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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 avril 2021
Jamais vu un film aussi mou et lent. Certain diront c'est un style, je ne suis pas d'accord. La première heure du film pourrait durer 20 minutes, on s'emmerde royalement. Les personnages certes bien joué, sont insupportable il passe leur temps a faire des blagues nul et on des dialogues qui ne font pas avancé l'histoire dans 80% des cas. On dirait plus que la réalisatrice à fait un documentaire sur un couple plutôt que faire un film. La réalisations n'est pas recherché, aucune idée de mise en scène, les lumières sont très fade (surement pour appuyer ce coté "je filme la vraie vie"). Le choix à été fait de filmer absolument TOUT à l'épaule et d'avoir un cadreur qui a parkinson. Même dans des scènes de dialogue extrêmement posé et très lente, la caméra bouge en permanence et c'est insupportable quand on y fait attention. Pour finir le montage est compensé à 100% de cut brusque entre les différentes scènes. Ce qui perd le spectateur très souvent. Il m'a fallut 10 minutes pour comprendre que je venais de voir un flash back, tellement que la réalisation et le montage sont brouillions. Bref, un film de 2 heures qui ressemble plus à un documentaire chiant à mourir qu'a un film, aucune idée esthétique, de réalisation ou de mise en scène, un montage au fraise. Et des personnages insupportable.
Mise en scène pour des acteurs, duo fatiguant et convenu d une rencontre entre deux etres differents ... leur relation lasse, mais c était sans doute l objectif du film de décrire une relation chaotique. Cela étant dit c est sans intérêt... et le jeu d acteurs m a semblé convenu dans la caricature des deux personnages, bof !
Encore un magnifique film de Maiwenn Envoutée par une rééducation douloureuse qui rappelle à Tony une relation des plus désastreuses, on replonge dans les souvenirs à l'origine de son mal. Dès le début on relève une ambiguïté sur les intentions de Vincent Cassel et cela nous est confirmé crescendo à mesure que les minutes passent. Vincent Cassel est dans le film un pervers narcissique, mais si on fait bien attention, Maiwenn nous le dévoile dès le début lorsqu'il est victime de sauts d'humeur (au début, assez faible). Emmanuelle Bercot est dans ce film saisissante et bien que certaines scènes de sa rééducation soient longues, elles nous traduisent la destruction intérieure et la "rééducation sentimentale" de cette dernière. Bien que le message de Maiwenn en lui-même m'est resté inconnu, le film est une représentation du célèbre diction "l'amour fait la pluie et le beau temps"!
Du bel ouvrage avec des acteurs habités par leur rôle, des personnages touchants, une histoire bien posée et bien racontée, du rire et des larmes, des dialogues parfaitement calibrés, et ce drame des gens inaltérablement amoureux, comme esclaves de leurs propres sentiments. Maïwen est très forte pour faire vibrer nos cordes sensibles, pour conter ces malaises du quotidien dont on sait qu'ils existent mais sur lesquels nous avons nous-même du mal à poser des mots. Que garder de cette histoire "Que c'est beau" ou alors "Que c'est dur" ? Un peu des deux sans doute et c'est cela qui est douloureux
Après "Polisse", Maïwenn revient avec "Mon roi", un film où une femme, après une blessure au genou, tente de se soigner à la fois physiquement et psychologiquement. En effet, le film est construit avec des flash-backs successifs, montrant l'histoire d'amour que cette femme, incarnée de manière absolument magistrale par Emmanuelle Bercot, a vécu et qui l'a progressivement conduit vers la dépression. Nous avons vraiment apprécié ce parallèle intéressant entre la cicatrisation du corps et celle de l'esprit, même si finalement le lien entre les deux n'est peut-être pas assez appuyé. Vincent Cassel complète le duo avec donc Emmanuelle Bercot, et il est également excellent dans le rôle d'un mari auquel beaucoup de gens pourront probablement s'identifier. La réalisatrice a effectivement laissé beaucoup de liberté à ses acteurs, permettant d'aboutir à des séquences d'une grande sincérité, cette histoire entre les deux personnages sonne alors très juste. Si certaines scènes peuvent sembler un peu répétitives, et si le film aurait probablement gagné à être légèrement raccourci, Maïwenn nous emporte complètement dans son histoire, "Mon roi" nous captive avec son histoire d'amour assez cruelle. Encore une fois, le film témoigne d'un certain entre-soi bourgeois et parisien, mais cela n'enlève pas grand-chose à la force du film. A voir.
