Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 mars 2015
Une véritable tragédie grecque contemporaine. Une femme de 50 ans d'un très bon milieu social et intellectuel, perfectionniste, ambitieuse, ayant toujours misé sur son intellect, constate un déclin de ses facultés cognitives. On apprend très vite l'inéluctable : elle est atteinte d un Alzheimer précoce génétique. Le sujet est abordé magnifiquement, plein de pudeur, de sensibilité sans sombrer dans le pathos. On voit cette femme lutter tant bien que mal et se soucier de la possibilité de transmission de maladie à ses enfants. Un sujet de société extrêmement important et abordé magnifiquement dans ce film avec un très bon casting et une Juliane Moore exceptionnelle.
Ce film incroyablement touchant retrace le parcours d'une femme de 45-50 ans atteinte d'une forme génétiquement précoce de la maladie d'Alzheimer, un comble pour un professeur en linguistique de renom. Juste, sensible et préventif, Still Alice saura être dramatique et drôle à la fois,spoiler: lorsque celle-ci réécoute inlassablement son propre message, tout en traitant son sujet avec sérieux. On retiendra la performance extraordinaire de Julianne Moore qui mérite amplement sa statuette (et son Golden Globe) et on reprochera aux réalisateurs d'avoir voulu absolument nous mettre la larme à l'oeil lors du discours d'Alice devant toute l'assemblée. Avant le visionnage, mon film préféré sur le sujet était N'oublie jamais (Notebook), maintenant il y aura cette oeuvre, la poésie et le romantisme en moins.
Il faut bien le dire, depuis plusieurs années, toutes les sorties de films avec Julianne Moore suscitent un grand intérêt. D'autant plus lorsqu'il s'agit du film avec lequel elle a enfin obtenu le temps-convoité Oscar. Et bien à notre grande surprise, le film n'est pas aussi extraordinaire. C'est très linéaire, tout est fait pour prendre un peu en otage nos sentiments en y ajoutant des couches, tellement de couches qu'on finit par ne plus trop adhérer. Même si Julianne Moore est impeccable dans son rôle, il n'en est pas son plus grand (rappelons-nous de The Hours, Far From Heaven). On a plus l'impression qu'elle a obtenu sa statuette pour l'ensemble de sa carrière. Le film, à part quelques bonnes idées de mise-en-scènes, il n'aborde par la maladie de façon très intéressante. Le film Far From Here de Sarah Polley, traitant du même sujet, était beaucoup plus prenant. Soulignons que Kristen Stewart s'en sort très bien mais qu'Alec Baldwin devrait arrêter le cinéma.
Emouvant et très touchant autant d'ailleurs par le thème traité (Alzheimer précoce) que par le jeu des acteurs - en premier lieu Julianne Moore (Dr Alice Howland) qui lui a valu de très nombreux titres dont l'oscar 2015 de la meilleure actrice - pas moins... mais aussi de Kristen Stewart (Sa soeur Lydia) et bien entendu Alec Baldwin John). Le stratagème imaginé par Alice pour le "bon moment" est bien ficelé et programmé, toutefois - cette maladie étant si redoutable - n'aboutit pas, cependant sa souffrance ainsi que celle de ses proches sont remarquablement portées dans ce film. A noter que le co-réalisateur Richard Glatzer lui même très handicapé a piloté les acteurs avec un ipad - ne pouvant parler - est décédé ce mois ci !! **
Je m'attendais à dire Wouha, d'avoir besoin de sortir mes mouchoirs et d'être époustouflée par Julianne Moore etc. mais il n'en fut rien. C'est pourtant bien dommage parce que ce film avait tout pour me donner une claque. Je ne regrette pas d'être allée le voir, mais ça s’arrête là.
Une approche scénaristique (à 2, les réalisateurs - adaptant un roman écrit par une neurologue) de ce fléau qu'est la maladie d'Alzheimer, attendue, un découpage linéaire, et une mise en scène académique, pas le moins du monde originale. Ce portrait d'une universitaire reconnue (linguistique) saisie par une maladie dégénérative à 50 ans ne vaut que grâce à l'interprétation de Julianne Moore, dans le rôle-titre. Nuancée et impressionnante à tous les instants, JM. Un Oscar mérité, soulignant une belle performance d'actrice.
