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vincenzobino
115 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mars 2015
Vu en avant-première, still Alice s'avère un très beau plaidoyer sur la souffrance d'une maladie, en l'occurrence Alzheimer, pour le malade et ses proches.
Il y avait certes l'impatience de voir "LA performance féminine de la saison outre-Atlantique" mais également 2 craintes :l'âge de notre "héroïne" (bien plus jeune que la moyenne d'âge des atteints ) et un certain côté larmoyant. 3 bons (un excellent même) points ressortent de cette appréhension : - Julianne Moore est PHENOMENALE. Ce n'est pas l'actrice que nous voyons dans un rôle mais bien cette femme linguiste brillante carriériste dont un diagnostic vient bouleverser l'existence. Elle nous certifie 2 passages particulièrement prodigieux spoiler: (lors d'une conférence sur Alzheimer et à l'occasion d'un des nombreux repas familiaux)
- A peut-être une exception, aucune scène pathos ne figure dans le film. Les 2 sentiments ressortant d'Alice sont la révolte et la crainte de ne pouvoir prévoir ce qui va se passer. Les scènes familiales sont extrêmement justes reflétant la stupeur, l'incompréhension et l'acceptation de l'évidence. -le traitement médical est extrêmement précis (certains termes utilisés pourraient paraître compliqués à qui n'est pas dans le monde médical ou proche d'un atteint de cette démence) et assez cohérent (avec toutefois une petite réserve sur une conséquence génétique).
Unique reproche peut-être, le film aurait pu durer 15 à 20 minutes de plus. La dernière scène est certes magnifique (une dernière réplique bouleversante) mais il manque un petit complément laissant libre cours à l'interprétation du spectateur. Néanmoins, ce film est à recommander et en VO une évidence.
Traiter d'un sujet tel que la maladie d'Alzheimer, en étant victime d'un autre mal tout aussi incurable, telle a été la dernière volonté de Richard Glatzer, décédé en mars 2015. Coscénariste et coréalisateur avec son époux Wash Westmorelan, Richard Glatzer a eu la ténacité, le courage aussi, d'aller jusqu'au bout de leur entreprise commune malgré ce mal qui le rongeait, et le privait de ses fonctions essentielles.
Adapté du bestseller de Lisa Genova, le film ne sombre à aucun moment dans un pathos larmoyant.
La photographie de Denis Lenoir est magnifique.
Si la réalisation est sans surprise elle n'en reste pas moins d'une grande finesse. Et plus que tout, un témoignage frappant de véracité.
Certaines scènes sont très douloureuses. Celle, entre autres, dans laquelle Alice, encore consciente, se trouve "face à elle-même" via son ordinateur pour "se" laisser ses propres consignes à exécuter quand viendra le moment inéluctable. D'autres passages sont bouleversants. En particulier les scènes en famille, ou plus encore, avec sa fille rebelle, interprétée par Kristen Stewart. Les dernières images sont magnifiques d'amour et d'émotions mélangés.
La merveilleuse Julianne Moore s'impose dans ce rôle difficile avec une grande intelligence, une délicatesse toute particulière et force l'admiration.
