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Mapofparis
28 abonnés
351 critiques
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4,0
Publiée le 22 juin 2016
99 francs était pas mal, sa suite est quant à elle très réussie. Nouvelle plongée dans le monde de la publicité et de tous ses excès, virée obsessionnelle du perfect, persos caricaturaux et détestables mais finalement attachants, humour cruel, mise en scène sans temps mort. Une mise en abîmes des stéréotypes et un excellent divertissement.
Passez votre chemin ... Film sans rythme, lourd, ennuyeux, aux nombreux clichés qu'il est censé dénoncer... Scénario anémique, mise en scène pitoyable. Gaspard Proust indigeste et médiocre, à l'image du film.
Franchement ...je n ai qu un conseil a donner...fuir vite et loin de ce navet prétentieux vulgaire et sans aucune âme ni sève d aucune sorte. Quel dommage de gâcher une si belle pellicule dans un galimatias de critiques cyniques dont aucune n atteint son but, aucune. Je serais la multinationale visée dans ce film je dormirais sur mes deux oreilles avec une telle médiocrité voire indigence. les acteurs sont sans aucune colonne vertébrale ce ne sont que des pastiches du diable s habille en prada... J ai failli partir au bout de 20 minutes... mais comme j avais aimé le livre et le filme 99 euros je me suis dis qu il fallait aller au bout du calvaire. C est fait...
On retrouve cette fois Octave Parango sous les traits de Gaspard Proust et sous la baguette de Beigbeder. Différents de 99 francs, mois d'effet de surprise et moins de scènes WTF, le film a conservé tout de même ce qui était intéressant dans le précédent opus : Un salop egoïste, mais cette fois il est en plus flegmatique et cela colle à Gaspard Proust, qui se repenti et cherche à faire tomber le système qui l'a forgé. Plus calme et plus posé, on retrouve dans ce film une Audrey Fleurot incroyable reine de la mode et un Jonathan Lambert en super transsexuel. Une suite à la hauteur de 99 francs
Pour ma part, je ne comprends pas tous ces avis négatif, je trouve ce film particulièrement réussi et à l'image de 99 francs, c'est une folle aventure conçue par Beigbeder, j'ai même envie d'aller le revoir tant nous l'avons aimé. Je pense ue chacun devrait s'en faire sa propre idée
Un film en demi-teinte et c'est bien dommage. Une scission en 2 parties qui ne marche pas. Si la partie fétarde et caricaturale est divertissante, bien assumée et plutôt réussie, la deuxième partie du film s'enlise. Beigbeder nous sort un scénario d'abord peu existant en première partie- mais ce n'est pas ce que l'on cherche - avant de le placer au centre de son film. Un scénario bancal, des acteurs qui ne fonctionnent plus dans leur nouveau rôle spoiler: [ Gaspard Proust perd tout son mordant ] ( alors même que dans la première partie ils étaient dans le ton ). Les répliques tombent à l'eau, le sourire du spectateur ne vient plus. Les quelques instants savoureux de cette deuxième partie spoiler: - Le dialogue Niel/Lambert et la présentation de la "nouvelle égérie" - ne comblent pas les manques de cette fin - longue quand même de 45' - de film ratée. Dommage, là où 99 francs n'avait pas perdu son humour et son ton, L'Idéal s'écroule. Beigbeder accorde trop d'importance à l'histoire au détriment du style du film. L'évolution de Gaspard Proust ne s'accorde ni avec l'acteur ni avec le personnage. Il aurait fallu choisir entre histoire et ambiance. The Neon Demon a fait et tenu son choix, mais Beigbeder lui a choisi de s'empêtrer dans un scénario qui ne fonctionne pas et qui fait passer ce film du stade de divertissement stylisé à celui de fiction réaliste de seconde zone. 4/5 pour les 45 premières minutes .... 1/5 pour les quelques bons moments des 45 dernières.
