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    Paterson
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    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Les jours sont tranquilles dans la ville de Paterson où Paterson, l’heureux compagnon de Golshifteh Farahani, est chauffeur de bus.
    Elle, rayonnante et fantaisiste, confectionne des cupcakes, réinvente le décor de leur maison ou se met à la guitare sans peine.
    Lui, sans téléphone portable - c’est dire sa singularité - attentif aux gens et aux choses, recueille les frôlements de la vie qui passe.
    « Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main
    Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main.
    Nos préférées : Ohio Blue Tip...
    Celles qui allument la cigarette de la femme que tu aimes pour la première fois »
    Les mots dans ce film si peu bavard enregistrent la vibration du monde et scandent délicatement la beauté du quotidien. Et même lorsque ceux-ci viennent à disparaître, il reste une lumière, un humour léger d’hommes et de femmes simples et magnifiques.
    Le réalisateur se garde dans ces deux heures de toute définition close : il livre modestement une œuvre hors du temps et nous apaise. Une poésie fine, tout le contraire d’autres productions pétaradantes comme celle de Jodorowski.
    Insister sur la douceur de ce film met en évidence son originalité dans ce monde tonitruant et impérieux. Ce film est un délice, cependant, m’autorisant une métaphore Haribo : dans ce couple où le chien occupe une place indue, la sève du désir a été épongée par le coton de la bienveillance.
    Je viens de lire dans un commentaire :
    « une vie réglée comme du papier à musique » : pas mieux !
    J’ai trouvé aussi sur le site du journal La Croix, ces mots de Golshifteh Farahani :
    « Elle vit à fond dans le moment présent. Elle est multi-talents. C’est une extravertie qui habite l’intérieur de la maison et accueille ce qui surgit d’elle, tandis que Paterson est un introverti qui puise son inspiration à l’extérieur. »
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2019
    Une petite chronique gentillette qui offre une vision superficielle de la poésie, mais aussi (et c’est ce qui m’a le plus gêné) de tout ce qui peut la nourrir, et qui est ici réduit à une galerie de personnages vaguement pittoresques et à une routine quotidienne, paresseusement sublimée par une mise en scène qui tient elle aussi de la routine. Tout ça pour dire que la poésie est partout? En tout cas elle n’est pas dans ce film selon moi.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les films de Jim Jarmusch ont une ambiance particulière, reposante, agréable, délicate.
    "Paterson" confirme cette ambiance.
    Nous suivons un monsieur trentenaire qui vit à Paterson, s'appelle Paterson, il habite une petite maison avec sa copine et ils ont un chien, un bouledogue anglais qui s'appelle Marvin.
    Tous les trois sont heureux, tranquilles et sereins dans leur quotidien.
    Lui est conducteur de bus mais surtout il écrit chaque jour des poèmes dans un carnet.
    On va suivre ces personnes sur une durée précise de 8 jours.
    Chaque jour passe et les mêmes choses ont lieu : Paterson se lève le matin, va à son travail et conduit son bus, il rentre le soir et va promener le chien et s'arrête boire un coup dans un bar.
    Chaque jour c'est un peu différent quand même : on assiste aux conversations des passagers du bus, on assiste aux conversations entre Paterson et sa copine chez eux ou dehors, et on assiste aux conversations des clients du bar le soir.
    Ce film montre tout simplement une tranche de vie d'un monsieur dans son quotidien pendant une semaine.
    C'est une tranche de vie, tranquille, heureuse, calme, sereine avec malgré tout de temps en temps des petits incidents mineurs.
    Tout le sel de ce film c'est le côté heureux et tranquille de ce monsieur dans son quotidien.
    Il est toujours impassible, de bonne humeur, et il profite de la vie de tous les jours.
    Son travail, sa copine et son chien le satisfont pleinement, il ne cherche pas à changer de vie, c'est un homme qui aime la tranquillité, la stabilité d'un quotidien bien réglé.
    Pour moi ce fut un plaisir de regarder cette tranche de vie.
    Aussi le chien Marvin est mignon, sympa et marrant.
    Bref voici un film qui représente une bulle reposante et bienfaisante que j'ai dégustée !
    toxicbo!
    toxicbo!

