5,0
Publiée le 26 février 2019
Ce film est incroyable! il ne s'y passe rien et pourtant tout est là, une belle poésie emplie de petits bonheurs du quotidien qui nous ravissent le cœur, un film qui fait du bien à l'âme, comme on en voit peu, rien d’extrême, tout est douceur, Un grand bravo à Jim Jarmusch
5,0
Publiée le 27 octobre 2017
Pour ce qui est du film, oui, c'est un beau film.
Décrire, au cinéma, la routine et la rendre " crédible " n'est pas chose facile. Ce film y parvient et ce n'est pas une mince affaire.

La routine qui s'installe dans un travail, dans un couple, qui n'est plus dans la période passionnelle mais où la tendresse et l'amour sont présents et participent de cette routine. Un peu comme dans une prison, une sorte de bocal ou évolueraient un poisson rouge et un autre, noir et blanc ( si-si, ça existe...).
Une prison dans laquelle les 2 personnages vivotent négligemment et où chacun d'eux tente de trouver un moyen de rendre le quotidien " vivable " grâce à la création et aux rêves de reconnaissance.
Briser la routine nécessite une prise de conscience que celle-ci envahie le quotidien, de manière perverse, et il faut avoir les forces d'une remise en cause personnelle et relationnelle avec le risque qu'une crise brise un quotidien qui offre une forme de " sécurité ".
Un risque que le barman dans le film traduit ainsi: " il faut laisser faire les choses parce si on fait quelque chose, on ne sait pas si se sera pire après ".

Puis vient le grain de sable qui déstabilise l'engrenage routinier.
Ce grain de sable peut-il, à lui seul, remettre en cause cette routine où lui donner du sens ?

domi
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 2 janvier 2017
Film extrêmement ennuyeux ou l’on suis le quotidien d’un homme banal qui semble t'il est un poète (j’ai frôlé le fou rire à plusieurs reprise tellement la « poésie » est mauvaise). Le problème c’est qu’il ne se passe absolument rien, tant en terme d’histoire, de dialogue que d’ambiance. J'ai passé 1h30 à attendre un intrigue qui n'est jamais arrivée . C’est donc pour moi un film très fade et sans intérêt.
4,0
Publiée le 25 mai 2020
Adam Driver incarne un chauffeur de bus qui écrit des poèmes dans un carnet secret. Jim Jarmusch réalise un film simpliste et beau à la fois sur la poésie américaine. Il rend hommage à Allen Ginsberg, Emily Dickinson, William Carlos Williams et Frank O'Hara.
5,0
Publiée le 28 décembre 2016
Ce fut un vrai plaisir pour moi de "m'abandonner" pendant 2 h à la vision de ce film qui représente une parenthèse un peu hors du temps.
En ces temps difficiles, ce film permet de s'évader agréablement.
Ce film fait un bien fou de par son côté serein et calme.
Paterson, sa fiancée et le chien sont géniaux.
1,0
Publiée le 16 août 2022
J’ai failli m’endormir vers la cinquantième minute… Comment faire 2 heures de film d’une vie sans intérêt, où il ne se passe rien, avec un chauffeur de bus qui fait des poèmes débiles, un chien crispant (et encore c’est le plus supportable), une femme nunuche qui se prend pour une grande décoratrice d’intérieur puis chanteuse de country. On attend un drame, une révélation, une rencontre déterminante dans cette petite vie étriquée, mais non, c’est comme ça jusqu’au bout...
J’attends d’un film qu’il me fasse vibrer, rêver, m’interroger, pas me raconter la vie planplan de madame Michu pendant 2 heures. A réserver aux fanatiques de Jarmush et son cinéma prétentieux.
3,0
Publiée le 3 février 2017
Dans ce film, on peut suivre jour par jour la semaine entière d'un chauffeur de bus (Adam Driver) dans le New Jersey passionné de poésie et vivant avec sa petite amie. J'ai eu du mal à rentrer dans ce film au tempo très lent avec des moments poétiques ou drôles mais assez rébarbatif. Le personnage que j'ai trouvé le plus touchant reste le bouledogue anglais qui sert pour Paterson à rencontrer des gens dans un bar lors de sa promenade. Il y nourrit son inspiration comme il le fait avec les conversations de ses passagers. Une légère déception eu égard aux critiques lues! Un film qui mérite un nouveau visionnage.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 10 janvier 2017
Je dois l’avouer, Paterson est un film très spécial qui ne satisfera pas tout le monde. En effet, le spectateur adepte de discours grandiloquents ou d’effets spéciaux éblouissants ne trouvera pas son compte. Tout simplement parce que Paterson ne dispose pas vraiment d’un scénario ni d’une intrigue proprement dite, c’est plutôt une invitation à l’évasion.

