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    Paterson
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Voilà un film qui reste en tête des poètes, des ämes sensibles malgré son caractère faussement anodin, et son air de ne pas y toucher. Alors on s'y recolle pour savourer ces petites douceurs sans prétention, le réveil bien réglé du couple filmé de haut, la boite aux lettres malmenée par le chien, le collègue dépressif et l'amoureux éconduit. Ou le japonais décide que "traduire un poème , c'est comme prendre une douche en imperméable" voilà, tout est dit. Paterson écoute ses passagers lui raconter le monde, et alimenter son imagination pour remplir le carnet secret que personne ne verra. On est bien, on en redemande, particulièrement les soirs de lassitude!
    TV2 - juin 20
    Voilà un nom bien courant, celui d’une ville, et aussi le nom de famille d’un homme simple, chauffeur de bus, amoureux et poète.
    Jarmusch est aux antipodes des blockbusters américains. Il n’y a pas d’intrigue ni de scénario alambiqué, seulement une vie quotidienne, rythmée banalement par les heures du travail, la sortie du chien et la bière au café local.
    L’esprit des (véridiques) poètes locaux traine dans l’air à Paterson entre les murs de briques défraichis. Un banc fait face à une cascade dans un jardin public. Un bouledogue anglais ronchonne au bout de sa laisse. Une belle midinette, merveilleuse Goldshitfed Farahani, s’éveille langoureusement et prépare des cupcakes noirs et blancs. Je pense à Agnès Varda, la musique originale et planante entraine vers David Lynch, d’autant qu’à Paterson il y a beaucoup de jumeaux – référence voulue à Twin peaks ? Le chauffeur taciturne et réfractaire au portable est joué par Adam Driver – une telle coïncidence de nom suffit pour commencer à gamberger et avoir envie d’écrire quelques vers sur un carnet secret.
    Impossible de le recommander, tant le propos parait futile et pourtant c’est une jolie douceur de Noel, sans surprises mais aussi touchante d’attention et remplie de rêves accessibles à tous. Hun, hun dit le Japonais de passage à Paterson, symbole que lui n’est pas « Lost in translation » dans cette ville anodine et que son humeur poétique est universelle et facile à partager
    ciné décembre 16
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Plus de trente ans après avoir vu Stranger than paradise, je suis toujours étonné par ce cinéaste sans être totalement conquis... Les acteurs (G. Farahani my love for ever!!!) sont excellents et la réalisation très maîtrisée. Jolie fable sans prétention mais très humainement positive. Un peu de joliesse dans ce monde désespéré ne peut être totalement mauvais. Recommandé pour tous publics.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Plus qu’un film, le dernier Jim Jarmush est une ode à la poésie. Sur une semaine, du lundi au lundi, il nous propose de suivre Paterson, Laura et leur chien Marvin dans un quotidien bien réglé. Chaque nouvelle journée démarre en contre plongée sur les deux amoureux endormis, un plan qu’affectionne Jarmush. Le cadrage est identique sur le petit matin et à d’autres moments de leurs journées, mais les possibilités sont infinies. Les plans fixes très composés, succession de vignettes impressionnistes, laissent le temps à l’action de s’installer et de faire de rituels des bonheurs simples. Paterson est chauffeur de bus à Paterson et accessoirement (à moins que ce soit l’inverse !) écrit de petits poèmes dont seule l’oreille de sa femme profite… A son désespoir tellement elle le trouve talentueux, à juste titre. Il est le ying, elle est le yang. A lui l’emploi au contact du public, la pudeur autour de son art, il est introverti ; à elle l’extravertie, une vie de femme d’intérieur passionnée et à l’affut d’expériences artistiques variées. Leur vie de couple ronronne agréablement sur un rythme lancinant et envoutant. Ils pourraient faire démodés (pas de réseaux sociaux, pas de smartphones), mais ils sont les représentants romantiques d’un art de vivre. Jarmush donne à voir ce que peut être une vie simple et réussie sans déballer tout un catalogue de conseils. Il se contente de magnifier les petites choses du quotidien d’un couple. De fait, il ne se passe pas grand-chose ce qui peut désarçonner ; mais derrière ce « pas grand-chose » se dégage l’essentiel. L’infiniment grand se cache parfois dans les détails et c’est ce que nous laisse percevoir la succession de ces 7 jours ressemblant fortement à un seul jour sans fin. Leur vie de couple est un véritable poème. J’ai lu çà : « une poésie de petits riens » dans une ambiance bluesy.
    Et pour faire encore plus fable voire conte de fées ; Jarmush décide de situer à Paterson Ohio, l’histoire de Paterson. Mais Paterson le discret poète est Paterson la ville ; un mimétisme incroyable entre cet homme et son lieu de vie. Il est la personnification de Paterson. Chauffeur de bus comme il se qualifie (pourquoi se qualifier par son emploi ??? Quelle idiotie humaine répandue !!!), il nous conduit dans sa ville qu’il nous apprend à aimer dans sa banalité. Jarmush est un cinéaste hors pair pour filmer les milieux urbains.
    Donc : ne passer pas devant un film hyper poétique (même moi j’avais envie d’écrire des haikus en sortant de la salle !!!) sur un petit sujet… Une ode au bonheur ordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2019
    Une petite chronique gentillette qui offre une vision superficielle de la poésie, mais aussi (et c’est ce qui m’a le plus gêné) de tout ce qui peut la nourrir, et qui est ici réduit à une galerie de personnages vaguement pittoresques et à une routine quotidienne, paresseusement sublimée par une mise en scène qui tient elle aussi de la routine. Tout ça pour dire que la poésie est partout? En tout cas elle n’est pas dans ce film selon moi.
    ollavatelli
    ollavatelli

