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    Le Dernier duel
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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    Adapté du livre "Le Dernier Duel : Paris, 29 Décembre 1386" retraçant l'histoire de l'un des derniers duels judiciaires français (opposant Jean de Carrouges et Jacques Le Gris suite à une accusation de viol de Dame de Carrouges), ce dernier-né de Ridley Scott possède pas mal de points forts et finalement, un seul gros bémol.
    Côté acteurs, c'est du lourd, du viril et du charismatique : Matt Damon, Adam Driver et Ben Affleck. Pour la partie féminine, Jodie Comer électrise l'écran de sa beauté pleine de force et de caractère.
    L'ambiance moyenâgeuse de cette France du 14ème siècle est extrêmement bien rendue, les quelques combats sont d'une effroyable intensité donnant au récit encore plus de vigueur et d'épaisseur.
    Côté petit défaut à mon goût, le choix d'une narration polyphonique sur trois chapitres apporte pas mal de redondances à tout l'ensemble, j'ai presque trouvé le temps un peu long lors du 3ème chapitre et j'avais hâte d'arriver au duel tant attendu ! (Durée du film : 2h33)
    Cela reste malgré tout un divertissement médiéval de bonne facture prouvant que Ridley Scott est toujours dans le coup côté réalisation, même si l'on est quand même loin ici d'un "Alien" (1979) ou d'un "Gladiator" (2000).
    Puissant !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2021
    "Le Dernier duel" aborde des thèmes fondamentaux, pour ne pas dire préoccupants. Plus on y repense, plus il prend de la valeur. L'intrigue est prenante et la mise en scène flamboyante. Bien que certaines scènes se répètent, la narration est fluide et les trois principaux protagonistes sont géniaux ; Jodie COMER incarne un personnage marquant, tandis que Matt DAMON et Adam DRIVER se révèlent impressionnants dans ce film qui secoue durablement. C'est froid, violent, sadique, acide... et on aime. Une ode au mouvement #MeToo qui s'invite dans la plupart des plans. En outre, les milliers de figurants et les décors imposants permettent aussi d'en mettre plein la vue.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Dans la France du roi Charles VI, à la fin du XIVème siècle, deux chevaliers portent devant Dieu leur querelle. Jean de Carrouges (Matt Damon) et Jacques Le Gris (Adam Driver) sont pourtant des compagnons de longue date qui ont livré bien des batailles côte à côte. Mais le contentieux entre les hommes que tout oppose n’a cessé de grandir. Carrouges, un chevalier sans peur et sans reproche, s’est attiré l’hostilité de son suzerain, la comte d’Alençon (Ben Affleck), à force de maladresse là où Le Gris, pourtant moins bien né, par son charme et son érudition, s’en est fait l’indispensable bras droit, au point d’obtenir de lui les charges héréditaires qui auraient dû échoir à Carrouges.
    Le conflit entre les deux hommes éclate au sujet de Marguerite, la femme de Carrouges, qui accuse Le Gris de l’avoir violée durant une absence de son mari.

    (Sir) Ridley Scott est peut-être l’un des plus grands réalisateurs de son temps. Il a tourné des films mythiques : Alien, "Blade Runner", "Thelma et Louise", "Gladiator"…. Son tout premier film ressemble à celui qui sera parmi ses derniers : Les Duellistes" (1977) racontait déjà la rivalité à mort, une vie durant, de deux hussards napoléoniens. "Le Dernier Duel" reprend le même schéma et le transpose à l’époque médiévale qu’a déjà souvent explorée Ridley Scott, auteur d’un "Robin des Bois" oubliable mais d’un "Kingdom of Heaven" mémorable. Chaque détail, jusqu’au combat final si longtemps attendu, y est reconstitué avec une flamboyance hollywoodienne que l’austérité toute bergmanienne de l’affiche ne laissait pas augurer.

