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    Whiplash
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    Alain D.
    Alain D.

    605 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    Un film musical rythmé, réalisé et scénarisé par Damien Chazelle. La mise en scène est très soignée avec une profusion de gros plans et le souci des détails. Le montage est très intéressant avec des synchronisations image-musique parfaites. La bande son de Justin Hurwitz est excellente, nous délivrant d'abondantes insertions de Jazz avec "Whiplash" un morceau écrit par Hank Levy, le célèbre "Caravan" du grand Duke Ellington... Le scénario, très noir, nous conte l'histoire d' Andrew Neyman. A 19 ans, ce batteur arrive à intégrer le prestigieux conservatoire de musique de New York. Il va fournir un travail acharné, lutter contre la concurrence, et l'exigence du professeur Terence Fletcher. Un superbe casting avec, dans les rôles principaux, de brillantes prestations de Miles Teller (Andrew) et J.K. Simmons multiplement récompensé (Oscar, Golden Globes...) pour le rôle de Fletcher.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    "Whiplash" de Damien Chazelle symbolise toute l'ambiguïté dont peut faire preuve parfois le cinéma made in Hollywood quand il tente de crédibiliser une opération marketing par un semblant de questions philosophiques comme ici les rapports de domination de maitre à élève. C'est un tout jeune musicien improvisé cinéaste qui tente le pari en plaçant le spectateur au centre d'un ring où s'affrontent un jeune batteur de jazz (Miles Teller) au talent prometteur mais aussi rempli d'ambition à un professeur despotique (J.K. Simmons) d'une prestigieuse académie new yorkaise. La question posée est de savoir jusqu'où l'on peut aller trop loin dans la recherche de la perfection au sein de ces institutions en charge de faire éclore les élites avec à la clef le risque d'implosion dévastatrice quand deux personnalités à la limite de la psychopathie entrent en contact. D'un côté Andrew Neiman jeune homme timoré et introverti se jugeant sous estimé par les siens qui entend mettre sans aucune retenue le prix pour se prouver qu'il existe. Une quête de soi et une absence de barrière morale qui aurait tout aussi bien pu le mener à dessouder à la Kalachnikov ses camarades d'université. De l'autre, Terence Fletcher, un pianiste de jazz anonyme qui croit prendre une revanche à travers le professorat exercé à la schlague sous prétexte de découvrir un diamant brut selon la légende reprise en credo qui veut que Charlie Parker serait devenu un génie après avoir reçu adolescent en pleine poire une cymbale lors d'un set raté avec le batteur Jo Jones. Sur la base de cette joute paroxystique, Damien Chazelle à qui il faut bien reconnaitre un réel savoir-faire, concocte une montée en tension assez facile mais bougrement efficace qui ne recule devant aucun effet tapageur, des doigts ensanglantés du batteur aux propos orduriers du professeur sadique tout droit sortis de "Full Metal Jacket" (Stanley Kubrick en 1987) en passant par les incessantes et humiliantes passations de pouvoir entre les aspirants premiers batteurs du bigbang de maitre Fletcher que pour le coup on devrait plutôt surnommer Bligh (sans doute une" private joke" de spoiler: Chazelle en allusion aux "Révoltés du Bounty"). Chazelle qui semble tout au long du film dénoncer l'attelage diabolique que forment les deux hommes, effectue un ultime retournement de situation qui donne un éclairage final assez malsain et somme toute inutile à son propos, n'ayant pas su résister au plaisir d'en jeter encore un peu plus à la figure d'un spectateur abasourdi
    . Fatalement le film a fait un peu polémique à sa sortie, ralliant toutefois les suffrages grâce on l'a dit à la ruse de Chazelle. Il a aussi permis à J.K Simmons acteur de série ("Oz", "New York Police judiciaire", "Closer") de revenir de la cérémonie des Oscars avec une statuette fort méritée. Une chose est sure, le jazz qui s'est nourri tout au long de son histoire du sens de l'improvisation de ses maitres ne sort pas gagnant de la vision millimétrée et cadenassée qu'en propose David Chazelle. Vous voulez vous éclater en pratiquant la trompette ou la batterie, fuyez l'académie Shaffer de Monsieur Fletcher !
    septembergirl
    septembergirl

