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    Whiplash
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    1 174 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Whiplash est un des meilleurs films de l'année 2014. Parmi les films nominés aux Oscars il était pour moi en tête, avec Imitation Game. L'histoire est prenante, ce parcours d'un jeune batteur au sein d'une grande école de musique. Le batteur veut se faire remarquer du célèbre chef d'orchestre de l'école. Celui est incarné par J.K. Simmons, qui est génial dans ce rôle, d'ailleurs son Oscar est de loin mérité. Un professeur diabolique qui poussera notre héros dans son apprentissage, et ce parfois durement... Certains n'ont pas aimé la fin, peut être parce qu'elle n'est pas évidente, pour ma part c'est un coup de maître.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    320 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2017
    Etant donné que son nouveau film, La La Land cartonne avec des critiques internationales unanimement très positives (et un succès commercial inattendu qui se précise de plus en plus, en témoigne les 300 millions de dollars rapportés pour un budget initial de 30 millions de dollars seulement^^), impossible de passer à côté de la hype du moment générée par le comédie musicale avec Emma Stone Ryan Gosling !
    Pour ne pas être en dehors de la hype du moment, je me devais de me rattraper en me lançant dans le visionnage de "Whiplash", lui aussi gros succès critique cinématographique de l'année 2014.
    Très curieux de découvrir ce nouveau jeune prodige qu'est Damien Chazelle, ce jeune réalisateur à la trentaine, je me suis lancé dans le visionnage de ce drame musical, ce "duel inoubliable" vanté par les médias !
    Whiplash, premier long métrage de Damien Chazelle et sa deuxième production, reprend le court métrage éponyme réalisé par le même réalisateur un an plus tôt et nous raconte l'histoire d'Andrew Neiman. Etudiant de 19 ans au conservatoire Shaffer de New York, la plus prestigieuse école de musique du pays, Andrew, passionné par la batterie, rêve de devenir quelqu'un dans le milieu mais hélas, le jeune homme se retrouve sous le joug de Terence Fletcher, professeur et chef d'orchestre terriblement tyrannique et élitiste, poussant ses élèves au bout de leurs limites aussi bien sur le plan physique que mental. Mais galvanisé par sa passion, Andrew est bien décidé à ne pas plier devant lui et à repousser toutes ses limites pour décrocher sa place de batteur dans l'orchestre. Voilà pour le pitch global.
    Qu'en est-il ? Une baffe mais quelle baffe ! En voilà un film qui n'a pas usurpé son succès critique et dont les éloges sont parfaitement justifiées !
    A l'image de Charlie Parker dans la légende du Jazz dont le professeur lui a lancé une cymbale dans la figure à cause de fausses notes, c'est une claque cinématographique à l'image métaphoriquement d'une cymbale dans en pleine poire que j'ai pris !
    Whiplash est un véritable coup de maître qui laisse bouche-bée le spectateur tant l'expérience est prenante et laisse sa marque dans nos esprit même plusieurs heures après la fin du film !
    A travers une histoire qui paraît un rabachage de dépassement de sois en premier abord, Damien Chazelle nous à pondu là un véritable remake de "Rocky" dans la musique d'une profondeur et d'une intensité époustouflante aussi bien au niveau de la maîtrise de la caméra que du propos ou du jeu d'acteur !
    L'histoire de Whiplash est ingénieusement ficelée de bout en bout, le rythme et le ton qui ne cesse de monter crescendo sont parfaitement donnés dès l'ouverture spoiler: avec un noir total puis le sont des baguettes qui cognent sur les cymbales qui monte de plus en plus pour enfin laisser place à un plan dans l'axe du couloir menant au studio et un travelling avant donnant à la caméra une fonction presque intrusive (le point de vue de Terence Fletcher peut être bien ? ^^) dans la bulle qu'Andrew, déjà soumis à l'autorité oppressante de son professeur, tente désespérément de se créer.

