1962, voilà presque 60 ans que Stanley Kubrick a tourné Lolita, un film définitivement incontournable,
Dans ma filmographie du maître, c'est le 10e film que j'ai visionné, j'admet avoir eu un peu peur de m'y mettre, le film était dans ma vidéothèque depuis une 10aine d'année et je ne me sentais pas prêt à le voir, attendre est parfois nécessaire pour s'y sentir prêt,
On est encore loin de ses films les plus connu comme Orange mécanique ou The Shinning, mais tout les codes de Kubrick sont déjà présent, durant un peu plus de 2 heures, on est collé à son fauteuil, à ne pas savoir si on doit prendre pitié ou adoré Mason,
Quand le cœur et l'esprit entrent en conflit, il est difficile de savoir quoi penser, on a parfois de l'empathie, parfois du dégoût pour cet anti héros qui joue au chat et à la souris avec une sublime Sue Lyon...
Shelley Winters est tout à fait convaincante dans son rôle de maîtresse femme, qui étale sa science comme une confiture bien molle,
Les apparitions de Peter Sellers sont rare et donne au film un véritable rythme, une sorte de course contre la montre pour Mason qui tente par tout les moyens de lui échapper, une fuite infernale et pathétique..
Alors oui, ce film n'est pas un film qui conviendra à tout le monde, les dialogues sont savamment distillés, et les scènes d'action sont rare voir inexistante, mais que dire de cette situation psychologique dans laquelle nous met Kubrick tout au long de cette descente au enfer, vers les abysses du vices les plus profond de l'homme sans majuscule..
Rouleau implacable de l"histoire de l'humanité où le combat entre le bien & le mal est permanent.
Une claque, bravo Monsieur Kubrick.