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    Paterson
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    3,6
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    246 critiques spectateurs

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    Albert
    Albert

    4 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Ce film retranscrit bien la banalité du quotidien au point de rendre cette banalité presque étouffante, j'ai apprécié le côté contemplatif maintenant je trouve que le film est assez long et les poèmes ne sont pas très bien choisis. Un film tout de même intéressant que je pense chacun comprend à sa manière.
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2023
    Je suis très franchement partagé entre deux émotions : d'un côté l'impression d'avoir regardé un film lent dans lequel il ne se passe rien, sans élément perturbateur (un seul mais qui arrive à la fin et presque sans conséquence) et des personnages qui n'évoluent pas. D'un autre côté, l'impression d'avoir vu la personnification de la poésie avec un film calme sur la vie de tous les jours et comment on peut utiliser la poésie et l'art pour s'en sortir.
    Oui, il ne se passe rien. Une panne de bus se révèle être la plus grande folie scénaristique du film et pourtant j'avais envie que cela continue, j'avais envie d'en voir plus car ce genre de films est bien trop rare. Un film simplement poétique dans une vie parfaitement normale où la routine s'installe, les jours sont les mêmes, on a des rêves parfois trop grands mais on s'y attache et on se plonge dans l'art. Une réelle petite pépite d'un cinéma loin de ce qui se fait un peu trop souvent, des thrillers polars surexcités avec des rebondissements toutes les 2 minutes.
    L.S
    L.S

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Très beau film montrant que la banalité du quotidien et la routine peuvent apporter des expériences uniques, rendant au final, chaque jours différents. L’âme calme et censé du personnage se retrouve très transcrite dans ses poèmes exprimer les détails les plus banaux mais qui rendent chaque éléments uniques.
    Sabine
    Sabine

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2022
    Un film tendre et doux qui vous enveloppe dans une petite bulle dans laquelle vous voudriez pouvoir rester plus longtemps, en tous les cas, c'est ce que j'ai ressenti pour ma part. Un chauffeur de bus et sa femme, tous les deux plein d'imagination. Lui observe et retranscrit en mots, elle n'a jamais peur de donner corps à ses idées, à ses envies et crée sans arrêt. La tendresse que leur porte le réalisateur et que les deux personnages se portent mutuellement irradie, source d'une inépuisable poésie qui les porte dans le secret de leur quotidien banal mais enchanté. La recette du bonheur : bienveillance et poésie ?
    Meriem Maze
    Meriem Maze

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2022
    Ou l’éloge de la simplicité et de la poésie. J’ai trouvé ce film d’une grande et fluide beauté.
    Je suis ressortie de la salle de cinéma en état amoureux. À voir et à vivre
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    22 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2022
    J’ai failli m’endormir vers la cinquantième minute… Comment faire 2 heures de film d’une vie sans intérêt, où il ne se passe rien, avec un chauffeur de bus qui fait des poèmes débiles, un chien crispant (et encore c’est le plus supportable), une femme nunuche qui se prend pour une grande décoratrice d’intérieur puis chanteuse de country. On attend un drame, une révélation, une rencontre déterminante dans cette petite vie étriquée, mais non, c’est comme ça jusqu’au bout...
    J’attends d’un film qu’il me fasse vibrer, rêver, m’interroger, pas me raconter la vie planplan de madame Michu pendant 2 heures. A réserver aux fanatiques de Jarmush et son cinéma prétentieux.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2022
    Autant j'adore Jim Jarmusch quand il met son univers au service d'un propos intéressant, autant j'ai un peu plus de mal avec ses films à sketches. Pourtant son concept avec Paterson avait de quoi me séduire - une semaine dans la vie de Paterson à Paterson - mais le format le voulant, comme pour Night on Earth j'ai trouvé ça fortement inégal et globalement longuet à bien des égards.

