AlloCiné
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Votre avis sur Le Dernier duel ?
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Compte tenu des très bonnes notes de la presse et des spectateurs, j'avoue avoir été un peu déçu... j'en attendais probablement trop. Le film est très bien interprété, Matt Damon et Jodie Comer sont parfaits, Ben Affleck aussi dans un rôle un peu plus secondaire. Et pour la première fois, j'ai été convaincu par Adam Driver, qui endosse très souvent les rôles de personnages psychologiquement instables. Comme s'il portait un peu cette névrose sur son visage. L'histoire se confond avec l'Histoire, puisque ce film est inspiré de faits réels. Et à ce titre, bien qu'il y ait un certain nombre d'adaptations cinématographiques non conformes aux pratiques réelles de l'époque, j'ai trouvé que le réalisateur avait fait un effort de ce coté là : qu'il s'agisse des coutumes, des tenues ou même des combats, j'ai trouvé que le film nous plonge dans un univers qui correspond assez bien au XIVème siècle. Ce qui m'a déçu, c'est la longueur du film. Car il dure 2.h30, mais pendant 2h, on revit 3 fois la même histoire depuis 3 points de vue différents... la deuxième version m'a paru longue, et la 3ème interminable. On a hâte d'en arriver au dénouement : le fameux duel ! C'est un bon film, mais qui souffre de trop de longueurs à mon gout.
Le Rabzz
Un drame historique plutôt réussi malgré les avis négatifs, le casting est somptueux, mais malheureusement il n'y a pas de magie entre eux, l'histoire racontée de 3 manières différentes est très intéressant et permet de se mettre dans la peau de chaque personnage, mais c'est long, long parce que c'est mou par moment, le rythme est saccadé, mais dans l'ensemble ça reste une belle oeuvre sur le dernier duel judiciaire.
RealPrime
Après "1492 Christophe Colomb", "Gliadiator", "Kingdom of Heaven", "Robin des bois" et "Exodus", le britannique star Ridley Scott nous plonge à nouveau dans un récit historique, épic et visuellement hors du commun, dans la France du 14ème siècle ou Paris, la grande cité des amours n'était alors qu'une "petite" cité et ou les ouvriers et autres maîtres d'œuvres réalisaient l'édifice aujourd'hui empotée d'un toit et d'une flèche, Notre-Dame. Le récit, tourné et monté tel un roman avec 3 grands chapitres, nous plonge dans 3 versions égales mais dont les évènements diverges et selon le vécu et la vérité propre du trio vedette. Matt Damon en chevalier et maître d'une demeure fantastique, combattant et conquérant le cœur d'une belle, joue parfaitement son rôle et livre une très bonne prestation tant dans les instants banales que tendus. Adam Driver à qui l'on ne pourra pas facilement enlever l'étiquette de Kylo Ren livre une toute autre prestation, noble, fière de lui obséder par la même femme se livre à un duel avec Damon ou rivalité de conquête et de notoriété sont reines, bien que Damon en soit le premier intéresser. Ben Affleck, bourgeois, richissime, maître de château, meneur de fête et de réunion joue le "roi" classique qui se force presque aux tâches peut passionnantes et ne prêtant que peut d'attention aux gens de la cours inférieure. Jodie Corner, jeune femme forcée à l'époux non désirer (malheureusement coutume des siècles passés) et futur victime de l'inceste, joue la parfaite femme sage, gentil et attentionnée et prêtant mainte fois les gestes à son époux ne désirant qu'une chose, UN héritier. Le script lui est tous simplement parfait, des expressions ou simples mots d'époque désignant les banales situations d'aujourd'hui, mais un script parfaitement compréhensible pour chacun, contrairement à nombres d'œuvres d'époque dont seul les vrais initiés pouvaient en saisir le sens. Le mot le plus "choquant", "percutant" fut sans conteste celui de la meilleure amie de notre héroïne lorsqu'elle annonce avoir coucher avec son mari, un mot limite boucher et impossible à retenir tant il n'est plus de notre temps. Sur le visuel, inutile de nier, le film est une totale réussite, les décors, costumes, coiffures et maquillages sont dignes d'un film de cette âge mais avec Scott aux manettes, difficile d'être déçu, également avec un tel casting.
spoiler:
Puis la scène du viol, 2 fois filmer pour 2 versions bien différentes ou Adam jouera dans les 2 cas un prédateur, un fauve lâché contre une proie sans défense. Pour Jodie, si la première version est évidement "gentil" et sans violence, la seconde est naturellement plus tendue, virulente et percutante, une scène qui à dû être complexe à tournée.