    Ridley Scott s’attaque à un sujet diablement contemporain et, pour le traiter, utilise un procédé qui l’est presqu’autant.
    Le sujet du "Dernier Duel" résonne puissamment avec notre époque. Il y est question d’un viol et du doute jeté sur le témoignage de la victime. Jodie Comer m’a fait penser aux trois héroïnes de "Scandale", l’un des meilleurs films de l’année dernière, qui chacune à sa façon incarnaient les réactions possibles face aux abus du patriarcat.
    Pour raconter ce viol et le procès qu’il suscite, Ridley Scott utilise un procédé éprouvé : raconter les mêmes faits par les yeux différents de chacun de leurs protagonistes. Kurosawa l’avait fait le premier au début des années 50 dans "Rashōmon" ; le procédé est depuis indissociablement lié à ce film. Il est le plus cinématographique qui soit.

    Il faut un scénario sacrément bien charpenté pour que la répétition de la même scène ne devienne pas ennuyeuse. Ridley Scott y parvient à merveille en donnant tour à tour la parole à Jean de Carrouges, à Jacques Le Gris et à Marguerite. Des différences infimes apparaissent selon les points de vue. Tel fait, telle parole selon qu’ils soient rapportés par tel ou tel varient d’une mémoire à l’autre. Carrouges qui apparaît d’abord comme un preux chevalier, bafoué dans son honneur, prêt à tout pour défendre sa belle, se révèle en fait un homme fruste, illettré, primaire et violent. S’il prend fait et cause pour Marguerite dans le procès qui l’oppose à Le Gris, c’est moins par amour pour elle que par mâle orgueil. Le personnage de Le Gris est autrement plus subtil. C’est un être aussi adroit dans le maniement des armes que dans l’art de plaire. Il séduit les hommes comme les femmes. Sa culpabilité ne fait guère de doute même si de son point de vue Marguerite ne lui a opposé que la résistance que se doit d’afficher une femme vertueuse à son séducteur. Finalement, c’est Marguerite qui a le rôle le plus ingrat et le moins profond.

    À quatre-vingt ans passés, Ridley Scott en remontre encore à plus jeune que lui avec cette ténébreuse fresque historique aux résonnances très contemporaines.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    Ce duel méritait une adaptation cinématographique, mais peut-être pas comme ça... Disons que ça fait toujours bizarre de voir des français parler en anglais, alors qu'un tournage en patois de l'époque aurait été juste divin, mais ce qui me pose problème avec ce film c'est que finalement tout ça est assez convenu.

    La particularité du film c'est qu'on nous apporte trois points de vue, de trois personnages différents sur un viol (le mari, le violeur et la femme violée). Malheureusement je ne vois pas réellement l'intérêt, parce que la vision de chaque personnage n'apporte pas un énorme éclaircissement sur cette affaire. On montre quelques petits trucs en plus, qui sont certes utiles pour mieux cerner les personnages, mais rien de bien folichon non plus. En fait je ne suis pas certain que ça apporte grand chose. Surtout que même si on se retape peu de scènes en entier plusieurs fois, les changements sont parfois assez subtils. Je veux dire que lorsqu'on voit le viol pour la seconde fois, oui c'est plus violent, mais la première version laissait déjà peu de place au doute quant au fait que ça soit un viol.

    De manière générale le film manque d'un récit encadrant (le procès par exemple), qui lierait un peu mieux tout ça ensemble, surtout dans le segment de Matt Damon, où on se tape pas mal d'ellipses, ce qui donne un petit côté frustrant car les séquences s'enchaînent très vite sans avoir réellement eu le temps de développer quoique ce soit.

    J'ai néanmoins apprécié l'ambigüité des personnages, Matt Damon qui se voit comme le mari idéal et Adam Driver comme un tombeur irrésistible et que malgré ça avec le point de vue de la fille on comprend que ça n'est pas réellement le cas.

    Mais le segment avec Matt Damon il faut quand même se le taper, parce que si certaines scènes auront des éclaircissement plus tard, il n'en reste pas moins le plus mou et morne et vu qu'il est au début, ça n'aide à s'intéresser à tout ça. En fait lui se voit comme un type juste, bon, droit, etc, et cette vision du personnage est de loin la plus inintéressante du film.

    En fait je trouve le film mou du genou, trop terne, trop fade, il ne fait finalement rien de cet aspect de dernier duel... ça n'est absolument jamais traité ou même abordé dans le film. C'est dommage, il y avait quelque chose à faire de ce côté là.
    C'est peut-être le dernier duel judiciaire, mais dans le film, c'est juste un duel...

