Derniers Avis : Un Petit Boulot - Page 7

chapeau bas au binôme Duris (charmant!)et Blanc.Des dialogues qui font mouches des situations Caucase. .on sourit on rit on s'émeut. .un régal . Duris qui avait déjà travaille avec Chaumeil sur " l arnacoeur " ou il était parfait comme dans " populaire " ou Arsène lupin " là Duris est merveilleux . Blanc nous signe des dialogues qui font mouche avec des répliques qui font rire . Un très bon scénario de Michel Blanc , un film très agréable à suivre . Une bonne technique en générale et nous n oublions pas de dire que le film fût tourne en Belgique , je devais jour le rôle d un inspecteur de police dans ce film mais contre temps je n y ai pas participer

un petit thriller qui alterne le bon et le bon moins. en effet, le scénario de départ bien que simple est intéressant mais il y a des moments de creux et l'attention faiblit. le jeu d'acteurs reste sobre, la réalisation classique, pas de quoi s'extasier finalement.

Si "Un Petit Boulot" est une jolie petite réussite en termes de cinéma populaire, une réussite comme le cinéma français n'en propose pas tant que cela, ce n'est pas parce que Pascal Chaumeil, mort après avoir terminé ce film, fait se rencontrer les Frères Coen avec Ken Loach, comme l'ont dit les publicitaires qui ont vainement tenté d'attirer le public avec ce slogan maladroit. C'est parce que, au-delà de sa mise en scène indubitablement précise et efficace, il bénéficie du talent d'acteurs impeccables, qui jouent à la perfection ces personnages tellement réels (victimes de l'horreur économique, mais bien décidés à survivre, au prix de petits arrangements avec la morale) et pourtant suffisamment décalés pour que la fiction la plus farfelue puisse fleurir de manière crédible en eux et autour d'eux. Romain Duris nous rappelle ainsi qu'il est l'un des acteurs les plus justes de sa génération, maintenant que les années l'ont un peu assagi. Michel Blanc, qui a par ailleurs habilement adapté le polar anglo-saxon d'origine au contexte franco-belge du film, louche intelligemment vers un style qui rappellera Bernard Blier, et c'est évidemment un compliment. Le résultat est qu'on rit beaucoup, qu'on souffre pas mal aussi devant cette peinture lucide de vies sacrifiées, et qu'on prend un joli plaisir devant l'accumulation un peu prévisible de complications qui s'abattent sur notre apprenti tueur à gages. On regrettera néanmoins que le film préfère se terminer sur un pied de nez un peu cynique, plutôt que de tirer les conséquences a priori inévitables de sa fiction : en laissant ainsi en plan les prémisses d'une véritable tragédie qu'on voyait venir, il renonce quand même à une certaine profondeur qui aurait pu en faire un film vraiment mémorable.

Dernier film de Pascal Chaumeil (décédé plusieurs mois avant sa sortie), « Un petit boulot » n'est pas un chant du cygne mais reste toutefois une « sortie » très honorable pour ce sympathique réalisateur. Ne faisant pas toujours dans la dentelle, la comédie assume par ailleurs ses choix : humour noir et dialogues crus écrits par un Michel Blanc visiblement ravi de reprendre l'écriture sept après le médiocre « Une petite zone de turbulences ». Blanc également devant la caméra pour un rôle lui allant comme un gant et éclipsant en partie un Romain Duris ne s'en sortant pas trop mal par ailleurs. Dommage que l'œuvre, plutôt bien menée, presque « coenienne » par moments, n'aille pas jusqu'au bout de sa méchanceté. Certes, on est bien loin des comédies françaises lambda, mais on ne bascule jamais dans quelque chose de vraiment féroce, comme si Chaumeil s'était rappelé de son charmant « Arnacœur » et n'avait pas voulu aller trop loin. De plus, si le scénario est marrant, il ne sort pas toujours des sentiers battus et certaines scènes, notamment dans la dernière partie, ne sont pas aussi drôles que prévu, d'autant que si les seconds rôles sont plutôt réussis (notamment le réjouissant numéro d'Alex Lutz), celui d'Alice Belaïdi l'est nettement moins. Mais bon, ne faisons pas la fine bouche : s'il n'est pas aussi réjouissant qu'espéré, voire légèrement franchouillard de temps à autre, ce « Petit boulot » a suffisamment de verve comique et de talent à l'écriture pour que l'on marche jusqu'au bout : un bon moment.

