AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,9
9452 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Mon Roi ?
5
94 critiques
4
270 critiques
3
101 critiques
2
54 critiques
1
28 critiques
0
19 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Quel film... Vincent Cassel joue très juste, Emmanuelle Bercot est simplement une des plus grandes actrices actuelles, elle se mets littéralement à nu et incarne le personnage de façon magistrale... QUEL TALENT !!!
Excepté l'interprétation excellente des deux personnages principaux, et des dialogues incisifs qui maintiennent le spectateur en haleine, "Mon roi" est une histoire plutôt aberrante d'un couple qui se déchire et s'aime, avec des conflits et des réconciliations sur l'oreiller dans une succession invraisemblable. On se demande d'ailleurs qui est le plus "cinglé" des deux car on est dans un rapport quasi sado-maso mais avec la logique en moins. En effet Georgio (Vincent Cassel) ne semble pas consciemment vouloir du mal à sa dulcinée, ni elle vouloir souffrir. Enfin, ce film moyen contient un piège qui fait tenir le spectateur inutilement jusqu'à la fin : la situation de cette femme en rééducation (à cause de sa jambe cassée) interpelle alors que le dénouement s'avère plutôt décevant.
velocio
Autant "Polisse", le précédent film de Maïwenn, était maitrisé du début à la fin, autant "Mon roi" s'avère beaucoup trop inégal : des scènes superbes succèdent à des scènes insupportables. On est en droit d'apprécier Emmanuelle Bercot, dans le rôle d'une avocate hystérique, et Vincent Cassel, dans celui d'un compagnon toxique,
Un amour passionnel destructeur avec un homme manipulateur pervers et adorable. Joie, dėlire, souffrance, chute dans les bas fonds et prise de conscience. Pour Tony, la passion est toujours lå, même après 10 ans mais la raison vaincra pour ėquilibrer sa vie.
Un chef-d’œuvre tout simplement ! Merci et félicitations à Maïwenn ! Et vraiment bravo aux deux acteurs principaux ! J’ai beaucoup aimé le clin d’oeil de Maïwenn à Jean-Pierre Cassel, un autre génie du cinéma, lorsque sa caméra nous offre un gros plan du haut du visage de profil de Vincent Cassel ! C’est le papa qui apparaît ! Magique !
Pas le choc auquel je m'attendais. Mais il faut admettre que l'on est vite happé par ce couple qui ne cesse de s'aimer, se désaimer. Notamment grâce à l'interprétation criante de vérité d'Emmanuelle Bercot et de Vincent Cassel.
Un Vincent Cassel qui excelle dans ce rôle, dans celui de gentil homme attentionné ou se mêle l'élégance sous un fond bien manipulateur avec un bas goût énorme, une aisance facile avec le monde tout y est pour y démontrer un air de pervers narcissique sous cette "façade". Une Tony au caractère bien trempé, face à une hystérie déstabilisante elle reste malgré tout très amoureuse. Au final une passion dévorante et dévastatrice aux nombreux détails qui font mouche et n'échappent pas aux yeux les plus vigilants. Ce qui peut vous aveugler un jour peut vous rebuter ensuite... Toutefois il y a un hic bien que compréhensif à l'impact qu'une relation comme celle-ci peut causer, les scènes de rééducation peut nous faire penser ne pas être dans le bon film 😕 soufflons ! passons ! Un très bon film
Très belle réalisation tout en simplicité qui nous plonge dans cette histoire d'amour. Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel sont splendides !
Bouleversant, très beau, magistral. A déconseiller aux plus jeunes. Quelle interprétation ! Quelle mise en scène ! Quel montage ! Quelle image ! Quelle maîtrise du rythme ! Tout est réussi et sert parfaitement le propos du film. Du cinéma de grande qualité, un regard toujours parfaitement juste, jamais partisan, une très grande finesse. Dans le genre, j'avais aussi beaucoup apprécié 'Respire', de Mélanie Laurent, mais ici on est au top du top.
Encore une oeuvre magistrale de Maiwenn qui montre encore une fois sa pate d'un réalisme implacable, d'une écriture sans fioritures, le tout avec un casting excellent : un Vincent Cassel impressionnant de charisme, une Emannuelle Bercot à qui chacune peut s'identifier à un moment de sa vie et même Louis Garrel qui réussit à sourire et nous faire rire!
Cette analogie de reconstruction psychologique au travers dune reconstruction physique n'est evidemment pas laissée au hasard et nous, spectateurs, assistons à cette longue ascension vers les deux guérisons ; En observant, d'un regard objectif, l'amour de cette femme pour cet homme qui la possède et la manipule pour faire en sorte qu'elle ne puisse s'échapper de son emprise. Et c'est là le débat du film car non, Giorgio ne l'aime pas, il souhaite simplement la posséder et "s'en occupe" (comme il s'occupe d'Agnès) juste pour obtenir son regard adorateur, rien de plus (comme il a celui d'Agnès!) Il la détruit pour mieux la maîtriser et la renvoit au sol dès qu'elle se lève un tout petit peu. Ce n'est donc absolument pas une histoire d'un couple qui s'aime et se déchire ; c'est l'histoire de la destruction d'une femme par un homme.