    50 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Adam Driver en conducteur de bus ? Un métier qui lui porte bien lol. Bref, Kylo Ren est finalement un garçon très gentil et poétique. Non sérieusement c'est sous le nouveau Star Wars que j'ai découvert et bien apprécié ce nouveau jeune acteur. Sans lui, je ne pense pas que je me serais aventuré dans un film sans réelle intrigue. Je fus agréablement surpris que le film puisse tenir deux heures à capter notre attention sans réels enjeux. La raison est simple : le film est d'une pureté et d'une bienveillance qui nous permet de s'alléger l'esprit.

    En effet, l'histoire prend juste le temps de nous montrer la vie d'un jeune couple pendant une semaine. Sur le papier et l'intrigue, c'est tellement peu intéressant et en même temps si bluffant au niveau du résultat. On ne voit pas vraiment les deux heures passées. On prend plaisir à suivre les deux amoureux : ils sont vraiment gentils et attachants. Parfois ça semble légèrement niais mais le film nous procure une bonne sensation agréable qu'on se prête à la douceur du film. Il n'y a qu'à voir le soutien que se porte les amoureux l'un pour l'autre (Paterson n'aime pas toujours les cuisines inventives de sa partenaire mais va toujours lui dire qu'il aime pour lui faire plaisir et ne pas la blesser). Mise à part le quotidien du couple, on aura quelques petits moments assez amusants avec l'entourage de Paterson dans ses journées (les scènes dans le bar par exemple).

    Un petit mot sur les textes poétiques car le film parle de poésie quand même. Il y en a qui sont jolies mais il y en aussi qu'ils n'ont rien de spécial (un ou deux textes sont presque comme des dialogues du quotidien). Au final, la véritable poésie de cette production ne réside pas dans ces textes mais dans sa douceur et sa légèreté.

