Paterson ou l'imposture intellectuelle du nouveau monde. Le genre de film pour les jouisseurs de musée d'art contemporain... Encore deux minutes et j'arrête la diffusion...
On ne comprend pas bien où le réalisateur veut nous mener. À tout moment, on s'attend à ce le personnage principal explose face à ce quotidien d'un ennui ridiculement mortel qui lui est infligé et que le film prenne une tournure rock & roll mais il n'en est rien et donc on essaie de comprendre le message avec ce chien qui est en fait le personnage central par lequel tout peut arriver et tout va arriver. On conclut à la futilité de notre existence et de nos ambitions, à la fragilité de nos rêves aussi dans des quotidiens monocordes, bicolores, faits de frustrations, de non dits, de non réalisations, de petites insécurités, de vide et remplis avec des petites choses inutiles...C'est mon premier Jim Jarmusch: il vaut mieux être bien équilibré et bien luné quand on voit des choses aussi déprimantes! lol
Ou l’éloge de la simplicité et de la poésie. J’ai trouvé ce film d’une grande et fluide beauté. Je suis ressortie de la salle de cinéma en état amoureux. À voir et à vivre
Très beau film montrant que la banalité du quotidien et la routine peuvent apporter des expériences uniques, rendant au final, chaque jours différents. L’âme calme et censé du personnage se retrouve très transcrite dans ses poèmes exprimer les détails les plus banaux mais qui rendent chaque éléments uniques.
Ce film est un navet insipide, fade, avec une poésie à la mort moi le noeud. Le seul mérite du film est le chien qui bouffe ce foutu carnet dont on n'a rien à foutre. Economisez votre temps, il est précieux et éteignez votre télé pour faire quelque chose de constructif.
Le film est assez décevant et ennuyant. L'histoire est très lente, on ne comprend pas vraiment ce que le réalisateur essai de nous transmettre comme message principal.
Ici Jarmush nous dit un poème , chaque plan est un vers, chaque séquence est une strophe. la démonstration que le langage filmique est à la hauteur de la langue . là, la poésie est avant tout un regard sur la matière et la vie. regardez autour de vous avec profondeur et sensibilité ! Devenez poète comme Patterson. !
Paterson est un film apaisant et pleins de douceur. Il correspondait à mes attentes, bien que j'aurai aimé être surprise en mieux. L'ambiance monotone ennuie, ça traine, on attend une tension, un rien, qui n'arrive jamais et c'est tout le charme du film. Une semaine de routine où l'on s'attarde sur la couleur des murs, le ronronnement du chien et les mots du personnage principal. Dommage que le couple sonne parfois un peu faux de par leur niaiserie et leur manque d'émotion, d'échange. Cependant j'ai été assez interpellé par la place qu'occupe la femme dans ce film. Une femme qui se fait harceler par son ex, la situation étant évidemment patinée de drôlerie et de ridicule (oui c'est tellement rigolo de se faire harceler). Une autre femme qui se fait voler par son mari, mais c'est elle qui passe pour une hystérique. Et Laura, qui sert concrètement de meuble! Elle se cherche sans jamais se trouver nulle part, demande la permission à son mari pour tout, en dehors de ses élans créatifs elle n'est aperçue que dans la cuisine (dans laquelle Paterson ne met jamais les pieds) et... le lit. Elle ne sort jamais sauf si accompagnée par son cher mari ou bien pour vendre des cupcakes. Bref elle n'est bonne qu'à cuisiner, badigeonner les rideaux de noir et blanc et (évidemment) encourager encore et toujours son mari talentueux -qui d'ailleurs ne prête aucune attention à ce qu'elle fait de ses journées. Bien qu'habituée à ce genre de représentations des femmes je ne m'y attendais pas du tout dans ce genre de film et encore moins avec le visage de Golshifteh Farahani, ça a été la grosse déception du film.
Un Jarmush très intéressant, langoureux et calme qui laisse pensif sur la vie de tous les jours mais qui en plus montre une recherche visuelle sur l'apparition de la poésie ... Les acteurs sont très convaincant montrant leurs côté sensible au devant de la caméra. Un film atypique (comme souvent chez Jarmush), qui fais du bien et qui laisse respirer. Ca fais du bien!