Vénus, front d'albâtre, et océan de blondeur, dit à son mari Piccoli (l'écrivain Paul Javal): "Comment tu trouves mes cuisses, mon visage, mes seins? Préfères-tu mes seins ou la pointe de mes seins?"
    Voilà comment commence Le Mépris, adaptation ratée du roman d'Alberto Moravia du même nom, et datant pourtant de la période la plus féconde artistiquement de JLG.

    Mais autant j'ai été conquis par les chefs-d'oeuvres absolus que sont "Pierrot le Fou", "Masculin/ Féminin", "A Bout de Souffle" ou même "", autant j'ai été agacé ici par le pédantisme lourd et prétentieux de ce film pseudo-intello et "petit doigt en l'air". Alain Bergala a beau s'extasier sur ce qu'il nomme "le passage de la méprise au mépris, d'une désynchronisation sensible à un renversement des sentiments", on s'ennuie. Le film est barbant, le temps se fait long, et le film s'étire insoutenablement. Le pire c'est qu'il ne raconte rien. Les fesses de BB, la musique de Georges Delerue qui paraît-il a inspiré celle de Casino, Fritz Lang qui glose sur l'Odyssée d'Homère, son prochain projet cinématographique; c'est bien joli, mais à quoi ça sert? Certes les prises de vues réalisées par Raoul Coutard sont soignées, mais quelle idée, quelle pensée est donc véhiculée au cours de ce long-métrage? "Le Mépris" dégage en fait une grande impression de vide.

    Le spectateur ne se sent jamais touché, ému ou concerné par l'histoire qu'est censé raconter le film de Godard. Les personnages aussi inintéressants que des coquilles vides s'éternisent en de monocordes blabla, des bavardages intempestifs tout simplement lassants. C'est aussi Bardot qui agace ici: plus que jamais l'actrice paraît ici réduite à un simple Sex-Symbol, à une paire de fesses et à une paire de seins; et le cerveau de son personnage paraît s'apparenter à du fromage blanc. D'une stupidité répugnante, Bardot agace ici autant par son jeu puéril que par ses intonations gnan-gnan ou ses minables regards de midinette fâchée.
    Piccoli, quant à lui, que reste-t-il de lui? Tout comme Bardot, il est limité ici au cliché. Il n'a pas un espace suffisant de liberté, d'expressivité. Grands sourcils broussailleux, voilà ce qu'on retient d'un Piccoli ici guère à son avantage, alors qu'il s'agit pourtant d'un immense acteur (ce qu'il fait chez Sautet déjà...).

    Bref, de ce film anémique et pédant, il reste une grande impression de vide.
    mozzie
    mozzie

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Crier au chef d'oeuvre c'est un peu exagéré, ce film souffre de défauts majeurs : la trop longue scène de l'appartement est pénible et les dialogues franchement gnan gnan, on a du mal à y croire tant le niveau des personnages principaux semble celui de demeurés. Que dire du personnage complètement invraisemblable de Palance. Godard a fait bien mieux. C'est trop caricatural, bien long et lourd. Heureusement il y a l'incroyable maîtrise des images, du cadrage, la lumière remarquable qui illumine ce film, la très belle musique, un peu massacrée il est vrai, les scènes à Capri et la villa Malaparte qui sont très belles. L'hommage au cinéma est parfois très vibrant et touchant, mais on reste un peu gêné par les défauts, franchement. Regardez le début et la fin, ça vaut le coup oui, sautez le milieu et la ça passe remarquablement ;-)
    Jean-Sébastien T.
    Jean-Sébastien T.

    25 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    C'est peut-être (non pas peut-être) bien filmé, mais a part la scène culte sur les fesses de Bardot (non prévu au départ et imposée par les producteurs), il y a quoi ? On nous dit que c'est un film sur le cinéma, mais malgré tout le respect que j'ai pour Fritz Lang, sa parole n'a jamais prétendu à l'universalité. D'autant qu'on ne comprend pas la moitié de ce qu'il raconte. Une bande son déplorable Bardot qui ne sait pas jouer une histoire sans intérêt Jack Palance dont on se demande ce qu'il est venu faire dans cette galère. Ah oui, j'oublias, il y a une scène où Piccoli prend son bain avec son chapeau sur la tête ! Quel boute-en-train ce Jean-Luc Godard. Juste un étoile pour les fesses de Bardot !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Voici sans doute le film qui a défini Godard aux yeux de ses détracteurs et nourri sa caricature depuis des années. C'était en tout cas mon impression après son visionnage: un film barbant aux longueurs invraisemblables que l'on essaie de masquer par de vains artifices de montage, des dialogues chargés débités sans rythme et sans vraies intonations (à part quelques éclats), une musique certes sublime mais qui en devient insupportable à nous être balancée toutes les 3 minutes dans les oreilles. Bref, Godard nous fait ici de l'intello ronflant sur une histoire assez sommaire, et à part quelques plans iconiques sur les fesses de Bardot (insérées à la demande des producteurs qui plus est), il n'y a plus grand-chose pour retenir l'attention du spectateur.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2016
    La partition de Georges Delerue, si souvent répétée qu'elle en devient oppressante, tresse la fibre maladive de ce long-métrage où Godard s'enfonçait plus que jamais en lui-même pour y questionner son art. Réflexif tout du long, du générique parlé où la caméra filme un travelling en cours (comme si l'image s'ingurgitait en même temps que les désirs qui la tissent) jusqu'à sa conclusion où le regard de Godard finit par re-dépasser celui du tournage diégétique de L'Odyssée pour se perdre dans les vagues, Le Mépris frappe non seulement en tant qu'il est une réflexion mais surtout en tant que l'inquiétude qui motive celle-ci. Dans un geste paniqué, le réalisateur suisse parait tenter de concilier le classicisme des maîtres, que Lang personnifie, avec une réinvention nécessaire de l'Art, que l'époque pervertie (Lang parle "d'homme moderne névrosé" et rappelle aussi que l'épistémè actuelle n'a plus la pureté de celle des Anciens) conduit à une désincarnation accélérée par des studios avides dont l'âge d'or est de toute façon passé. Le plus beau, c'est que Le Mépris, en matérialisant à la fois le désir de faire du cinéma neuf et le doute d'y parvenir, prend le risque de rappeler le mouvement qui voit Piccoli s'éloigner de Bardot alors qu'il tente de briser la distance. Godard, comme son personnage, a peur de tenter en vain de renouer un fil qui s'est déjà irrémédiablement cassé. Les deux ont perdu la simplicité et l'évidence dans leur relation à l'Art ou à leur femme, et si l'un accélère sa chute en tentant de la prévenir et de sauver son couple, l'autre filme cette rupture déchirante en prenant le risque, lui-aussi, de perdre par ce geste-même le lien ténu qui le relie à l'objet de son désir. Le Mépris filmé par Godard, c'est une déclaration d'amour au cinéma, la déclaration tremblante et passionnelle d'un metteur en scène qui sait très bien que tout mettre en oeuvre ne suffira sans doute pas. Un film total, et le meilleur Godard que j'ai vu jusqu'ici.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2018
    La caméra, aidée par des airs mélodieux, explore avec grâce l'odyssée de ce couple. En un jour, l’amour s’envole et laisse place au mépris.
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