    J'entends la proposition de cinéma originale qui ne compte pas se baser sur une histoire centrale et préfère nous immerger dans la vie d'une personne l'espace d'une semaine, entre sa vie de couple, son métier, ses rencontres au bar, son chien et ses poèmes. L'espace d'un temps, lors de la journée du lundi, j'ai même totalement été happé par ce personnage. Mais je pense surtout que c'était la découverte qui faisait le charme, ce après quoi la répétitivité se transforme rapidement en lassitude à mesure que les jours défilent et que le renouvellement se fait rare.

    Cette constance dans le ton, entre la drôlerie et la mélancolie, instaure une redondance un peu balourde. À vrai dire le film ne m'a séduit que partiellement, lorsque les petits hasards de la vie, heureux comme malencontreux, donnent davantage de relief à la vie de Paterson.

    spoiler: Puissent-ils être une rencontre avec une jeune poète, une sempiternelle scène de rupture au bar, une sortie au cinéma et le malheur de retrouver son carnet secret dévoré par le chien en rentrant, ces petites variations qui ne payent pas de mine donnent néanmoins plus d'épaisseur au récit car dans un film qui se veut aussi naturaliste la moindre fluctuation dans la routine du héros se repère et marque.


    L'intérêt de Paterson est sa manière de dépeindre toute une vie en sept jours, nous mettant dans les bottes de quelqu'un d'autre. Si en soi je ne suis pas contre ce genre de démarche très réaliste j'ai du mal quand c'est une fin en soi, sans réellement développer autour, et c'est là que le film a attisé mon ennui. Oui, on comprend que Paterson est quelqu'un d'autosuffisant, un peu isolé qui garde ses écrits pour soi et qui préfère observer la vie autour de soi. Mais au bout d'un moment la mécanique s'épuise et je ne demandais qu'à rebondir sur un second souffle qui ne surviendra que dans ses deux derniers chapitres.

    Mais bon, il y avait quand même quelques petites choses auxquelles je me raccrochais. Laura, la compagne de Paterson, est typiquement le genre de personnage que j'adore dans les films naturalistes. Éternelle rêveuse, des ambitions plein la tête, très supportrice envers son amant et surtout immensément amoureuse, les moments de tendresse partagés avec elle sont des plus réjouissants.

    spoiler: Le plus parlant pour moi a été la sortie au cinéma, alors que le couple se tient la main pendant la projection. Le reflet de l'écran sur les yeux de Laura fait presque ressortir des larmes que l'on soupçonne être de joie.


    C'est en cela que parfois Paterson m'emporte gentiment, par son couple attachant et des moments d'humanités au détour du bar, d'un groupe de jeunes dans une voiture qui s'arrêtent pour lui dire de prendre soin de son chien, Paterson est une ville qui se meurt mais dont les habitants vivent comme dans une utopie. On prend du plaisir à écouter une conversation anodine dans le bus, à entendre Paterson lire ses poèmes en pleine confection, le film touche par moments à la quintessence de notre existence.

    Mon regret avec Paterson est que pour autant que je puisse lui trouver des qualités et disserter dessus pendant encore un petit bout de temps, ce ne serait qu'évoquer les instants de vie qui m'ont réellement marqué et non tout le reste qui s'est très vite fait oublié en moi. Car il y a de sacrés bons moments (susmentionnés) dans ce film, mais c'est surtout à côté des banalités sans réel intérêt à part nous faire vivre une vie de conducteur de bus indépendant bien peu excitante. Les scènes de composition de poèmes deviennent elles aussi lassantes arrivé à un stade, alors que c'est ce qui me séduisait dans ses premiers pas !


