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Romain Z
10 abonnés
242 critiques
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4,0
Publiée le 13 novembre 2017
Jarmusch a souvent été le cinéaste de l’errance et de la déambulation .Son personnage –titre arpente ici un trajet et une existence plutôt balisés mais Jarmusch parvient également à en extraire une poétique celle d’un quotidien harmonieux aux lignes très pures et toujours recommencé, auquel répond comme en écho la poésie Imagiste de Paterson avec en contrechamps La curiosité entreprenante de sa compagne, la lumineuse Golshiftch Farahani. Si l’on retrouve les traits habituels de ses personnages (on pense souvent à Mystery train) Jarmusch avec ce film pose encore d’avantage un regard bienveillant et généreux sur cette communauté de gens simples que la violence économique et sociale n’ont pas rendus totalement étrangers à la notion d ;harmonie collective. Un film touché par la Grâce
On attend pendant tout le film qu'il se passe quelque chose, mais non, toujours rien... C'est la vie morne et insipide d'un chauffeur de bus d'une ville de l’Amérique profonde. C'est à mourir d'ennui ! spoiler: Le seul moment "dramatique", c'est quand le chien bouffe le cahier de poésie du héro.
On me dira bien sûr que je n'ai pas compris toute la profondeur et que je n'ai pas saisi les subtilités de ce film, mais franchement, je ne comprends pas les critiques qui encensent Paterson. Film à conseiller à votre ex.
Pas plus d'une demie heure m'étais je juré! J'ai pourtant tenu sur la foi de critiques qui me laissaient espérer un moment de grâce subtile une évocation poétique d'un quotidien transcendé par un réalisateur intéressant. Encore raté! Un débordement d'ennui pour ce travail laborieux qui a oublié que l'intention ne suffit pas à faire un film.
Inoubliable suspens où on se demande si le héros sortant faire pisser son chien va réussir à fermer son blouson ou si pour la 3e fois il va réussir à redresser sa boîte au lettres bancale. Fuyez si vous le pouvez ou profitez du confort des fauteuils pour piquer un petit roupillon. Ça peut toujours servir
Formidable, c'est la première fois que je dors au cinéma... c'est honteux de produire une M.... pareille. Caricature de film pour Bobo qui s'emmerde. Bel emballage pour un contenu faible et brouillon.
Intéressant. Je n'avais pas aimé tousn les précédents films de Jim Jarmusch, mais Paterson est un film tout en finesse, qui s'emploie à magnifier, transcender, le récit de la vie d'un petit couple ordinaire en une oeuvre poétique et subtile.
Alors oui il y a de la poésie, oui les acteurs sont bons et oui Jim Jarmusch a déjà pondu quelques chefs d'œuvre, mais ce film est avant tout terriblement ennuyeux.
Paterson ou la redondante mouvance de la vie. Paterson vit à Paterson... premier trait poétique de cette réalisation signée Jim Jarmusch. Conducteur de bus la journée, homme renfermé mais aimant à son retour à la maison, il partage son temps libre entre les constants désirs et rêves et de sa compagne (interprétée par la somptueuse Golshifteh Farahani), les promenades nocturnes de son chien Marvin et le bar de la ville. Cette redondance correspond à ce qui fait de la poésie un art à part entière : combler le vide ou l'éternelle répétition de la vie par des mots qui la subliment. Simples, les paysages et décors de cette ville en décrépitude mettent en valeur les personnages alors en constante évolution, en constante envie de faire de ces journées redondantes un nouveau jour : "Le soleil se lève et se couche tous les jours.. Demain est un autre jour". De rencontres en rencontres, à l'écoute d'échanges ordinaires dans son bus, à la considération des compliments de sa compagne, Paterson va faire de cette semaine, une suite de jours qui - au bout du compte - ne se ressembleront pas. Ces petits riens de la vie quotidienne nous transforment sans qu'on s'en rende compte. Paterson vous transformera sans que vous vous en rendiez compte...
