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    La Malédiction : l'origine
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    83 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 548 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2024
    Au milieu du flot intarissable de suites, prequels, remakes, reboots & autres requels chargés de prolonger toutes sortes de franchises à succès, notamment dans le domaine de l'horreur/épouvante, l'annonce d'un retour sur les origines du petit Damien de "La Malédiction" était à peu près aussi enthousiasmante que de songer à un soin thermal à base de lave dans une succursale de l'Enfer, surtout que dans le cas présent on savait déjà que cet Antéchrist en culotte courte était le fruit d'une partie de jambes en l'air forcément pas très catholique... Et, pourtant, contre toute attente, "La Malédiction: L'Origine" nous a forcé à ravaler notre vieille bave de bouc aigri en nous happant dans une sacrée belle ambiance en forme d'hommage réussi au film de Richard Donner et même, plus largement, à la mouvance des années 70 tant aimée du genre.

    En 1971, Margaret, une religieuse novice venue des États-Unis, est envoyée en Italie pour s'occuper de jeunes filles recueillies dans un orphelinat de l'Église. Au milieu des autres enfants et d'événements troubles, son attention se porte plus particulièrement sur une adolescente que les sœurs semblent chercher à isoler de ses camarades du fait de son étrange comportement...

    Sur le quasiment même point de départ, "Immaculée" nous avait récemment laissé sur une impression mitigée, son détournement moderne de la nunsploitation (autre sous-catégorie emblématique du genre des 70's) afin de dénoncer la dépossession du corps féminin par autrui et la performance de Sydney Sweeney (comédienne idoine par son statut actuel pour symboliser la portée de ce propos à travers ce rôle), notamment lors d'une géniale séquence finale, n'étaient pas à remettre en cause, mais, malgré certains efforts notables, le film avait peiné à totalement nous envelopper dans son atmosphère parfois un peu trop timide (et pas aidée par une trame trop classique) pour vraiment répandre tout ce qui faisait le sel du pan cinématographique qu'il cherchait manifestement à ressusciter à l'écran. Avec les mêmes ingrédients, "La Malédiction: L'Origine", lui va parvenir à faire mieux. Voire même beaucoup mieux.

    Déjà, cela passe par une appropriation esthétique complète des films 70's où la psychologie de plus en plus malmenée de leurs héroïnes au fil de diverses péripéties tendait à imprégner l'image pour l'envahir de façon irrémédiable, "La Malédiction: L'Origine" ne paraît ainsi pas singer l'atmosphère si particulière des longs-métrages de cette époque avec le dessein de se les réapproprier sous un angle plus contemporain, il s'y inscrit juste pleinement, donnant à ce prequel de véritables allures de film d'épouvante sorti tout droit d'une machine à remonter dans le temps, qui aurait comme par miracle fait fi de tout ce qui aurait pu sortir après lui. Même si la maniaquerie formelle n'y est peut-être pas aussi poussée, le choix d'Arkasha Stevenson de raviver aussi frontalement une forme de narration attachée à une époque, qui passe autant par l'image que par l'ambiance conséquente de déséquilibre mental progressif de sa protagoniste principale, fait presque inévitablement penser au cinéma de Ti West, autre réalisateur très attaché à retranscrire les saveurs d'un langage de l'épouvante parfois hélas trop révolu.

    En plus de vraies belles trouvailles de mises en scènes capables de vous faire bondir de votre fauteuil (oui, il y a des jumpscares mais au service d'apparitions toujours savamment construites - bon sang, le coup de la tenue pendue au mur !), Arkasha Stevenson livre donc un long-métrage complètement focalisé sur la perte de repères de Margaret prise dans un engrenage de folie cléricale, broyeur de ses croyances.
    Ne voyant pas d'un bon oeil une société italienne sur le point d'être bouleversée par la soif de changement de sa jeunesse, la partie la plus archaïque de l'Église va en effet devenir ici cet "autre" tentaculaire, qui détourne ses propres principes pour une cause qu'il croit être sa survie, en cherchant à s'accaparer aussi bien littéralement que métaphoriquement les corps d'innocentes victimes en vue d'arriver à ses fins obscures.
    Engloutie par une spirale qui ne cesse de révéler la puissance de son emprise en vue d'étouffer la moindre envie de ses proies d'embrasser leur statut de femme, Margaret va peu à peu se laisser submerger par le poids de cette vérité qu'Arkasha Stevenson traduit toujours superbement au détour d'un plan jouant sur l'apparence physique de son actrice pour en traduire les conséquences sur son esprit (ceux "capillaires" sont particulièrement bien trouvés), d'une vision issue d'un passé déjà lourd, de mises à mort violentes et, bien entendu, de l'entrée de plus en plus fracassante du fantastique le plus noir au sein de sa destinée.