    On pourrait énumérer les qualités habituelles du cinéma de Jim Jarmusch, le cadrage, l'esthétique soignée beaucoup plus naturelle que son précédent Only Lovers Left Alive incroyablement abouti sur ce domaine, ce goût pour les petites choses, mais ça n'accroche pas avec moi pour des raisons de rythme et d'inégalité. C'est cependant intéressant de voir ce que les autres sont allés piochés, ce qui les ont plus marqués que nous, car l'air de rien c'est un film riche qui propose beaucoup de contenu pour sa durée moyenne. Même moi j'ai approché la grâce vers la fin.

    spoiler: La conversation avec le poète japonais et la phrase "Lire un poème traduit c'est comme prendre une douche avec un imperméable" qui est valable pour bien des choses, et le retour aux fondamentaux avec la transmission d'un nouveau carnet, c'est honnêtement une très belle conclusion toute en douceur qui donne une nouvelle chance à Paterson. Cette fois, on espère vraiment fort qu'il va photocopier ses poèmes et aller de l'avant. Cette note d'espoir m'a laissé dans un état assez conquis.


    Dans sa finalité, il y a beaucoup de choses à dire à propos de Paterson, à tel point que ma note de 6/10 peut sembler trompeuse. Ce n'est pas le résultat d'un film correct au mieux mais l'équation d'instants de vie plus passionnants que d'autres. C'est un beau film, avec un couple très attachant et une atmosphère de réjouissance convaincante, mais ça n'excuse pas l'ennui qui m'a été partiellement infligé. C'est frustrant, mais c'est le propre des films à sketches.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2022
    Autant j'adore Jim Jarmusch quand il met son univers au service d'un propos intéressant, autant j'ai un peu plus de mal avec ses films à sketches. Pourtant son concept avec Paterson avait de quoi me séduire - une semaine dans la vie de Paterson à Paterson - mais le format le voulant, comme pour Night on Earth j'ai trouvé ça fortement inégal et globalement longuet à bien des égards.


    J'entends la proposition de cinéma originale qui ne compte pas se baser sur une histoire centrale et préfère nous immerger dans la vie d'une personne l'espace d'une semaine, entre sa vie de couple, son métier, ses rencontres au bar, son chien et ses poèmes. L'espace d'un temps, lors de la journée du lundi, j'ai même totalement été happé par ce personnage. Mais je pense surtout que c'était la découverte qui faisait le charme, ce après quoi la répétitivité se transforme rapidement en lassitude à mesure que les jours défilent et que le renouvellement se fait rare.


    Cette constance dans le ton, entre la drôlerie et la mélancolie, instaure une redondance un peu balourde. À vrai dire le film ne m'a séduit que partiellement, lorsque les petits hasards de la vie, heureux comme malencontreux, donnent davantage de relief à la vie de Paterson.

    spoiler: Puissent-ils être une rencontre avec une jeune poète, une sempiternelle scène de rupture au bar, une sortie au cinéma et le malheur de retrouver son carnet secret dévoré par le chien en rentrant, ces petites variations qui ne payent pas de mine donnent néanmoins plus d'épaisseur au récit car dans un film qui se veut aussi naturaliste la moindre fluctuation dans la routine du héros se repère et marque.


    L'intérêt de Paterson est sa manière de dépeindre toute une vie en sept jours, nous mettant dans les bottes de quelqu'un d'autre. Si en soi je ne suis pas contre ce genre de démarche très réaliste j'ai du mal quand c'est une fin en soi, sans réellement développer autour, et c'est là que le film a attisé mon ennui. Oui, on comprend que Paterson est quelqu'un d'autosuffisant, un peu isolé qui garde ses écrits pour soi et qui préfère observer la vie autour de soi. Mais au bout d'un moment la mécanique s'épuise et je ne demandais qu'à rebondir sur un second souffle qui ne surviendra que dans sses deux derniers chapitres.


    Mais bon, il y avait quand même quelques petites choses auxquelles je me raccrochais. Laura, la compagne de Paterson, est typiquement le genre de personnage que j'adore dans les films naturalistes. Éternelle rêveuse, des ambitions plein la tête, très supportrice envers son amant et surtout immensément amoureuse, les moments de tendresse partagés avec elle sont des plus réjouissants.

    spoiler: Le plus parlant pour moi a été la sortie au cinéma, alors que le couple se tient la main pendant la projection. Le reflet de l'écran sur les yeux de Laura fait presque ressortir des larmes que l'on soupçonne être de joie.