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Qu'aurait été cette fin d'année ciné sans "Paterson"? Quelques films-pépites, mais l'esprit d'un grand poète en moins...
    Paterson, la trentaine se réveille tous les matins au côté de sa femme lumineuse, prend tous les jours de la semaine son service de chauffeur de bus, écoute chaque fin de journée son épouse lui raconter ses journées créatives et part chaque soir, promener son bouledogue et errer dans le bar de sa ville de Paterson, dans le New Jersey (New York). Tout cela avec la tête pleine de poésie et un cahier jamais très loin de lui, pour poser sa plume.
    Utilisant la routine de personnages ordinaires, le temps d'une semaine "type" de leur vie, Jim Jarmusch décline le portrait d'une génération 80´s qui n'a pas connu la guerre, mais qui plutôt désenchantée, rêve éperdument de pouvoir se réaliser, à travers l'art qui circule dans ses veines. Cette tranche de vie anodine est exaltée par le réalisateur, qui voit en chaque instant de la vie, une manière de devenir quelqu'un d'extraordinaire.
    Car qui ose dire que la vie simple d'un homme est banale? N'est-ce pas exceptionnel de voir un homme étreindre sa femme un beau matin, un homme au volant de son bus écouter les anecdotes des passagers et s'en amuser, un homme marcher et écrire dans sa tête ou écouter une jeune fille lui réciter son poème le regard médusé, ou bien tout simplement refaire le monde, posé à un bar...
    Ce film est un vibrant hommage à l'artiste qui vibre en nous et qui sublime notre quotidien monotone.
    Pour incarner ces êtres qui ressemblent aux artistes du quotidien, le réalisateur a cru en un couple cinématographique à part: Adam Driver, fascinant rêveur et Golshifeth Farahani, épouse enthousiaste et passionnée. Ce couple décalé, au jeu enlevé dépose son empreinte avec relief, dans un film où la mise en scène atmosphérique invite à l'incursion dans la réalité de l'homme, pour le contempler au plus près.
    En somme, on assiste à la déclaration d'amour d'un réalisateur pour les ressources artistiques de l'homme. C'est beau et si proche de l'homme. Pas le pragmatique, l'autre, moi ...
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    65 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Paterson, c'est mon premier Jarmusch et, comment dire, il pourrait s'appeler Jarmusch tsétsé parce c'est un peu soporifique. Ca ronronne bien, quoi. Il faut chercher et l’on y trouve alors de beaux portraits de personnages, sauf Paterson qui semble un peu, comment dirais-je... coincé ? Pas très démonstratif pour un poète, le spectateur est obligé de se projeter dans sa tête, mais il n’y a pas beaucoup d’éléments à sa disposition, même pas ses pseudo poèmes. J'aurais aimé que le film développe les maux entendu toute la journée dans son bus, pour en faire des mots. J’hésite entre intérêt et lassitude.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2017
    Paradoxe d'une routine sublimant l'évasion de l'esprit. Film original et poétique, véritable ode à la simplicité
    jean l.
    jean l.

    161 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    poésie et humour dans cette chronique émouvante , avec une mention spéciale pour Marvin, le bouledogue, vainqueur de la palme Dog à Cannes cette année
    Jim Jarmusch réussi un chef d'oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2017
    Un film doux, poétique, léger, drôle empli de finesse, un couple tendre respectueux, amoureux... Des scènes originales, un rythme lent et "savoureux".
    Jennifer Ctb
    Jennifer Ctb

