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Alexis B
57 abonnés
34 critiques
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5,0
Publiée le 17 mai 2024
Je ne comprends pas l’animosité des spectateurs envers ce film outre les positions du réalisateur. Ce film est juste aussi génialement satirique que caricatural mais aussi incisif et cruel puis surtout visuellement superbe. Les acteurs incarnent tous leurs rôles à la perfection par rapport à l’ambiance donnée à la réalisation. Si vous avez un minimum d’ouverture d’esprit et de dérision et que vous appréciez autre chose que le premier degré ce film vous plaira à coup sûr !
Un des films les plus débiles que j'ai jamais vu, autant je trouve que Beigbeder est un écrivain intéressant, autant au cinéma c'est parfois autre chose...
Des idées, issu de son Livre Au secours Pardon. Mais un vrai problème de rythme, de mise en scène, de montage, de jeu. Jan Kounen avait fait un très bon travail sur 99 francs. Beigbeder atteint ses limites dans ses velléités de réalisation
Les premières minutes donnent le ton. Un film à prendre déjà avec beaucoup de second degrés, je n’en attendait pas moins de Frédéric Beigbeder. Un scénario où le capitalisme de la mode est légion et nourrit des intérêts bien plus importants que les nôtres, citoyens lambda. Sur la première heure, j’ai bien accroché. Le rythme est soutenu dans une atmosphère agréable plutôt bon enfant. Le cadre est posé rapidement, les paires de seins défilent, un anglais approximatif, beaucoup d’ironie et un humour assumé parcourt le long-métrage. Puis arrive le Graal, la soirée chez l’ami russe d’Octave (Gaspard Proust). Une soirée résumant à elle seule toute l’énergie et la débilité du film. spoiler: Au passage, j’ai adoré la scène psyché des montagnes russes d’une grande finesse . Puis la monstrueuse soirée passée, le néant. On change de thème, de décors, de narration, de tout. J’ai même l’impression que les personnages ne sont plus les mêmes. Le rythme est ralenti, pour ne laisser qu’une histoire qui dénoue d'intérêt. Surtout Octave que je trouve très maladroit sur cette dernière partie. C’est sûrement Valentine (Audrey Fleurot) qui campe le mieux dans son personnage, avec une certaine profondeur et authenticité. Donc c’est une déception malgré une volonté de bien faire, le scénario est trop vite décousu. Quand on a déjà vu “99 Francs” du même réalisateur, c’est pour moi du recyclage avec quelques folies et corps dénudés en plus.
Appréciant Beigbeder, et ayant beaucoup aimé 99F (le livre et le film, même si pour le film il n’était pas à la réalisation), j’étais dans de bonnes dispositions pour regarder ce film. Et bien j’ai été fort déçu ! Dès le début, la séquence avec Gaspard Proust fait retomber le soufflé ! Quelle différence de charisme avec Jean Dujardin ! C’est là qu’on se rend compte de la présence à l’écran de Jean Dujardin (dont je ne suis pas par ailleurs un grand fan). Les punchlines de Beigbeder sont toujours là, mais dites par Proust ça fait pschitt ! Comme je l’ai lu dans une critique, le pompon revient à la séquence du « mur », où il fait semblant de s’exciter sur des photos de mannequins. Il joue tellement mal que lui-même à l’air de rigoler de sa propre prestation. Audrey Fleurot, qui est pourtant une actrice professionnelle, joue particulièrement faux, elle en fait des tonnes. Elle joue la caricature de directrice de pub qu’on a déjà vu 1 000 fois ! Jonathan Lambert, que j’aime beaucoup par ailleurs (La Grosse Émission 2 big up !), nous refait un personnage dont il a le secret. Ça passe pour des happenings à la télé, ou pour des vidéos YouTube, mais de là à tenir sur la longueur d’un film, aie ! La séquence de réunion de crise aurait fait une bonne vidéo sur YouTube, pas plus (j’ai apprécié revoir Olivier Broche, le gamin des Deschiens). Une impression générale de pantalonnade caractérise ce film.
Un film formidablement cynique dont le personnage principal sied parfaitement à Gaspard Proust. La caricature est méchamment drôle, du moins pendant la première heure... Après on a l'impression qu'ils ont été forcés de terminer le film dans l'urgence. Quel gâchis !
Certes la caricature est lourde parfois hyper vulgaire mais il faut reconnaitre qu'elle arrive à nous arracher quelques sourires. Mention particulière à Jonathan Lambert en patronne tyrannique de multinationale.
Après le très réussi "l'amour dure trois ans", "L'idéal" prend des airs de ratage. La faute à une démonstrativité de chaque seconde, presque de chaque plan, encombrant le film d'une extrême lourdeur que personne, pas même Gaspard Proust, ne parvient pas à modérer.
Une bonne suite du film culte 99 francs. On mélange la satire du sérieux de l humour stupide afin de ridiculiser de manière extrême le monde de la mode. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Déçu, je m'attendais à plus de folie, de décalage, dommage car il y avait matière. Gaspard Proust parait rester sur la défensive tant son talent est grand...