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tisma
293 abonnés
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3,5
Publiée le 14 février 2017
Un petit boulot est un film charmant. Il est stressant, captivant avec des traits d'humour noir qui nous font passer un bon moment. Romain Duris joue bien son rôle du gars non-chalant, on s'y plait !
Agréablement bien surpris, même si la bande son est quasi inexistante et se fait cruellement manquer. Que de rebondissement dans ce polar doux-amer......
4/5 Une petit comédie de voyous, sans prétention et pleine d'humour. Romain Duris, pour une fois ne joue pas comme un pied de chaise, ca change. Pour tout le este le casting est top.
Jacques (Romain Duris), au chômage, est un joueur ayant accumulé des dettes dont certaines auprès du parrain local (Michel Blanc). Redevable, il accepte de devenir tueur à gages au service de ce créancier persuasif. Jacques est aussi une image d’Epinal, il incarne la classe ouvrière aimant le bel ouvrage. Donc dans cette nouvelle activité il va y mettre autant de cœur que dans un job traditionnel. Pascal Chaumeil, après son succès avec « L’arnacoeur », remet le couvert avec une comédie populaire bien enlevée portée par un duo de comédien offrant de bons moments. Michel Blanc, scénariste, lorgne aussi bien, dans son écriture de dialogues cinglants du côté du Splendid que d’Audiard. Du déjà vu mais de bonne facture. Au passage il parvient aussi à bien articuler le côté social avec un humour noir anglo-saxon, ce qui donne au film des accents de Coen derrière lesquels se cacheraient Loach. Cette alliance entre absurde et réalisme tient presque tout au long du film. Dommage que sa dernière demi-heure souffre d’un manque d’écriture qui affadit tout l’allant de la première heure. Trop prévisible, trop happy end,… A voir comme une bonne comédie du dimanche soir.
Ce film est original. Déjà pour une comédie française, ne pas se dérouler à Paris et ne pas avoir de héros issus des upper middle class est une prouesse. De plus le regard porté sur les personnages issus des classes populaires (ouvriers aux chômage) n'est pas condescendant. Cela doit en grande partie au jeu toujours légèrement ironique de Romain Duris. On sent ainsi l'influence américaine du roman dont le film est issu, avec une ambiance burlesque qui rappelle les comédies des Frères Coen. Certains passages sont très drôles, notamment l'audit de la station service par un jeune cadre du siège (joué par Alex Lutz). Au final, les personnages, l'histoire et son déroulement sont originaux de bout en bout.
Un brin monocorde l'histoire est sympa, le jeu des acteurs sonne vrai et donne un caractère normal à ces personnages hauts en couleurs malgré leur grisaille et leur anormalité la plus totale. Un très bon Romain Duris et Gustave de Kervern.
LE SYNDICAT DU CRIME. Un plan presque parfait, par le très drôle Dexter Duris associé au talentueux dialoguiste et patron Michel Blanc. Une petite entreprise qui a du succès, ni pour ni contre, bien au contraire. Pascal Chaumeil a fait du bon boulot jusqu'au bout.
ne parvenant pas à trouver son ton malgré un scénario intéressant, le film reste linéaire et ne parvient pas à emmener le spectateur, là où un réalisateur comme Bertrand Blier aurait signé un film décalé et irrévérencieux. Les dialogues lorgnant parfois du côté de Audiard ne relèvent pas l'ennui du film qui ne décollera jamais jusqu'au générique. dommage.
Le petit ton donne à ce film sans genre particulier un côté film policier - crimes à la sauce anglaise. Sauf que là, c'est Français, et c'est plutôt sympa. Romain Duris se prend au jeu du "méchant" que l'on commence à comprendre et à trouver un côté gentil, même s'il est le tueur à gages préféré de Michel Blanc, qui déçoit par sa présence vraiment minimale. Mais, pour un film français, Un Petit Boulot tient en haleine, et c'est déjà chapeau !
Il y a de bonnes idées dans cette comédie macabre tiré d'un roman noir adapté par un Michel Blanc dont les dialogues font souvent mouche. Il y a une critique plutôt réjouissante de la société actuelle où les vrais assassins sont souvent respectables en costume cravate. Il y a de bons acteurs, la nonchalance de Romain Duris est toujours aussi charismatique et le ton décalé de Gustave Kuerten fait toujours aussi plaisir. Mais, ce qui manque terriblement, désolé de le dire car il n'est plus là pour se défendre, c'est une véritable mise en scène, un film qui ait du rythme et vous tienne en haleine. On se demande pourquoi Michel Blanc ne s'y est pas collé d'ailleurs. On imagine ce qu'aurait pu faire un Bertrand Blier ou un Albert Dupontel avec un tel sujet, un film qui décoiffe vraiment. Car, tel qu'il est "Un petit boulot" n'est pas déplaisant mais on reste quand même terriblement sur sa faim.
Bien scénarisé, bien interprété, bien filmé, court, drôle et percutant. Une création bien de chez nous qui mérite d'être saluée (comme le méritait l'arnacoeur). Vaut le déplacement.
L'histoire n'est pas drôle et sans morale. Je n'ai pas trouvé d'intérêt particulier à ce film, qui ne laisse non plus aucun plaisir. Il se laisse se regarder, on sourit, mais on en retire pas beaucoup de points positifs. Ce n'est pas du tout mon style de film, qui pointe certes le malaise du chômage, la descente et le mal-être, mais qui traite aussi de choses graves sans aucun scrupule ni conséquences.
"Un petit boulot" est une petite histoire simple et entraînante. C'est un peu Pierre Richard dans le rôle d'un tueur en série, de quoi se détendre un peu. Ce n'est ni hilarant, ni sujet à réflexion, c'est un passe-temps qui remplit bien son devoir.
C’est avec un scénario écrit par Michel Blanc et adapté de l’œuvre de Iain Levison que Pascal Chaumeil a pris les commandes d’Un petit boulot. Le réalisateur s’est ici essayé à une comédie noire sur fond de thriller dramatico-social, rien que ça ! Nous voici dans une petite ville frappée par la crise économique et les licenciements. Romain Duris campe un chômeur qui peine à retrouver un job. Alors forcément quand on lui propose de tuer en échange d’une bonne rémunération, il ne se pose pas vraiment de question. Par contre nous, on a un peu de mal à admettre cette évidence qui engage de nombreuses questions morales. Mais Chaumeil insiste et c’est peut-être ce qui est finalement réussi. Nous sommes dans la réalité et pourtant le film bouscule les codes de l’éthique grâce à cet humour macabre qui s’immisce très discrètement. Romain Duris et Michel Blanc jouent sur l’ambiguïté de leurs personnages pour nous faire bondir. Un petit boulot doit donc se regarder au second degré et la farce ne plaira pas à tout le monde. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Le pitch du film était pas mal mais c'est un peu lent et tiré par les cheveux. On sourit parfois mais ça reste peu et les situations se répètent en nous laissant sur notre faim.