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vivaBFG
13 abonnés
1 303 critiques
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4,0
Publiée le 22 décembre 2023
J'aime beaucoup ce genre de film, sans prétention, simple, mais qui vous emmène dans un monde méconnu (si ce n'est dans le cinéma). Le sujet est doucement jubilatoire mais s'apparente plus à du polar qu'à de la comédie, même s'il faut bien avouer qu'ici, il y a un mélange bien équilibré entre ces deux genres. De plus, la fin est carrément politiquement incorrect, et au passage, on égratigne le monde dans lequel nous vivons uniquement géré par la finance, l'argent et l'économie virtuelle. A voir par les amateurs de comédie policière, les fans de Michel Blanc, qui réalise ici, un bon film, et les fans de Romain Duris.
Un film qui visait peut-être l'humour noir mais qui n'en a que l'arôme. La voix off de Romain Duris ne présente aucun réel intérêt et casse un peu l'"intrigue". c'est mou et sans surprise et le scénario manque cruellement de peps. Quand à Michel Blanc, son jeu n'est pas très pointu. Petite déception.
Film à l’humour acide, qui change de ce que l’on voit d’habitude, c’est très agréable, et on se retrouve un peu dans la lignée de frères coen. En revanche passez votre chemin en ce qui concerne la morale. Finalement, le seul réel bémol, son histoire d’amour avec Alice Belaidi qui n’apporte rien et qui pire, balaye le côté comédie noire pour une « happy end » a l’américaine.
Comédie noire réalisée par Pascal Chaumeil, Un Petit Boulot est une sympathique découverte. L'histoire se situe dans une petite ville belge et nous fait suivre Jacques, un homme venant de perdre son emploi dans une usine, qui va se voir proposer un contrat par un malfrat local consistant à tuer la femme de celui-ci. Ce scénario prometteur offre un film agréable à suivre pendant un peu plus d'une heure et demie. Le ton se veut sérieux tout en proposant des scènes loufoques comportant quelques bonnes idées ce qui décroche des sourires. Le récit comporte tout de même quelques problèmes d'écritures qui n'entachent cependant pas plus que cela le plaisir. Un plaisir amené par le duo d'acteur principal composé de Romain Duris et Michel Blanc qui fonctionne bien. Ils sont secondés par d'autres comédiens appréciables comme Alex Lutz, Gustave Kervern ou encore Alice Belaïdi. Tous ces rôles sont bien interprétés et leurs échanges sont réussis, notamment grâce à des dialogues de bonne facture. L'ensemble est réalisé de façon soigné et les environnements possèdent une identité même s'ils sont parfois trop utilisés. Le visuel est vraiment convaincant et accompagné par une b.o. là encore de bonne qualité. Reste une fin correcte venant mettre un terme à Un Petit Boulot, qui est un long-métrage faisant passer un bon petit moment.
Une comédie sociale à l'humour noir, au début prometteur et réjouissant mais manquant de rythme et s'essoufflant rapidement malgré le duo convaincant formé par Michel Blanc et Romain Duris.
Ce film m'a emballée de bout en bout, le scénario est original et captivant, le tout dans un mélange de suspense et d'humour, et le casting est top. Une réussite, vraiment !
Un petit boulot pour un gros film qui finit finalement d une manière sympathique après un chemin chaotique de personnages haineux et à la situation compliquée. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
« Un petit boulot » présente une comédie sociale à l'humour parfois corrosif que des dialogues pimentés agrémentent tout au long de l’histoire pour la rendre intrigante. Le face à face Duris-Blanc est assez réussi bien que la trame, correctement calibrée, reste convenue et finalement assez sage. Le ton est délibérément cynique mais il manque un zeste de folie pour que le tout soit une vraie réussite, peut-être un scénario plus développé, un rythme plus soutenu ou encore une prise de risques plus grande pour un faire un polar sortant des sentiers battus.
Un long-métrage réussi compte tenu d’un scénario bien écrit et original. Juste avant son décès brutal, Pascal Chaumeil (« L'arnacœur ») réalise, en 2016, une comédie où l’humour noir prédomine. Lorsqu’un mafieux (Michel Blanc) engage un chômeur désespéré (Romain Duris) pour éliminer sa femme, on est loin d’imaginer les mésaventures qui vont se succéder. Si le duo principal livre une excellente prestation, les seconds rôles sont également de qualité (Alice Belaïdi, Gustave Kervern, Alex Lutz, etc.). Bref, une bonne comédie à l’humour décalé.
4 618 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 4 septembre 2020
Un petit boulot a toutes les chances pour être génial mais il échoue dans la deuxième partie. Il accumule bien puis pétille et s'essouffle. Tant d'occasions perdues et de rebondissements cela aurait pu être une grande comédie noire. Au lieu de cela nous nous retrouvons avec un départ solide qui ne livre jamais vraiment que des scènes obsolètes qui auraient pu être beaucoup mieux. Le duo de tête ne parvient pas à construire une bonne chimie à l'écran et je n'ai jamais été convaincu de leur drame. C'est comme s'ils n'avaient jamais répété les lignes du dialogue auparavant et d'une manière ou d'une autre je ne pense pas que ce soit à cause de Romain. Car Romain Duris est un grand acteur et il fait un excellent travail en naviguant dans le rôle et en le faisant évoluer. C'est certainement un film à regarder. Cependant je vais lui donner un solide 3,5 car ça reste un bon film et c'est bien mérité...
En dépit des deux bons acteurs, le film est lent alors qu'il aurait pu être plus prenant. C'est mou, sans fil rouge. Faussement comique, improbable. Michel Blanc y passe quelques messages sociaux, fait passer la police pour des amateurs et nous colle une amourette qui n'a rien à y faire. La morale est loin d'être sauve.
Dialogues croustillants, humour noir et situations cocasses, on pourrait presque croire à une apologie du crime... Ce film traite du meurtre de façon légère, banale, donc inhabituelle, ce qui en fait son charme. Le duo Michel Blanc/Romain Duris fonctionne à merveille et l'intervention d'Alex Lutz ajoute du piment. Simple, hors-norme, efficace.
UN PETIT BOULOT rate son coup, hélas : l’histoire amorale de ce pied nickelé de la gâchette déçoit par son manque de rythme et son traitement trop sarcastique.
Là où l'humour du Splendid a, je trouve, mal vieilli (voir les films de Clavier, Balasko et Jugnot), Michel Blanc a conservé sa faculté à écrire des dialogues qui claquent (et ce depuis Marche à l'ombre) et son acuité sur la situation économique et sociale en France et, plus particulièrement, dans le nord de la France. Ainsi, Un Petit boulot montre le quotidien d'un ancien ouvrier dont l'usine a fermé et qui se retrouve à vivoter de petit boulots en petits boulots. Là où le CDI devient un Graal inaccessible, il bricole. Heureusement, il reste les copains et c'est la morale du film : tant qu'il y a une jolie fille pour t'attendre à la maison, des amis pour boire des bières et de la débrouille pour trouver du boulot et payer les factures, que demander de plus ? C'est criant de vérité dans sa description du monde du travail (l'inspecteur glaçant par son inhumanité, devoir créer sa propre activité au lieu de s'échiner à en chercher), acide, rempli d'humour noir sur les magouilles de ces petits mafieux de province et lumineux grâce à la beauté d'Alice Belaïdi. Même si le constat est amer (moins d'argent, moins de travail, plus de trafics), il y a des lueurs d'espoir.