    609 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2015
    Un drame musical qui nous livre un duel haletant. Une réalisation aux couleurs chaudes et à l’ambiance jazzy qui séduit avant tout par sa forme. Un film énergique qui, entre sang et sueur, sort de l’ordinaire et présente une belle tension du début à la fin. Les acteurs sont tous très justes et poignants, en particulier le prometteur Miles Teller, déjà talentueux dans "The Spectacular Now". Une réalisation qui évoque de nombreux thèmes dont le dépassement de soi, l’éducation et la passion, tout en rendant un vibrant hommage au 5ème Art !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    C’est une histoire comme les aiment les Américains. Avec affrontement des contraires. D’un côté Fletcher, prof du meilleur conservatoire de jazz de NY, d’une exigence tyrannique qui « pousse ses élèves à aller au-delà de ce qu’on attend d’eux ». De l’autre Andrew, batteur de vingt ans, qui rêve d’atteindre un jour son modèle, Buddy Rich. Entre le maître et l’élève, la confrontation est tendue comme la peau d’un tom. Et quand le second rate une mesure, ou égare le tempo, ça met le premier dans un sale état…
    « Pour ceux qui aiment le jazz », le film de Damien Chazelle est très sympa. Il swingue d’un bout à l’autre, avec quelques belles références : Ellington, Parker, Jo Jones et donc Whiplash, d’Hank Levy. Si on aime ni les grands orchestres ni le bop, c’est plus ennuyeux… Car l’amourette de celui que le prof traite de jeune puceau, ou son retard au concert pour cause d’accident n’apportent rien au scénario. Quant à l’humiliation érigée en méthode d’apprentissage, elle relève davantage de la névrose que de la pédagogie.
    Résumé : la plongée dans une école de jazz est originale ; l’hypertension du couple maître/élève un peu moins. Les deux acteurs en font des caisses. Le meilleur reste donc la matière sonore qui rythme le film en alternant moments d’apaisement et de tension. Mais pour la psychologie et la morale sous-jacente, on peut repasser… Car ces idées de réussite à tout prix, de quête de l’excellence et de dépassement de soi qui servent de soubassement à Whiplash, finissent par résonner comme des cymbales.
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Assister à un concert la peur au ventre, frissonner de terreur au moment d’un solo de batterie… Après « Whiplash », vous ne verrez plus un concert avec le même œil. La sueur dégouline le long des instruments, rebondit sur les cymbales ; les mains s’abîment jusqu’au sang sur les baguettes qu’elles tiennent ; le visage crispé, le musicien souffre le martyre pour soutenir le tempo… Cette vision très originale (inédite ?) de l’exercice de la musique, montré comme une torture, aussi bien physique que morale, c’est à la fois l’intérêt et la limite de ce long-métrage.
    La beauté a un prix, nul génie ne nait du confort, la douleur est le catalyseur du talent : ces préceptes moralement abjects sont ceux auxquels croit l’inflexible Terence Fletcher. En montrant l’application de ces principes, Damien Chazelle livre un film hautement captivant, d’une extrême intensité, qui cristallise en permanence l’attention de ses spectateurs, jusqu’à ce solo de batterie final, une véritable scène d’action d’une tension inouïe. Cependant, ce suspense éprouvant, quasi douloureux, qui amène une forte empathie du spectateur avec l’apprenti batteur, est-il moralement acceptable ? « Whiplash » n’est au final qu’une série d’humiliations. Le procédé est facile pour donner de l’intensité. Pour montrer l’obsession de son personnage principal, le film virera même dans le grotesque (l’accident de voiture)…
    Mais ce qui choque le plus, et diminue considérablement l’intelligence de ce long-métrage, c’est ce final où le réalisateur donne finalement raison à Terence Fletcher (alors que le doute subsistait encore auparavant). Est-ce cela la vision de l’art défendue par Chazelle ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Peu de choses à ajouter aux excellentes critiques déjà postées: ça pourrait être Top Chef version jazz, mais là non plus, pas de plaisir avec le résultat...Restent un bon son et quelques belles images, plaquées sur un montage au tempo impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Déçue par ce film encensé par la critique. Comment aimer ce type détestable qui sous couvert de recherche de l'excellence se permet d'injurier et de martyriser ses élèves? Ça m'a rappelé des mauvais souvenirs de cours de musique et de danse (à un moindre niveau heureusement) et avec le recul je me dis qu'on ne peut pas cautionner ça. Même si l'art demande sacrifice et obstination, rien ne justifie de se faire traiter comme des moins que rien. Bref j'ai pas aimé.
    stallonefan62
    stallonefan62

