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Starwealther
78 abonnés
1 231 critiques
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4,0
Publiée le 15 avril 2021
On suit la vie d'un couple composé de Paterson (Adam Driver), chauffeur de bus et de sa petite amie dans une petite ville du New Jersey du même nom que l'acteur principal: Paterson. Le film dépeint une semaine de la vie quotidienne avec toutes ses péripéties, ses anecdotes: les conversations des passagers du bus, les discussions dans le bar du quartier, le chien du couple qui aboie à chaque fois que le couple s'embrasse et surtout les poésies écrites par Paterson. Des poésies sans rime et assez quelconques mais le jeune homme est passionné c'est ce qui compte pour Jarmusch. Il tourne parfois ses personnages en ridicule, certains passages sont très drôles. De plus, le film est ultra esthétique avec la prédominance de noir et blanc sur tout le décor de l'appart, les habits, les pancakes, etc....La petite amie de Paterson se passionne pour ces deux couleurs et on les retrouve partout où elle se trouve, c'est sa marque de fabrique. Ce Jarmusch est beau, poétique, drôle, singulier. Une réussite
Sur le plan scénario, comme si les américains se devaient d'équilibrer les films d'animation et de fiction avec un cinéma soit disant-proche qui raconte une vie que les américains des villes rêvent mais ne connaissent plus (Comme Manchester by the sea). Bref, un scénario improbable, caricatural qui dessert de bons acteurs. Se laisse voir..
Une semaine dans la vie de Paterson, un homme qui vit dans une ville qui porte le même nom que lui qui est connue pour ses célèbres poètes. Cet homme a une vie totalement structurée, un peu comme tout le monde, j'ai envie de dire sauf que lui a vraiment une routine qui d'un point de vue extérieur parait ennuyeuse tellement les jours se ressemblent. Il se lève, écrit des poèmes, conduit son bus, rentre chez lui, découvre les nouvelles folies et expériences artistiques et culinaires de sa femme puis part promener son chien et rebelote. Jim Jarmusch nous fait vivre le quotidien de Paterson, ses petits bonheurs et problèmes à travers une chronique sans enjeux ni artifices qui est, par petites doses, à la fois poétique, amusante et touchante le tout sur une ambiance plutôt mélancolique. Un film un petit peu long et répétitif, mais un joli petit film quand même qui est simple, sobre, agréable et porté par non pas un bon duo, mais un trio, car il ne faut pas oublier le chien.
Paterson est chauffeur de bus dans la ville de Paterson, New Jersey. Poète à ses heures perdues, il écrit ses compositions dans un carnet secret et partage sa vie avec Laura, enthousiaste et avide de nouvelles expériences et Marvin, un bouledogue anglais irrésistible de roublardise. Son quotidien est rythmé par ses journées de travail et ses promenades du soir pour sortir Marvin et traîner dans un bar. Après "Only Lovers Left Alive", on se demandait ce que Jim Jarmusch allait bien pouvoir trouver pour nous charmer de nouveau. La réussite de "Paterson" tient dans le fait que le film se contente d'aligner les moments d'une vie étalés sur une semaine sans jamais faire décoller son intrigue. C'est dans la tranquillité du quotidien que le film trouve son rythme de croisière, ne se parant jamais d'éléments scénaristiques artificiels. Au contraire, Jarmusch fait entièrement confiance à sa succession de scènes pleines de vie, de poésie et de tendresse, filmant la vie telle qu'elle est, avec ses coïncidences, ses moments de beauté et ses petits rien qui la rendent si merveilleuses. Car en dépouillant son film de tout artifice, Jarmusch vient célébrer la vie en nous montrant tous ces petits bonheurs auxquels on assiste tous les jours et dont on devrait profiter plus souvent. Répétées chaque jour, les séquences s'emboîtent parfaitement et viennent créer une zone de confort dans laquelle on se sent bien et l'on se prend à se rêver poète. C'est donc avec une œuvre formidable que Jarmusch vient clore l'année 2016, un petit bijou poétique porté par la flegme touchante d'Adam Driver et le charme fou de Golshifteh Farahani.