Un bon film : le mixe comédie/drame sociale fonctionne très bien. Bons acteurs, bonne mise en scène, à voir !

Un film très drôle très bien porté par Romain Duris et surtout Michel Blanc, tous les deux représentant un couple hilarant. Une histoire de mafieux d'opérette très crédible dans un pays où le chômage règne.

Excellents michel blanc et romain duris
Beaucoup d'humour avec un aspect social également intéressants

Très bon film noir humoristique (?) comme on en fait trop peu. Sur des dialogues particulièrement réussis de Michel Blanc, une histoire rocambolesque et plaisamment immorale qui amuse beaucoup mais fait aussi réfléchir sur notre ô combien merveilleuse société néolibérale. On peut reprocher au regretté Pascal Chaumeil d’avoir un peu limiter son ambition alors qu’il avait une équipe d’interprètes de rêve. Il avait les moyens de parfaire ce film réjouissant.

Cher modérateur d'Allociné, Chère modératrice d'Allociné,
Je ne cherche pas à republier cette critique - c'est plutôt un billet, un avis, une humeur - qui ne vous convient pas.
Je ne la modifierai pas.
Si vous ne souhaitez pas la publier, aucun problème pour moi, vous êtes chez vous.
Je cherche simplement à comprendre en quoi elle ne respecte pas votre charte d'écriture.
En particulier, je n'y vois n'y "spoil", ni vulgarité.
Merci d'éclairer ma lanterne.
Très bonne journée
Antoine

Jacques (Romain Duris) , ouvrier, perd son boulot en usine, puis en fin d’allocs sa femme le quitte. Saisie d’huissier. Dettes de jeu. Vie de merde. Gardot (Michel Blanc), partenaire de poker, lui propose alors un petit boulot : tuer sa femme qui l’a trompé, quelque chose qu’il ne peut pas se permettre dans son métier. La suite ? Mortellement drôle.
C’est irracontable. Hyper bien écrit, dialogué, joué, filmé et mis en scène. Hilarant. A voir !
PS : Le film bien meilleur que la bande annonce qui en fait ne fait pas le boulot je trouve après-coup.
PS 2 : Vous verrez le vrai visage de Catherine

Quand Romain duris s'improvise tueur à gages sous les ordres de Michel Blanc , cela donne une comédie croustillante...

Un Petit Boulot est malheureusement le film posthume de Pascal Chaumeil, lui qui avait réalisé plusieurs comédies à succès, notamment l'excellent l'Arnacoeur (avec le duo Romain Duris – Vanessa Paradis) et l'imparfait Un plan Parfait (Dany Boon – Diane Kruger). Le long métrage nous narre l’improbable reconversion en tueur à gages d’un chômeur désabusé. Celui-ci accepte le rôle d’assassin au profit d’une sorte de parrain local, interprété parfaitement par Michel Blanc. Ce dernier est vraiment très inspiré par ce scénario qu’il a lui-même adapté d’un roman américain. Quant à Romain Duris, il joue ce rustre insensible qui accepte un « petit boulot » consistant donc à assassiner la femme du caïd. Avec son look sombre et sa barbe hirsute il est pas mal dans le côté froid mais on l’a tout de même connu plus inspiré. D’excellents seconds rôles accompagnent les tribulations du tueur, notamment Alice Belaïdi, Gustave Kervern et Alex Lutz. Contrairement à ce que pourrait laisser penser le pitch ci-dessus il s’agit bien d’une comédie et non d’un polar. On est donc là dans le registre de l’humour noir, dans le genre bien grinçant. Le cadre nordiste du film et sa crise économique est pourtant bien sinistre, heureusement brisé par une escapade aux Baléares totalement loufoque. Les situations prêtent donc souvent à sourire même si le rythme du film est globalement assez décousu. On ne sait pas où nous mène le récit et la fin intervient donc de manière assez subite. On regrettera Pascal Chaumeil.

