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GyzmoCA
184 abonnés
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1,5
Publiée le 1 janvier 2025
Voici le pré-quel du bon film de 1976 de Richard Donner permettant d'expliquer la venue de Damien. Le résultat est fade, sans trop d'intérêt en suivant une femme voulant devenir soeur à Rome. L'ennui est souvent présent et on confond parfois les personnages (Jeune femme brune avec des tenues de soeur) rendant parfois la compréhension un peu difficile.
« La foi est synonyme de pouvoir. » Une jeune Américaine qui arrive en Italie pour prononcer ses vœux, ça rappelle étrangement "Immaculate" et il y a pas mal de similitudes entre les deux films, mais j'ai trouvé "The First Omen" plus convaincant. Dans tous les cas, les deux ne sont jamais de bons films d'horreur, mais Arkasha Stevenson arrive à créer des moments de tension, ce que je n'ai jamais ressenti devant le film de Michael Mohan. Plus important encore, l'histoire est plus intéressante à suivre avec notamment le contexte de l'époque sur ces manifestations tandis que les motivations sont corroborées de manière intelligente en évoquant cette quête de pouvoir et les dangers du scepticisme pour l'église, car il n'y a rien de plus dangereux que des gens qui ne craignent plus rien. Cela reste une histoire prévisible, ce qui est assez logique pour un prequel qui ne peut donc aller que dans un sens, avec une "enquête" lisible au même titre que la véritable nature de tous les personnages, mais c'est un thriller horrifique solide et visuellement très convaincant.
Et bien ce fut plutôt une bonne surprise. Un prequel qui ne se contente pas d accumuler des scènes clins d œil pour ceux qui avaient apprécié la saga de Damien l antechrist. Non, ce film prend le temps de poser des personnages, ses enjeux et réussi à créer par moment une vraie tension ce qui est toujours compliqué dans un prequel. Il n hésite pas non plus à aller dans l horreur graphique (ce que le film de Donner faisait aussi à son époque) et lui évite d être un film de saga quelconque qui réconforte son spectateur dans un univers qu il maîtrise. Je lui reprocherai cependant quelques Jump Scare grossiers et surtout un final qui ne lui convient pas et qui semble nier tout ce qu il avait précédemment entrepris.
Dans la catégorie de la Nunsploitation ( films de nonnes du genre « les diables » de Ken Russel ), La Malediction : l’origine se présente en prequel du métrage culte de Richard Donner de 1976 où nous faisions connaissance avec les suppôts de l’antechrist Damien Thorn. Aussi charnel et féministe que le remake de l’injustement mésestimé Suspiria de Luca Guadagnino de 2018, L’Origine ajoute une pièce tout à fait remarquable du 666-verse avec en prime dans un climax superbement orchestré, l’avènement du chef d’œuvre de la BO créé par Jerry Goldsmith!!! Ave Satani
Je suis extrêmement mitigé sur ce film. Pas mal de choses intéressantes, mais aussi pas mal de choses qui le sont beaucoup moins. Par moment, vraiment mou du genou comparé à la malédiction de 1976, je ne sais pas vraiment trop quoi penser de ce film.
Un bon prequel, narrant les origines de la naissance de damien le célèbre Antéchrist du cinéma. Ce film mêle à la fois l epouvante avec les jumpscare habituel et le gore surtout dans la deuxième partie du film. Malgré que cette franchise d horruer ne m a pas laisser de souvenirs impérissables, celui ci est assez bien réussi, même si le twist est assez prévisible.
Un film d'épouvante assez classique mais joliment horrible. Pas de vraie surprise mais la photo est somptueuse et le film ménage tout de même quelques effets.
Un prequel réfléchi, captivant, choquant, sinistre et impressionnant avec une valeur artistique ajoutée
Arkasha Stevenson a coécrit et réalisé ce préquel de la série originale Omen (1976-1991).
Elle a conçu une histoire captivante, choquante et sinistre qui trouve son propre style tout en rendant hommage aux œuvres originales spoiler: auxquelles la fin se connecte de manière impressionnante .
