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Amaury F
27 abonnés
151 critiques
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4,0
Publiée le 18 juin 2016
Avant toute chose, je tiens à rassurer les fans de 99 Francs : Gaspard Proust, déjà alter-ego de Beigbeder dans son précédent long-métrage, succède dignement à Jean Dujardin dans le rôle d'Octave (qui semble avoir délaissé la publicité pour se reconvertir dans la chasse aux mannequins). Cynique, désabusé et imbus de lui-même, le comédien réunit tous les défauts indispensables pour incarner ce personnage qui nous avait tant manqué et qui n'hésite toujours pas à casser le quatrième mur, afin d'offrir au spectateur de croustillantes révélations sur les coulisses de la mode. En effet, comme The Neon Demon la semaine dernière, le film nous invite à réfléchir sur les diktats de la beauté tout en adoptant une forme en adéquation avec le milieu qu'il dénonce, à savoir une esthétique publicitaire léchée, ponctuée de diverses fulgurances visuelles plus ou moins inspirées de ce que faisait Jan Kounen pour 99 Francs. Mais Beigbeder n'est pas Nicolas Winding Refn et L'Idéal est avant tout une comédie, c'est donc la part de fun qui prédomine ici. Si la trame narrative demeure assez classique et convenue, le scénario bénéficie en revanche de dialogues aussi cruels qu'hilarants. Et c'est un trio d'acteurs formidable qui fait vivre ces répliques percutantes ! Comme je le disais, Proust assure dans le rôle principal, mais nous sommes davantage marqués par les prestations d'Audrey Fleurot et Jonathan Lambert, dans des rôles secondaires féminins absolument savoureux. L'Idéal est donc une comédie satirique réussie et visuellement inventive, qui offre des moments de franche rigolade tout en posant un regard acide et pertinent sur monde du mannequinat.
Vous avez aimé 99 francs et conserver un capital sympathie pour Monsieur Beigbeder.... alors surtout n allez pas voir ce film au risque de vous heurtée à une grande très grande déception. C'est facile, pauvre et tarte. Une soi disant critique de l univers de la mode d une grande hypocrisie, le film utilisé les mêmes stratagèmes en utilisant un maximum d éléments pour attirer le plus grand nombre de spectateur et ce sans une once d'habilitė.. Du coup c est plus chiant que drôle, avec des passages très pathétiques, a l eau de rose...et surtout vraiment peu convaincants. En bref si vous vous attendez à un film a la 99 francs tournee vite les talons et allez vite voir la loi de la jungle!
Une suite de 99 francs, de Frédéric Beigbeder, en quelque sorte, en retrouvant le "héros" en Russie dans le monde de la mode et de la cosmétique avec pour fond d'écran "Loréal" transformé en "L'idéal".
Ce film est assez inégal avec des moments de pure folie envoutante et captivante, et des moments de lenteur à s'ennuyer.
Les deux acteurs principaux sont juste à leur place et complètement déjantés. Gaspard Proust (le chasseur de beauté) et Audrey Fleurot (Directrice de la marque horriblement nombrilisme) sont excellents dans leur rôle.
A voir pour le pied de nez jeté aux visages des personnes qui ne voient que par "marque" sans en voir la manipulation cachée.
J ai passé Un excellent moment, divertissement assuré ! Le film se regarde à plusieurs niveaux, Beigbeder, aborde des sujets qu il maîtrise avec un Humour d'une franche déconnade et dénonce dans le même temps avec une bonne dose de cynisme les tréfonds d'un milieu.
Le milieu de la mode : esclavage moderne de la femme, relaté de manière sulfureuse, vulgaire et misogyne; une avalanche d'images qui ressemble à s'y méprendre à "99 Francs", intéressant mais déjà vu; quant au jeu des acteurs : un naufrage, J. Lambert est pitoyable et Audrey Fleurot reste une actrice de téléfilm !
"l'idéal "qui risque d'être un flop au box office du à des mauvaises critiques des spectateurs est une bonne surprise pour moi. En effet cette satire qui se moque du monde de la mode est assez jouissif et drôle dans son ensemble.
