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P. de Melun
55 abonnés
1 125 critiques
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4,0
Publiée le 1 février 2021
Une histoire à la fois sensuelle, violente, tourmentée et impitoyable au travers d’un scénario intelligent qui peut également déranger, mais en aucun cas laisser indifférent. Pour sa quatrième réalisation, Maïwenn sonde et filme au plus près l’intimité d’un couple, comme une danse autour d’un précipice. Même si la réalisation force un peu le trait de ses personnages atypiques, psychologiquement instables, « Mon roi » parvient néanmoins à rendre crédible cette étude des vertiges de l’amour sur une période de 10 ans, dans ses moments les plus profonds : coup de foudre, passion dévorante, haine, amour manipulateur et destructeur… La caméra immersive de la réalisatrice suit de près deux acteurs dans l’excellence, Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel qui transcendent sans pudeur leur interprétation. Dans la singularité relationnelle du couple, beaucoup ne se reconnaitront pas mais force est de constater que l’effet hypnotique de la mise en scène, cette impression troublante de pénétrer dans l’intimité des personnages pour assister à des moments de vérité jusqu’à l’humiliation permet d’accéder aux multiples dimensions d’une relation amoureuse : splendeur, affres, toxicité parfois. Le cinéma de Maïwenn est clivant, adulé ou détesté. Mais il provoque des émotions : essorage des acteurs jusqu’à épuisement, analyse subtile des relations humaines, écriture scénaristique habile. Un film de grande qualité donc, servi par des acteurs dans une performance scénique des plus aboutie.
Un point de vue intéressant car beaucoup de femmes subissent ce type d'homme. Entre amour, folie, manipulations, prises au piège car voudraient croire à l'amour. Filmé de façon intimiste, c'est du cinéma indépendant. Pas de dialogues géniaux, c'est juste réaliste. 3,5/5
Mon Roi. 2015. Réalisatrice : Maïvenn. Avec Vincent Cassel (Georgio) ; Emmanuelle Bercot (Tony) ; Louis Garrel (Solal) Sous l’emprise d’un pervers narcissique. J’ai souffert 2 heures 5. Tony 10 ans environ pour se délivrer de l’emprise. Un calvaire. Mais Georgio souffre aussi d’une certaine manière. Une étude intériorisée, clinique, d’un cas pathologique. Un très bon film ; à montrer dans tous les collèges et les lycées de France et de Navarre. Emmanuelle Bercot interprète magistralement cette femme qui se dégage de cette relation qu’avec d’immenses efforts ; Vincent Cassel est aussi parfait. Pourquoi le titre Mon Roi ? Tony est victime d’un malade. Sa vie ? Elle est atroce. La souffrance marque chaque moment du film. Même si la baise semble bonhomme. A croire que la réalisatrice a vécu ce qu’elle décrit avec une telle authenticité. A la fin, à la convocation scolaire des 2 parents, le sourire de Tony nous rassure. Elle est délivrée ; elle ne l’entend plus ; l’image du Roi se découpe en fragments ; son au revoir est ironique. « Faut garder les dehors de la civilité » Je me méfierai qu’il ne manipule son fils comme il l’a fait au restaurant et sur la plage avec les chevaux. Post Scriptum. La radio du genou en rééducation est normale.
J'ai trouvé l'actrice principale extraordinaire, une vraie découverte, elle rend même Cassel supportable car on se concentre sur elle. Le film est un peu brouillon mais on s'accroche pour savoir si cette femme va s'en sortir saine de corps et d'esprit.
Franchement je suis déçue. J'ai entendu énormément de bien sur ce film censé faire un portrait du fameux "pervers narcissique" mais j'ai trouvé ce portrait très édulcoré. Le personnage de Vincent Cassel a un côté sympathique, on prendrait presque son parti par moments, alors qu'un véritable pervers est abject avec sa victime. Certes le personnage ment, manipule et rend sa victime folle dans le film mais à mon sens il manque l'aspect "j'isole ma victime" (Tony peut continuer à voir son frère etc) ainsi que l'aspect "je te rabaisse". Vincent Cassel reste très superficiel dans le personnage du pervers qui détruit sa compagne pourtant ce n'est pas le talent qui lui manque! Il aurait pu se montrer plus menaçant, plus froid, plus destructeur encore...
Quel film de Maïwenn encore! Sacrée émotion qui prend aux tripes! Tout est vraiment très bon 1 peu de mal au début à comprendre tous les flashbacks, ça aurait pu être 1 peu + subtil et surtout renforcer les hauts et bas avec Les scènes de rééducation surtout quand elle se fait mal de nouveau, à moins que ça soit voulu qu'au début elle galère à la rééducation quand elle est en couple puis quand elle revit quand elle arrive à se sortir de l'emprise (Et fumer au passage...) Emmanuelle Bercot est vraiment excellente, elle fait penser 1 peu à Audrey Lamy, 1 femme + charismatique et réservée aurait peut être été mieux? Vincent Cassel comme toujours impérial! 1 rôle taillé pour lui, impérial!
Un film totalement bouleversant sur la passion et l'amour fou. Maiwenn filme à merveille l'épanouissement amoureux qui surnage avec cette souffrance sous-jacente. La douleur physique et psychologique qui n'est pas au même niveau dans le couple. "Je préfère ne pas aimer que de souffrir". Montrer cette souffrance justement est un aveu face à l'aveuglement. Interprétation franchement fabuleuse de tous les acteurs.
Tony rencontre l'homme de sa vie. Emanuelle Bercot, Vincent Cassel. Une formidable histoire écrite en immersion. La réalisation de Maïwenn est exceptionnelle de justesse, de profondeur, d'émotion sans jamais tomber dans le sentimentalisme. Un film essentiel.
Excellentissime !!! Un Vincent Cassel au summum de son apogée une partenaire tout aussi excellente. Ce film est un chef d œuvre. Haletant du début à la fin,.des acteurs éblouissants jouant à la perfection. Bravo
beau film. beaucoup de femmes vont se reconnaître dans cette manipulation mentale , cela est du narcissisme néanmoins cela ressemble à de la bipolarité. Tous les syntomes sont présents. superbe et touchant.
Encore un film nul, curieusement encensé par la critique. Les personnages ne sont pas crédibles, le vocabulaire est souvent vulgaire, sans raison et l'histoire (y en a t'il une?), strictement sans intérêt.
L'interprétation et la direction subliment un récit tragiquement coloré par le bon sens. Coloré et sombre, Maīwenn parvient avec finesse à évoquer le couple et ses travers. L'interprétation, au risque de se répéter, est tout simplement étonnante sous son regard.
J’ai beaucoup aimé ce film et pourtant la critique presse était dure. Maiwenn confirme son grand talent de réalisatrice et dirige à merveille des comédiens qui livrent leur meilleure performance. Le montage est intéressant et donne un sens tout autre à cette histoire d’amour passionnelle et dévastatrice. On sent un naturel dans la mise en scène qui nous glace et nous fait rire aux éclats. Une belle reussite dans le cinéma francais.
Tout reposes sur le jeu d'acteur. Du coup scénario avec des ficelles éculées, divorce, dispute, moments joyeux...et souvent le réel dépasse cette fiction. Film pour ceux qui n'ont pas de vie.