    Certes, l'intrigue reste assez classique et ses quelques rebondissements majeurs se laissent deviner sans mal (en gros, avec l'interrogation constante sur qui va être réellement la maman de cette petite fripouille de Damien ?) mais la force de frappe de la réalisation en vue de nous faire ressentir l'âme de son héroïne qui y perd pied pour ensuite chercher à s'en sauver est imparable, sublimée par la musique ô combien sinistre de Mark Korven et cette géniale interprète qu'est Nell Tiger Free. Évidemment, on pourra dire que la comédienne a eu quatre saisons de la série "Servant" -que l'on vous recommande- pour se préparer à ce type de rôle mais la prestation possédée qu'elle livre ici (cette séquence folle furieuse devant l'église, punaise !) fait gentiment passée celle de Sydney Sweeney dans "Immaculée" pour un numéro de kermesse d'école (bon, on exagère peut-être... mais elle la dévore quand même toute crue).

    Bref, alors que l'on n'aurait a priori pas misé grand chose dessus, "La Malédiction: L'Origine" nous aura surpris au plus haut point en tant que vrai bon film d'épouvante au sens noble, entremêlant son discours et son ambiance dans un tout à la fois rétro et brillant que l'on ne voit que très rarement revenir à la vie sur grand écran de nos jours. La meilleure preuve (et compliment que l'on pourrait lui faire) en est peut-être le fait que l'on pourrait enchaîner sur "La Malédiction" premier nom sans aucune difficulté tant, à tous les niveaux, l'approche de ce prequel s'en montre respectueuse et fidèle... Et même carrément très maligne pour dresser la potentielle voie à de nouvelles suites que l'on n'avait pas forcément vu venir. Une réussite qu'on vous dit.
    Cool_92
    Cool_92

    247 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Quelle bonne surprise. Ce film n'égale pas le chef d'œuvre qu'est The Omen mais il est très réussi. On rentre très vite dans cette histoire (qui ressemble étrangement au scénario d'Immaculée) et l'atmosphère devient vite inquiétante, voir suffocante. Certaines scènes extrêmement malaisantes vont rester. Les acteurs sont excellents et que dire de la bande son, excellente et angoissante, aussi importante que l'héroïne. Je suis juste mitigée sur la toute fin qui ne correspond pas de souvenir à la Malédiction.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2024
    "La Malédiction : L'Origine" est un film d'épouvante américain qui se regarde. En effet le film revient sur les origines de Damien (l'Antéchrist) par ailleurs un film a été consacré à celui-ci en 1976, même si j'aurais aimé plus effet horrifique et que l'histoire est trop classique à mon goût, le scénario comporte quelques qualités laissant planer le mystère et l'intérêt de bout en bout avec quelques séquences horrifiques qui font son effet par ses fulgurances.
    Baby B
    Baby B

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Ce film est le meilleur film d'horreur que j'ai vu depuis Conjuring 2. La photographie est magnifique, l'actrice principale est habité par le rôle, les musiques sont glaçantes et le film ose être aussi brutal que frontal. Les 2h passent à une vitesse folle et le récit ne nous laisse pas respirer.
    Pour les fans de film d'horreur, ce 1er long métrage de la réalisatrice est un bijou.
    Enfin le film sur les nonnes que nous méritons !
    cxssxbxnbxn
    cxssxbxnbxn

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Ne croyez pas toutes les critiques négatives, ce film est une petite bombe ! Bien meilleur que « Immaculée » sorti récemment et visuellement quelle claque ! Les amateurs de films d’horreur ne seront pas déçus !
    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Evidemment d'emblée on pense fortement au tout récent "Immaculée" (2024) de Michael Mohan. Le prologue est tout aussi efficace pour mettre dans l'ambiance, puis on a l'arrivée de la jeune américaine à Rome avec en filigrane le contexte géo-politique des Années de Plomb. La reconstitution d'époque (on est en 1971) est impressionnante, voitures, costumes, décors ajoutés à la photographie aux tons chauds font qu'on pourrait croire à un film contemporain des seventies. Entre l'arrivée à Rome, puis au couvent, la soeur un peu mystérieuse, l'accouchement ou le premier drame on se dit que le scénario est beaucoup trop similaire au film "Immaculée" (2024) dont on ne cesse d'avoir en tête. Il y a bien quelques différences, la plus étonnante voir peu plausible est la petite partie discothèque. Niveau genre, on se situe plus dans le thriller horrifique avec de rares jumpscares et quelques passages visuellement plus hideux que gore laissant surtout place à un cauchemar éveillé plutôt qu'à de l'épouvante pure. Le scénario se démarque comme il peut mais il est trop similaire à "Immaculée" (2024) et surtout n'a aucun lien tangible avec les premiers films "La Malédiction" (1976-1981) exception faite de ce lien final vite fait bien.
    Site : Selenie.fr
    crisane vegeta
    crisane vegeta

    7 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2024
    comment peut-on appeler ça un film d'horreur tandis qu'il ce passe strictement rien, un accouchement et une césarienne, il faut arrêter ce genre de film et on n'ose mettre interdit aux de 16 ans, stop à la tromperie.
    je vous en supplie passer votre chemin, payer pas pour ça.
    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 909 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Une surprise inattendue ! J'aurais jamais pensé que ce prequel soit aussi bon que son premier opus. Voilà l'exemple parfait et la preuve, que l'on peut faire, encore, des bons films d'horreurs ! Egalement, la réalisatrice a totalement compris ce qu'il fallait mais également, une histoire cohérente de A à Z. Je suis vraiment surpris ! Ce film possède une vraie patte artistique, se rapprochant par moment, du premier opus. Épaté par sa mise en scène, ses lumières etc... Techniquement, c'est irréprochable ! Il y a une volonté de créer autre chose, ainsi que de briser les codes des films d'horreurs de maintenant. Autre chose, certaines scènes sont vraiment marquantes ! Cela faisait longtemps qu'un film d'horreur ne m'avait pas autant marqué ! De plus l'interprétation de Nell Tiger Free dans le rôle principale, est à souligner ! Elle est phénoménale !