    C'est en cela que parfois Paterson m'emporte gentiment, par son couple attachant et des moments d'humanités au détour du bar, d'un groupe de jeunes dans une voiture qui s'arrêtent pour lui dire de prendre soin de son chien, Paterson est une ville qui se meurt mais dont les habitants vivent comme dans une utopie. On prend du plaisir à écouter une conversation anodine dans le bus, à entendre Paterson lire ses poèmes en pleine confection, le film touche par moments à la quintessence de notre existence.


    Mon regret avec Paterson est que pour autant que je puisse lui trouver des qualités et disserter dessus pendant encore un petit bout de temps, ce ne serait qu'évoquer les instants de vie qui m'ont réellement marqué et non tout le reste qui s'est très vite fait oublié en moi. Car il y a de sacrés bons moments (susmentionnés) dans ce film, mais c'est surtout à côté des banalités sans réel intérêt à part nous faire vivre une vie de conducteur de bus indépendant bien peu excitante. Les scènes de composition de poèmes deviennent elles aussi lassantes arrivé à un stade, alors que c'est ce qui me séduisait dans ses premiers pas !


    On pourrait énumérer les qualités habituelles du cinéma de Jim Jarmusch, le cadrage, l'esthétique soignée beaucoup plus naturelle que son précédent Only Lovers Left Alive incroyablement abouti sur ce domaine, ce goût pour les petites choses, mais ça n'accroche pas avec moi pour des raisons de rythme et d'inégalité. C'est cependant intéressant de voir ce que les autres sont allés piochés, ce qui les ont plus marqués que nous, car l'air de rien c'est un film riche qui propose beaucoup de contenu pour sa durée moyenne. Même moi j'ai approché la grâce vers la fin.

    spoiler: La conversation avec le poète japonais et la phrase "Lire un poème traduit c'est comme prendre une douche avec un imperméable" qui est valable pour bien des choses, et le retour aux fondamentaux avec la transmission d'un nouveau carnet, c'est honnêtement une très belle conclusion toute en douceur qui donne une nouvelle chance à Paterson. Cette fois, on espère vraiment fort qu'il va photocopier ses poèmes et aller de l'avant. Cette note d'espoir m'a laissé dans un état assez conquis.


    Dans sa finalité, il y a beaucoup de choses à dire à propos de Paterson, à tel point que ma note de 3 étoiles peut sembler trompeuse. Ce n'est pas le résultat d'un film correct au mieux mais l'équation d'instants de vie plus passionnants que d'autres. C'est un beau film, avec un couple très attachant et une atmosphère de réjouissance convaincante, mais ça n'excuse pas l'ennui qui m'a été partiellement infligé. C'est frustrant, mais c'est le propre des films à sketches.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2022
    “Je respire la poésie”

    Paterson est chauffeur de bus dans la ville du même nom. Il est très amoureux de sa femme artiste amateur qui voudrait devenir une reine de musique country. Il aime la poésie d’Emiky Dickinson, de Frank O’Hara et surtout de William Carlos Williams, originaire lui-même de Paterson, dont il s’inspire pour écrire ses propres poèmes (composés pour les besoins du film par un autre poète Ron Padgett)… Tous les jours il travaille, discute avec sa femme et se rend dans un café en sortant leur chien bulldog Marvin. Il croise la route de poètes en herbe: un rappeur dans un lavomatic, une gamine qui voit le monde dans une flaque d’eau après la pluie, un japonais qui vient découvrir le berceau de William Carlos Williams et d’Allan Ginsberg mais aussi plein d’anonymes dont les dialogues sont souvent de petits morceaux de poésie urbaine et de tranches de vie. Et il croise enfin beaucoup de jumeaux depuis que sa femme a rêvé qu’il leur en était nés...