(...) Si l’interprétation de Julianne Moore est solide, le film en revanche l’est nettement moins. On évite la sensiblerie mais on tombe forcément dans la sensibilisation. Normal, avec un sujet aussi grave. Le film devient par moments une sorte d’appel aux dons afin de trouver un remède à la maladie dont il traite. On voit venir les scènes émouvantes à des kilomètres et on sait pertinemment quand le public sera supposé avoir les yeux humides ou se lever en criant « I’m mad as hell and I’m not gonna take it anymore ! » (pure référence cinéphile). Alec Baldwin, que j’apprécie pourtant beaucoup, a le potentiel dramatique d’un camionneur dans un restoroute. Il est fade et décevant. Quant à Kristen Stewart, aux commandes de Lydia, elle revient dans un rôle à la Sils Maria, en jeune comédienne un peu paumée qui tente de percer, soutenue par une femme plus âgée (c’était Juliette Binoche chez Assayas, ce sera finalement sa mère malade ici). Et elle semble définitivement plus à l’aise en lecture de textes qu’en incarnation. A force de se répéter, elle pourrait bien gâcher un talent d’actrice qui doit encore se révéler (pour effacer un peu son image Twilight). Julianne Moore est la seule qui soutienne vraiment le tout donc. Si on ne devait retenir qu’une seule scène, celle qui résumerait le film et le rendrait digne d’attention, ce serait en effet ce dialogue entre Alice et elle-même, alors que celle-ci, déjà très diminuée, regarde une vidéo d’elle-même enregistrée quelques mois plus tôt sur son laptop. C’est à cet instant qu’on prend conscience de ce que « perdre son identité » signifie : se parler à soi pour sauver les derniers morceaux brisés d’une vie. Julianne Moore face à elle-même, toute la puissance de Still Alice. Le film d’un seul personnage, qui à la fin ne sait même plus qu’il en est le héros. Les Oscars vont apprécier.
L'intégralité de notre avis à propos de STILL ALICE, sur Le Blog du Cinéma
Magistrale Julianne Moore ! Émouvante Julianne Moore ! Elle réussit à émouvoir le spectateur, sans jamais tomber dans le pathos. Il y a bien longtemps que je n'avais pas pleuré ainsi au cinéma. C'est filmé et interprété avec une telle justesse que je sors de cette projection, terriblement émue. Ce film raconte l'histoire d'Alice, brillante professeur en linguiste, qui décide de consulter un neurologue quand elle se rend compte qu'elle a des pertes de mémoires et qui apprend qu'elle est porteuse d'un gêne qui provoque une Alzheimer précoce. Ce film raconte l'évolution de cette maladie mais aussi les ressentis et les peurs que peut éprouver Alice et sa famille. La mise en scène est d'une élégance rare et fait du spectateur le témoin de la descente aux enfers de cette femme qui, parce qu'elle perd la mémoire, en arrive à perdre son identité. C'est terriblement émouvant et ça fait réfléchir. Ce film m'a fait prendre conscience combien l'on peut être chanceux lorsque notre cerveau ne nous fait pas défaut. Que perdre la mémoire, c'est perdre son âme et que ça doit être une terrible souffrance pour celui ou celle qui, jour après jour, se voit amputé de l'essentiel : la mémoire. Sans elle, on n'existe plus. On devient une inconnue pour les autres, on de vient une inconnue pour soi même. Elle dit d'ailleurs, dans un moment de lucidité, qu'elle préférerait avoir un cancer. Je la comprends. Still Alice est un film qui reste en mémoire, quand on a la chance de ne pas la perdre.
julianne Moore n'a pas volé tous les prestigieux prix d'interprétaion féminine raflés cette année, elle apporte toute l'authenticité et l'émotion de ce rôle délicat , et il n'y a pas de pathos. C'est vrai, beau, émouvant;
Still Alice décrit l'histoire d'une linguiste qui commence à oublier les mots, et qui reçoit un terrible diagnostic. Elle découvre qu'elle a la maladie Alzheimer. Et, c'est Julianne Moore qui s'y colle dans la peau d'une femme atteinte de cette horrible maladie. La comédienne fait grande impression et montre un registre de jeu qui semble illimité. La réalisation des deux cinéastes s'avère sobre dans son ensemble. Cela ne chute jamais dans le mélo. Egalement, la réflexion de quelques scènes sensibles enrichissent le propos. Des séquences d'émotions sont au rendez-vous dans ce film émouvant. Un casting honorable, Alec Baldwin est parfaitement à l'aise en mari ingrat et pour Kristen Stewart, elle est très étonnante en mouton noir de la famille. Notons, une bande son douce mais qui manque parfois de retenue. Au final, Still Alice restera donc comme une oeuvre certes relativement mineure mais d'une belle sensibilité et interprétée par une actrice en pleine maîtrise de son art. Rarement une actrice aura été mieux choisie pour un rôle comme celui-ci. De toute façon, Julianne Moore a remporté l'Oscar de la meilleure actrice lors de la 87e Cérémonie des Oscars. Mérité !!