Un film montrant aussi la manière dont la justice faisait son œuvre, aucune femme dans les juges ou dans les jurés, une reconstitution qui fait forcément réfléchir sur les conditions d'époque et qui montre comment les victimes de viol n'était clairement pas mise dans les meilleurs postures pour être défendues. Le roi, très jeune avec sa belle sont le parfait portrait de ces dirigeant sans expérience ni notoriété exerçant le pouvoir suprême tel un jeu de cours d'école, un comportement et un parler enfantin parfois stupide faisant la honte pour ce pouvoir. La grande séquence du fameux duel offre un spectacle tout en démesure, virulence et violence (tout comme les scènes de batailles) pour un moment épique et au visuel décapant et un son parfait. Une longue épopée chevaleresque, Ridley Scott régale à sa manière mais offre aussi pas mal de longueurs, racontant tout de même avec minutie, un récit tirer d'un fait réel pour une cause encore et toujours d'actu. Un ultime duel pour la vérité et la justice.
Un film montrant aussi la manière dont la justice faisait son œuvre, aucune femme dans les juges ou dans les jurés, une reconstitution qui fait forcément réfléchir sur les conditions d'époque et qui montre comment les victimes de viol n'était clairement pas mise dans les meilleurs postures pour être défendues. Le roi, très jeune avec sa belle sont le parfait portrait de ces dirigeant sans expérience ni notoriété exerçant le pouvoir suprême tel un jeu de cours d'école, un comportement et un parler enfantin parfois stupide faisant la honte pour ce pouvoir. La grande séquence du fameux duel offre un spectacle tout en démesure, virulence et violence (tout comme les scènes de batailles) pour un moment épique et au visuel décapant et un son parfait. Une longue épopée chevaleresque, Ridley Scott régale à sa manière mais offre aussi pas mal de longueurs, racontant tout de même avec minutie, un récit tirer d'un fait réel pour une cause encore et toujours d'actu. Un ultime duel pour la vérité et la justice.
Coté reconstitution et beauté visuel, pas de soucis, Paris du 14ieme siecle et combats sont bien mise en scene mais les combats sont tres courts...
Apres ca se gate, 2h30 pour repeter 3 fois la meme histoire ( version des faits) avec qq nuances d'attitudes, c'est presque l'ennuie a la 3ieme fois.
Et puis, c'est un film a la sauce meetoo d'aujourdhui: spoiler: le mari qui pense satisfaire et bien s'occuper de sa femme delaissé, le violeur qui a crut que la dame s'interessait a lui et que le "non" voulait dire "oui", et la vision de la femme, parfaite, fidele et qui n'a rien fait pour provoquer l'agresseur, et rebelle ( bref chacun campe sur ses positions).
LE realisateur s'est plaint que le film n'ai pas eu de succes, je m'etonne pas, tout comme tout film actuelle sur le progressisme forcé ( meetoo, lgbt, woke, feministe, girl power) on aime ou pas ... Chacun juge de quel coté on se place mais une chose est sur, ce progressisme ne fait pas d'entrées supp dans les salles, il en fait perdre meme .
Apres ca se gate, 2h30 pour repeter 3 fois la meme histoire ( version des faits) avec qq nuances d'attitudes, c'est presque l'ennuie a la 3ieme fois.
Et puis, c'est un film a la sauce meetoo d'aujourdhui: spoiler: le mari qui pense satisfaire et bien s'occuper de sa femme delaissé, le violeur qui a crut que la dame s'interessait a lui et que le "non" voulait dire "oui", et la vision de la femme, parfaite, fidele et qui n'a rien fait pour provoquer l'agresseur, et rebelle ( bref chacun campe sur ses positions).
LE realisateur s'est plaint que le film n'ai pas eu de succes, je m'etonne pas, tout comme tout film actuelle sur le progressisme forcé ( meetoo, lgbt, woke, feministe, girl power) on aime ou pas ... Chacun juge de quel coté on se place mais une chose est sur, ce progressisme ne fait pas d'entrées supp dans les salles, il en fait perdre meme .
Très beau film. La découpe par chapitres avec le point de vue de chacun est très intéressant. Les décors sont magnifiques. Je ne regrette pas. On ne s'ennuie pas malgré les 2h30. Attention, ce n'est pas un film d'action comme peut l'être Gladiateur
Effectivement, comme lu dans plusieurs commentaires, les différences entre les 2 versions du viol semblent minimes, question d'époque certainement.
En dehors de cela, et malgré sa longueur et son concept (la même histoire vue sous 3 "angles" différents), ce film de Ridley Scott passe relativement rapidement et on ne s'ennuie pas.
En dehors de cela, et malgré sa longueur et son concept (la même histoire vue sous 3 "angles" différents), ce film de Ridley Scott passe relativement rapidement et on ne s'ennuie pas.
Comme quoi il y a toujours trois versions dans une histoire, des évènements basés sur des faits réels qui sont surprenants, sanguins, glauques, gênants. Je ne suis pas un grand fan de ce film. Je retiens juste les prestations des acteurs et le combat final.
Superbe histoire vraie mais inconnue que ce Dernier duel. Ridley Scott s'empare d’une histoire forte, période Moyen- ge en France, qui reste aujourd’hui plus que d’actualité. J’ai trouvé la réalisation très bien ficelée, parvenant à jouer avec facilité sur les subtilités des témoignages racontés selon les points de vue.
À ce propos, les performances sont en adéquation avec les versions de chacun. Les acteurs sont parvenus à nuancer leur jeu à chaque point vue. Mention spéciale pour Jodie Comer, excellente et poignante. Le scénario est vraiment malin et original mais il pourra en rebuter certains de part le retour à zéro systématique pour chaque version des personnages. Rien à redire sur la retranscription du Paris moyen-âgeux.
En revanche, côté casting, si les performances sont bien délivrées (Comer et Adam Driver), on peut quelque fois émettre des réticences sur les choix de Ben Affleck et Matt Damon. Gros point faible du film avec sa longueur, selon moi. Certes, ils sont à l’origine du scénario et se sont vus logiquement attribués les rôles qui leur plaisaient. Mais j’ai trouvé ces choix douteux.
D’abord à cause des casseroles qu’ils traînent derrière eux depuis le mouvement #Metoo. À partir de là, on a la nette impression que le duo Damon/ Affleck a voulu redorer son image. En tous cas, on peut légitimement se poser la question de l’authenticité de ce projet de leur part.
Côté performance, Affleck n’est pas à la hauteur du film et de son personnage, dévergondé et ordure de première, Pierre d’Alençon. Il tente de nous faire une scène à la Game of Thrones, vue mille fois depuis et désormais passage obligé des films d’époque (la nuit de débauche). Matt Damon, lui, est plus convaincant que son comparse bien que son apparence puisse susciter l’interrogation.
Finalement, si Le Dernier duel est franchement bien réussi, j’ai trouvé les choix de Damon/ Affleck douteux, moi qui ne suis pas tellement fan de leurs performances cinématographiques et dont l’alliance pour ce film criait très fort à la rédemption et au pardon médiatique. Manque de bol pour eux, ce fut un échec retentissant. Ainsi, je trouve qu’ils plombent un peu le film. J’aurais aimé voir un Russell Crowe sadique et joueur dans la peau d’Alençon par exemple et pourquoi pas un Tom Hardy en Jean de Carrouges à la place de Damon…
Enfin, malgré sa réussite évidente, le Dernier duel ne m’a pas paru être le chef-d’oeuvre annoncé. Le film aurait, selon moi, gagné en efficacité et en rythme (souvent lent), en amputant 15-20 minutes. Mais on peut saluer le travail du maître Ridley Scott.