Comme à chaque fois que Jim Jarmusch sort un film, la presse se déchaine d'éloges. Indiscutablement, avec ce "Paterson", Jarmusch montre qu'il sait faire du Jarmusch. Le cinéaste excelle dans la répétition, les doubles présents partout, la noirceur trouée de blanc, et la fausse douceur des personnages. Car, ici à Paterson, les jours se suivent et ne se ressemblent presque pas. Le long-métrage déroule une semaine dans la vie de Paterson, chauffeur de bus, et surtout poète assez doué à ses heures perdues. Entre lundi et dimanche, le jeune héros rencontre toute une série de personnages, à commencer par sa drôle de femme qui repeint tout en noir et blanc, son chien qui grogne mieux qu'un être humain, son collègue déprimé etc. "Paterson" rivalise de tendresse, de clins d'œil, et constitue même à certains moments, une féroce critique contre la société américaine et le boboïsme ambiant. On ne s'ennuie à aucun moment, même si c'est toujours le risque du cinéma de Jarmusch dans son art de la répétition. La noirceur se mêle à la lumière, la douceur de vivre à la violence des relations humaines, la création artistique à la banalité de la vie. "Paterson" avance tout en dualité et en profondeur. C'est bien là une jolie réussite de cette fin d'année qui tombe à pic dans la grisaille du moment.
Rares sont les déceptions de ce genre pour ma part. Ce film est tellement soporifique, fade, lent et répétitif, et pourtant c'est du Jarmusch. Dommage, car Adam Driver est agréable à regarder.
Une histoire simple puisque c'est le quotidien d'un chauffeur de bus que raconte Jim Jarmush. Un quotidien normal mais pas banal car c'est dans les détails que se cache la beauté du quotidien. La langueur du cinéma de Jim Jarmush, malgré son talent pictural, continuera de me poser problème, j'en ai peur. L'univers dépeint est charmant mais pas transcendé...et le film finit par devenir anodin.
Je me suis engouffré dans mon canapé, La télévision m'éclairait Je me suis abandonné à un film, Pendant deux longues heures, Qui m'ont semblé ne jamais s'égrainer Puis j'ai éteins le téléviseur.
Fin...
Nb : si vous avez aimé ce "poème" ( parce que la poésie dans ce film est de ce niveau là ) vous allez vous régaler devant Parterson. C'est ce que j'ai écris pendant 2h ! Sinon, oubliez...
Le retour de Jim Jarmusch dont « Dead man » avec Johnny Depp reste pour moi le plus beau film. Et celui-ci ne me fera pas changer d’avis, loin s’en faut. Ce nouvel opus est une petite chose inoffensive et légère, vaguement mélancolique, qui ne bouleversera pas la face de votre soirée mais qui se laisse voir sans déplaisir. Paterson (Adam Driver, très bien) est chauffeur de bus à… Paterson dans le New Jersey. Poète à ses heures perdues, il compile sa prose dans un petit carnet qu’il ne quitte (presque) jamais. Il vit en couple avec Laura, une jeune femme fantaisiste (Golshifteh Farahani, délicieuse) et Marvin, un bouledogue anglais (qui mérite sans aucun doute l’Oscar du meilleur chien). Ces deux-là mettent un peu de loufoquerie dans son quotidien routinier. Voilà voilà, j’ai à peu près tout dit sur ce joli hommage à la poésie des détails, à la petite musique de tous les jours… Un film tranquille et apaisant, à aller voir un soir de pluie ou de grand stress.