Film faible à cause d'une réalisation plate, uniforme et d'un scénario très réduit. C'est linéaire, sans surprise. Reste la prestation de Julianne Moore, exceptionnelle comme d'habitude. Elle donne de la nuance au personnage. Quelques répliques font mouche, comme la comparaison avec le cancer. Par bonheur, la fin de vie d'Alice nous est épargnée.
Entre pragmatisme et peur de l’inconnu, de l'extrême dépendance jusqu’à la perte de son identité, les réalisateurs Richard Glatzer & Wash Westmoreland nous proposent quelques belles scènes qui nous mettent totalement dans la peau d’Alice. Lorsqu’elle se perd en plein milieu du campus après son jogging, les rotations de caméra à 360 degrés avec un flou prononcé et des sons dissonants, vous font perdre tous vos repères. Reprenant son souffle, Alice est d’abord sonnée par l’effort, déboussolée puis affolée. Cette montée progressive de l’inquiétude est accentuée aussi bien par ces effets de style que par le regard très expressif de l’actrice.
Autre élément qui m’a beaucoup marquée... (lire la suite sur le blog)
Bouleversant, émouvant ... voir difficile car le film est fait pour qu'on se sente comme Alice, qu'on ressente comme elle ces moments de détresse, de perte et de grande intensité émotionnelle pour petit à petit se détacher d'elle, comme elle-même le fait, en douceur ... Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de la maladie, cela peut être violent; mais pour les autres, cela sonne extrêmement juste.
Still Alice est un film très fort et très émouvant. Personne ne peut rester insensible devant cette histoire d'une femme et mère de 3 grands enfants, professeur renommé, qui va donner des premiers signes de maladie d'Alzheimer... Les liens familiaux vont alors être soumis à rude épreuve face à cette terrible maladie. Julianne Moore est tout simplement magistrale dans ce rôle de femme soumise à la maladie et au combat de tous les jours pour garder la mémoire et la dignité. Bref : un film puissant, bouleversant et inoubliable.
Pas folichon... Bien interprèté, mais très classique (réalisation et musique surtout). Manque vraiment de profondeur. J'ai aussi trouvé le montage un peu raté, la temporalité de la narration est brouillonne. Un peu sans intérêt,
Lauréate de l'oscar de la meilleur actrice, Julianne Moore livre dans Still Alice une performance assez remarquable. Sans en faire de trop, elle interprète avec sobriété une malade d'Alzheimer qui voit peu à peu ses facultés intellectuelles se détériorer. La trame du film et ses situations sont convenus, la mise en scène des plus académiques mais le film évite l'écueil du pathos tire-larme. Pas de grosses scènes lacrymales malgré une partition musicale qui cherche à faire pleurer dans les chaumières. Alors oui, le film ne transcende jamais son sujet et reste un mélo américain typique mais il se laisse regarder grâce à la magnifique prestation de Julianne Moore. A noter aussi la prestation subtile de Kristen Stewart dans le rôle de la fille apprentie comédienne qui ne cesse de nous surprendre depuis Sils Maria. Pas un grand film mais un film d'actrices, c'est mieux que rien mais ça sauve de loin Still Alice du naufrage!
c'est américain donc académique...pas très original, et ce bien que ce soit bien joué, c'est vraiment le film type pour les amateurs d'histoires glauques, dont on se repait en regardant les programmes télé dédiés à ce genre de drames. Bref, quelques moments touchants, mais pas tant que ça, banal et attendu...elle a eu un oscar ? c'était même pas tellement mérité parce que sa prestation est bonne mais ni bien compliquée ni exceptionnelle.