Brimstone est à la fois un western et un thriller horrifique, beau et de bonne facture, mais vraiment dérangé. 2h30 de souffrance pour les spectateurs, qui doivent endurer les sévices inhumains infligés à des personnages aussi lâches que stupides par un psychopathe sadique, qui puise son inspiration directement dans la bible. Fuyez, sauf si vous êtes vraiment masochiste !
Ce film très fort de Martin Koolhoven n'est pas du tout un Western historique, mais un film d'horreur humaine faisant une apologie de la domination violente et malsaine, sous couvert de la religion au début du siècle dernier. Cinématographiquement bien réalisé, ce film souffre malheureusement d'un montage très dérageant pour la lisibilité de l'histoire ; ses quatre chapitres étant montrés de manière non chronologique. Chapitre 1 : Révélation : avec Dakota Fanning superbe actrice dans un rôle délicat de muette. Ce drame intense et violent nous propose des scènes fortes des séquences émotionnelles chocs. Il montrespoiler: la dangerosité de certains extrémistes religieux. Sam la fille de Liz jouée par une Ivy George craquante.
Chapitre 2 : Exodus : Scènes violentes et cruelles dans lesquelles la belle et attachante Emilia Jones (dans la peau de Johana), spoiler: est enrôlé de force à l'INFERNO : Saloon et Maison de tolérance.
Chapitre 3 : Génésis : séquences tragiques montrant spoiler: l'arrivée en terre promise de certains illuminés : les élus et "espoirs suprême de l'humanité". On découvre Anna, la fille de treize ans "souillée" du pasteur rigoriste. et machiste intraitable.
Chapitre 4 : Rétribution. Un épilogue nous offrant de magnifiques et émouvantes images Toujours aussi cruel , On retrouve Johana (allias Liz) et sa fille promise de nouveau à la persécution du Prêcheur magistralement interprété par un démoniaque Guy Pearce.
Malsain, extraordinairement violent. Je ne comprends pas l'intérêt d'un film aussi perturbant.
Si je ne doute pas que la majorité des femmes aient gravement souffert à cette époque, le calvaire de l'héroïne est tellement forci et même parfois caricatural, que ça en dessert presque le message.
Le pire de ce film est la cruauté sans limite, sans contrepartie du prêcheur: c'est elle seule qui justifie le film. Ce personnage est creux en dehors de son agressivité possessive. Même pas une once de bonté.
La faible présence de demi-mesure, de subtilité, j'irais même jusqu'à dire d'humanité pour compenser l'enfer qui se déroule à l'écran, et la complaisance dans la violence sadique impliquant même des enfants, font que je ne recommande ce film à personne.
Un très très bon film! Impressioné par Guy Pearce et Dakota Fanning! On a une très grosse vibe film d'horreur raconté à l'envers et ce sentiment ne s'installe que tard dans le film ce qui rend la chose encore + intéressante! Je recommande vivement
Brimstone est particulièrement singulier dans le genre western, et particulièrement difficile à suivre aussi car le ton est profondément pessimiste. Certaines séquences sont assez choquantes. Ce film est incroyablement sombre et dramatique, porté par un antagoniste parmi les plus ignobles du cinéma (interprétation glaçante de Guy Pearce). A noté l'excellente performance des soeurs Fanning et la présence très appréciable de Kit Harrington. (Jon Snow dans GOT) et Paul Anderson (Arthur Shelby dans Peaky Blinders) dans les rôles secondaires. L'histoire s'articule en 4 chapitres qui reviennent à chaque fois dans le temps (pour les 3 premiers, le 4 concluant l'intrigue)..Très ingénieux, permettant de rester scotché et comprendre peu à peu la situation introduite au début, malgré un rythme lent. Chaque chapitre ayant sa propre identité (décor, ambiance...). Une belle fin en plus donc Brimstone est excellent et original, qui plaira sans doute à ceux qui n'apprécient pas les westerns. Mais un rythme parfois trop lent et un film difficile à regarder pour que je mette au début 4/5 (je l'ai vu et je ne suis pas sur de vouloir le revoir!).
Un réalisateur complètement inconnu, Martin Koolhoven, excelle dans ce western terrifiant où toutes les atrocités humaines sont rassemblées. En effet, on verra dans "Brimstone" du viol, de l'inceste, des pendaisons, des coups de fouet, des règlements de compte, des meurtres et j'en passe. L'atmosphère est subliment bien rendu par le réalisateur, on est plongé dans cette histoire psychologiquement très déstabilisante. A la manière d'un puzzle, le cinéaste choisit avec ingéniosité un scénario non chronologique rendant l'ensemble bien plus intéressant à suivre. On suit avec beaucoup de suspense les péripéties de Liz (Dakota Fanning) qui vit une existence des plus difficiles, pas possible de faire pire! Guy Pearce quand à lui est très convaincant dans son rôle de fanatique religieux complètement fou et prêt à commettre les pires exactions pour satisfaire ses croyances complètement délirantes. Un film d'une violence vraiment marquée qui saura plaire aux aficionados de westerns qui ne font pas dans la dentelle.
Classé dans la catégorie Western, ce film du réalisateur néerlandais Martin Koolhoven, sorti en 2016, permet surtout de dénoncer les différentes violences physiques et morales faites aux femmes. Cette histoire qui se déroule au XIXème siècle dans l’Ouest américain, s’intéresse à la vie d’une jeune fille (l’excellente Dakota Fanning) pourchassée par un mystérieux individu. La mise en scène extrêmement soignée, avec un découpage scénaristique en quatre chapitres non linéaires dans le temps, présente un concentré de barbarie à la limite du soutenable. D’ailleurs, le sadisme du pasteur (Guy Pearce) n’est pas sans rappeler celui du personnage de Robert Mitchum dans « La Nuit du chasseur ». Bref, un récit hypnotisant qui glace le sang.
inutilement gore ! Le film se veut un western et est bien filmé avec une belle photographie. Las, le film est malaisant, truffé de préjugés sur une époque présentée comme n'importequoiland : esclavage, pasteur cinglé etc. Le film pourrait sans doute être sympathique sans scènes gore et caricaturale. Sans aucun doute le film est marquant mais franchement on s'en passe bien ...
Viols, incestes, maltraitance infantile, maltraitance des femmes, perversions, et fanatisme religieux... Il ne s'agit aucunement ici de montrer des scènes de violences gratuites mais bien des scènes ultra choquantes sans complaisance dans le but de mieux faire prendre conscience aux téléspectateurs ces horreurs la. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est réussi: avec son scenario en 4 phases, ses jeux d'acteurs, et sa mise en scène, Martin Koolhoven réalise ici un chef d'œuvre d'une rare force
Ambiance Western , histoire tragique.. Le tout est bien ficelé... Par contre spoiler: l'intestin autour du cou pff et la fin, spoiler: pas sur qu'on puisse retourner les bras de cette façon et Pearce sui flambe sans sourciller, c'est complètement naze
Mention spéciale à l'excellent Guy Pearce, formidable dans le rôle du prédicateur ! Petit clin d'oeil intéressant au fameux "La nuit du chasseur". Mais le rôle principal féminin est tenu par une actrice bien terne, sans aucune expression.
Je pensais voir un western et j'ai vu un mix entre thriller et film d'horreur dans un environnement de western dans lequel on ne retrouve quasiment pas les thématiques classiques du genre. "Brimstone" nous parle de religion extrême, de folie, de la condition de la femme, de l'inceste, et ce de façon très crue (les scènes dans le bordel sont très explicites). Car la violence est permanente, violence morale quasi intenable, violence physique allant jusqu'au sadisme le plus sordide. Et si on peut encore parler de western pour "Brimstone", c'est le western le plus violent et le plus glauque que je connaisse, le plus visuel aussi, ce qui me fait dire qu'on n'est pas loin du film d'horreur. Le rattachement à ce genre devient vite une évidence tant le pasteur prend des allures de serial killler psychopathe quasi surnaturel (spoiler: d'ailleurs on se demande comment il peut survivre après la scène où il se fait trancher la gorge , c'est là l'un des points noirs du scénario) et l'histoire devient une sorte de survival ponctué de scènes quasi gores, même si beaucoup de choses se passent hors-champ. "Brimstone" est magnifiquement filmé, bénéficie de décors superbes, le pasteur est un personnage saisissant, la narration découpée en chapitres dévoilés de façon anti-chronologique renforce le mystère et l'intérêt, mais le scénario souffre de quelques incohérences qui semblaient pourtant évitables facilement, c'est dommage. "Brimstone" n'atteint donc pas l'excellence, mais si vous voulez voir un film original très bien réalisé, aux thématiques fortes et qui vous bousculera, alors allez-y.
C'est un film misérabiliste qui danse toujours sur le même pied, le film devient prévisible très rapidement, et on s'ennuie devant cette lenteur. C'est dommage car le far west qui nous ai présenté a du charme.
J'ai rarement était autant dégouté d'un film. A part la musique qui est vraiment très bonne. Le montage qui se veut lent rend juste le film plus long pour absolument rien. De la violence gratuite partout, où est la limite du raisonnable ? Il manquait juste un viol d'un nouveau né et on avait fait le tour de toutes les horreurs. Un film absolument inutile. Un seul mot: Dégout !