    Par la suite, toute l'intrigue se déroule sans fausse note, Chazelle manie à la perfection chaque partition de cette "tragédie lyrique" dans laquelle on peut presque supposer un tempo autobiographique, en plus de mettre véritablement en valeur le morceau phare d'Hank Levy et d'autres musiques de Jazz.
    Le film rend au Jazz ses lettres d'or ainsi qu'aux légendes Buddy Rich et Charile Parker (sans doute Chazelle s'est inspiré du film "Bird" de Clint Eastwood de 1987).
    Ici, Chazelle transforme un orchestre en véritable régime totalitaire et rend à la musique tout son caractère épique et spectaculaire en rapprochant la manipulation d'un instrument d'une prestation de l'ordre de la prouesse physique !
    Avec son film, Chazelle se place plus du côté du cinéma de personnage plutôt que du cinéma d'intrigue comme à souvent tendance à la prôner le système Hollywoodiens, ce n'est donc pas la trame narratif (qui malgré son classicisme dans le fond reste amplement plus que correcte et non reléguée au second rang) mais les personnages qui sont marquants.
    Le duel entre Andrew et Fletcher et bel et bien inoubliable comme le suggèrent les critiques, un super exemple moderne de la dialectique du maître et de l'esclave (parce qu'à ce stade, Andrew n'est plus élève mais carrément esclave). Qui est le maître de l'orchestre ? Qui imposera son tempo à l'autre ?
    Andrew est esclave du Fletcher dans la mesure ou il est de force à suivre le tempo imposé par son professeur, cependant il est persévérant et continu de s'entraîner quitte à se faire saigner les mains pour gagner sa "liberté de jouer"; à l'inverse, T.Fletcher est au sommet et dirige à la baguette la moindre note, le moindre son qui sort de chaque instrument avec élitisme et injures.
    Toute cette dureté et cette persévérance "inhumaine" d'Andrew, nous la ressentons avec une émotion et une admiration sans borne via d'impeccables mouvements de caméra. spoiler: Damien Chazelle ne cesse de multiplier les gros plans, les inserts, à poser sa caméra au plus près pour nous retranscrire goûte de sueur par goûte de sueur l'acharnement et la souffrance enduré par le héros au pris de sang sur les cymbales et de larmes.

    Encore mieux, le héros n'est pas cliché, il n'est pas forcément sympathique même si bien entendu on éprouve immédiatement de la pitié pour lui, spoiler: Andrew est quand même plutôt égoïste car notons qu'il va jusque à larguer sa copine de peur qu'elle le gêne dans ses rêves de grandeur, sans se soucier de la peine qu'elle éprouve. Plus logique mais tout de même, il finit par devenir agressif avec les autres sans se chercher à se faire des amis.

    Le jeu d'acteur de Miles Teller et surtout J.K Simmons est inoubliable ! Simmons est juste parfait dans le rôle du professeur tyrannique, chacun de ses excès de colère nous donnent envie à nous spectateur de nous lever tant l'injustice est là. Un personnage qu'on déteste immédiatement mais qu'on prend plaisir à détester pour ses méthodes radicales et tant il donne la gnac au héros de vouloir se dépasser. Vraiment, J.K Simmons m'a bluffé !
    Voilà, rien à dire de plus, en définitif, avec ce premier long métrage, le chef d'orchestre Damien Chazelle commence très fort avec un film poignant ! Un duel Maître/Elève au sommet qui résonne comme un coup de baguette sur les cymbales dans le monde du Jazz au cinéma, inoubliable !
    Edgar L.
    Edgar L.

    197 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2015
    Pour son premier long-métrage, Damien Chazelle nous livre un film épatant et rempli en charges émotionnelles. Ce film américain indépendant est l’un des plus marquants qu’il m’ait été offert de voir depuis bien longtemps. Il semble que le jeune réalisateur ait eu beaucoup de mal à réunir les fonds nécessaires à la production du film, mais malgré un chemin tortueux, il a fini par nous rendre cette copie presque parfaite, d’autant plus impressionnante pour un premier film. Passé par la Quinzaine des réalisateurs du dernier Festival de Cannes, le film a été tourné en 19 jours seulement !

    [...]

