Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Emmanuel Cockpit
65 abonnés
973 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 novembre 2024
C’est toujours un plaisir de voir Emmanuelle Bercot à l’écran. Avec Vincent Cassel, elle forme un couple aux remous sombres et sublimes qui nous emporte dans l’émotion d’une relation déchirante. C’est poignant et profond.
Une histoire de tout un chacun ! On aime ces émotions qui transpirent qui nous transportent. Chacun d’entre nous a au moins vécu une bribe de cette histoire
Un autre de ces films miroirs auquel Maiween nous a habitué. Aussi réussi que raté. Des passages criants de vérité, des acteurs convaincants, et à côté de ça, des passages fabriqués, une fausse bonne humeur, une hystérie mal dosée. Et puis Maiwenn ne raconte rien de neuf sur les problèmes de couples, la lassitude, les blessures, laissant un rôle un peu trop beau à Emmanuelle Bercot quand Vincent Cassel joue un homme plus inconsequent et égoïste que réellement pervers. Bof assez lourd malgré quelques éclats
Un très bon traitement de ce trouble psychique grave qu’est la personnalité narcissique et comment elle enferme et entraîne le partenaire dans sa propre folie. La structure du scénario est intéressante, avec ces allers-retours entre le passé et le présent. Il y a une belle progression de l’intrigue, avec une véritable descente aux enfers relationnels. Film donc bien écrit, bien interprété (Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel, entre autres), avec des personnages forts, entre le maître en manipulation mentale et cette femme qui lutte contre l’emprise psychologique.
« Mon Roi » compte merveilleusement la rencontre de « La Belle et la Bête », celui-ci étant un Perverse Narcissique (PN) ordinaire, qui ne vie que dans la jouissance de faire souffrir sa compagne, tout en se mirant en elle Maïwenn (M) filme avec lucidité et subtilité cette histoire d’amour destructrice et douloureuse. Avec humour et sensibilité, elle signe une œuvre dramatique et charnelle Elle sait enchainer des scènes en les rendant insolites et insolentes avec un jeu extrêmement intense La mise en scène est solide et les interprètes très bien dirigés : Vincent Cassel , excellent dans cette partition spoiler: ( rappelle son rôle dans « black Swan ») est « royal » dans tous les registres (Humour, amour, persiflage, bêtise, perversion) Emmanuelle Bécot, spoiler: (aussi scénariste et réalisatrice, proche de M.) est lumineuse de naturel, heureuse ou si malheureuse ou à « bout de vie » Et à la fin, quand la caméra caresse le profil de l’amant, malgré les années de drame et de douleur, la Belle, encore sous emprise, révèle son amour et son désir intact
Perturbant. On a tous déjà été témoin / victime une histoire de ce genre. Maïwenn représente la descente au enfer d’un idylle paradisiaque. Avec une Emmanuelle Bercot époustouflante de souffrance et Vincent Cassel trop vrai pour être faux. Ce récit d’une femme brisée psychologiquement qui est en rééducation pour une blessure physique et qui peu à peu se remet de ses deux blessures en nous partageant ça souffrance est simplement glaçant. Une scène de fin qui laisse une ouverture troublante sur une blessure encore trop fraîche mais va-t-elle se réouvrir.
une femme au physique plutôt ingrat et d'un niveau social très moyen s'éprend inévitablement d'un homme plus chic. ayant du mal à tenir le niveau, elle se gave d'antidépresseurs, devient bipolaire et insupportable. elle n'assume pas la vie intenable qu'elle lui mène et s'exclut elle-même du couple tout en restant amoureuse. film-type à succès sur les contrastes sociaux.
Bof Pataquès pour un film long ou on assiste à la rencontre d un homme egoiste et d une névrosée Ça joue mal Par ex La psy au début très risible et j en passe ...
Superbe film de Maïwenn ! Vincent Cassel est très bon dans ce rôle de manipulateur narcissique, même pervers narcissique. C'est un film vraiment sympa, drôle a des moments, triste à d'autre, inquiétant à d'autre. Maïwenn nous donne pleins d'émotion dans ce film et le jeu d'acteur est vraiment extraordinaire. J'ai mis 4 étoiles
Mon roi est un film que j'ai regardé complètement par hasard et s'est tout sauf une déception. Un film riche en émotions qui sait mettre la lumière sur des personnages pervers narcissiques comme celui qu'incarne parfaitement bien Vincent Cassel. De l'idylle au déchirement, c'est comme ça que je perçois cette bouleversante histoire. A revoir sans aucun doute !
Vu sur Netflix, ce film met en évidence ce qu'il y a de plus destructeur dans la passion quand on tombe sous le charme d'une belle personne au sommet de son charisme, de son pouvoir d'attraction, en profite pour séduire, hypnotiser sa proie, se délecter de son propre reflet et de ses effets, l'autre étant essentiellement un miroir, pour un Narcisse un peu ou très pervers, se consommant lui-même, ne craignant pas de tromper, de se jouer, d'humilier au passage sa victime prise au piège ! J'ai envie de dire : « Mais ma fille, fuie donc ce genre De beau gosse tout de suite avant d'être prise dans les filaments de sa glu indéfectible ! Il n'a d'amour réel que pour lui-même. Toi tu es juste un joli jouet qu'il manipule sans états dame. Et tu es libre de lui résister ou pas… Il faut juste que tu sois bien conscient du risque…" Et ce film a l'intérêt d'esquisser le très beau portrait, reconnaissons-le, d'un Don Juan d'aujourd'hui. (À tenir à distance donc ou à fuir Fissa si on le croise !) Ce que n'a pas fait Tony, qui a ainsi pris bien trop cher…
C'est à la fois un film dur et réaliste. Comme il est difficile de se tirer d'affaire quand on est sous l'emprise d'un pervers narcissique qui cache si bien son jeu et remarquablement bien interprèté par Vincent Cassel. L'histoire est très bien écrite par Maïween qui réalise encore une fois un petit chef œuvre. Prenant et efficace.
Le jeux d'Emmanuelle Bercot et Cassel est bon certes mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir un certain malaise tout au long du film. Pour commencer, malaise à supporter le personnage de Cassel en bouffon sans finesse aucune. Le genre de type qui a "réussi" dans la vie et qui, de ce fait, a l'assurance de se croire tout permis et de prendre tout ce qu'il désire sans rien donner. Malaise également car Maiwenn n'use d'aucune retenue dans sa manière de nous imposer l'émotion au forceps, par les cris et l'hystérie. Sans aucune subtilité donc et pour le coup, l'émotion ne m'a pas effleuré un instant. Le dernier point et le pire d'entre tous, malaise à regarder cette chronique bourgeoise de nantis, qui pour une carrière et de l'argent, jubilent d'avoir à défendre les pires ordures au barreau, parlent au "petit" personnel comme s'ils n'étaient que des objets à leur service, se permettent tout et n'importe quoi car ils sont riches et donc au dessus de la masse (la scène du restaurant en est un parfait exemple). Bref tout ça fleure bon au final le mépris de classe et la bourgeoisie qui se regarde le nombril. Bourgeoisie qui vit dans sa bulle privilégiée et qui n'a même pas conscience de son indécence.
J'ai pas été convaincu par le jeu des acteurs, je comprends le message passé par Maïwenn à travers ce film mais je reste sceptique. Je n'ai pas senti les personnages à fond dans cette histoire, je m'attendais à mieux et je pense qu'il y a largement mieux dans ce genre.