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ianb
38 abonnés
417 critiques
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4,0
Publiée le 25 juillet 2024
Découvert tard, western terriblement violent, cru, et triste. Le combat de l'héroïne est plus que louable. Un casting vraiment sympa (même 3 de GOT) pour un film de 2h28 qui m'a un peu surpris par l'histoire, parfois même choqué par des propos et des scènes, Guy Pearce terrible, dans tous les sens du terme.
Un western brutal et tendu, d’une grande beauté visuelle, qui dresse l’éprouvant chemin de croix de la taiseuse mais lumineuse Dakota Fanning tentant d’échapper à son terrifiant bourreau, le fanatique religieux incarné par l'excellent Guy Pearce.
Un funèbre et atypique western féministe, découpé en quatre chapitres dont la chronologie a été intelligemment inversée, à l’exception du dernier, pour garder la tension de son atmosphère en suspension et alimenter nos questionnements. Le résultat est impressionnant, d’une violence au confluent des genres autant physique que morale qui secoue durablement le spectateur. Marqué par la mise en scène aiguissée du néerlandais Martin Koolhoven, « Brimstone » jongle admirablement sur la symétrie entre le terrifiant sadisme de Guy Pearce et la puissante et froide persévérance de Dakota Fanning, à laquelle vient également se greffer celle de la jeune Émilia Jones. Un peu long mais brillant.
Impressionnant, éprouvant, haletant, une leçon et une réussite à tous les niveaux, je suis étonné de ne pas pouvoir découvrir une plus longue filmographie du réalisateur.
dérangeant,malfaisant... les adjectifs sont nombreux pour qualifier ce thriller horrifique, oui car il prend aux tripes. mention spéciale à Guy pearce qui nous livre une prestation sans faute et ceux depuis mémento pour dire. Dommage qu'il ce soit cantonné dans des films bas de gamme.
Du très très grand nimporte quoi, j'abandonne au bout d'une heure de visionnage, c'est ridicule, aucun bon dialogue, une histoire débile, des personnages vides.
Ce pasteur me fait penser à Brigham Young second "prophète".Mormon.. Ce n'est peut-etre pas par hasard qu'il est dit dans le film que ce pasteur venait de Salt Lake City .
Certains diront qu'il y a une violence gratuite, uniquement présente pour exciter les voyeurs malsains. La noirceur de l'âme humaine est sans limite, Brimstone nous le rappelle si nous l'avions oublié. J'ai parfois honte d'être de notre espèce. Ceux qui n'ont pas aimé ont du y voir un bien triste reflet.
Un véritable chef d œuvre abominable . Ce film n est pas à mettre en toutes les mains. Aucune limite dans la violence , l horreur atteint son paroxysme. En même temps il vous tient en haleine du début à la fin . Le film est divisé en 4 chapitres à remettre dans l'ordre. Les acteurs sont formidables . A ne pas manquer mais il faut avoir le cœur bien accroché.
Une claque ! Ce film vous obsède après l'avoir regardé et vous ne pensez qu'à une chose- le revoir- pour en explorer le moindre détail. Divisé en chapitres inversés - il nécessite un temps de réflexion mais l'ensemble est absolument epoustouflant. Une histoire totalement originale, l'obsession d'un prêtre pour sa fille - relation incestueuse - au 19 émet siècle - des scènes presque insupportables mais fascinantes. Guy Pearce est terrifiant, habité par le rôle. On sent sa présence à chaque instant du film. Dakota fanning respire la peur et la force d'une fille persécutée depuis son enfance. Carice van Houten en femme soumise est d'une beauté fragile . Une claque je vous dis! Un chef d'oeuvre !
Western qui est un drame très dur psychologiquement. Les acteurs sont tous excellents. le montage antéchronologique ajoute un plus intéressant comme une enquête : on se s'interroge la raison des événements auxquels on assiste. Un drame affreux dans le far west. très marquant. A voir uniquement pour les spectateurs avertis.