    Paterson est donc une production avec de très bonnes intentions et pleine de tendresses. Le couple que l'on suit en est la première raison : deux personnages très mignons. Il faut clairement avoir deux excellents acteurs pour nous tenir en haleine avec une production sans intrigue. Cette production se veut décomplexée et décontractante, qui est bien à regarder seul pour profiter de son calme ou en amoureux pour l'amour pur dégagé par les deux protagonistes.
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2017
    Jim Jarmush prend le risque du contre-pied avec ce film tout à fait atypique et réussi. On y suit le quotidien de Paterson de Paterson (oui !), joué par Adam Driver qui incarne cet homme simple, conducteur de bus et poète amateur passionné. C'est un film de rituels, puisque l'on y suit donc le quotidien du personnage principal, pendant 7 jours du matin au soir, en compagnie de sa femme quelque peu illuminé et son chat pas franchement désiré. Le lever, le petit déjeuner, la marche jusqu'à son travail, le discussion avec son supérieur, l'écriture devant le cours d'eau, le même bar tous les soirs, tout se répète mais bizarrement tout passe bien et l'ennui ne fait pas trop son apparition, et c'est bien là la grande prouesse réussie par le réalisateur. Un film bien évidemment poétique, avec la voix off d'Adam Driver (un peu trop redondante par moment) et pas dénué d'humour, loin de là. Il est très difficile d'expliquer pourquoi on aime "Paterson", sans doute pour le message de paix ressenti, ou l'apaisement qu'il procure lors du visionnage. Un vrai bon moment de cinéma, une ode à la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Une tranche de vie d’un poète chauffeur de bus passionnément, cette histoire est drôle, les jours de la semaine se suivent et changent pour ne pas s’ennuyer, une charmante romance.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson est poète, c'est à dire qu'il porte sur le monde un regard capable de l'enchanter, de capter son mystère et sa beauté. Il "respire" la poésie. Sa vie peut paraître monotone : conduire des bus sur le même trajet chaque jour, rentrer dans une petite maison banale, vivre dans une ville qui peut paraître triste avec ses murs de briques et ses entrepôts... Mais on ne peut empêcher le poète de "respirer" et l'air est là, partout où il passe. Il est dans la ville où ont vécu de grands poètes américains, il est dans la maison où l'attend Laura. Paterson n'est pas le seul poète, Laura l'est aussi. Elle l'est non pas avec des mots mais avec cette aptitude à saisir chaque minute qui passe pour en faire un temps de création, pour changer son décor. Elle peint en noir et blanc, comme dans un film muet, les rideaux, les vêtements, les coussins. Elle lance des stries, des zébrures sur l'uniformité des tissus. Elle peint des portraits de son chien, Marvin le boulet qui ne se laisse pas promener par Paterson mais qui le mène par le bout de la laisse. Paterson et Laura sont amoureux, d'un amour à la fois passionné et doux. Ils sont tous les deux capables de transformer la réalité, de l'enchanter. Ils s'admirent et s'aiment. En 1968, un slogans rappelait que sous les pavés il y avait la plage. Dans la vie des deux amoureux, sous les habitudes, sous la routine, il y a l'émerveillement. Imagination et douceur vont de pair chez eux. Pas de violence, pas d'énervement. Quand Laura prépare une tarte au cheddar et aux choux de Bruxelles, Paterson ne fait pas la grimace, il en avale quelques bouchées. C'est qu'il voit dans cette tarte, l'enthousiasme de Laura à avoir voulu innover pour lui, à avoir créé une nouvelle recette. Un très beau passage du film nous montre la rencontre de Patterson avec une écolière qui lui lit un poème. Entre eux deux toutes les distances s'abolissent parce qu'ils savent que la pluie qui tombe à verse est comme la chevelure sur les épaules d'une jeune fille. Une des dernières scènes du film est aussi une rencontre. Paterson découragé d'avoir perdu son carnet de poèmes qui a été dévoré par Marvin, vient s'asseoir devant une cascade. Un Japonais très poli, venu dans la ville pour y voir les lieux où ont vécu des poètes qu'il aime, entame avec lui une conversation et lui demande s'il est poète; Patterson dit que non, il est conducteur de bus. Avant de le quitter, le Japonais qui a compris ce que cachait Paterson, lui offre un carnet vierge. L'instinct de poète peut revenir en force et la créativité reprendre. Cette créativité c'est la vie même, celle qui reprend après les échecs et les déprimes. Les images de Jarmusch sont comme les mots des poèmes, elles sont bienveillantes et douces à la fois, sans aspérité, sans esbroufe. Le carnet vierge, il l'offre à tous les spectateurs pour qu'ils aient envie d'enchanter leur vie, eux aussi.
    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Pour ce qui est du film, oui, c'est un beau film.
    Décrire, au cinéma, la routine et la rendre " crédible " n'est pas chose facile. Ce film y parvient et ce n'est pas une mince affaire.