Adam Driver à une belle occasion de démontrer l'étendue de son potentiel : il risque fort de deveniir incontournable dans les années à venir (déjà à l'affiche de Silence de "maitre" Scorsese).

Un très beau moment, poétique, qui invite au lâcher prise.
4,0
Publiée le 10 janvier 2017
« Paterson » fut auréolé à Cannes de la prestigieuse et convoité Palme dog, décerné au bulldog Marvin. Outre cela, « Paterson » fut complément oublié dans le palmarès qui sacra le social et engagé « Moi Daniel Blake » de Ken Loach. Ainsi, le film de Jim Jarmusch rejoint les le cercle des films oubliés à Cannes, constitués de « Julieta » (Almodovar), de « Elle » (Verhoeven) et de « Mademoiselle » (Park Chan-wook). Quel est le point commun entre ces quatre films ? De faire abstraction des problèmes contemporains, en refusant le statut de film social. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne reçurent pas de prix : la qualité n'entre pas toujours en jeu à Cannes où, hélas, le politique prime. Mais là où « Elle », « Julieta » et « Mademoiselle » sont des films avec moult péripéties « Paterson » surprend par ce qu'il dépeint : la vie quotidienne d'un couple, rien de plus.

« Paterson », c'est une semaine parmi tant d'autres dans la vie d'un chauffeur de bus, Paterson (Adam Driver) et qui vit dans une ville se nommant Paterson (oui, cela fait bien deux Paterson). Ne pas s'attendre à une quelconque action, c'est la vie quotidienne de cette personne que montre Jarmusch. Donc, comme tout le monde, Paterson se lève tôt pour aller travailler, revient l'après-midi où il est accueilli par sa femme, Laura (Golshifteh Farahani), va promener son chien pour terminer sa soirée dans un bar. Mais Paterson est aussi poète et, pendant ses pauses déjeuners, écrit des poèmes. Tout cela, il convient de le multiplier par sept pour comprendre ce qu'est vraiment l'ossature du film (enfin plutôt par cinq, vu qu' il y a le week-end). La vie de tous les jours au cinéma ? Pourquoi pas à condition de ne pas délivrer une montagne d'ennuie. Et c'est précisément ce que ne fait pas « Paterson ».

En fait, « Paterson » repose sur un beau paradoxe : un film très original sur quelque chose de totalement banal. Qu'est-ce qui fait la beauté de ce film ? Probablement son charme. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne sort pas inquiet de « Paterson » : loin des inquiétudes humaines liées au monde d'aujourd'hui, le film de Jarmusch est résolument optimiste en présentant des personnages attachants et sympathiques. A leur tête, Paterson, doux rêveur assez mutique, friand de poésie, et sa femme (Farahani, magnifique) nœud dynamique du film, pétillante et extraverti. La beauté de cette œuvre peut se diviser en trois éléments. Le premier réside dans la répétition de la vie. spoiler: Ici, cela peut se résumer à Paterson, qui, tous les soirs, remet en place sa boîte au lettre
. Ces répétitions sont d'autant plus belles qu'elles s'accompagnent du deuxième élément, à savoir les variations de la vie. spoiler: Là, c'est une panne de bus imprévue, c'est l'irruption inattendue d'un flingue (inoffensif certes) dans le bar et surtout les différents rêves de Laura, la femme de Paterson
. On s'amuse, comme avec les jeux des sept différences, à relever les petits changements, les petites variantes de la vie (pas si quotidienne que ça, finalement). Mais je crois que montrer la vie de tous les jours n'a, pour un cinéaste, pas grand intérêt. A quoi sert d'aller au cinéma pour voir quelque chose que l'on vit quotidiennement ? C'est alors qu'intervient le troisième élément, le plus fondamental : on pourrait le qualifier de « dépassement de la vie ». Cet élément-là, seul le cinéma peut le réaliser. De quoi s'agit-il ? Il s'agit, grâce à la mis-en-scène, de donner au film une nouvelle dimension, un ton que l'on ne peut trouver dans la simple vie. Jarmusch parvient en filmant cette ville à insuffler à l'ensemble du film un ton presque lyrique. Nul doute que les poèmes écrits (et présents sur l'écran) participent à la grandeur du film. Le fait que le film soit totalement dénué d'allusion politique montre bien qu'il n'est pas que question de réalisme et de réalité. Rare sont les réalisateurs a pouvoir atteindre cette osmose entre vie quotidienne et rêves, comme le fait par exemple Hou Hsiao-hsien.