    21 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2017
    Ennuyeux à mourir, j'ai attendu pendant tout le film que ça démarre. Nous avons failli partir avant la fin, c'était insoutenable.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Si vous aimez plus que tout l'action et le spectaculaire, alors non, les films de Jim Jarmusch ne sont pas faits pour vous. Mais si vous êtes sensibles à la poésie du quotidien, à la lenteur des choses, à la réflexion en images et en mots, alors oui, il vous faut rapidement découvrir ce film qui est une pure merveille. Oh ! rien que de très simple en apparence pour évoquer le quotidien d'un couple américain qui vit en totale harmonie, lui, Paterson, conducteur de bus dans la ville de... Paterson, elle, Laura, femme au foyer mais passionnée de décoration et d'innovations gastronomiques : Jim Jarmusch adopte un découpage en chapitres, chaque chapitre correspondant à un jour de la semaine. Mais c'est sur le personnage de Paterson que va porter l'essentiel du scénario. Car Paterson est un amoureux de poésie : il vit dans une ville non loin de New York où l'on honore de grands poètes qui y ont vécu, dont William Carlos Williams, l'un des chantres du modernisme poétique américain. Et Paterson ne cesse lui-même de composer de petits poèmes dès qu'il en a l'occasion. A l'image du film, les poèmes n'offrent rien de grandiloquent, rien que du vécu, du quotidien, de petites choses qui sont le produit de sensations ou d'impressions diverses. Mais chemin faisant - car outre son travail de conducteur de bus, il lui arrive de sortir de chez lui, ne serait-ce que pour promener le soir son bouledogue, un certain Marvin, qui aura son importance dans l'histoire - il rencontre des êtres étonnants comme on en rencontre chez Jim Jarmusch, des êtres parfois pitoyables, parfois aussi pleins d'un humour plus ou moins involontaire. Et c'est un plaisir pour le spectateur que d'assister à de telles rencontres où Paterson se comporte un peu comme un personnage à la Tati, une espèce de maladroit qui demeure cependant en harmonie avec les gens qu'il rencontre. Le casting est en parfaite adéquation avec les personnages mis en scène : Adam Driver qui délaisse provisoirement les films à succès pour interpréter avec beaucoup de finesse le rôle de Paterson et Golshifteh Farahani, la belle actrice iranienne qui trouve ici un rôle d'amoureuse en même temps que d'extravertie tout à l'opposé de son époux qui n'en finit pas d'interroger sa vie intérieure. Oui, vraiment si vous aimez la poésie et l'humour, courez voir ce film de Jim Jarmusch : c'est un hommage à la vie poétique en même temps qu'à l'un des plus grands poètes américains, William Carlos Williams.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Paterson c’est une ville moyenne du New-Jersey, ancienne plate-forme ouvrière sur les bords de la rivière Passaic et ses chutes impressionnantes…Paterson est aussi le nom du héro du film de Jim Jarmusch, interprété par Adam Driver, chauffeur de bus d’une trentaine d’années, qui même une vie plus que réglée auprès de sa femme Laura ( la magnifique Golshifteh Farahni) , plus fantasque et qui multiplie projets de décoration, avec une préférence pour le géométrique et le noir et blanc, fabrication de cupcakes ( eux aussi noirs et blancs) en espérant ouvrir sa boutique, et initiation à la country music …les accompagne le chien Marvin, horrible bouledogue anglais…au jeu très expressif…l’originalité est que Paterson écrit des poèmes sur un petit carnet qui ne le quitte jamais, qu’il ne partage que très peu y compris avec sa femme pourtant très admirative…c’est un film où il ne se passe pratiquement rien, la ville est banale, larges avenues quasi désertes, magnifiques bâtiments de briques rouges survivance du passé industriel…nous suivons Paterson le long d’une semaine, son réveil à 6h15 dans les bras d’une Laura alanguie, ses vêtement pliés soigneusement sur la chaise, son breakfast aux céréales aux motifs circulaires qui rappellent les motifs de l’abat-jour de la cuisine, le dossier de la chaise…, son départ vers le centre des bus, l’insignifiant dialogue avec son collègue, son retour le soir, la sempiternelle promenade du chien et l’arrêt au bar…avec sa démarche de grand escogriffe au visage un peu lunaire….dans son bus il aime à capter au vol des bribes de conversations, comme cette jeune étudiante qui raconte le destin de Gaetabo Bresci, anarchiste italien qui vécu à Paterson avant de retourner en Italie assassiner le roi Humbert 1er ….de temps à autre , il couche sur le papier quelques vers, d’une poésie atypique, imagée, sur des sujets de rien, comme une boite d’allumettes Ohio Blue Tip…la ville n’ayant sans doute plus de futur, Paterson et le jovial Doc le patron du bistro où il s’arrête chaque soir, égrènent les personnages qui ont fait Paterson, Allen Ginsberg, le poète de la Beat Génération, William Carlos William, médecin et poète, l’inspirateur de Paterson…Lou Costello acteur humoriste et duettiste avec Bud Abbott qui a statue et square à son nom à Paterson…d’aucun pourrait s’ennuyer dans ce film, où les jours se suivent et se ressemblent, mais la poésie est dans la beauté de chaque chose, dans ces gros plans sur un verre de bière ou un bol de céréales, dans ces paires de jumeaux ou jumelles que Paterson croise dans son bus, beaucoup de simplicité et d’humour dans cette caméra qui effleure les murs de briques rouges, la rivière et ses chutes, l’agencement amoureux des silhouettes de Paterson et Laura au réveil …Et tout cela donne au final un film très zen !!!
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Calme et lancinant, Paterson s'apparente parfois au cinéma de Woody Allen. Des personnages au relationnel complexe, dirigé par l'amour et des vies qu'ils ne parviennent pas a prendre en mains. De part les dialogues, le ton, le montage, l'humour discret, Jarmush semble se rapprocher du cinéma de son compère Allen. La photographie et la prestation de Adam Driver, associés à un beau portrait du temps qui passe et de la monotonie professionnelle d'un individu enfermé dans une classification dégradante, font de Paterson une brillante étude de la conscience humaine ancrée dans une société qui le dépasse et l'empêche de se développer et de s'épanouir.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Le meilleur film de Jarmusch depuis "Broken flowers", dont on retrouve un peu la veine, faite de détachement et de contemplation. Les deux protagonistes forment un couple presque fantasmé, hors du monde, dont les plaisirs simples sont montrés avec une grande finesse. Il va s'en dire que le choix d'Adam Driver et de Golshifteh Farahani, formidables, n'est pas pour rien dans cette réussite.
    Henning P
    Henning P