Et la fin n'en est que plus pessimiste puisque malgré sa "reconstruction" achevée, elle le regarde comme au premier jour, tente de lui parler, ce qui signifie qu'elle restera toujours sous son emprise alors que lui, agit toujours de la même façon, en lui soufflant le chaud et le froid.
Cette fin est tout simplement glaçante, ce qui fait la magie de Maiwenn (cf. fin de Polisse).
Le seul point négatif, le pervers narcissique aurait pu être développé davantage car la réalité est encore plus violente que décrite ici.
Cette analogie de reconstruction psychologique au travers dune reconstruction physique n'est evidemment pas laissée au hasard et nous, spectateurs, assistons à cette longue ascension vers les deux guérisons ; En observant, d'un regard objectif, l'amour de cette femme pour cet homme qui la possède et la manipule pour faire en sorte qu'elle ne puisse s'échapper de son emprise. Et c'est là le débat du film car non, Giorgio ne l'aime pas, il souhaite simplement la posséder et "s'en occupe" (comme il s'occupe d'Agnès) juste pour obtenir son regard adorateur, rien de plus (comme il a celui d'Agnès!) Il la détruit pour mieux la maîtriser et la renvoit au sol dès qu'elle se lève un tout petit peu. Ce n'est donc absolument pas une histoire d'un couple qui s'aime et se déchire ; c'est l'histoire de la destruction d'une femme par un homme.
Et la fin n'en est que plus pessimiste puisque malgré sa "reconstruction" achevée, elle le regarde comme au premier jour, tente de lui parler, ce qui signifie qu'elle restera toujours sous son emprise alors que lui, agit toujours de la même façon, en lui soufflant le chaud et le froid.
Cette fin est tout simplement glaçante, ce qui fait la magie de Maiwenn (cf. fin de Polisse).
Le seul point négatif, le pervers narcissique aurait pu être développé davantage car la réalité est encore plus violente que décrite ici.
Classique mais efficace
Film très bon, malgré quelques défauts, et surtout d'un classicisme et académisme total. Cette histoire est belle, cependant je doute qu'elle n'ai jamais été raconté, et n'est pas sublimé par une narration ou une direction artistique particulièrement léchée. C'est une histoire de plus sur un couple qui a des problèmes et malgré cela ils s'aimeront toujours, mis dans un contexte inutile de rééducation suite à un accident de ski. Sérieusement je n'ai aucune idée de l'utilité de ces passages, ils ne racontent rien sur le personnage, sur son avenir, ils sont pour moi des interludes entre différentes étapes que traverse le couple, mais si tu veux chapitrer ton film, alors chapitre ton film ! Là j'avais l'impression que c'était la pub quand on se trouvait dans le centre de rééducation, où un petit rôle est tenu par le youtubeur Norman, je tenais à le signaler car ce mec joue comme un pied d'habitude mais là ça passe. En réalité je n'ai pas grand chose d'autres à dire que ces défauts, car l'histoire d'amour m'a embarquée, et que les acteurs sont très bons, surtout Vincent Cassel qui est incroyable.
Un défaut m'a vraiment dérangé et totalement sortie du film, c'est le jeu de l'actrice principale. Dans les deux scènes où elle est sous l'emprise de l'alcool/médicaments, elle joue totalement faux, elle joue comme quand un gamin de onze ans fait semblant d'être soul, c'est tellement cliché que ça en devient ridicule. C'est aussi lier à une mauvaise écriture par instant, où elle aussi est ridicule. Du coup j'ai un peu de mal avec le Prix d'Interprétation Féminine qu'elle a gagné au Festival de Cannes, à cause de ces deux moments.
Mais sinon le film est très bon, très touchant, et si l'histoire d'amour vous emporte, alors je pense que vous passerez un excellent moment.
Film très bon, malgré quelques défauts, et surtout d'un classicisme et académisme total. Cette histoire est belle, cependant je doute qu'elle n'ai jamais été raconté, et n'est pas sublimé par une narration ou une direction artistique particulièrement léchée. C'est une histoire de plus sur un couple qui a des problèmes et malgré cela ils s'aimeront toujours, mis dans un contexte inutile de rééducation suite à un accident de ski. Sérieusement je n'ai aucune idée de l'utilité de ces passages, ils ne racontent rien sur le personnage, sur son avenir, ils sont pour moi des interludes entre différentes étapes que traverse le couple, mais si tu veux chapitrer ton film, alors chapitre ton film ! Là j'avais l'impression que c'était la pub quand on se trouvait dans le centre de rééducation, où un petit rôle est tenu par le youtubeur Norman, je tenais à le signaler car ce mec joue comme un pied d'habitude mais là ça passe. En réalité je n'ai pas grand chose d'autres à dire que ces défauts, car l'histoire d'amour m'a embarquée, et que les acteurs sont très bons, surtout Vincent Cassel qui est incroyable.