    Bon en réalité on sent bien que papy Scott avait comme quasiment seule ambition de parler de la condition féminine, du viol généralisé, des victimes qui refusent de parler, du châtiment que les attend si elles parlent, etc. Je suppose qu'on ne pouvait pas tout faire dans le même film, ça aurait été trop indigeste...

    Le tout donne une impression de pas totalement fini, comme si c'était une version de travail dans laquelle on avait oublié d’insulter un supplément d'âme pour que tout ne soit pas aussi terne...
    C'est gris quoi...

    Après le film se suit, sans trop de déplaisir, même s'il est vraiment beaucoup trop long...
    Virginie P
    Virginie P

    51 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2021
    Pas le meilleur Ridley Scott pour moi mais ça reste un bon film. Pas de longueurs, ni temps morts mais un manque d'émotions même si tous les acteurs tiennent bien leur rôle.
    Pour le fait d'être inspiré d'événements réels et historiques (dernier duel judiciaire en France), ce film vaut d'être vu même si les puristes historiens y verront des erreurs scénaristiques.
    "Le dernier duel" se situe au Moyen Âge avec ses scènes de combats reflétant plutôt bien cette époque barbare et se décline en 3 actes selon les 3 protagonistes de cette affaire judiciaire : Jean de Carrouges/Matt Damon, Jacques Le Gris/Adam Driver et Marguerite/Jodie Comer, la femme de Carrouges qui est violemment agressée...
    Hors la réflexion sur le film, je laisse libre à chacun également sa réflexion sur le traitement encore réservé ajd aux femmes agressées
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    165 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    La narration polyphonique amène des redondances pour peu de complexité, Ridley Scott avec son savoir-faire habituel mène son film jusqu'à deux scènes exceptionnelles: l'interrogatoire poignant de Marguerite au procès et le duel sauvage. Jodie Comer et Matt Damon sont éblouissants.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 059 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    L’intérêt que présente The Last Duel, film mineur dans l’œuvre immense de Ridley Scott, réside dans cette focalisation en trompe-l’œil qui, en épousant successivement trois points de vue correspondant aux trois personnages en présence, met en place un héros populaire, sorte d’avatar de Robin des Bois en conflit avec le roi et sa cour, pour mieux le miner de l’intérieur et dévier peu à peu vers le héros véritable, héroïne en somme, qui ne trouve le bonheur que dans l’accomplissement d’une vie en retrait et sans hommes. Ce faisant, le cinéaste offre un pied-de-nez aux modèles viriles qu’il consacrait dans ses fictions historiques, de Gladiator (2000) à Robin Hood (2010) : le masculin se voit ici ensauvagé et bestialisé, ses appétits – carnassiers, sexuels, mobiliers, financiers – et sa soif de vengeance font de lui un être chétif et craintif qui divulgue sa nature mortelle en recourant à diverses activités belliqueuses, dont fait partie le viol.

    « On pardonne à un enfant qui a peur du noir ; la vraie tragédie est l’homme qui a peur de la lumière », affirme Jacques le Gris dans une alcôve : cette citation latine résume à elle seule le long métrage, soit l’incapacité du masculin à quitter ses petits jeux de pouvoir pour transmettre la vie et toucher au sacré. C’est ainsi qu’il faut comprendre le féminisme de Scott dans The Last Duel : Marguerite ne tire aucune satisfaction dudit duel, elle paraît déboussolée et terrifiée quand, assise sur un cheval qui suit son époux, elle assiste aux éloges de ce dernier, à son adoubement par la foule qui suit directement son adoubement par le roi. Elle sait qu’avec cette victoire, Jean intègrera le microsome curial et ressemblera à ceux qu’il dénonçait non par certitude mais par jalousie ; l’épanouissement dernier résulte de son veuvage et de sa vie menée en marge de la cour.