Il y a de "buffet froid" et de "the full monpty" dans ce film. Le premier pour l'humour noir et les flingues, le deuxième pour l'histoire humaine sur fond de misère ouvrière. On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer. Romain Duris compose un personnage attachant de tueur à gages émotif. Le coté free style de ces meurtres est réellement amusant. Toutefois le film m'a paru mou et redondant après un début accrocheur.

Dialogues percutants : « Je veux que tu tues ma femme ! Pourquoi ? Parce que je t'aime bien ! » Le ton est donnè! Quel dommage qu'on ne fasse pas autant de comèdie noire à la française de nos jours (ce qui rend le film prècieux et vraiment original) car "Un petit boulot" est bel et bien une rèussite, un film à part! Humour dècalè où les scènes de meurtres sont traitèes de façon très drôle, rèalitè sociale et immoralitè! Comment rèussir à maintenir l'èquilibre parfait comme dans le roman homonyme de Iain Levison ? D'abord il y a un scènario qui traverse avec un sèrieux imperturbable les situations les plus rocambolesques en exploitant son excellent idèe de dèpart! Mais il y a surtout un duo de choc qui illumine ce film grinçant, modeste mais sous-tendu parfois par une rage intèrieure (contre la fatalitè et la sociètè). Acteur vrai, sincère et bosseur, Romain Duris est formidable car plus son personnage est humain, plus il essaye de s'en sortir et plus c'est amusant de le voir dèzinguer ou remplir des contrats en tuant! A ses côtès, Michel Blanc (qui a ècrit le scènario, les dialogues et qu'on attendait pas ici) est très bien aussi en parrain local! Ce dernier incarne un personnage bipolaire spoiler: (il fait tuer sa femme et en même temps il est très malheureux qu'elle meurt)
à la fois tueur, vulnèrable et disposant de Duris comme il l'entend! Il y a aussi Alex Lutz dans les seconds rôles, qui s'en trop en avoir l'air, est proprement ètonnant! Ultime film de Pascal Chaumeil dont la maladie a gagnè le combat! Chaumeil ètait ici au sommet de son art et ne confirmera malheureusement pas les espoirs que l'on pouvait placer en lui! Fichu cancer! Mais on se souviendra longtemps de "L'arnacoeur", son premier long-mètrage, avec Romain Duris (encore et toujours lui) et Vanessa Paradis...

Du réalisateur Pascal Chaumeil on se rappelle de l'Arnacoeur (comédie romantique savoureuse entre Romain Duris et Vanessa Paradis) et la comédie Un Plan Parfait (comédie loufoque avec Dany Boon et Diane Kruger). Cette fois-ci il reste dans la comédie mais en s'essayant au registre noir. Il s'accompagne encore d'un duo d'acteur brillants: Michel Blanc et de nouveau Romain Duris. Il sait les entourer d'acteurs connus du registre de la comédie: Alext Lutz, Alice Belaidi... comme il l'avait fait par le passé avec François Damiens, Julie Ferier (l'Arnacoeur), ou Jonathan Cohen et Alice Pol (Un Plan Parfait). Tout est donc réuni pour encore passer un bon moment de détente, connaissant les capacités comiques de Blanc, Duris et de ses acolytes. L'histoire se déroule en Belgique ou un groupe d'amis -dont fait partie notre héros, joué par Romain Duris- d'une même entreprise se retrouve sans emploi suite à la fermeture de leur usine. Ils sont alors prêt à tout pour retrouver 'un petit boulot'. Michel Blanc est en quelque sorte le "parrain" du coin et connait les protagonistes pour les croiser dans son cercle de jeu illégal. Il propose alors à Patrick (joué par Duris), pour une belle somme d'argent afin de devenir un tueur à gage. Ce dernier -qui a tout perdu et besoin d'argent pour relancer une affaire de station service avec un ex-collègue (joué par Gustave Kervern)- est quelque peu déconnecté de la réalité, accepte, et façon pied nickelé, commet chacun des meurtres de façon plus en plus loufoque. Duris réussit une belle performance avec son look de roots, et des situations toujours plus cocaces, que son jeu incarne à merveille. Michel Blanc est parfait en méchant au rabais. Bref on ne s'ennuie pas et la fin ne déplaie pas car elle n'est pas conventionnelle.

Un scénario peu commun et un Romain Duris très à son aise font de ce film une vraie réussite. A voir également pour la performance d’Alex Lutz.