Après "L'amour dure trois ans" en 2011, Frédéric Beigbeder réalise son deuxième film, aussi adapté d'un de ses romans, et dépeint à sa façon l'industrie de la mode. On est loin du récent "The Neon Demon" de Nicolas Winding Refn qui dessine plus cruellement et poétiquement ce monde pourri de l'intérieur. Ici, "L'Idéal" est davantage une satire sociale et politique de notre époque où une chaîne de cosmétique à la renommée mondiale recherche sa nouvelle égérie pour représenter l'Europe, suite à un énorme scandale médiatique. Bien entendu, le second degré est indispensable au risque de quitter immédiatement la salle en étant extrêmement énervé. Les personnages font partie d'une élite capitaliste, aux préoccupations nulles, où jolies filles étrangères, richesse, drogue et fiesta endiablées meublent leur quotidien. Le projet est ambitieux mais la sauce a du mal à prendre car il y a un manque cruel de subtilité et de finesse dans le tableau qui nous est dépeint. Les blagues sont pas très drôles. On a beaucoup de mal à savoir si c'est du lard ou du cochon pendant tout le film mais heureusement le jeu des acteurs apportent le strict nécessaire pour nous faire entendre "on y va à fond mais on rigole". Merci surtout à Audrey Fleurot qui s'en sort très bien dans ce rôle de vice-présidente de multi-nationale stricte et frigide. Gaspard Proust a enfin appris à aligner deux mots sans avoir l'air d'un amateur et Jonathan Lambert passe malheureusement à la trappe dans ce rôle bouffi de clichés ayant tendance à verser dans une caricature ridicule. Quelques bonnes idées osées apparaissent par-ci par-là, mal exploitées certes, et trop brèves, souvent trop stéréotypées pour qu'on y croit. spoiler: La scène de montagne russe dans le manoir m'a emballé je l'avoue (j'aime les montagnes russes) et les nains de jardin qui sont des vrais nains . Mais le temps semble long, trop long car on ne rigole pas assez, voire pas du tout. Le thème tardif de la paternité est sensé donner de la valeur au film mais c'est maladroit, et donc pas touchant. Néanmoins, la rébellion de la scène finale est bienvenue et vient ponctuer le geste grossier de l'affiche, que ce soit envers le film qui nous a déçu suite à un "99 francs" cinglant ou envers ce monde de la beauté qui nous envahit tous les jours par ses pubs et affiches mensongères car artificielles...
Si vous n'aimez pas Beigbeder vous n'aimerez pas son film tant c'est une heure personelle qu'il nous livre. Certes elle manque parfois un peu de technique, et les acteurs ne sont pas à leur meilleur niveau (sauf Jerome Niel qui en 3 minutes, crève completement l'ecran, il a de l'avenir ce garçon). Mais ce film raffraichissant nous livre une aventure décomplexée avec des objets qu'affectionne Beigbeder, et se paie même le luxe d'etre parfois drôle, parfois original, parfois poignant... Bref on voit du cinéma français qui sort de ses sentiers battus, et si je met 5 plutot qu'un 3,5 qui serait plus juste, c'est pour encourager une demarche artistique qui lutte en ce moment contre les notes de ceux qui n'ont pas vraiment compris l'essence de l'oeuvre... Une sorte de pot-pourris cinematographique qui nous emporte dans l'imaginaire de Beigbeder, un Beigbeder qu'on sent en plein repentir d'ailleurs, sans doute l'effet 50taine. Bref, un bon moment.
C'est un film complètement sans intérêt. Les dialogues sont creux, Gaspard Proust joue mal et il a toujours l'air à côté de ses pompes, il faut dire que la réalisation erratique de Beigbeder ne l'aide pas non plus. L'histoire du film est tellement insignifiante que le réalisateur est obligé de montrer toutes les deux minutes un plan de filles nues. Bizarrement, il est censé dénoncer l'industrie conformiste et normalisée de la mode et du mannequinat mais lui-même utilise tous les clichés racoleurs possibles. Ce film est sexiste et ça fait vraiment mal de voir qu'en 2016 le traitement des femmes dans les films est toujours le même : la femme objet uniquement bonne à coucher !! La seule chose à sauver dans ce film c'est la musique qui est bien choisie.
C'est mauvais, une redite grossière de 99 francs surgonflée. C'est tellement gros qu'on n'éprouve plus rien, même plus de ressentiment pour cette partie du monde qui aimerait être dénoncée. Audrey Fleurot est à peu prêt correcte, Gaspard Proust est en surjeu constant et passe son temps à se regarder jouer pourtant il a le regard constamment inexpressif. Même sa voix off est mauvaise. La fin est tellement attendue et n'a aucun intérêt. Presque pathétique. Peut être que Jonathan Lambert croit au moins à ce qu'il fait. On s'ennuie à partir de la moitié du film. Super déçu car je m'attendais à quelque chose de surprenant. Petite mention spéciale au choix musical, au moins le film a servi à ça.
Rarement vu une daube pareille. Ne vous faites pas avoir par la bande annonce. Du début à la fin le jeu d'acteur ne nous permet pas de rentrer dans le film. Des scènes soit scabreuses soit enfantines mais qui restent dans tous les cas pathétiques. Un scénario qui aurait pourtant pu être intéressant mais très mal interprété. Enfin des dialogues absolument nuls. Que du cliché rien de bon à en tirer.
Ayant un a priori plutôt positif à propos de ce que propose Beigbeder (j'avais aimé l'adaptation de son livre et trouvé son premier film plutôt divertissant et honnête), je m'attendais à un travail beaucoup plus soigné pour ce dernier, surtout à la vue du sujet traité. A rire, à être gêné, voir agréablement "choqué". Mais il n'en est rien, le film ne trouve pas son rythme, pas l'étincelle créative qui fait que l'ensemble se tient. Les scènes se succèdent mollement ponctuées de blagounettes réchauffées et prévisibles. Les acteurs ne sont pas impliqués et ne dégagent aucune sincérité. Le fond sent surtout un peu mauvais, et c'est surtout la gueule de bois d'un lendemain qui plane plutôt que l'énergie d'un soirée enlevée. Plaplat...