    La façon qu’a Scott de filmer le duel et d’en faire le cadre du film s’avère elle aussi double, duelle pourrions-nous dire : elle commence par l’épique, promesse d’une lutte entre deux hommes à la The Duellists (1977), et s’achève dans un bain de sang, expression de la cruauté et du plaisir sadique pris à tuer pour réparer son honneur et son nom. L’obsession de la réputation prend le pas sur le reste, et la femme devient – ou reste – un objet de transaction et l’incarnation d’un droit légitime à la propriété dans une société patriarcale au sein de laquelle convergent les intérêts du roi, ceux de son entourage et ceux de l’Église. Voilà pourquoi le point de vue de Marguerite est qualifié de « vérité vraie » : son combat, un combat feutré, d’intérieur, moral, un combat qui ne laisse pas de traces, qui ne marque par les chansons de geste, la fait accéder à une réalité supérieure et spirituelle et la change en icone applaudie par ses consœurs. La seule liberté gagnée par la femme réside dans son statut d’outlaw défini par la loi des hommes – on met sa parole en doute, on la juge au tribunal, on la menace de répudiation et de disgrâce – jusqu’à ce final bucolique qui laisse triompher la vie et contraste la grisaille environnante par les couleurs d’une reverdie. La femme, elle, n’a pas peur de la lumière.

    Nous regretterons alors la longueur inutile d’une œuvre charcutée par son montage et ses sauts de puce incessants entre des lieux et des temporalités différents, ce qui brise l’immersion du spectateur et nuit au rythme d’ensemble.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    Ridley Scott revient aux affaires avec cette fresque se situant dans la France du 14e siècle.
    Adoptant le principe d'un récit divisé en chapitres et en points de vue (à la manière du célèbre "Rashômon" de Kurosawa), le scénario signé entre autres par Matt Damon et Ben Affleck, nous raconte une histoire dans la grande Histoire, et qui résonne jusqu'à nous, d'autant plus dans la période actuelle : celle d'un viol et d'une vérité qui doit éclater.

    Récit de possession et de territoire, "Le Dernier Duel" déroule son récit en déconstruisant celui-ci à chaque nouveau chapitre, nous démontrant que la "vérité" n'est finalement qu'une question de point de vue. Et que la vérité, la vraie, n'a finalement que peu d'importance face à l'honneur et à Dieu.

    À une époque où les femmes étaient dans l'ombre de leurs hommes conquérants, à une époque où la croyance importait plus que la vérité, une voix s'est élevée. Mais a-t-elle vraiment été entendue ? Et ce "dernier duel" y a-t-il vraiment changé quelque chose en fin de compte ?

    Un drame historique qui vaut surtout pour la justesse de ses dialogues et ses personnages plutôt que pour ses scènes de bataille, assez rares, mais réussies (avec en point d'orgue, un duel d'une violence inouïe).
    Malgré un travail d'ampleur au niveau de la reconstitution, un film à échelle finalement très humaine et faisant le lien entre hier et aujourd'hui.
    Pour que d'autres voix s'élèvent, et que la vérité soit entendue cette fois-ci. 7,5/10.
    garnierix
    garnierix

