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Charlotte C.
3 critiques
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1,5
Publiée le 6 juillet 2016
L'histoire est plane, sans rebondissements (les qlques peu ne sont pas exaltants). On s'ennuie... On fixe un écran pdt 1h30 où défile des mannequins... Dommage, j'aime plutôt bien Beigbeder et Proust, mais là ce n'est pas une réussite.
"L'idéal" est une comédie, une satire du monde de la mode et plus précisément des produits cosmétiques. Ce film est comme les montagnes russes, une alternance de moments speed et bien barrés, avec des moments plus long où on s'ennuie un peu, avec quelques lourdeurs. Gaspard Proust est bon, mais mention spéciale à Jonathan Lambert qui m'a beaucoup fait rire en patronne autoritaire et complètement disjonctée. Ce n'est pas le film de l'année, mais il se laisse regarder.
Gaspard Proust reprend ici le rôle d'Octave Parango dans un film adapté d'un roman du réalisateur, en l'occurrence Frederic Beigbeder. Ce film vulgaire de bout en bout semble bien long. Les clichés sur le monde de la mode ne fonctionnent pas très longtemps et le film part dans tous les sens. A oublier.
Evidemment le message et la structure narrative de L'IDEAL font écho au brillant 99fancs, et l'on pourrait reprocher ainsi un certain manque de fraîcheur du petit dernier de Beigbeder. Cependant la mise en scène reste agréable et fraîche, surtout magnifiquement portée par ses deux acteurs principaux Audrey Fleurot et Gaspar Proust dont le réalisateur exploite parfaitement le potentiel tragi-comique qu'on leur connaît (et que l'on aimerait surtout voir plus souvent). Au delà, on appréciera au delà les scènes déjantés des oligarques russes dont la sublime fiesta rollercoaster qui vaut à elle quasi seule le détour. Pour revenir au message que l'on peut partager (ou pas), il reste savoureux de se représenter la schizophrénie de son réalisateur également éditeur de Lui mais qu'il assume pleinement. Au final, M.Begbeider se fait plaisir et nous fait plaisir également, son anticonformisme (de façade?) n'étant pas monnaie courante dans les salles.
Après "merci patron" l'industrie du paraître reprend une baffe. Film inégal. J'ai aimé la première partie détonante - percutante - écœurante - réjouissante. Le générique du début est très bien réalisé, n'arrivez pas en retard (en plus c'est lourd pour les autres). En seconde partie ça se gâte avec l'histoire débile de paternité et les cyniques qui se repentissent (encore? ... similitude avec 99 francs ; ce qui visiblement n'a pas empêché le médiocre de revenir à son niveau zéro. Comme on dit chassez le naturel ...). Grand moment : la fête russe avec l'arrivée hallucinante en grand huit. Un autre passage d'orgie dans une piscine est choquant [fin spoiler >>]. Très bien aussi de parler du contrôle par cette industrie sur les médias (vu qu'elle apporte beaucoup de fric avec la pub). Je n'ai pas compris leur choix final de l'égérie, certes jolie , mais qui doit faire un bon 38 alors qu'ils ont dit avant à 100 filles plus minces qu'elles étaient trop grosses. Pas très logique. Puisqu'on est en plein lynchage de l'univers du luxe, les animaux qui en font cruellement les frais (peaux, fourrures et tests cosmétiques) sont quasiment oubliés, hormis 2 secondes sur les lapins de laboratoire.
Une pâle copie du canevas scénaristique de 99Frs mais sans le talent de Jan Kounen ou l'élégance et le charisme de Jean Dujardin. On croirait les dialogues improvisés et les scènes décidées le matin même. Une sensation d'amateurisme dérangeant dans la réalisation. Les personnages sont creux, l'humour n'est pas drôle, la progression narrative inexistante, tout est previsible. Il n'y a malheureusement pas grand chose à garder dans ce film. Un lamentable gâchis. J'aurais préféré rester sur l'image de 99Frs sans ne jamais voir ce film.
Octave, reconverti en chasseur de têtes dans le domaine de la mode, est appelé par une agence de produits cosmétiques pour laquelle il avait précédemment travaillé qui doit remplacer en urgence son égérie européenne après qu'elle ait provoqué un scandale sur Internet. Bien que Frédéric Beigbeder ait remplacé Jan Kounen à la réalisation, ce film se situe dans la continuité de 99 Francs en ce qui concerne le ton et l'ambiance. L'atmosphère est un peu plus posée que dans le précédent opus, donnant lieu à une trame plus linéaire. La satyre de la publicité est délaissée pour celle des grandes marques de cosmétique et plus généralement du mannequinat. La superficialité et l'extravagance de ces milieux sont particulièrement critiquées.
Assez mauvais, la voix off de Proust n'est pas terrible (dujardin était vraiment bon), on a du mal à rentrer dans le film, quelques bonnes idées même si dénoncer quelque chose (le superficiel etc) en s'en servant à outrance est un brin hypocrite. De belles images, quelques bonnes musiques. Déjà oublié!
Une satire du monde impitoyable du cosmétique grand public (qui vend du vent aux consommatrices lambda) : pourquoi pas ? Il y a de la matière à se gausser, avec "morale". Beigbeder auteur semble secondé par Beigbeder réalisateur, et ce dernier donc d'abord soucieux d'un casting idoine - l'excellent Gaspard Proust campant son clone (en "talent scout"), Jonathan Lambert en grand manitou "genré", Audrey Fleurot en peste saphique (mais ayant acheté en ligne de quoi se bricoler une descendance) : prometteur. Mais Beigbeder ne sait rien faire de son idée de départ (sauver le géant mondial "L'Idéal" d'un grave déficit d'image), et pas davantage diriger ses acteurs.... Résultat : du gloubiboulga clinquant, tombant à chaque plan dans les travers supposément dénoncés par le "pitch". Aucune distance perceptible, ou "appareil critique". Un simple nombrilisme sans queue, ni tête, une machinerie tournant à vide ! Même pas sûr que FB (qui s'est réservé un caméo, lors de la partouze chez l'oligarque - évidemment - russe) ait au moins voulu jouer l'auto-dérision... Et si c'était le cas, cela tombe (comme le reste) lamentablement à plat.
Plus sophistiqué que L'Amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder signe ici un deuxième film à l'image de son humour, plein d'ironie et de références à sa propre expérience. Par contre, malgré l'esthétique et le soin de la mise en scène, le fond reste un peu creux, à l'image de l'univers de la mode en quelque sorte !
Jeux d'acteurs nuls, textes nuls, le film n'est absolument pas caustique comme le réalisateur le prétend, au 5ème degré on peut rire d'avoir acheté sa place, mais même là on a du mal... j'ai perdu 2h
Si le style Beigbeder ne peut pas plaire à tout le monde, il reste quand même une bouffée d'air frais dans l'humour cynique français. Si "L'Ideal" dézingue l'univers de la mode avec panache, malheureusement il s'essouffle assez vite dans son dernier acte en voulant jouer la carte du Happy End.
Génial ! Ne pas écouter les critiques, un beau film, drôle, bien réalisé et j'en passe ! Après l'amour dure 3 ans, L'idéal rentre dans la catégorie de mes films préférés
Superbe plan-séquence d’ouverture. Une réalisation élégante et soignée d’un Beigbeder quelque peu assagi, moins délirant. Pour LUI, la paternité, l’essence du sujet, en est "l’eau real". Les dialogues sont cruels, cyniques et jubilatoires. Dans cette satire, ça tire de partout : publicité, casting, mépris du personnel, de la cliente et du produit, oligarques russes dépravés, corruption, etc. Jonathan Lambert y est prodigieux !