    Andrew est un jeune élève passionné, qui vient d’entrer en première année au conservatoire de musique de Manhattan. À son arrivée, il rêve d’intégrer l’orchestre de Mr Fletcher qui est réputé comme étant le meilleur de l’établissement. Par un heureux hasard de circonstances, il va finir par réaliser son rêve. Pourtant, il va très vite déchanter face à l’enseignement peu orthodoxe de son mentor. Brimades, humiliations publiques, et répétitions tortueuses : il va en passer par toutes les étapes du programme d’éducation un peu spécial de Mr Fletcher. L’apprentissage y est quasi militaire, et le perfectionnisme du prof se retranscrit sur ses élèves qui en font une véritable obsession.

    [...]

    Le film est réussi principalement grâce à son binôme d’acteurs au talent fou. Miles Teller (Projet X ou Divergente) est le jeune Andrew, et nous offre une prestation enthousiasmante, pleine d’énergie et de fougue. Son implication est remarquable puisqu’il a assuré une grande partie des prestations musicales du film, étant lui-même musicien. Mais c’est surtout J.K Simmons (Juno, True Grit) qui nous livre une performance impressionnante. Les récompenses qu’il vient d’obtenir ainsi que sa nomination aux futurs Oscars sont totalement méritées. Il impose son style et donne à son personnage un charisme fou qui plonge le spectateur entre admiration et crainte. Leur confrontation nous coupe le souffle de par son intensité.

    [...]

    Une véritable ôde à l'abnégation ! Le message envoyé par le film est à la hauteur de la complexité du sujet. Faut-il souffrir pour devenir un génie de la musique ? Et surtout, l'enseignement musical doit-il suivre cette idée et faire souffrir ses élèves afin de les transformer en futurs grands talents ? Un film porté par deux acteurs dont le binôme fait des étincelles. Le premier film de Chazelle est une vraie claque !
    Zoé B.
    Zoé B.

    467 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Certains l’ont déjà dit ici : "Whiplash" est le croisement assez improbable de "Fame" et de "Full Metal Jacket". Si la vie de musicien est souvent un parcours du combattant, jamais l’apprentissage de la musique ne nous avait été montré ainsi, littéralement comme un entrainement à la guerre. De l’affrontement d’un apprenti batteur et de son professeur sadique, tous deux maladivement habités par l’idée de perfection, Damien Chazelle a fait une œuvre captivante, à la fois thriller et film musical. Un face à face stressant, éprouvant même, où se révèlent deux comédiens absolument époustouflants : le jeune Miles Teller, dont le talent et la présence crevaient déjà l’écran dans "The spectacular now" et le vétéran JK Simmons (oui, oui, le père de Juno et rédac-chef de la trilogie Spiderman) qui quitte enfin son statut de second rôle pour dessiner ce redoutable chef d’orchestre tout en muscles et en sarcasmes. Les rares mauvaises critiques pointent le côté répétitif des scènes, et pour cause : le réalisateur ne filme que des répétitions et des concerts, mais il fait de cette arène musicale le cadre d’un véritable huis-clos. Et la répétition est un peu la condition du harcèlement, non ?... Moi je trouve au contraire que Damien Chazelle fait preuve d’énormément de finesse dans la façon dont il enchaine ces séquences et dévoile la stratégie d’humiliation du professeur. De même des scènes extérieures, cadres et dialogues superbes, montrant comment l’aspirant musicien déjoue peu à peu les attentions de son père ou torpille son histoire d’amour. Ce film, je le découvre après un long séjour à l’étranger - quelques 5 mois dans un joli trou du cul du monde, pas un cinoche à l’horizon. C’est dire le plaisir que ça a été de le voir en salle, la claque même. Et je sors avec cette évidence : Un réalisateur est né, un metteur-en-scène formidablement doué et puissant avec lequel il faudra désormais compter.
    Marceau G.
    Marceau G.

    395 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    "Le "Black Swan" de la Batterie" (dixit SCL). "Whiplash" est en effet un duel, une bataille entre deux hommes ; un batteur de 19 ans, élève dans un conservatoire estimé de New York, et son professeur, un directeur d'orchestre réputé mais redouté, à cause de méthodes d'apprentissage pour le moins contestables. Le film a le mérite de, non-seulement décrire les relations pervers entre ces deux antagonistes avec réalisme et virtuosité, mais aussi d'offrir quelques moments musicaux proprement géniaux. La mise en scène de Damien Chazelle est à couper le souffle, et elle ne se garde pas de le faire d'ailleurs ; le film captive, éblouit, étrangle et ravit. En tant que musicien et étudiant en conservatoire, je peux dire que ce film m'a parlé et même touché, bien que mon instrument et mes profs n'aient rien avoir avec ceux du film je prenais constamment parti pour Andrew ! Miles Teller l'incarne de manière concrète avec une force et un naturel incroyable. Face à lui, le vétéran J.K. Simmons, est bluffant en prof ultra-sélectif et compétiteur au caractère instable et contradictoire. Intense et brillant.
    Shelby77
    Shelby77