Un défaut m'a vraiment dérangé et totalement sortie du film, c'est le jeu de l'actrice principale. Dans les deux scènes où elle est sous l'emprise de l'alcool/médicaments, elle joue totalement faux, elle joue comme quand un gamin de onze ans fait semblant d'être soul, c'est tellement cliché que ça en devient ridicule. C'est aussi lier à une mauvaise écriture par instant, où elle aussi est ridicule. Du coup j'ai un peu de mal avec le Prix d'Interprétation Féminine qu'elle a gagné au Festival de Cannes, à cause de ces deux moments.
Mais sinon le film est très bon, très touchant, et si l'histoire d'amour vous emporte, alors je pense que vous passerez un excellent moment.
Je n'aime vraiment pas les romances; pourtant ce film est une histoire d'amour. Mais les acteurs sont criants de vérité, et les émotions négatives ou positives, qui sont souvent très fortes même dans leurs nuances, sont jouées avec réalisme. Un réalisme qui ne fait ni dans le style documentaire, ni dans le "cru". C'est fou comme on peut "vivre" ce film. L'unilatéralité du point de vue de Tony (on ne verra jamais Georgio sans elle) n'est pas gênante. On comprend l'homme, on comprend la femme, et, finalement sans trop juger, on comprend leur histoire. Les personnages sont suffisamment normaux pour qu'on s'identifie, et suffisamment charmants pour qu'on s'y attache. La photographie et la B.O suivent, au service de cette excellente performance. Le seul défaut que je trouve à "Mon Roi", c'est dans la narration. L'histoire entre Georgio et Tony est rendue sous forme de flash-back alors que Tony, en établissement de soins, guérit doucement d'une blessure (à la symbolique satisfaisante par ailleurs). Donc déjà, la narration de cette passion est entrecoupée par les allers et venues entre le présent et les événements passés. Le souci, c'est que les flash-back contiennent également des ellipses. Donc sur des durées de parfois plusieurs années, on ne sait pas ce qui s'est passé. A priori, Maïwenn a voulu épurer la diégèse en ne gardant que ce qui est intense, et a trouvé pour cela une bonne solution en utilisant le ressort des souvenirs. Personnellement je pardonne cela, parce que d'une part on passe plus de temps plongé dans l'histoire des deux personnages, et que d'autre part les retours au présent sont bien menés. Et bonus: dans les deux temporalités, régulièrement, le spectateur a l'occasion de sourire, voire de rire franchement.
j'ai adoré, leur histoire est très belle les acteurs sont aussi géniaux
et la fin est... déroutante mais magnifique !
et la fin est... déroutante mais magnifique !
En voilà un de petit garçon qui sera marqué à vie par la relation qu'ont développé ses parents ! "Mon Roi" de Maïwenn est un drame au sens évocateur qui parle à tous : la quête du bonheur dans une relation amoureuse malgré les différences de caractère, de comportement et d’envie des deux parties. Le film retransmet à la perfection ce contraste éternel entre les deux personnages principaux et qui plus est avec sincérité car une large part est consacrée à l’improvisation. Les acteurs Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel nous livrent une prestation mémorable : c’est tout comme s’il n’y avait plus de caméra. En ce qui concerne l’histoire à présent, l’aspect émouvant et tragique y est pour beaucoup. La lutte acharnée de Tony pour retrouver une vie normale après sa blessure est présentée de façon intelligente avec des retours dans le passé expliquant sa situation. L’ambivalence du message final a aussi du bon :
spoiler:
la scène à l’école où le regard de Tony se pose longuement sur le visage de Georgio reste tout un symbole pour moi, sous l’éternelle question : « pourquoi nous n’y sommes pas arrivés ? ». Et surtout, comme second symbole un peu plus porteur d’espoir cette fois, la réussite de l’enfant démontrant de façon quasi-certaine que, malgré les déboires et le divorce du couple, tout reste possible !
L'histoire de dix ans d'une passion amoureuse entre un homme et une femme! Vincent Cassel (manipulateur à souhait) et Emmanuelle Bercot (habitèe dans les pètages de plomb) joue le couple derrière la camèra de Maïwenn dont le troisième mètrage, "Polisse", a ètè l'un des èvènements du Festival de Cannes 2011 où il a obtenu le Prix du Jury! Là voici donc de retour quatre ans après avec "Mon roi", une idylle du point de vue fèminin qu'elle a ècrit et rèalisè avec une mèthode bien particulière! Sa camèra s'arrête sur un couple où chacun est accro à l'autre sans parvenir à vivre ensemble sans se dètruire! Comme un entraîneur sur le ring, Maïwenn ne laisse pas son duo d'acteurs tout seul au combat! Elle ravive des douleurs ou des èmotions que les comèdiens ont connues pour les identifier et ensuite les faire ressurgir! Malheureusement, le film est profondèment mal ècrit et sans vèritable aboutissement, la mise en scène quasi inexistante et les personnages affreusement antipathiques! Honorable dans la lourdeur et l'improvisation, regardable à cause de quelques scènes sensibles bien jouèes, cette passion destructrice agace finalement par son côtè narcissique et friquè telle la scène du restaurant à Deauville! Prix d'interprètation fèminine à Cannes pour Emmanuelle Bercot qui joue aussi vrai que Cassel! De là à lui refiler un Prix d'interprètation...
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse