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Un visiteur
1,5
Publiée le 28 mars 2015
J'ai trouvé ce film très long ! L'actrice est géniale et joue bien son rôle. Mais on assiste juste à la descente en enfer d'une femme malade. Pas d'intérêt cinématographique, un scenario basique, ... bref on s'ennuie. Le réalisateur joue un peu sur nos peurs profondes, oui, le sujet nous concerne, oui, des membres de notre entourage peuvent être malades, oui on a peur de l'être un jour... ça ne sont pas de bonnes raisons pour s'ennuyer mortellement devant ce film selon moi.
Un mélodrame touchant qui évoque avec pudeur et (un peu trop de) compassion, la maladie d'Alzheimer, et qui repose sur la performance oscarisée de Julian Moore.
Le film donne à voir les différentes étapes de la progression de cette épouvantable maladie, sans jamais tomber dans le pathos, en restant sur le fil fragile de l'émotion, servie par un casting exceptionnel. La mise en scène est simple mais non dénuée de bonnes idées, plaçant le spectateur aux côtés de l'héroïne, dans sa solitude, parfois dans son flou, de plus en plus isolée dans le cadre comment elle l'est des décisions autour d'elle. (...) Autour de l'immense actrice, Alec Baldwin est parfait en mari aimant effrayé par la maladie et qui ne plonge dans le travail. Kristen Stewart est une nouvelle fois saisissante en fille rebelle, à la fois douloureuse et animale, comme un félin blessé. (...) Sans éviter quelques maladresses, les réalisateurs signent un mélodrame bouleversant.
un film sur la maladie d'Alzheimer, dans lequel on suit une femme la cinquantaine, professeur d'université, mère de famille atteinte d'une forme précoce et génétique de la maladie. Le film épouse le point de vue de la malade et nous amène à suivre le déclin cognitif inexorable de celle-ci sous le regard affectueux de sa famille et compatissant de son toubib. Même si Jenny Moore l'actrice principale tient correctement son rôle, l'ensemble est globalement terne, sans réelle surprise. Trop de scènes semblent tournées au format téléfilm, ce qui enlève à l'œuvre sa dimension cinéma. Restent quelques scènes touchantes, comme le discours lors d'un congrès sur la maladie, l'oubli du lieu où se trouvent les toilettes dans la maison et le message qu'Alice totalement désorientée reçoit depuis le passé d'une Alice tout juste diagnostiquées et où elle lui dicte la conduite à suivre quand elle ne saura plus répondre à quelques questions simples qui lui servent de baromètre tout au long de son déclin.
Un drame convainquant sur la maladie précoce de Alzheimer sublimé par une prestation incroyable d'une Julianne Moore au firmament et récompensée par l'oscar de la meilleure actrice. Alec Baldwin et Kristen Stewart sont excellents en seconds rôles et le souffle dramatique du film fait la magie du reste.
Alice, la cinquantaine, professeur de linguistique à l'Université, est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Le film raconte l'évolution de la maladie, ses conséquences sur la vie d'Alice. Le tout est filmé sans originalité et le récit linéaire n'offre aucune surprise. Seule l'interprétation de Julianne Moore, parfaitement accompagnée par Kristen Stewart et Alec Baldwin, retient notre intention.
Illustration délicate et humaniste d'Alzheimer. L’héroïne, atteinte du mal, est entourée d'une famille modèle, et est comblée de tact et d'amour. Le film résume bien les différentes étapes de la maladie, du déni à l'angoisse jusqu'à l'indifférence. Malgré cette approche feutrée, on aurait voulu un film plus mordant et un traitement plus dense. Par pudeur, l'exploitation du sujet n'est pas complètement aboutie. L'Oscar pour Julian Moore est mérité, même si on dépasse largement le cliché dans l'attribution du trophée: le Jury du prestigieux prix ne surprend plus personne. Alec Baldwin et Kristen Stewart complètent parfaitement le casting.
Très bon film loin des mièvreries et des larmoiements qui bien souvent ponctuent ce genre de film. Ici, Alice nous prend la main et nous emmène dans son "monde" avec ses branches auxquelles elle se rattache le plus longtemps possible, l'introspection légitime de son soi et du regard des autres, un instant d'empathie assez dévastateur. Beaucoup de scènes très en retenue, certainement souhaité si le message à faire passer était suffisant, survole quelques moments qui auraient pu être approfondie. Coté prestations, Moore, Baldwin et Stewart sont vraiment au rendez-vous. A découvrir ! 4/5 !!!
Alice Howland est une professeur dont la réputation et la thèse ne font pas d'égards, qui plus est une bonne mère de famille qui, à l'âge de 50 ans découvre qu'elle est atteinte d'une forme rare précoce de la maladie d'Alzheimer. Voilà. Tout est dit. Still Alice, c'est ça. On est dans l'observation (malsaine) de cette pauvre femme qui, comme elle le dit elle-même, ne devient plus que l'ombre d'elle même. Donc moi je n'arrive pas à voir l'intérêt de cette démonstration, certes réussi, de la détérioration d'un être. Masochisme ? Non, c'est vrai, le pathos, juste ça. On a très peu d'éléments intéressants qui viennent se greffer à l'intrigue après la première demie-heure, ça ne tourne qu'autour de ça... les images d'archive ajoutés pour créer de l'empathie ne fonctionnent pas car on ne parvient jamais à comprendre de qui il s'agit (ses filles ou elle sa sœur et sa mère disparut tragiquement ?). Cela dit, j'ai visionné Still Alice pour admirer la prestation de Julianne Moore et pour ça je n'ai pas été déçue, elle transforme de façon magistrale son personnage, rien à dire. Elle arrive a sublimer Alice de charisme au début, puis sa présence déstabilisante et fantomatique qui arrive petit à petit parvient même à nous prendre de court. Oscar de la meilleure actrice, elle ne l'a pas volé. Ne pas voir en cas de déprime hein.
Le plein d'émotions, excellente interprétation et réalisation. L'oscar était mérité. Je recommande ce témoignage sur la maladie et la difficulté du quotidien.
Une femme très instruite, une chaire à Colombia, sur le thème du langage, heureuse dans sa vie, se voit diagnostiquer un Alzheimer précoce (elle a 50 ans).
Cette maladie est très agressive dans son cas.
Ce film très discret est bouleversant de vérité et d'affection.
La fin est surprenante et sans voyeurisme même si elle m'a surprise.
Un rôle passionnant pour Julianne Moore, qui prête son beau visage et sa silhouette juvénile à cette Alice, une femme qui a tout réussi dans la vie, mais qui va apprendre qu'elle est atteinte d'un Alzheimer. La progression de la maladie est bien montrée, les réactions des proches également, il y a quelques scènes émouvantes, mais le montage semble approximatif et laisse des détails importants dans l'ombre, il y a un manque de rigueur qui nuit à l'ensemble.
Alice Howland, brillante chercheuse en linguistique, découvre qu’elle est atteinte d’un alzeihmer précoce de nature génétique. Le film adopte un point de vue presque entièrement subjectif, pour traduire la manière dont Alice vit cette maladie. C’est une expérience sensorielle forte en émotions qui défile devant nos yeux pendant 1h40, où les formes filmiques visuelles et sonores sont utilisées intelligemment pour rendre compte de ces sensations. Julianne Moore excelle dans sa performance, et nous bouleverse par le talent avec lequel elle nous permet d’approcher au plus près d’une maladie caractérisé par un vide, une perte de soi. Jamais le cinéma n’avait été aussi audacieux pour en parler. Et il me semble qu’un rapprochement peut être fait entre la perte de mémoire et le cinéma qui, comme tout art, est là pour nous rappeler. Le cinéma est une entreprise contre la mort par les images mouvantes. Il est l’art qui nous rend immortel et nous permet de ne jamais oublier. Et enregistrer l’oubli a quelque chose de contradictoire et de fascinant, car on regarde un film comme on regarde une étoile qui n’existe déjà plus. Alice est cette étoile.
Sortez vos mouchoirs vous allez pleurer vos mamans ! Oui, parce que c'est tout ce que cherche à faire le film, faire chialer dans les chaumières. C'est lourdingue, c'est dégoulinant des pathos à deux francs, le seul intérêt se trouverait autour de cette vidéo qui sert de mode d'emploi pour un suicide mais bon ça fait pas un film quoi, je dis ça parce que finalement c'est pas si mal traité. Après la seule trouvaille de mise en scène se trouve dans la gestion de la focale, cool ! osef... Bref rien de bien palpitant, d'autant plus que bah on sait que c'est ça Alzheimer, enfin disons que le film arpente toutes les situations quotidiennes bah qu'on a déjà tous conscience qu'elles existent, y a pas une vision particulière du truc, c'est pas intéressant, tout est construit pour qu'on chiale à chaudes larmes.
spoiler: Alice au nom prédestiné. Clin d'œil à la petite Alice du célèbre conte, celle à qui le flacon dit "bois-moi" et "le gâteau" dit mange-moi qu'elle puisse continuer le voyage au pays des merveilles. Comme elle, Alice dispose d'un flacon de pilules "magiques" sous la lampe bleue, qui pourra résoudre ses problèmes si elle fait la même chose ... ... Ce film est un chef-d'œuvre car il nous bouleverse en traitant avec intelligence et beaucoup de délicatesse, de tact et d'humanité, sans le moindre misérabilisme, un sujet qui nous concerne tous. L'Alzheimer, une maladie terrible, peut-être la pire, du moins à l'heure actuelle pour ce qu'elle fait de nous. spoiler: (Alice dit bien à un moment qu'elle aurait préféré avoir un cancer) C'est un Oscar bien mérité pour Julianne Moore qui interprète avec beaucoup de talent et de naturel une Alice bien loin du pays des merveilles. J'ai été émue aux larmes à plusieurs reprises, lors de moments très forts, comme lorsque l'ancienne Alice fait face à la nouvelle dans le miroir, et lors de son discours, incroyablement digne, émouvant et même poétique.