Ce n'est donc pas que la vie de tous les jours que montre Jarmusch. La lenteur, la manière de filmer Paterson (ville et personnage) fait accéder le film dans une nouvelle dimension, qu'on pourrait qualifier de quotidien rêvé. Un film à voir (et Farahani est vraiment belle !).
5,0
Publiée le 23 décembre 2016
Un film-poème... Envoûtant, à la fois aérien et bouleversant. Adam Driver et Golshifteh Farahani excellent. A voir absolument !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 février 2017
D'une simplicité deroutante, sans effets spéciaux, sans histoire compliquée, sans "psychologisme" ridicule, on suit cette semaine chez Patterson sans problème, on y croit, on pourrait être à sa place. Mais bonté divine pourquoi le cinéma ne serait pas aussi ça ? Un petit bémol sur la fin, un peu trop appuyée, mais qui ne gâche en rien l'immense plaisir de se laisser aller dans ce quotidien poétique. J'y ai pris plus de plaisir qu'àu convenu et sur-vendu "la la Land"!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 janvier 2017
une pépite!!
à vivre de toute urgence, ce film prend son temps et donne envie de routine (oui oui, de routine!). Ce film est une ode à l'amour et à la douceur, il fait un bien fou
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 11 janvier 2017
J'aime le cinéma d'auteur, lent, introspectif, sans enjeu majeur, mais il faut qu'il se passe quelque chose ! Un cas de conscience, un dilemme, une tension, que l'on soit en empathie avec les personnages. Là, rien. J'entendais les gens dans la salle qui disaient : "Il va se quand même se passer quelque chose ! " Eh bien non. Qu'est-ce que ça raconte ? Je ne sas pas. Y a-t-il un message ? Une morale ? De quoi nourrir une réflexion ? Moi, je n'ai pas trouvé. J'ai juste trouvé un film à mourir d'ennui.
5,0
Publiée le 28 décembre 2016
Aussi discret qu’extraordinaire ! La ville de Paterson est hideuse mais le poète sait voir ce qui est beau sans se prendre pour un génie. Ce film est un poème en soi, rythmé par le quotidien.
2,0
Publiée le 16 juillet 2024
Déception. On est loin "grands" films de Jarmusch aux personnages et à l'univers si singuliers, si peu conformistes. Là il faut pouvoir déjà pouvoir passer les 10 premières minutes durant lesquelles les dialogues atteignent parfois une niaiserie et une platitude si effarantes que j'ai cru qu'ii s'agissait de second degré. Mais non. La femme qui fait la cuisine et peint des tissus pendant que l'homme conduit son bus, puis va prendre un verre au bar, apparemment c'est pour Jarmusch le bonheur, mais c'est affreusement bourré de clichés d'un autre âge et terriblement ennuyeux. Quelques moments un peu moins inintéressants quand on s'échappe de ce couple si lisse et si poli, et que le personnage principal dialogue avec d'autres un peu plus rugueux...
Les meilleurs films de tous les temps
Back to Top