À ce propos, les performances sont en adéquation avec les versions de chacun. Les acteurs sont parvenus à nuancer leur jeu à chaque point vue. Mention spéciale pour Jodie Comer, excellente et poignante. Le scénario est vraiment malin et original mais il pourra en rebuter certains de part le retour à zéro systématique pour chaque version des personnages. Rien à redire sur la retranscription du Paris moyen-âgeux.
En revanche, côté casting, si les performances sont bien délivrées (Comer et Adam Driver), on peut quelque fois émettre des réticences sur les choix de Ben Affleck et Matt Damon. Gros point faible du film avec sa longueur, selon moi. Certes, ils sont à l’origine du scénario et se sont vus logiquement attribués les rôles qui leur plaisaient. Mais j’ai trouvé ces choix douteux.
D’abord à cause des casseroles qu’ils traînent derrière eux depuis le mouvement #Metoo. À partir de là, on a la nette impression que le duo Damon/ Affleck a voulu redorer son image. En tous cas, on peut légitimement se poser la question de l’authenticité de ce projet de leur part.
Côté performance, Affleck n’est pas à la hauteur du film et de son personnage, dévergondé et ordure de première, Pierre d’Alençon. Il tente de nous faire une scène à la Game of Thrones, vue mille fois depuis et désormais passage obligé des films d’époque (la nuit de débauche). Matt Damon, lui, est plus convaincant que son comparse bien que son apparence puisse susciter l’interrogation.
Finalement, si Le Dernier duel est franchement bien réussi, j’ai trouvé les choix de Damon/ Affleck douteux, moi qui ne suis pas tellement fan de leurs performances cinématographiques et dont l’alliance pour ce film criait très fort à la rédemption et au pardon médiatique. Manque de bol pour eux, ce fut un échec retentissant. Ainsi, je trouve qu’ils plombent un peu le film. J’aurais aimé voir un Russell Crowe sadique et joueur dans la peau d’Alençon par exemple et pourquoi pas un Tom Hardy en Jean de Carrouges à la place de Damon…
Enfin, malgré sa réussite évidente, le Dernier duel ne m’a pas paru être le chef-d’oeuvre annoncé. Le film aurait, selon moi, gagné en efficacité et en rythme (souvent lent), en amputant 15-20 minutes. Mais on peut saluer le travail du maître Ridley Scott.
Une histoire intéressante racontée en plusieurs chapitres, correspondant aux différents points de vue des personnages. Le problème est qu'on assiste souvent aux mêmes scènes répétées plusieurs fois.
Une très belle reconstitution historique très pragmatique de la société féodale, sans bien pensance, telle qu'était l'époque : dure, âpre, violente. Les décors sont très réalistes et soignés, éclairés à la bougie. Les costumes sont au top, les personnages couturés de cicatrices horribles pour certains. L'ambiance médiévale est bien rendue et a certainement demandé un travail énorme (d'où l'énervement de R. Scott contre ceux qui regardent ça sur un écran de portable). L'histoire est effectivement séparée en trois et comporte beaucoup de dialogues. On aime ou pas mais ce n'est pas Star Wars au moyen âge où tout le monde se fend en deux en rigolant à coup de sabre laser. Là, pas de quota pour les acteurs, pas de wokisme ou de féminisme déplacé. C'est la société de l'époque pour les hommes et les femmes avec leurs mentalités sans trop d'anachronisme. A voir mais une seule fois : une demi heure de moins aurait été souhaitable.
Original avec une narration très audacieuse et 3 acteurs excellents.
Alors oui, forcément, le côté récurrent entraîne quelques longueurs mais j'ai beaucoup aimé les scènes de combat ultra réalistes qui mêlent l'acier et la rage.
Enfin, ce film est une ode capillaire avec Matt Damon en mode mulet Chris Waddle et Ben Affleck en blond platine. Faut aimer.