Un film "Whaoo", une belle claque comme je les aime. Met en avant la maladie d'Alzheimer, trop souvent méconnue et mal comprise par la société. Un beau film hommage à toutes les personnes souffrant de cette maladie et à leurs familles. Une Julianne Moore époustouflante !!!! Courrez voir ce film (n'oubliez pas les mouchoirs). See ya au cinéma
Qu'elle est belle Julianne Moore... Je craques littéralement .... D'ailleurs c'est le seul point de ce film....la beauté des corps vs la dégénérescence de l'esprit.... Vraiment un os or pour cela ....non! Pour Julianne yes mais pour sa carrière ...
La maladie d’Alzheimer avait déjà été traitée avec talent par Sarah Polley dans Loin d'elle. Si le sujet est ici abordé avec autant de tact et de sensibilité, Still Alice est assurément moins réussi. La mise en scène n'est pas mauvaise mais elle n'a rien qui sort de l'ordinaire. Le scénario (adapté d'un best-seller) sait par contre éviter le pathos et les scènes obligées de ce genre de film. Cinématographiquement parlant, on est là devant un beau film mais pas vraiment inoubliable. Mais il est très émouvant pour deux raisons principales. Richard Glatzer tout d'abord, co-réalisateur du film avec son époux Wash Westmoreland, est décédé la semaine dernière. Ensemble, ils avaient réalisés quatre films (dont The Fluffer). La seconde raison est Julianne Moore. Avec ce rôle, elle a raflé toutes les récompenses annuelles dont le Golden Globe, le Bafta et l'Oscar de la meilleure actrice. Même si elle trouve là un de ses meilleurs rôles, elle aurait bien mérité la statuette pour d'autres films avant celui-là (c'était sa huitième nomination). Et ce n'est que justice car elle est vraiment formidable. D'une grande justesse, terriblement touchante, sans jamais en faire trop. Elle m'a bouleversé et beaucoup fait pleurer. Toutes ses scènes en commun avec Kristen Stewart, impeccable, sont les plus belles du film. Avec aussi un convaincant Alec Baldwin dans le rôle du mari. Bref, un film chargé en émotion pour diverses raisons mais qui ne fera pas date, et dont on se souviendra surtout pour la reconnaissance et le sacre (enfin !) de la meilleure actrice actuelle (juste derrière Meryl Streep)...
Un film qui montre à quel point la maladie d'Alzheimer est terrifiante. Perdre son identité, ne plus avoir de repères, ne plus se souvenir... C'est une horrible maladie. Je comprend que Julianne Moore est gagné l'oscar, elle joue avec perfection. Certaines scènes sont vraiment poignantes, et on voit la difficile progression de sa perte de mémoire. Les autres acteurs et actrices sont aussi bons mais c'est Julianne Moore qui porte le film sur ses épaules. Cependant, dans sa globalité le film manque de profondeur. S'il avaiit été plus creusé, il m'aurait sans doute plus bouleversé encore que cela.
Still Alice, ou l'oscar dans la poche pour Julianne Moore, bon j'peux pas dire qu'elle ne le mérite pas, elle est toujours géniale de toute façon et ici elle ne change pas, elle mérite ce prix pour sa prestation c'est sur, après le film est t'il aussi bluffant qu'elle ? Non ! Je pose les bases, c'est un bon film, selon moi il n'est pas passable ou bof, il est bon, pas fabuleux ni génial mais bon, c'est une belle histoire, mais il ne faut pas cacher que le tout est très académique et limite classé "oscars" direct, le scénario n'a aucun enjeux, aucune prise de risque et ce à aucun niveau. L'histoire n'est pas des plus originales, mais elle reste intéressante sans pour autant être d'une captivanve (quoi ?) épatante, la réalisation est simple, sans risque non plus. Still Alice n'est ni le film de l'année ni un film qui mérite tel ou tel prix, le seul prix qu'il vaut c'est celui qu'il a reçu, à savoir "meilleure actrice", Moore possède une fois encore son personnage, ici atteint de la maladie horrible d'Alzheimer. A ses cotés nous retrouvons Alec Baldwin et Kristen Stewart qui ne cesse de choisir des films à la hauteur de son talent (si on oublie la période vampirette hein bien sur !).