    169 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Critique de "Whiplash".
    Un film qui se fera remarquer par sa grande simplicité et son duo de tête d'affiche excellent. Captivant de bout en bout, intéressant, marquant et intelligemment interprèté, on ne veut pas en perdre une miette.
    4/5
    tony-76
    tony-76

    1 086 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Whiplash est le titre d'un morceau de jazz. C'est un moment d'évasion que le réalisateur nous transmet. Il joue la différence avec une mise en scène et un montage de répétitions musicales qui sonne justes et qui s'avère sublimes dans l'ensemble. Andrew, le protagoniste, joue de la batterie comme si sa vie en dépendait. Il souhaite devenir un des grands musiciens de l'histoire afin de ne jamais être oublié. Miles Teller, que l'on a pu voir dans plusieurs productions pour jeunes adultes ces dernières années (Projet X, The Spectacular Now, Divergente) démontre ici qu'il peut faire bien mieux. Sa performance est digne de se retrouver parmi les meilleures. Son jeu nous sidère par son réalisme. J.K. Simmons (Les Spiderman de Sam Raimi) est également prodigieux dans ce rôle qu'on aime haïr. Un face à face entre deux acteurs d'une intensité rare, où la volonté sans faille, la recherche de l'excellence, l'exigence de l'interprétation musicale s'affrontent du pire jusqu'au meilleur. Chaque coup de baguette est un battement de cœur, et le public le ressent à chaque séquence. Le jeu d'acteurs et la bande sonore font de ce long-métrage un must. Des caméras à l'épaule, beaucoup de travelling et des plans serrés, Whiplash nous offre une réalisation et une cinématographie impressionnante qui démontrent une maîtrise cinématographique prodigieuse. Le bruit des percussions et des cymbales résonnera longtemps dans votre tête après le visionnement. Une réussite !!
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    C'est simple : si vous aimez le cinéma, vous aimerez « Whiplash ». Car cette œuvre, c'est LE cinéma à l'état pur. Un petit budget, mais une intensité de tous les instants, un rythme souvent effréné enchaînant scènes marquantes sur scènes marquantes, le tout avec un sens de la mise en scène absolument étourdissant et un amour de la musique transpirant quasiment à chaque plan. De plus, l' œuvre garde toujours une réelle complexité à travers le regard qu'elle porte sur l' « affrontement » entre ses deux personnages principaux, se rejoignant dans leur passion pour le jazz mais se déchirant violemment sur la « méthode » pour atteindre la perfection, à l'image de moments de répétitions absolument démentiels et parfois d'une cruauté assez inouïe. Il faut dire que si Miles Teller est excellent, difficile de faire de l'ombre à J.K. Simmons, immense dans un rôle absolument inoubliable et même assez fascinant, qui justifierait presque à lui seul le déplacement. Et le dénouement, dantesque, vient conclure en beauté ce superbe spectacle, assurément LE film de cette fin d'année... et peut-être le film de l'année tout court.
    Ti Nou
    Ti Nou