Alors oui, forcément, le côté récurrent entraîne quelques longueurs mais j'ai beaucoup aimé les scènes de combat ultra réalistes qui mêlent l'acier et la rage.
Enfin, ce film est une ode capillaire avec Matt Damon en mode mulet Chris Waddle et Ben Affleck en blond platine. Faut aimer.
J’imagine qu’on pourrait ergoter à n’en plus finir sur la pertinence (ou non) du caractère féministe (ou post-Metoo) du film, qui est évidente, mais qui pourrait paraître un peu anachronique vu d’aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que Ridley Scott n’a pas attendu ce dernier duel pour adopter un point de vue de personnage féminin... qui soit aux commandes (dans Alien ou Thelma & Louise).
Pour moi la réussite tient surtout à son formidable jeu d’acteurs (et d’actrice) où l’on sent bien que Ben Affleck et Matt Damon, co-auteurs du film, se sont vraiment amusés à écrire le scénario (avec une certaine Nicole Holofcener), et à jouer leurs propres personnages... totalement antinomiques ! Sans parler du ténébreux Adam Driver et de la sublime Jodie Comer qui ne sont plus des révélations pour personne (surtout pour ceux qui ont vu la série Killing Eve).
Du strict point de vue du cinéma, il y aurait sûrement à redire, car le mode replay en fonction des points de vue alourdit considérablement l’histoire, sans qu’on en voit vraiment l’intérêt (sinon par pur plaisir du jeu d’acteurs). La réalisation du vieux Scott, ne transcende pas non plus tellement son matériau, même si elle reste très efficace, en particulier dans le dernier duel justement.
Bref, un rape and replay, un peu long certes, mais magnifiquement interprété, et qui rappelle que la justice divine n’est pas forcément incompatible avec celle des hommes... ni surtout avec celle des femmes.
Pour moi la réussite tient surtout à son formidable jeu d’acteurs (et d’actrice) où l’on sent bien que Ben Affleck et Matt Damon, co-auteurs du film, se sont vraiment amusés à écrire le scénario (avec une certaine Nicole Holofcener), et à jouer leurs propres personnages... totalement antinomiques ! Sans parler du ténébreux Adam Driver et de la sublime Jodie Comer qui ne sont plus des révélations pour personne (surtout pour ceux qui ont vu la série Killing Eve).
Du strict point de vue du cinéma, il y aurait sûrement à redire, car le mode replay en fonction des points de vue alourdit considérablement l’histoire, sans qu’on en voit vraiment l’intérêt (sinon par pur plaisir du jeu d’acteurs). La réalisation du vieux Scott, ne transcende pas non plus tellement son matériau, même si elle reste très efficace, en particulier dans le dernier duel justement.
Bref, un rape and replay, un peu long certes, mais magnifiquement interprété, et qui rappelle que la justice divine n’est pas forcément incompatible avec celle des hommes... ni surtout avec celle des femmes.
Le dernier duel, réalisé par Ridley Scott, avec Matt Damon, Jodie Cormer, Adam Driver…
Nouveau film de Ridley Scott et retour au moyen âge pour le réalisateur avec un scénario adapté d'un livre par le duo Matt Damon et Ben Affleck en partie, sur un fait Français puisque le film se déroule durant l'époque médiévale française.
Mise en scène comme sait le faire Sir Scott, musique sur ton religieuse et décors réalistes, le film flanche pourtant sur sa durée car le scénario est monté sur une histoire divisée en trois parties (trois vision) différentes selon les versions des personnages principaux du film. De plus, le film se veut vers une direction féministe mais il relate une époque allant plutôt à l'encontre du mouvement féministe. Mais cela n'empêche pas d'apprécier le film et même de se faire sa propre opinion en fonction de se qui nous est montré à l'écran. 15/20.
Nouveau film de Ridley Scott et retour au moyen âge pour le réalisateur avec un scénario adapté d'un livre par le duo Matt Damon et Ben Affleck en partie, sur un fait Français puisque le film se déroule durant l'époque médiévale française.