En bref, car oui je n'ai pas foule de chose à dire sur ce film, ça reste une belle histoire, intéressante mais trop classique pour réellement émouvoir et captiver.
Ce n'est pas le meilleur film que j'ai vu sur cette maladie. L'interprétation de Julianne Moore est bonne et les détails clinique réalistes mais il manque un petit plus dans le scénario pour que le film dépasse le coté documentaire.
Un film calibré pour offrir à Julianne Moore un oscar mais dont il n’y a pas grand chose à sortir si ce n’est effectivement la prestation impeccable et en même temps très sobre de l’actrice dans son rôle d’une femme atteinte de la maladie d’Alzeihmer. En dehors de la confirmation que Kristen Stewart peut elle aussi être une actrice très intéressante, le reste du film est vraiment plat et en fait un drame qui s’il n’est pas mauvais grâce à ces acteurs est bien trop plat.
Depuis longtemps, il ne m'a pas été donné à voir un film aussi poignant. Aussi fort dans sa justesse, il amène le pathos dans le sens le plus noble du terme, c'est-à-dire tirer les larmes du spectateur qui s'identifie au personnage, sans aucune vulgarité. Still Alice reste pour moi un film marquant, que je reverrai assurément mais pas tout de suite, tant il m'a émue. Julianne Moore tient un rôle parfait, déjouant les cadres si faciles du personnage malade. Alec Baldwin sort des ses rôles habituels de success man un peu volage, et cela fait du bien. Quant à Kristen Stewart, elle prouve une nouvelle fois, dans un petit rôle, son talent d'actrice et son évolution, finies les grimaces de l'ado rebelle. Le film surfe donc sur un sujet d'actualité avec brio, et si pour certains spécialistes la réalisation paraîtra peut-être plate, le spectateur lambda appréciera le cadre minimaliste de production, qui laisse pleinement place au jeu d'acteur. En somme, un film à voir impérativement pour en faire sa propre opinion, et s'informer un peu plus sur le gouffre monstrueux qu'est la maladie d'Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer est sûrement une des maladies des plus terrifiantes qui soient. C’est la perte de soi, de son intellect, de ses souvenirs pour finalement devenir un fantôme. C’est une bien triste maladie qui au cinéma n’est souvent que prétexte aux rebondissements ou clichés et n’a que très rarement l’occasion d’être le centre même de l’intrigue. Avec Still Alice, Alzheimer est le point central de l’histoire, déroulant sous nos yeux le dramatique destin de cette femme. Nous étions donc en droit d’attendre de ce film un drame poignant et intimiste flirtant légèrement avec nos émotions larmoyantes. Malheureusement, l’incompétence de la direction en a décidé autrement.
Still Alice avait tout pour être un très beau film, mais la réalisation laisse réellement à désirer. Il est ironique de constater qu’un travail à quatre mains ne fait pas forcément une bonne patte artistique. Mis à part certains passages jouant sur la mise au point de l’environnement, tout est plat ou faussement calculé. Richard Glatzer et Wash Westmoreland manquent d’initiatives et cela se ressent tout du long. Les acteurs sont en roue libre et tentent autant que possible de paraître juste et de faire transparaître les vrais sentiments des personnages. Mais leurs intentions sont souvent mal amenées et nous portent souvent à croire l’inverse de leurs intentions. Dommage, car Alec Baldwin et Kristen Stewart ne sont pas mauvais, mais l’écriture les enfonce droit dans les stéréotypes du mari qui s’enferme dans son travail au détriment de sa femme et de la fille artiste rebelle qui s’éloigne de sa mère malade. Tout cela fausse l’intérêt de l’histoire et la bande originale, composée d’une unique musique languissante qui couvre la quasi-totalité du long métrage, n’a même pas la fonctionnalité de cache misère.
Suite de la critique en cliquant sur le lien fourni