Suite de 99f que je n ai pas vu mais au visionnage de celui ci ça m a donne envie de voir le premier . Donc l'idéal a pour fond le monde de la mode cruel et sans pitié
Avec une tournure à la française et en brisant souvent le 4 eme mur. Mais pour notre plus grand plaisir car on a la un film divertissant car complètement décaler aussi extravagant que le domaine qu il dénonce .
L histoire reste globalement classique mais ce suit très bien, mis à part un petit detournement de scenario , le film à son lot de parole choc et de trouvailles cinématographique intéressantes ( la scene de grand 8 dans un manoir ) apres cela retse un peu rechauffe mais c ets efficace et l heure et demie passe vite
L'outrance de la satire dirigée par Beigbeder est aussi la réussite que le bémol du film. Comme pour la pub avec "99 francs", il nous démontre (avec humour et cynisme) que ce milieu peut causer notre perte. Audrey Fleurot et Jonathan Lambert cache la forêt Gaspard Proust, un ton en-dessous...
Visuellement bluffant à bien des moments, le scénario, lui, est souvent un peu en dedans après un début pourtant très prometteur. Pour une comédie, on ne rit jamais franchement et c’est décevant tant il y avait de la matière mais on sourit souvent. Il y a de bonnes idées et certaines situations plus vraies que nature avec, entre autres, un bel exemple de management dictatorial. Quant au plaisir des yeux, il est assuré par le nombre de jolies filles présentes au générique. Le directeur de casting n’est pas à plaindre… On peut faire un parallèle entre deux films français sortis cette année : « Merci Patron ! » et « L’Idéal ». Ils parlent tous deux de Bernard Arnaud – même si ici on traite davantage de L’Oréal que de l’empire LVMH qui n’est énoncé qu’au détour d’une scène - et ces deux films ont tous les deux eu des problèmes d’(auto)censure dans certains médias français.
L'idéal: second film de Beigbeder, presque suite de l'excellent 99fr est sortit, sur fond d'humour très noir comme on aime et avec un Beigbeder livre une bonne critique acerbe du monde de la mode, qu'en est il du film ? comme je m'y attendais, le film est largement en dessous de 99fr, au milieu duu film, le nombrilisme de frederic beigbeder prend le dessus sur ce que le film et l'intrigue qu'il tentais de développer dommage. Le film reste tout de même très sympa et a voir pour les intéressés ! ;)
J'ai personnellement adoré 99 francs que j'ai trouvé très bien réalisé. Le personnage d'Oscar est complexe, en constante évolution, c'est un personnage vraiment fort. J'étais donc contente de revoir ce personnage (bien qu'il ne soit pas joué par Jean Dujardin qui l'incarnait parfaitement) dans l'Idéal. Malheureusement, j'ai été déçu du début à la fin. Oscar est plat, il n'a aucune couleur et ne procure aucune émotion. Je ne remets pas en jeu le jeu d'acteur de Gaspard Proust mais plutôt la réalisation. Je ne m'attarderais pas plus sur cette critique mais je déconseille fortement ce film à tous les amoureux de 99 francs car vous risquez d'être extrêmement déçu.
Franchement j'ai du mal a décidé si c'est un navet ou un super film, en effet le début du film est vraiment entrainant malheureusement la fin est décevante. En faite le début ne va pas avec la fin. Même si les acteurs sont bons, et les répliques très amusantes
Frédéric Beigbeder une speudo-suite de "99 francs" de Jan Kounen où comment Octave agent publicitaire quitte ce milieu dégueulasse et surperficiel pour un autre monde qui ne l'est pas moins, celui de la mode. Il ne fait pas dans la finesse c'est certain, ça manque parfois un peu de mesure mais c'est aussi le charme de Beigbeder, osez et grattez jusqu'à ce que la satire et la caricature impose une comédie délirante et irrévérencieuse. A l'image ça reste moins hallucinogène que la style Kounen (ou NWR) Beigbeder signe une comédie corrosive qui frappe toujours juste même si c'est parfois maladroit notamment en arasant le propos avec un happy end trop gentil.
Décidément, les films consacrés au mannequinat ne me réussissent pas. Après "The Neon Demon", ce film de Beigbeder m'a déçue à un point que je n'osais imaginer. Rien ne m'a plu, même pas les acteurs que je trouve en surjeu... Une immense déception.