Voilà le genre de film extrêmement clivant qui peut tutoyer les cieux ou passer pour une arnaque totale. Je passe sur l’histoire construite en quatre chapitres. Je ne vois pas ce film comme une charge contre la religion, mais comme l’illustration que les sadiques et les pervers sont partout : un lieu de culte dans le cas présent mais le réalisateur aurait pu prendre une école ou une caserne. Guy Pearce campe le rôle d’un pasteur narcissique doublé d’un pervers sexuel pratiquant l’inceste triplé d’un sadique tendance masochiste et quadruplé d’un psychopathe. C’est beaucoup pour un seul homme et l’ensemble de son œuvre sur la totalité des deux heures de films peut lasser ou captiver. Comme tous les pervers, il se pose en victime. Comme tous les pervers, il est dans le déni. Comme tous les pervers, il cherche à atteindre sa proie en pratiquant la politique de la terre brûlée autour d’elle. Comme tous les pervers, il est exsangue d’émotions. Mention spéciale à Dakota Fanning et à Emilia Jones. Le regard appuyé voire voyeur de la caméra est profondément gênant. L’ensemble manque un peu de finesse avec des scènes très fortes qui virent malheureusement trop souvent au gore. La fin est d’une noirceur absolue Même le dernier plan est flippant, une jeune femme qui jette un regard bienveillant vers la forêt : qui s’y cache ? Un ange ou un démon ? Inondé d'hémoglobine, je reste sur ma faim.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un film intense, prenant, où chaque plan m'a captivé. Sans que je sache vraiment dire pourquoi ! Mais certains points m'ont gâché l'histoire, des comportements que je n'ai pas compris. spoiler: Pourquoi au juste a-t-elle eu besoin de se couper la langue ? Oui, son nouveau mari n'aurait pas eu la muette qu'on lui avait promise, et après ? Autre chose, je n'ai pas compris pourquoi elle ne disait rien à son mari à propos du révérend. Elle aurait pu l'alerter sur sa dangerosité et cela aurait pu le sauver ! De même, j'ai eu du mal à accepter que l'héroïne commette plusieurs fois l'erreur de s'éloigner de ses proches qu'elle veut protéger (première fois avec son mari, seconde fois avec son beau-père et sa fille). Au bout d'un moment quand on affronte un psychopathe il faut réfléchir deux minutes. J'ai trouvé aussi que par rapport à sa version enfant, l'héroïne adulte est beaucoup plus soumise à son triste sort (elle accepte la vie en bordel, elle ne réagit pas quand le révérend arrive dans son village en début de film et va même assister à son sermon). Enfin, j'ai du mal avec la survie du révérend à son tranchage de gorge. Cela me semble très compliqué de survivre à cela, vu la perte de sang et le temps que prend l'héroïne pour s'échapper pendant lequel personne ne vient à son secours. Tous ces détails ont malheureusement une importance cruciale dans l'histoire car c'est à cause d'eux que l'héroïne perd quasiment toute sa famille et finit le film au fond d'un lac. Difficile de sentir la puissance de la tragédie quand les revers tiennent à des comportements ou des événements dont l'évidence a échoué à s'imposer à moi. Conclusion : un film intense mais imparfait. L'héroïne jeune a plus emporté mon adhésion que sa version adulte. EDIT : Ah mince j'ai oublié un point. spoiler: La fin du révérend ne m'a pas satisfait. Un seul et unique coup de fusil le propulse à travers la fenêtre, et il tombe logiquement dans la neige qui pourra éteindre le feu sur ses vêtements. Je ne me suis pas dit "ah oui là il est mort c'est sûr et certain". Elle ne l'achève pas ; elle ne confirme pas sa mort. Pourtant, le type a survécu par le passé à un tranchage de gorge. Là encore, le film m'a déçu.
Comment résister à la force d'évocation de ce film qui enchaine les scènes marquantes, fascinantes? Comment ne pas céder au trouble qui nait de ce récit haletant, cruel et touchant? Brimstone rassemble tout ce qui construit un chef d'œuvre du 7e art. On ressort de ce voyage de près de 2h30 traversé par mille sentiments qui semblent n'avoir épargné aucune partie de notre être. Un film dont on se souvient longtemps après l'avoir vu.