    64 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Si vous connaissez la routine et si vous en avez assez, regardez ce film !
    D'une existence qui pourrait sembler morne (chauffeur de bus dans une ville à l'abandon, banlieue de la grande New York), Jarmusch nous livre une chronique simple mais tellement humaine de la vie d'un jeune homme et de sa compagne. Véritable petit bijou de poésie et d'humour on se laisse porter par cette routine bien réglée où malgré tout il se passe toujours quelque chose d'inattendu et de singulier. Des rencontres furtives, l'écoute de conversations inspirées ou non, une compagne débordant de créativité malgré son gout prononcé pour le noir et blanc ! Et le chien !!

    Vraiment l'année 2016 se termine en beauté avec cette petite perle.

    Simple, poétique et existentiel, du Jarmusch !

    18/20
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Ce film raconte une semaine de la vie de Paterson, jour après jour, dans la ville de Paterson(New Jersey), célèbre pour ses poètes . Paterson vit avec sa femme Laura, son chien Marvin (vraiment craquant), il est chauffeur de bus. Un couple ordinaire, très amoureux, où chacun cultive aussi des dons artistiques. Laura, très originale, transforme son environnement avec du noir et du blanc ; Paterson, quant à lui, écrit des poèmes à partir de petits riens de l’existence, en magnifiant son amour pour Laura.

    Cette semaine se déroule de façon routinière, chaque jour se ressemble, sans être jamais tout à fait le même que le précédent. Ces petits riens cependant changent tout d’un jour à l’autre. Ils sont l’expression d’un bonheur indicible. Malgré les désagréments, ils sont l’expression d’une vie, simple mais peu banale, qui trouve son sens dans l’amour et la créativité que tout un chacun peut puiser en lui.

    J’ai vraiment adoré ce film, très bien joué, empreint d’une poésie qui donne de l’importance à la routine, aux gestes quotidiens et au bonheur qui fait d’un rien quelque chose d’exceptionnel. De très beaux cadrages et une belle lumière.
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