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Jean E.
24 abonnés
5 critiques
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1,0
Publiée le 18 avril 2019
Inutile. Une adaptation qui paradoxalement donne l’impression d’un film sans scénario, qui ne sait jamais où il va. Gaspard Proust n’est pas un acteur et c’est d’autant plus flagrant lorsqu’il est entouré de bons comédiens. Dommage.
La suite de "99 Francs" roman de Beigbeder adapté par ce dernier en film. Et bien je dois dire que le film souffre la comparaison avec "99 Francs'. C'est bien simple, dès que le début du film commence avec Gaspard Proust, qui est pourtant un des rares humoristes que j’apprécie, je ne peux m’empêcher de penser que Jean Dujardin aurait été tellement plus marrant à sa place, dans cet univers grotesque. Proust est bon, mais ne nous fait pas rire comme Dujardin dans le premier volet parce qu'il est au fond presque trop sombre, pas assez bouffon comme aurait pu l'être Dujardin. Justement c'est ça le problème, le film se prend très vite au sérieux, pourtant le sujet du mannequinat était vraiment intéressant, vu que c'est le milieu artificiel par excellence. Mais non, le film critique cela de façon sommaire, la plupart du temps le film va se contenter de chercher la mannequin, il faut dire que ce ressorts scénaristique est moins profond que dans "99 Francs". Et bon la réalisation de Beigbeder, mis à part quelques bonnes idées, souffre de la comparaison avec celle de Jan Kounen qui était dynamique et stimulante. Ici le film est plat et lent, et long, alors qu'il ne dure que 1h30. Seul la fin est assez tendre et belle à mon goutspoiler: quand Octave rencontre sa fille de 15 ans c'est vraiment mignon. Mais bon au final, le film est bien maigre, sans jeu de mots.
On m'avait bien prévenu que L'Idéal me serait une grosse déception. C'est donc avec beaucoup d'indulgence que je l'ai visionné. Le début est effectivement le seul intérêt du film mais déjà c'est d'emblée "trop". Même l'humour méchant, assez répandu dans les sièges sociaux des grandes entreprises de l'ouest parisien, y est forcé. Les mimiques forcées, Gaspard Proust mauvais, trop fluet pour être crédible, Fleurot presque potache elle aussi (comme d'habitude, mais c'est son registre)... Seules quelques situations bien incisives mais trop sporadiques sauvent un petit peu le temps perdu (la séquence dans la War Room est assez jouissive pour peu qu'encore une fois on se force à oublier que Proust s'est contenté de réciter). Vient ensuite un plan qui indique clairement au spectateur qu'il regarde une bouse, le réveil de nos deux frère et sœur ennemis, figés et positionnés comme le yaourt du film grand-frère, 99F... Et à partir de là, ç'en est fini! Plus un seul sourire ne montera aux fossettes, les situations excitées et colorées ne sont pas inutiles mais bien longues, les personnages secondaires sans nuance... Jusqu'à LA rencontre où ça devient encore pire car le scénario se transforme alors en conte de fées gnangnan (ce qu'on n'attendait pas du tout chez Beigbeder) et où le jeu de Proust est tellement mauvais qu'on ne voit plus que ça. Je suis content de l'avoir vu et je l'ai vu, difficilement, jusqu'à la fin mais je dois bien admettre que c'est un énorme nanar.
Vite vu, vite oublié. La nonchalance du héro est exaspérante et le film souffre d'un scénario trop lisse. Comme toujours avec le cinéma français, les acteurs en font des tonnes et c'est bien dommage.
Critique du monde de la Mode avec son creux intersidéral, ses psychorigides et surtout le totalitarisme de l'apparence ! Malgré des clichés beaucoup de vérités dénoncées, à voir au second degré.
L'Idéal est un divertissement qui fait le boulot, bien que nettement en-dessous de 99 francs (qui avait été scénarisé par Frédéric Beigbeder). Les scènes les plus drôles sont indéniablement celles qui vont le plus loin dans l'humoir noir et le personnage de Jonathan Lambert vaut son pesant d'or. Les scènes de trip sont moins intéressantes (en dehors de l'aspect purement visuel). Mais sinon l'histoire est tout de même assez moyenne et on reste sur sa faim. Les acteurs sont sympathiques, mais sans plus. Gaspard Proust est plutôt bof (mais peùt-être est-ce son personnage qui donne cette impression), Audrey Fleurot est toujours impeccable. Jonathan Lambert est méconnaissable. Par contre j'ai du mal à comprendre l'intérêt à vouloir le déguiser en femme là où on aurait pu tout simplement embaucher une actrice, si ce n'est que pour mettre en avant les talents de caméléon du comédien (talents qu'on lui connaissait déjà, puisque c'était ça qui l'avait rendu célèbre). Bref, l'outrance ne fait pas tout dans ce film, et même si je me suis délecté du cynisque qui y est mis en avant, j'ai moyennement été convaincu.
Ca c'est un film vraiment bancal. Deuxième film et deuxième adaptation d'un de ses propres romans après l'amour du trois ans que j'avais trouvé franchement réussi, L'idéal est l'adaptation d'au secours pardon qui déjà n'est pas son meilleur roman de mon point de vue. Si la caricature de l'univers de la "beauté" et de la vision de la femme par L'Oreal est assez réussi, le film n'a pas le côté cynique et blasé qu'on retrouve souvent chez Beigbeder et qui personnellement me touche beaucoup. Le film donne au fur et à mesure de plus en plus l'impression qu'il se retient pour finir par être franchement sage et conventionnel. Dommage car les acteurs s'en donnent à coeur joie et il y a quelques passages franchement amusants comme la réunion de crise au siège de L'idéal qui est un des meilleurs moment du film et qu'il vaut mieux retenir que sa fin bâclée et reniant même ce qu'était le livre. Dommage.