Mise en scène comme sait le faire Sir Scott, musique sur ton religieuse et décors réalistes, le film flanche pourtant sur sa durée car le scénario est monté sur une histoire divisée en trois parties (trois vision) différentes selon les versions des personnages principaux du film. De plus, le film se veut vers une direction féministe mais il relate une époque allant plutôt à l'encontre du mouvement féministe. Mais cela n'empêche pas d'apprécier le film et même de se faire sa propre opinion en fonction de se qui nous est montré à l'écran. 15/20.
La derniere partie m’a deplu et rend le film un peu trop long. J’ai tout de même bien aime l’ambiance et le sujet du film, la scene finale est une dinguerie…
Durant la première partie, on s’ennuierait presque. Puis la perspective change et la même histoire, parfois les mêmes scènes, sont racontées d’un point de vue différent. Au total, la vérité est montrée du point de vue de chacun des trois personnages principaux : deux amis qui s’opposent pour la faveur de leur suzerain et l’épouse de l’un que l’autre violente.
Une réflexion sur le relativisme de la vérité à une époque, le Moyen-Âge, où le dire d’un noble peut difficilement être mis en doute car il engage son honneur, sa réputation et, in fine, sa vie.
L’un de deux protagonistes propose de trancher, parce qu’il se méfie de la vérité féodale incarnée par le jugement du suzerain direct et du roi en tant que suzerain ultime, au moyen d’une ordalie prenant la forme d’un duel. On peut douter qu’une telle forme de justice ait eu encore cours à l’époque de Charles VI. Mais l’exception est justifiée dans le film par l’accord des deux protagonistes, du roi, de sa cour et de son parlement (unanimité qui semble aussi problématique que l’exception est anachronique). Autre anachronisme semble-t-il : la cathédrale Notre-dame est montrée inachevée alors qu’elle était terminée depuis une quarantaine d’année au temps où se déroule l’action du film.
Le point de vue du troisième personnage principal, celui de la femme, est intéressant car il montre bien que le dire d’une femme ne valait pas grand chose à l’époque, fût-elle noble. Il met également en lumière l’universalité du machisme des hommes car l’habile et le violent séducteur n’agit pas différemment envers les femmes que le grossier mari trompé.
La synthèse finale, la vérité du jugement de Dieu, donne à Ridley Scott l’occasion d’un magnifique morceau de bravoure avec la scène toute hivernale d’un duel à mort entre les deux chevaliers ; scène peut-être encore plus intense que celle qui avait couronné la fin du film « Gladiator ».
Une réflexion sur le relativisme de la vérité à une époque, le Moyen-Âge, où le dire d’un noble peut difficilement être mis en doute car il engage son honneur, sa réputation et, in fine, sa vie.
L’un de deux protagonistes propose de trancher, parce qu’il se méfie de la vérité féodale incarnée par le jugement du suzerain direct et du roi en tant que suzerain ultime, au moyen d’une ordalie prenant la forme d’un duel. On peut douter qu’une telle forme de justice ait eu encore cours à l’époque de Charles VI. Mais l’exception est justifiée dans le film par l’accord des deux protagonistes, du roi, de sa cour et de son parlement (unanimité qui semble aussi problématique que l’exception est anachronique). Autre anachronisme semble-t-il : la cathédrale Notre-dame est montrée inachevée alors qu’elle était terminée depuis une quarantaine d’année au temps où se déroule l’action du film.
Le point de vue du troisième personnage principal, celui de la femme, est intéressant car il montre bien que le dire d’une femme ne valait pas grand chose à l’époque, fût-elle noble. Il met également en lumière l’universalité du machisme des hommes car l’habile et le violent séducteur n’agit pas différemment envers les femmes que le grossier mari trompé.
La synthèse finale, la vérité du jugement de Dieu, donne à Ridley Scott l’occasion d’un magnifique morceau de bravoure avec la scène toute hivernale d’un duel à mort entre les deux chevaliers ; scène peut-être encore plus intense que celle qui avait couronné la fin du film « Gladiator ».
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