    517 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    Damien Chazelle réussi, grâce à d'excellents interprètes, à dépeindre une relation ambiguë, faite de respect et de haine, entre un maître et son élève. Le jazz, autant que certaines joutes verbales, rythme efficacement le film.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    541 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2020
    Damien Chazelle n'aura pas attendu longtemps avant d'asséner un uppercut au cinéma. Whiplash n'est que son deuxième film et semble pourtant avoir été réalisé avec l'expérience d'un cinéaste s'étant déjà trouvé. Et c'est en grande partie de là que l'œuvre tire sa force. Dans les mains de beaucoup d'autres, ce duel entre le prof de Jazz tyrannique et l'élève obstiné aurait résulté en un film divertissant mais anecdotique. Mais Chazelle offre à son film des contours de thriller (la précision des plans rappellent Fincher) et une ambiance unique qui le propulse hors des sentiers battus. Débarrassé de toutes les scories qu'on retrouve trop souvent dans ce type d'histoires (empathie excessive et bons sentiments), Whiplash est un vrai grand huit qui réussit la prouesse de transcender son sujet initial.Car ici, il n'est pas uniquement question de musique. Mais de passion et de ce qu'on est prêt à sacrifier (ou pas) en son nom. Il y a également cette notion de dépassement de soi ou des autres (le passage à l'âge adulte évidemment), la résolution Œdipienne, et la place de l'héritage (les références à Miles Davis). Chazelle vise l'universel par le biais de l'intimiste et atteint des sommets de maestria avec son final littéralement orgasmique (un sens du montage "physique" prodigieux).
    Dix minutes, sans parole et où pourtant tout est dit, qui mettent KO. Dix minutes plus intenses et dévastatrices qu'une année de blockbusters pyromanes, et je pèse mes mots. Miles Teller fait un sans-faute dans le peau d'Andrew, et J.K Simmons compose un inoubliable Terrence Fletcher (qui évoque le "délicieux" sergent Hartman de Full Metal Jacket). Culte.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Jouait! Encore et encore, avec une idèe en tête : se consacrer corps et âme à la batterie pour devenir le nouveau Buddy Rich! Avec "Whiplash", Damien Chazelle dèpasse largement les lois mècaniques de la rèussite! Et signe là son premier grand film, deux ans avant le phènomène "La La Land" qui lui a valu l'Oscar du meilleur rèalisateur! L'univers du jazz comme si vous y ètiez avec un affrontement maître / apprenti mèmorable! Terence Fletcher pousse ses èlèves au-delà de ce qu'on attend d'eux! Pour lui, c'est absolument indispensable! Un peu comme si l'on privait le monde des prochains Louis Amstrong et Charlie Parker! Chazelle filme puissamment ce personnage complexe! il sait que l'âme du film, son exigence et sa tyrannie, c'est J.K. Simmons! Remarquable, impressionnant, immense! Tout comme son partenaire, le jeune et prometteur Miles Teller qui n'en finit plus de progresser en devenant l'un des meilleurs acteurs de sa gènèration! Les deux ensemble, c'est de la dynamite, car jouè avec hardeur et passion! Chazelle nous trimballe de l'ombre à la lumière, du progrès à l'excellence, de la perfection à la folie! Magistral et prenant car même ceux qui n'aiment pas particulièrement le jazz y trouveront leur bonheur avec de la sueur, des larmes et du sang! La vie est dans ce film! Le plaisir des yeux et de l'ouïe en plus! Golden Globes et Oscar du meilleur second rôle (ô combien mèritè) pour Simmons...
    rcan
    rcan