L'idéal semblait promouvoir une idée novatrice du monde contemporain. Malheureusement, cela fut sans succès puisqu'il ressemble essentiellement à une histoire d'amour ratée et à la promotion de la société actuelle. Quant au personnage principal... Sérieusement ? spoiler: Un homme à qui tout réussi (cliché N°1) mais après maintes et maintes conquêtes d'un soir (cliché N°2) il se voit victime de son succès (N°3). Les femmes le haïssent car il les a toujours traitées comme des vaches à lait (N°4), des morceaux de viande tout juste pour à montrer leur anatomie et à faire n'importe quoi pour n'importe qui avec pour seule motivation... Succès, richesse, gloire, notoriété (N°5)...
Cependant, la question de la beauté et surtout de la vision de la beauté des femmes à travers le monde et surtout à travers leurs propres regards est intéressante au sein de ce navet. Enfin, pourquoi Gaspard Proust ? L'Idéal ressemble plus à un remake de "l'amour dure trois ans" qu'à un nouveau et donc original long métrage. Excellente com pour un film dont presque tous les aspects sont vus vus vus et revus. Peut-être n'ai-je tout simplement rien compris au film, mais cela ne m'a pas empêchée de regretter d'avoir payé pour le regarder en salle dès sa sortie. Je conseille ce film aux personnes qui aiment que rien ne changent jamais, même et surtout sur leurs écrans. Pour toute personne ennuyée de revoir sans cesse les mêmes schémas, continuez votre chemin il n'y a rien à voir. Je le redis ici : Beigbeder est actuellement meilleur écrivain que réalisateur. Ses romans déplaisent généralement par leur agressivité et leur honnête vulgarité mais ses films déplaisent car ils sont tout le contraire.
Après L'Amour Dure Trois Ans que j'avais bien aimé, Frédéric Beigbeder revient à la réalisation cinq ans plus tard pour nous offrir son second film avec L'Idéal qui se veut être une critique sur le milieu du mannequinat et de la mode plus globalement. Malheureusement le résultat est décevant. L'histoire est vraiment trop légère et trop sage. Pourtant le début se veut un peu décalé mais très vite on se rend compte que ça n'ira pas assez loin. Car oui ils n'ont pas poussé le délire a fond et du coup on se retrouve avec un film assez plat. Il n'y a pas d'enjeu et très peu d’intérêt. Ça manque d'originalité malgré deux, trois idées sympas. Aucune scène n'est marquante et pas mal sont inutiles. C'est décousu et le tout manque de liant. Même du côté des acteurs j'ai été déçu par Gaspard Proust que j'aime beaucoup pourtant et Audrey Fleurot. Leurs personnages ne sont pas assez fou, ils ne vont pas au bout de leur personnalités et de leurs vices. Seul Jonathan Lambert se démarque dans un rôle qui lui va a ravir mais on regrette de le voir si peu. Et puis déjà que le film est une comédie et qu'on ne rit jamais, le film prend une tournure dramatique et tente de nous émouvoir dans sa dernière partie (hors c'est vide d'émotions). Alors déjà qu'il ne se passait pas grand chose je vous laisse imaginé comme le soufflet retombe. Pour le reste la réalisation ainsi que la b.o. sont très moyenne et clairement pas à la hauteur pour apporter du dynamisme. Reste une fin plutôt jolie mais ce n'est pas ce que j'attendais de L'Idéal dont j'attendais un film transgressif et qui va au bout de ses idées mais ce n'est malheureusement pas le cas et même si il n'est pas désagréable a regarder je ne le conseil pas tant à part montrer des femmes nu, ce long-métrage est vide.
. Ça aurait pu être excellent si cela n'avait pas été gâchée par une fin top facile. Sinon le film vaut son pesant de cacahuètes, déjà il faut voir Gaspar Proust avec un look à la Richard Allan (pour ceux qui connaissent), mais surtout la fabuleuse Audrey Fleurot, déesse rousse qui vaut à elle toute seule le déplacement, non seulement est belle, mais quelle actrice ! Des bonnes choses il en a d'autres, la séquence du Sachaland est magnifique, une espèce de mix entre train fantôme et grand huit jonché d'attractions diverses, le tout dans un grand parc peuplé de nains de jardins vivants ! Il fallait le faire. Il faut bien sûr aimer cet humour très spécial, les amateurs de films de Jean Yanne devraient s'y retrouver
« L’idéal » est un film antipathique. Aucun des personnages ne m’a séduit. Des caricatures dessinées à gros pinceaux. Un film ennuyeux qui m’a laissé complètement indifférent. Des mondes différents du mien, il y en a beaucoup de traités au cinéma, certains m’ont passionné ou ont suscité de l’intérêt. C’est aussi ça le cinéma, me déranger, bousculer mon confort, ma monotonie des jours qui se succèdent, m’inviter dans des milieux insolites ou superficiels, futiles ou élitistes. Là, Beigbeder a selon moi échoué dans ce qu’il prétend dénoncer. Dommage car Beigbeder m’est sympathique.
Ce film manque peut être de musiques ou bien il est assez inegal. La première partie fuse dans les dialogues et on en prends plein les yeux. La deuxième partie retombe complètement.Neanmoins j'ai passé un très bon moment. La parodie de la mode, les dialogues, moqueries sont jouissives.Bravo pour la fête. Je pourrais le revoir. Acteurs formidables.Audrey Fleurot très belle.