    J’ai beaucoup aimé ce film un peu planant (musique de Sqürl, groupe dont Jarmush fait partie) qui transforme la vie quotidienne et banale en moments poétiques pour peu qu’on prenne le temps de regarder les choses et les gens avec patience, curiosité, bienveillance et enchantement. C’est très beau, très doux, et une transposition visuelle réussie de l’univers poétique de Williams.
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Ce film m'a plu dès le début, et et à la fin je lui est dit à bientôt avec un sourire reconnaissant et un hochement de tête de tendresse. c'est un film différent dans le meilleur sens du terme : hypnotique, étonnant , tendre et joli. Un film aussi parfait qu'un palindrome qui a hérissé ma peu d'un frisson délicat, chaud, et surprenant .
    Peu de films ont su mettre en images le processus créatif d'un poète d'une manière aussi simple et belle, comme si chaque plan était un mot écrit dans l'eau.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Encore un film en trompe l'oeil, qu'on nous vend parce que le sujet est tout mignon : un chauffeur de bus qui écrit de la poésie et ça se passe devant la caméra de Jim Jarmush avec le très réclamé Adam Driver et son physique atypique et la mimi Golshifteh Farahani... Bah non, franchement, à part la sincérité du geste, je me suis quand même assez ennuyé. Le film aurait gagné à être beaucoup plus fantaisiste, la , on a l'impression que ça dort (c'est d'ailleurs l'affiche du film !)... Jarmush a su faire ça a une époque tout en restant minimaliste (je pense a "Mystery Train", "Down by law", etc...) Là, je trouve que son dispositif ne bouge pas, n'est pas transcendé par quoi que ce soit... De jolis moments, certes, mais globalement une déception...
    jm B.
    jm B.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2021
    Bravo à Jim Jarmusch ! Il fallait vraiment beaucoup de talent pour réussir un film sur un chauffeur de bus poète, dans lequel il ne se passe pas grand chose. Les images le son, les dialogues et surtout le rythme du film sont magistralement maîtrisés. Un film qui fait corps avec son sujet central: la poésie. En rupture complète avec les clichés habituels du cinéma américain.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    110 abonnés 2 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2021
    On retrouve une ambiance façon Brooklyn Boogie empreinte de poésie, mais le rythme lent rend parfois le film ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Elégant, doux et poétique, le Paterson de Jim Jarmusch est une forme d'élévation du quotidien, qui se transforme en une véritable source de bonheur. Des bizarreries, des détails amusants, des personnages insolites : pour peu que vous soyez réceptif à cette forme de cinéma paisible, écrit avec tact, et un peu à contre-courant des tendances actuelles, le résultat final risque bien de vous ravir. A noter l'excellente interprétation d'Adam Driver, un acteur au charisme rare.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2021
    On suit la vie d'un couple composé de Paterson (Adam Driver), chauffeur de bus et de sa petite amie dans une petite ville du New Jersey du même nom que l'acteur principal: Paterson. Le film dépeint une semaine de la vie quotidienne avec toutes ses péripéties, ses anecdotes: les conversations des passagers du bus, les discussions dans le bar du quartier, le chien du couple qui aboie à chaque fois que le couple s'embrasse et surtout les poésies écrites par Paterson. Des poésies sans rime et assez quelconques mais le jeune homme est passionné c'est ce qui compte pour Jarmusch. Il tourne parfois ses personnages en ridicule, certains passages sont très drôles. De plus, le film est ultra esthétique avec la prédominance de noir et blanc sur tout le décor de l'appart, les habits, les pancakes, etc....La petite amie de Paterson se passionne pour ces deux couleurs et on les retrouve partout où elle se trouve, c'est sa marque de fabrique. Ce Jarmusch est beau, poétique, drôle, singulier. Une réussite
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