    La routine qui s'installe dans un travail, dans un couple, qui n'est plus dans la période passionnelle mais où la tendresse et l'amour sont présents et participent de cette routine. Un peu comme dans une prison, une sorte de bocal ou évolueraient un poisson rouge et un autre, noir et blanc ( si-si, ça existe...).
    Une prison dans laquelle les 2 personnages vivotent négligemment et où chacun d'eux tente de trouver un moyen de rendre le quotidien " vivable " grâce à la création et aux rêves de reconnaissance.
    Briser la routine nécessite une prise de conscience que celle-ci envahie le quotidien, de manière perverse, et il faut avoir les forces d'une remise en cause personnelle et relationnelle avec le risque qu'une crise brise un quotidien qui offre une forme de " sécurité ".
    Un risque que le barman dans le film traduit ainsi: " il faut laisser faire les choses parce si on fait quelque chose, on ne sait pas si se sera pire après ".

    Puis vient le grain de sable qui déstabilise l'engrenage routinier.
    Ce grain de sable peut-il, à lui seul, remettre en cause cette routine où lui donner du sens ?

    domi
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Grande déception après Only Lovers... Manifestement il avait la tête ailleurs en faisant ce récit lourdaud et répétitif (ah le chien qui fait du bruit!) Adam Driver fait sa composition habituel de Pierrot lunaire pour adolescentes trop indulgentes. Il ne sait pas jouer. Jarmush ne sait plus nous enchanter. Adieu donc.
    Fabien S.
    Fabien S.

    465 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Adam Driver incarne un chauffeur de bus qui écrit des poèmes dans un carnet secret. Jim Jarmusch réalise un film simpliste et beau à la fois sur la poésie américaine. Il rend hommage à Allen Ginsberg, Emily Dickinson, William Carlos Williams et Frank O'Hara.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Ce fut un vrai plaisir pour moi de "m'abandonner" pendant 2 h à la vision de ce film qui représente une parenthèse un peu hors du temps.
    En ces temps difficiles, ce film permet de s'évader agréablement.
    Ce film fait un bien fou de par son côté serein et calme.
    Paterson, sa fiancée et le chien sont géniaux.
    aurore L.
    aurore L.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Film extrêmement ennuyeux ou l’on suis le quotidien d’un homme banal qui semble t'il est un poète (j’ai frôlé le fou rire à plusieurs reprise tellement la « poésie » est mauvaise). Le problème c’est qu’il ne se passe absolument rien, tant en terme d’histoire, de dialogue que d’ambiance. J'ai passé 1h30 à attendre un intrigue qui n'est jamais arrivée . C’est donc pour moi un film très fade et sans intérêt.
    mat niro
    mat niro

    304 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2017
    Dans ce film, on peut suivre jour par jour la semaine entière d'un chauffeur de bus (Adam Driver) dans le New Jersey passionné de poésie et vivant avec sa petite amie. J'ai eu du mal à rentrer dans ce film au tempo très lent avec des moments poétiques ou drôles mais assez rébarbatif. Le personnage que j'ai trouvé le plus touchant reste le bouledogue anglais qui sert pour Paterson à rencontrer des gens dans un bar lors de sa promenade. Il y nourrit son inspiration comme il le fait avec les conversations de ses passagers. Une légère déception eu égard aux critiques lues! Un film qui mérite un nouveau visionnage.
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Paterson ou L'exaltation bouleversante du quotidien par la poésie.
    C'est envoûtant.... l'éloge du ... rien! Et que c'est poétique !
    Paterson est structuré comme un poème, avec les routines quotidiennes et les jours de la semaine qui s’agencent comme une série de strophes, dans la répétition des différents motifs et la figure du double.
    Un couple l'un témoin de la vie ordinaire, et l'autre actrice de La vie quotidienne !
    les compositions de l'Américain Ron Padgett a prêté ses vers libres au film.
    Un monde contemplatif que Jim J décrit avec une douceur et une non violence dans les rapports humains
    Jim J site William Carlos Williams : « pas d'idées, mais dans les choses », c'està- dire qu'il y a plus de philosophie dans le monde empirique. Pour Lui l'observation des menus détails est essentielle et ça l'était certainement pour Williams aussi. "Je voulais un film paisible, construit sur des détails" dit il !
    C'est vrai il est long et il faut être préparé à cette mélancolie répétitive nécessaire et rassurante.
    Malgré l'heure tardive j'y étais préparé !
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