Scénario percutant.J'ai retrouvé dans le personnage de Vincent Cassel, le pervers narcissique décrit dans le vécu d'une de mes amies. Pour commenter une critique lue, oui ce type de personnalité existe et ravage l'existence de leurs proches. Leur emprise s'installe petit à petit et montre, après avoir séduit, leur partie sombre. Ce film révèletrès bien ce profil et Vincent Cassel le joue à merveille
Après une première demi-heure poussive et presque un peu inquiétante, Maïwenn déploie son film et parvient à nous plonger avec force et intelligence au cœur de cette relation amoureuse déséquilibrée, dont les protagonistes vivent leur vie comme des montagnes russes permanentes. Lui, superbe Vincent Cassel, est un homme instable, séduisant et manipulateur, capable des pires comme des plus belles choses. Elle, Emmanuel Bercot, qui gagné un prix d’interprétation à Cannes en 2015, incarne un personnage plus fragile, dépassée par cette relation toxique qu’elle s’efforce de sauver envers et contre tout. Si ce film sur les mystères de l’addiction amoureuse emporte l’adhésion, c’est pour l’énergie de chaque instant que Maïwenn injecte avec honnêteté dans son projet, ainsi que pour sa direction d’acteurs – Louis Garrel, pour ne citer que lui, est bouleversant dans un second rôle.
Le 50 shades of grey à la Française. Le personnage principal Tony est une représentation du public visé. On veut faire croire aux dames qu'il existe un "Vincent Cassel" qui serait irrésistiblement attiré par la partenaire la moins séduisante, la plus âgée et la plus insupportable possible. Que cette dame aurait l'honneur de devenir sa femme, avoir son enfant, ses ressources et surtout un pouvoir de négociation et le droit aux scènes d'hystéries. Le niveau de désillusion est tel que ça ne vient que très rarement à l'esprit dans les critiques. Au lieu de cela, on interprète le film sous l'angle de la relation abusive, le fameux "pervers narcissique" dont tout le monde a une définition différente. À supposer que ce concept existe, je ne l'ai vu à aucun moment. N'ayez crainte mesdames, c'est une fiction, aucun "Vincent Cassel" ne va jamais vous faire subir cela.
C'est une grande artiste cette réalisatrice... Quel œil derrière la caméra. C'est un sujet difficile mais elle réussi à le rendre réaliste et y met des pointes d'humour et de fraîcheur avec des super dialogues... Divinement joué aussi de tout le monde. On est sous l'emprise...
La lecture de certaines critiques très réfléchies me font un peu revoir à la baisse mon "estime" ou admiration pour ce film (notamment sur la définition du pervers narcissique mais cette notion n'est pas non plus expressément indiquée dans le synopsis ou dans le film, si ?) Néanmoins c'est un film qui mérite bien sans aucune hésitation 4 étoiles. Très prenant, déchirant, émouvant, remarquablement interprété par V. Cassel (je n'ai jamais été spécialement fan mais dans ce rôle il m'a bluffée) et E. Bercot (juste exceptionnelle). De la passion, une histoire d'amour mais toxique, de la manipulation, de la confiance, de la méfiance, une amitié envahissante, des mensonges, le sens des responsabilités, la culpabilité... voilà quelques-uns des ingrédients de ce grand film qui vous fera passer un très bon moment !
Thony se remémore la relation tumultueuse qu'elle a eue avec Georgio un homme narcissique. Excellente interprétation d'Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel qui décrivent avec vérité les difficultés dans la vie d'un couple.
Après l'excellent Polisse, Maiwenn est de retour avec son film Mon Roi. A nouveau excellent, la réalisatrice sait capter les émotions comme personne, à la fois loin mais si proche de ses personnages, elle transcende ses acteurs, leur fait sortir leurs trippes et nous offre un grand moment de cinéma. Le film relate les hauts et les bas d'un couple aux fortes personnalités, avec une Emmanuelle Bercot touchante et impressionnante et un Vincent Cassel au sommet de son art. Cette attirance et ce dégout pour un être égocentrique trouve son paroxysme dans ce film. Tout est crédible et sincère, la violence psychologique subie est justifiée par des moments de grâce dans cette vie de couple, où comment la frontière entre la amour et la haine est si proche. Sur 10 ans, le parcours de ce couple est incroyable à suivre, le film bouleverse, choque, émeut, et offre un trop plein d'émotions. Maiwenn a un talent incroyable, on attend avec envie sa prochaine œuvre.