    237 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2021
    On reste estomaqué par Ridley Scott, même quand il devient lourd. Avec ce film sur le duel De Carrouges / Le Gris (où l’on s’en remet au "jugement de Dieu"), on est sidéré jusqu’à l’écœurement par cette époque médiévale en France : c’est la force des images, voulues dans ce contexte-là. —Dans Alien (il y a quarante ans) ou Gladiator ou Hannibal (il y a vingt ans), c’était déjà la force des images, voulues dans d’autres contextes. Mais il arrive au réalisateur d’être lourd, comme dans ce film. L’ennui peut s’installer quand le deuxième chapitre s’annonce comme une redite des scènes du premier, et qu’on voit arriver le troisième chapitre comme une nouvelle redite, ceci pour différencier trois points de vue, qui ne sont pas si différents que ça. Mais on ne s’ennuie pas au final, tellement c’est prenant de revoir des images, de réentendre des discours, qui nous sidèrent. C’est pourtant un sacré pari de croire que le spectateur va adhérer à cette méthode de narration : il doit savoir qu’il lui faudra rester attentif, même et plus encore dans les pseudo-répétitions. L’histoire, la réalité (—ou la légende ?), était racontable et défendable autrement, mais le réalisateur n’a pas voulu que ce film envoie des messages forts et précis sur la femme, sur l’honneur, sur la religion, sur le pouvoir, sur la justice (en ce temps-là ou aujourd’hui) : ces grands sujets forment finalement le décor du film ; Ridley Scott reste l’homme des images et de l’atmosphère ; le vrai sujet est constitué des images de la violence, verbale ou visuelle, tous domaines confondus, de cette époque. Ridley Scott a son chevalier mi-bon mi-bourru (Matt Damon) ; il a son écuyer mi-amoureux mi-sycophante (Adam Driver) ; il a son roi Charles VI un peu débile ; il a sa femme mi-soumise mi-révoltée. Ces flous conviennent au réalisateur qui n’a d’autre but que provoquer malaises et émotions. Il y a toutefois un message précis quand il fait dire que "la tragédie, c'est l'homme qui a peur de la lumière", message universel. A.G.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    2h30 d'une histoire pas toujours passionnante mais qui se clôt par un magnifique duel épique et sauvage.
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Ridley Scott signe ici une sombre et puissante fresque médiévale. Un drame assez académique certes, mais subtil et à grand spectacle. Le film est notamment traversé par un suspense qui prendra toute son envergure dans un duel final des plus marquant. Le concept de raconter l’histoire selon trois points de vue est par ailleurs très judicieux et intéressant, mais peut cependant apporter un coté répétitif à l’ensemble. Globalement, c’est une réussite pour le cinéaste de 83 ans.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    51 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    LE DERNIER DUEL (2021): Un retour au Moyen-âge, avec une accusation vue sous trois aspects quelque peu différents, qui pourra donner aussi cette impression de tourner en rond. Un début surprenant par cette vision de la ville de Paris à son commencement définie par un magnifique plan de Notre Dame de Paris en pleine construction. Les décors, les costumes ainsi que cette clarté froide et grisâtre éveilleront la curiosité. Une difficulté à adhérer à l'histoire les premières minutes, car mon étonnement se fera aussi par cette dégaine de Matt Damon dans le rôle de Jean De Carrouges, qui pour moi manquera de naturel. Mais par la suite, la réalisation continuera à développer cet acte répréhensible tout en nous familiarisant aux personnages. L'histoire deviendra alors de plus en plus intéressante. Doit-on donner raison à Dame Marguerite De Carrouges (la très jolie Jodie Comer)? La justice de l'homme devra trancher devant ces trois opinions. Incapable de prendre une décision, elle laissera la loi de Dieu faire son propre jugement. Un combat final très éprouvant (pour nous aussi), la mort devra être donnée et pourra devenir désastreuse pour Marguerite. Une réalisation de Ridley Scott qui optera de temps à autres pour des ambiances religieuses, un manque de mordant se fera alors parfois ressentir. Le spectateur cherchant des batailles spectaculaires sera peut-être un peu déçu. Ridley se concentrera plus sur ses personnages ainsi que sur un scénario intrigant au plus proche de cette histoire vraie. "Le Dernier Duel" Un jugement dernier bien mené, bien prenant. 3.5 étoiles, la cause: Matt Damon, pour les traits trop prononcés de son personnage.
    T-Tiff
    T-Tiff