    65 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2015
    En voilà un film qui crée la surprise ! Comment tenir en haleine un spectateur pendant une heure trois quart sur un sujet aussi précis voire réduit qu'un jeune batteur de Jazz en devenir ? C'est le défi plutôt réussi du réalisateur Damien Chazelle. Ce n'est pas en lisant le scénario que l'on sera atteint par l'irrésistible envie de voir le film. L'Elève et le Maître, ce n'est pas neuf. Et bien, après l'avoir vu, on ne reste pas indifférent.
    Tout d'abord, le rythme (oui on risque d'avoir quelques jeux de mots dans ce billet, totalement indépendant de ma volonté, :-) !). Il est vraiment soutenu et l'enchaînement des plans nous tient en haleine.
    Ensuite, et ça là le principal attrait du film, la confrontation géniale entre l'élève Andrew Neyman joué par Miles Teller et le maître Terence Fletcher interprété par un excellent J.K. Simmons.
    Au départ, un souhait réciproque de travailler ensemble qui tourne en un affrontement digne d'un véritable duel. On a vraiment l'impression d'assister à un entraînement militaire avec tout le vocabulaire, les injonctions, les épreuves qu'un tel exercice se doit de comporter. Malgré certaines répliques situées sous la ceinture, le film ne tourne jamais à la vulgarité bête et méchante.
    C'était un vœu du réalisateur, mais on comprend mieux tout l'effort physique qu'un batteur doit dépenser pour assurer. Au delà de brûler des calories avec les muscles, il faut également un sens de l’ouïe tout à fait développé pour capter toutes les nuances de la musique avec les notes qui la compose.
    Malgré l'inévitable copier/coller des scènes de répétitions (c'est pas un pléonasme ici), l'ambiance vire presque au thriller tant on reste curieux de la suite donnée aux parties du film.
    L'image est forte, les plans rapprochés illustrent (peut-être à l'excès parfois), toute l'énergie déployée et le corps en souffrance.
    Le passage concernant la résignation de l'élève à son histoire d'amour qui a fait battre (2) son cœur pour se consacrer à son sacerdoce musical plonge le spectateur dans une ambivalence qui consacre Miles Teller comme un battant obstiné et jamais résigné.
    Le véritable atout du film reste néanmoins le jeu d'acteur de J.K. Simmons qui incarne un véritable maître et chef d’orchestre à la façon "officier para-commandos". Il a un faciès qui offre tout. Et puis on l'aime et on le déteste à la fois.
    Enfin un film américain sans armes, sans courses poursuites (quoique.... une bonne cascade), et d'hémoglobine (quoique .... mais pour une cause toute différente).
    Vous voulez recharger vos batteries (3 et fin) d'énergie et d'émotions, ce long métrage tient la route.
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2014
    Présenté à Cannes, Grand Prix à Sundance et à Deauville, Whiplash était annoncé comme un choc. Si le coup de poing attendu n'est pas vraiment là, il n'en reste pas moins un excellent film. Damien Chazelle, dont c'est le second long métrage, met en scène de façon énergique et forcément très rythmée (le montage est impeccable) une confrontation professeur/élève d'une puissance assez rare et parfaitement maitrisée. Mon seul reproche serait que cela devient un peu répétitif. Mais les personnages sont bien définis, c'est intense, prenant, on se demande comment tout cela va bien pouvoir finir. Si Miles Teller (Rabbit Hole) est formidable en jeune batteur passionné, J.K.Simmons est quant à lui hallucinant en prof de musique. Une performance de haut vol (qui lui vaut déjà de multiples nominations aux récompenses de fin d'année, lui ouvrant tout droit le chemin de l'Oscar) qui restera dans les mémoires. Si Whiplash n'est pas aussi jouissif que veut bien nous l'annoncer l'affiche, on passe tout de même un excellent moment devant ce face à face à la tension extrême, véritable suspens, interprétée par deux acteurs épatants. On ne fera quand même pas la fine bouche...
    traversay1
    traversay1

    3 686 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2015
    Enfant de la batterie, le jour de gloire est loin d'être arrivé. Whiplash dépasse, et de loin, le simple récit d'apprentissage du garçon doué pour la batterie qui se retrouve confronté à un mentor qui le pousse dans ses derniers retranchements pour en tirer la quintessence. Le rapport de force qui
    s'instaure entre l'élève et le maître transcende largement tous les clichés du genre par sa violence soutenue, jamais contrebalancée par un début d'empathie entre les deux protagonistes. Jusqu'où peut-on aller dans l'humiliation et le rabaissement pour parvenir à un soi disant degré d'excellence ? Le film de Damien Chazelle, largement autobiographique, et magnifiquement interprété, ne baisse jamais la garde, stupéfiant de concision dramatique dans une mise en scène virtuose qui ne s'autorise aucun effet gratuit. Il est rare qu'un film soit aussi dénué de trace de gras, de scènes
    superfétatoires, si l'on préfère, entièrement centré sur son sujet et enserrant le spectateur dans un étau jusqu'à la fantastique séquence finale, époustouflante et intense, l'une des plus remarquables filmées en cette année 2014. Whiplash, à l'image de son titre sonne comme un coup de fouet, cinglant, proche des plus grands films de boxe. Au final, le spectateur groggy n'a qu'une envie : applaudir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 décembre 2014
    Une véritable claque!!! Tellement de rythme et d'énergie émanent de ce film qu'il est sans doute inutile d'en dire davantage... Mention spéciale au personnage de Terence Fletcher campé par un J.K Simmons en grande forme.
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