Chronique bien rythmée de la vie d’un couple, Laura, Paterson et de son chien, Marvin. Ville filmée au rythme du déroulement des journées. Seul bémol, on se doute bien sûr que Marvin va déchiqueter le carnet de poèmes ; or Laura insistait lourdement pour que Paterson en fasse une copie et là…. mystère : au vu du carnet en miettes, elle ne lui demande même pas si cette fameuse copie a été faite !
Parenthèse poétique si l'on veut. Deux personnages un peu illuminés dans un univers qui semble un peu trop simple. Pour s'émouvoir il faut y croire quand même un peu. Je n'ai pas réussi. A voir si on a le temps.
Jim Jarmusch élimine toute dramaturgie et livre le plus beau film de l'année sur les petits riens qui font les grands tout. Des rimes, des mots, des strophes cinématographiques...Je me reconnais en Paterson...Paterson c'est moi!
Il faut être familier de l’univers de Jim Jarmusch et aimer les films lents sur le quotidien pour vraiment s’extasier devant Paterson. Les gens plus terre à terre qu’ils veulent profiter d’une bonne histoire sans avoir à analyser chaque plan pourront en revanche trouver le temps long devant ce long métrage. Il faut cependant reconnaître qu’Adam Driver et Golshifteh Farahani forment un couple attachant bien secondé par le bouledogue qui n’a pas volé son prix à Cannes. [lire la critique complète sur le site]
Je suis passée un peu à côté de cette chronique poétique, y aller un lendemain de fêtes dans un état de fatigue avancé expliquant peut-être que je me sois quasi assoupie le mercredi pour me réveiller le jeudi matin (le film se déroulant sur 7 jours en mode "bus-bar-dodo"). Mais il faut dire aussi que le film est lent, tourne en rond, entrecoupé de jolis moments de poésie et de drôlerie qui n'ont cependant pas suffi à me sortir de mon indifférence face à l'écran. De tous les plans, Adam Driver est impeccable dans ce rôle de chauffeur quasi mutique, dont les émotions et les sentiments ne s'expriment qu'à travers un carnet de note. C'est très épuré, peut-être trop.
Pas mal, mais j'ai vraiment du mal avec la poésie de Parterson et donc avec 60% de l' argument du film. .-.-.-. Vu le 20161222, avis le 20170211 .-.-.-. J'ai beaucoup apprécié tout l'esthétisme autour de Laura, sa poésie à elle. Je l'ai trouvé bien plus poète que Paterson. J'ai eu l'impression que son personnage avait quelque chose à dire qui m 'intéressait, que j'avais envie d'écouter, de comprendre. Paterson est pour moi tout le contraire, je ne suis pas du tout sensible à sa poésie. Pour moi la poésie c'est lorsque 1 1=3, en associant deux mots, on en fait émerger une idée, un ensemble des deux mots éloigné de chacun des deux mots pris isolément. Avec Paterson, j'ai eu l'impression que 1 1=0,5, je comprenais les deux mots pris séparément mais l'ensemble des deux me semblait pauvre, inintéressant, prosaïque, ..... .-.-.-. Il y a des tentatives d'humour, mais je n'ai pas accroché : la boite aux lettres, le contrôleur du dépôt de bus, ...
Film plat... sans relief... aucun interet... vide. Il ne s'y passe rien. 2 heures d'ennui.. Le couple sonne faux, ils ne sont pas connectés, adam driver est ... amorphe... bref, je n'ai pas aimé ( du tout ) .
Tout est plat, insipide, répétitif, ennuyeux. Le chien était plus expressif que le personnage principal du film. De quelle poésie s'agit-il? Tous les poèmes du héros n'atteignent pas le niveau et la beauté de celui de la gamine de 10 ans qu'il croise après son service. Hormis une belle mise en scène (d'où le 1/5), ce film est une véritable purge, d'un nombrilisme consternant. Quelle arnaque !!