    100 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Ridley Scott revient avec un film historique nommé "Le dernier duel". Celui-ci retrace les origines du duel à mort ayant opposé Jean de Carrouges à Jacques Le Gris. Amis sur le champ de bataille et progressivement devenu ennemis suite aux faveurs que reçoit l'un plus que l'autre, l'opposition entre les deux personnages atteint son apogée avec le viol de Marguerite de Carrouges par Jacques Le Gris. Le film est construit en trois parties, présentant chacun les événements du point de vue d'un des personnages, d'abord Jean de Carrouges, puis Jacques Le Gris et enfin Marguerite de Carrouges, dont le point de vue est présenté comme la vérité. Cette construction permet d'insister sur certaines différences intéressantes, notamment pour montrer comment les deux hommes ont une vision biaisée dans laquelle ils seraient l'un puis l'autre irréprochables. Le point de vue final de Marguerite permet de mettre en évidence la vanité des deux hommes, et aborde avec une consonance très actuelle la question du viol, où la femme est obligée de se justifier mille fois, de faire face à l'humiliation et aux reproches. En ce sens, Ridley Scott signe un film féministe assez bien écrit, justifiant cette construction en trois parties. Malheureusement, cette construction est aussi à l'origine de quelques longueurs, notamment avec la répétition de certaines scènes qui n'apportent pas forcément beaucoup au récit. Ainsi, même si on ne s'ennuie pas, le récit de deux heures et trente minutes aurait probablement mérité d'être un peu raccourcit. Pour le reste, nous connaissons tous le talent de Ridley Scott pour mettre en scène des films historiques, avec des décors toujours magnifiques, ici avec Paris à l'époque de la construction de la cathédrale Notre-Dame. La mise en scène est assez irréprochable, et le film se termine en apothéose avec le violent duel à couper le souffle entre les deux hommes. "Le dernier duel" signe un retour réussi du réalisateur pour un film historique avec une résonance très contemporaine.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2021
    Ce film trouve bien sa place dans la carrière de Ridley Scott : en écho à son premier long-métrage, Les Duellistes, pour le motif du duel ; dans le sillon médiéval de Robin des Bois ; et dans une série de portraits de femmes fortes, depuis celui de Ripley dans Alien, en passant par ceux de Thelma et Louise, ou encore celui de Marianne, la compagne de Robin des Bois. C’est même probablement le plus féministe des films du réalisateur, centré sur les notions de viol et de consentement, qui trouvent évidemment des résonnances actuelles. Sous ses faux airs de film d’action viril, Le Dernier Duel est en fait un vrai drame social sur la place de la femme dans un contexte de domination masculine, femme-objet servant soit à assurer la descendance, soit à assouvir désirs et pulsions. Le personnage de dame Marguerite, ici, fait entendre une voix qui rompt avec une culture silencieuse du viol et cherche à faire entendre justice, même s’il faut pour cela s’en remettre au caractère aléatoire d’un combat de coqs en armures, traduction terrestre d’un jugement soi-disant divin. Ce drame social se structure “à la Rashômon”, c’est-à-dire en trois versions des mêmes faits selon trois points de vue différents (ceux des personnages principaux). Là est la principale qualité du film : dans les variations entre ces versions, dans les subtilités, dans les nuances, que ce soit en termes de récit ou d’interprétation. Il faut souligner la finesse de scénario (auquel ont contribué notamment Matt Damon et Ben Affleck) et la finesse des acteurs. Ces trois volets narratifs font oublier le début de l’histoire – un peu brouillon sur le plan politique, un peu bizarre dans la coexistence de dialogues en anglais et de chants en français – et sa fin, attendue. Dans cette introduction et cette conclusion, Ridley Scott fait parler le métier, pour la forme, de manière tranchante et saignante. Mais on retiendra surtout, esthétiquement, la belle opposition entre des extérieurs d’une froideur d’hiver et d’acier (notamment de saisissants tableaux du Paris médiéval autour de Notre-Dame en construction), et des intérieurs joliment éclairés au feu de cheminée ou à la bougie. Au final, l’intelligence du dispositif narratif et la maîtrise formelle classique l’emportent sur l’émotion mais convainquent pleinement.
    AlexLaloix
    AlexLaloix

    121 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Sur fond de consentement au cœur d’une fresque médiévale fascinante, le film "Le Dernier Duel" à la fois historique et d’actualité se révèle comme une surprenante réussite. Grâce à un découpage en trois parties – chacune portant sur la vérité et le point de vue de chaque protagoniste – le long-métrage de Ridley Scott réussit à nous livrer un véritable récit passionnant. Outre son cadre médiéval plaisant et sa mise en scène élégante, le film basé sur des événements réels tient une distribution de prestige. En plus des solides performances de Jodie Comer et Ben Affleck, le film se repose principalement sur ses deux chevaliers Matt Damon et Adam Driver, qui à travers un duel au sommet nous offrent un beau spectacle d’action épique. En définitive, "Le Dernier Duel" n’est pas le plus grand film du box-office de l’année, mais grâce à son ensemble solide et soigné, il se révèle comme une très bonne réussite.
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    14,5/20
    Critique sur Le Dernier Duel (film)
    Vu le 21.07.2022 sur myCANAL
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