Après son incursion dans le monde des vampires, Jim Jarmush revient scruter un nouveau couple, cette fois-ci beaucoup plus terre à terre. Filmant le quotidien d'un chauffeur de bus, poète à ses heures et de sa compagne, le cinéaste revient à ce qu'il filme le mieux. Se reposant sur une superbe photo et une excellente bande son, Jim Jarmush sait nous émouvoir à travers les rencontres toutes riches soit en émotion, soit en réflexion, soit en humour. Ces rencontres, qu'elle se situe dans le bus où Paterson travaille, sur le chemin pour y aller ou revenir, ou dans le bar qu'il fréquente, sont toutes attachantes même si fugitives. C'est là tout le talent de Jim Jarmush. Coté interprétation, Adam Driver, loin de "Star wars" est attachant, incarnant tout en retenue un homme discret et modeste, l'actrice indienne jouant sa compagne est également d'une grande justesse, charmante et plus extravertie. Même le chien est incroyablement expressif. Peut-être pas une oeuvre essentiel, mais un très joli film.
Parenthèse poétique si l'on veut. Deux personnages un peu illuminés dans un univers qui semble un peu trop simple. Pour s'émouvoir il faut y croire quand même un peu. Je n'ai pas réussi. A voir si on a le temps.
Une semaine de la vie de Paterson, chauffeur de bus et poète, vivant à Paterson (New jersey) en compagnie de sa copine et de son chien, semaine dans laquelle il ne se passe rien ou presque, à part de la vie ordinaire, des rencontres avec des gens ordinaires, et si, une sortie au resatu et au ciné en fin de semaine, pendant que le chien dévore de la poésie. Cela suffit à remplir agréablement un film de 2 heures tellement c'est bien écrit et bien tourné
Paterson ou Carpe Diem ou Le pouvoir de l'instant présent. C'est le film qui illustre la légèreté, le bien-être, une sorte de sagesse. Je pense qu'on nous rappelle que le bonheur est saisissable à chaque instant de notre vie. Je pars dans mes idées mais ce film les illustre à mon sens. Je ne peux vous parler de l'histoire, car il n'y en a pas, ou alors si, elle est continue et se nomme la vie. Une vie simple d'un personnage lambda, comme vous et moi, avec son quotidien dodo, calin, boulot, calin, dodo et quelques piments, passions qui ponctuent cette partition, tout ça livré en extrait pour nous rappeler à l'ordre. Non, rien est grave, les choses arrivent, passent, comme nous. il vaut mieux profiter de chaque instant et passer sur moins agréables qui s'imposent à nous. Ce film est apaisant finalement, pas nécessairement soporifique (même si je déconseille de le regarder à 23h). Et puis il faut dire qu'on a quand même le chance d'avoir un peu d'excentricité avec la femme de Paterson relativement décalée, aimante mais avec des passions, ou plutôt lubies qui créent une certaine dualité entre ces 2 personnages. Lui est passionné de poèsie, elle semble chercher encore sa voie entre patisserie, décoration, musique, ils ont leur équilibre. Des scènes pourront éveiller en vous de la curiosité, l'attente d'un rebondissement, à vérifier en salle !
Encore un film en trompe l'oeil, qu'on nous vend parce que le sujet est tout mignon : un chauffeur de bus qui écrit de la poésie et ça se passe devant la caméra de Jim Jarmush avec le très réclamé Adam Driver et son physique atypique et la mimi Golshifteh Farahani... Bah non, franchement, à part la sincérité du geste, je me suis quand même assez ennuyé. Le film aurait gagné à être beaucoup plus fantaisiste, la , on a l'impression que ça dort (c'est d'ailleurs l'affiche du film !)... Jarmush a su faire ça a une époque tout en restant minimaliste (je pense a "Mystery Train", "Down by law", etc...) Là, je trouve que son dispositif ne bouge pas, n'est pas transcendé par quoi que ce soit... De jolis moments, certes, mais globalement une déception...
Un éloge du quotidien pour une non-histoire dans le style de Jarmusch ; c'est à dire que l'on ne s'y ennuie pas une seconde . Tout sonne juste et prend son temps . Cela se médite et fait du bien .