    Bref, allez le voir car on tient un des meilleurs films d'horreurs depuis bien longtemps
    garnierix
    garnierix

    199 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Désolant ce film, il y a tellement mieux dans ce registre. En sortant de la salle, on se souvient plus de celui de 1976 (dont il est le prequel) que de celui-ci (dont il fait très bien surgir le souvenir à la fin). C'est ainsi : il est des films plutôt ratés qui ne devraient pas l'être du tout (on était très intéressé par savoir comment surgit ce Damien en 1976) ; c'est aussi ainsi qu'on est entre colère et tristesse en sortant !

    On n'a ni peur, ni surprise. On s'ennuie. Mais oui il y a des scènes chocs (avec explosion musicale avec). On n'est même pas sûr de tout comprendre, faute d'attention dès le début, car en effet on confond un peu les personnages, ça semble confus... Il y a pourtant l'idée que l'antéchrist sauverait l'église de l'invasion de la laïcité (c'est fou, non ?) Malgré l'excellent Bill Nighy (le cardinal) qui la soutient, on n'accroche pas trop. Peut-être que l'idée fait trop 2024 et pas assez 1971, l'époque du film.

    En revanche, on entend "Daddy Cool", quand on est en boîte avec cette Margaret. C'est cool, même si ça date de 1976 et l'époque du film 1971...

    A.G.
    Guigui Paul
    Guigui Paul

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2024
    A part une photographie assez soignée, pas grand-chose à sauver de cette version féminine de LA MALEDICTION dénuée de l'efficacité du film de Richard Donner et de ses deux premières suites. La réalisatrice s'embourbe dans un récit peu incarné et longuet, exploitant superficiellement le cadre italien et accumulant les effets faciles. Les jump scares éventés et brèves visions satanico oniriques convenues sous influence de Jason Blum et Polanski font regretter amèrement les fameuses scènes choc de la trilogie Damien Thorn d'antan!
    sunshine1
    sunshine1

    85 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2024
    Film assez convenu malgré quelques qualité pour sa première réalisation. Pour commencer j'ai préféré le film immaculé sortie récemment dans le même style pour sa touche artistique qui lorgne du côté de Dario argento . Celui ci est un peu trop Longuet pour se qu'il raconte, le film est interdit au moins de 16 ans du a un accouchement qui dure a peine 1 min du coup je m'attendais a une intrusion vraiment horrible mais je n'ai pas était réellement choqué par la chose ( suis-je insensible ?! ) , quelques plans très personnel et pertinent concernant les visions horrifiques ainsi que les années 80 bien retranscrit avec une fin qu'on connait tous si forcément on a Vu l'original. Rien de neuf dans la mise en scène mais qui fait strictement son job .
    Arno M.
    Arno M.

    8 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2024
    En 1971, Margaret, une jeune Américaine, est envoyée à Rome pour entrer au service de l'Église et se se retrouve bientôt confrontée à des forces obscures

    Un film d'horreur comme il en sort une dizaine par an. Pas grand chose d'original... Une première heure où il ne se passe rien, une seconde qui part dans tous les sens.
    Childeric
    Childeric

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Quelle purge... Long, laborieux, laid, d'une platitude confondante et mon dieu ce scénario... J'en ai vus des navets dans ma vie mais j'ai rarement vu un truc aussi stupide.
    Stef S
    Stef S

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Le premier avec Lee Remick était très bon..... Celui ci est passable, peut intéressant, bref n'apporte rien de neuf...A éviter....
    Roger D
    Roger D

    66 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Le soucis avec les "origine story" est que la fin est connu si on à vu ou même entendu parlé des films précédents qui font, donc office, de suite il y a quelques années. Donc surprise final = 0. Ensuite le film met beaucoup beaucoup trop de temps à se mettre en place...et c'est dommage car une fois que cela part j'ai trouvé le film intéressant même si l'intrigue est facile (faut pas être noeud noeud pour vite comprendre). Cela donne des petits moments de stress mais trop peu et puis encore une fois il faut qu'une américaine vienne pour qu'elle soit ce qu'elle va être...et comme j'ai vu la même situation il y a quelques jours dans "Immaculée" ben cela m'a un chouia gonflée. Bref le film donne du grain à moudre pour savoir en effet l'origine (sale bête!!) mais sinon rien de bien transcendant.
    NOTE : 4/10
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