Si la mise en scène sobre mais efficace d'Arkasha Stevenson, rehaussée par le montage de Bob Murawski et d'Amy E. Duddleston qui insuffle un rythme contemplatif à la photographie envoûtante d'Aaron Morton sont des atouts, le point culminant est la sublime performance collective des acteurs, qui excellent tous dans leurs rôles respectifs: Nell Tiger Free dans le rôle de spoiler: Margaret, une jeune Américaine envoyée à Rome pour travailler dans un orphelinat avant de prendre le voile . Ralph Ineson dans le rôle du spoiler: Père Brennan, un prêtre qui prévient Margaret de la conspiration de l'Antéchrist et Sônia Braga dans le rôle de spoiler: Sœur Silva, l'abbesse de l'orphelinat de Vizzardeli, pour ne citer qu'eux .
Un travail réfléchi qui constitue une valeur artistique ajoutée à l’univers cinématographique de la Malédiction.
Ce film est d'un ennui extrême, je n'ai pris aucun plaisir à regarder ce film. Ce film ma fait clairement peur mais pas pour les bonnes raisons, c'est par ça puissance fatiguante qu'il a su ce démarqué. L'histoire de ce film aurait pu ce résumer en même pas 30min vue que le film est vide dans ça globalité de 2h. Je ne recommande surtout pas
Alors attention, ce film n'est pas un film d'horreur au sens moderne du terme et je pense qu'une grande majorité des mauvaises critiques sont intimement liées à cette attente déçue. Nous ne sommes pas ici dans un exposé porno-consumériste gore sanglant prêt à tout pour rassasier votre soif de l'extrême. On reprend des codes classiques du genre initiés par le premier de la série en 1976, à savoir la sobriété et en cela ce film est un vibrant hommage au premier opus. Peut être un des meilleurs préquel qu'il m'ai été donné de voir.
Coté image et son, c'est soigné comme une peinture de la renaissance, comme une sculpture antique, comme une toccata de Bach, mis en valeur par les décors de la ville de Rome et la mise en scène soignée pour nous replonger dans l'ambiance de la ville des années 70. La mise en scène est chaude, soignée, chirurgicale. Les plans dénotent de l'immense connaissance de l'image, de la prise de vue et des lumières. La réalisatrice a su capter et moderniser ((non sans un sens poussé de l'esthétique, et une mise en valeur du féminin) l'essence de la photographie et de la mise en scène du film originel.
La direction des acteurs est excellente, sans fioriture. On ne rentre pas dans outre mesure dans psychologie des personnages et ce n'est pas le but. Pas d'apitoiement, de pathos inepte, de wokisme, ou de quotas là où ils n'auraient pas eu leur place, et ça fait du bien.
Coté rythme c'est lent, glissant progressivement du normal vers l'angoissant. Le scénario est correct pour un préquel apportant des réponses au comment et au pourquoi.
Pour une personne ayant appréciée le premier film de 1976, je trouve que ce préquel est une réussite. Ce n'est pas un "grand film", c'est juste un très bon film hommage au genre et à la série originelle. Pour une première réalisation d'un long métrage c'est un coup de maitre. Réalisatrice à suivre.
4.5/5 car le pari de la réalisatrice est presque totalement réussi. Le 1/2 manquant peut être pour l'ambiance générale légèrement moins lourde, sombre et oppressante que dans l'opus originel.
Comme son nom l'indique, "La Malédiction : l'origine" est le préquel de la trilogie "The Omen", dont le premier volet date de 1976. On peut questionner la pertinence de ce film, dans la mesure où l'essentiel était déjà dévoilé dans les œuvres originales. Ce nouveau film vient donc développer un peu plus cet univers, sans grand originalité, que ce soit sur l'histoire ou sur sa mise en scène. On a déjà vu ailleurs (et en mieux) la plupart des séquences du film, et souvent en bien plus réussi. En conclusion, "La Malédiction : l'origine" reste relativement divertissant, à défaut d'être mémorable.
Un bon point : la boucle est bouclée et j’aime les boucles bouclées. Pas comme Ridley Scott qui s’est perdu en voulant boucler « Alien » avec « Prometheus » !
Pour moi, la franchise (?) « La Malédiction » se limite au premier opus. Les suivants m’ont plongé dans l’ennui.
Toutefois, je reconnais « La Malédiction : l'origine » est formellement bien mis en image, une réalisation soignée et sobre. Je comprends qu’il faille installer la situation mais cette mise en place se traîne trop. Le film est parvenu à me perdre en chemin. Je me suis douté que tout se jouerait dans les dernières vingt minutes, et encore, je suis large. On pressent bien qui va enfanter le petit Damien, non ? A ce propos, sympa de voir la photo d’identité de Gregory Peck.