    301 abonnés 2 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    prenant, touchant !! beaucoup d'émotion se dégage du film ... une histoire simpliste mais avec une bonne mise en scène et des acteurs irreprochables !! Miles Teller très bon mais c'est surtout la prestation de JK Simmons crève l'écran
    Toto INF
    Toto INF

    37 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2016
    Un film qui traite plus d'un sujet que d'une histoire. Et partant de là, il faut un minimum s'intéresser au sujet pour apprécier ce film, à savoir le jazz.
    Au delà de ça, techniquement parlant, tout est excellent (jeu d'acteur, bande-son, plans, lumières...). A noter l'omniprésence du duel professeur-élève, l'assiduité et la rigueur que réclame le jazz, et des sacrifices que chacun est amené à possiblement faire dans sa vie professionnel, pour obtenir les éléments essentiels de ce film.
    Un bon moment du cinéma, mais qui me marquera pas très longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    A la suite...

    En colère d'avoir payé une séance pour être insultée, humiliée, violentée. Si le parti pris des cadres et de la mise en scène est bien de "faire vivre" les sessions, alors un avertissement est requis : propension sadomasochiste préférable. Je n'en suis pas. Donc, vivre ce film = une violence vécue.

    Le Black Swan de la batterie. Oui. Dans mes vagues souvenirs de Black Swan, il y a cette violence infligée au corps, ce sang, ce caractère aigu de la blessure, comme une pointe, un clou, que l'on enfonce au dedans de soi. Je devrais revoir Black Swan, qui m'avait davantage laissé un sentiment de nécessité et de construction/déconstruction, là où Whiplash me semble gratuit et répétitif.

    De la musique avant toute chose ? Ce film m'a sans doute fait sentir l'expérience la plus glaçante que j'ai jamais pu avoir en rapport avec la musique. Et puis, le jazz.. Je cherche encore le silence qui fait la musique, la courbe qui fait le cercle, le swing qui fait le mouvement. Je cherche, et ne ressens qu'un grand écho solitaire dans un univers d'angles, de murs de marbre polis, de glace.

    Je n'aime pas ces personnages. Mais ont-ils jamais existé ailleurs que dans l'espace de leur caricature ? Qui sont-ils ces êtres que l'on a fait exister dans l'espace du film ? C'est un étrange mélange de désir de souhaiter faire éprouver la sensation physique, en dehors de toute sensation musicale, et de faire exister un duel, en dehors de toute présence humaine palpable.

    Oui, la scène de l'accident. C'est un hors temps un hors tout. C'est la scène qui permet d'imprimer une bonne fois pour toute que le réalisme n'a jamais été l'objet d'un film tout entier sensationnaliste.

    Il reste une chose. Une résultante de la violence ressentie. Des coups reçus qui ont assommé, imprimé, annihilé. Je ressors du film, une demi-heure avant de monter dans le cargo de Fidelio, l'Odysée d'Alice. Je passe prendre un kebab. Je suis toute façonnée encore par cette expérience. J'entre dans le restaurant. Je vois les faux marbres lisses, les angles nets du comptoir, les gestes nets des professionnels, les arrêts nets des corps au comptoir, les ajustements des papiers. Je suis entrée chez d'autres professionnels. Je reconnais les signes de ceux qui ne se tiennent pas à la lisière du faire. Mon regard est distordu, je vois à l'échelle des matières, des mains, des figures du corps.

    J'en conclus que je peux jeter à la benne tout ce qui provenant de Whiplash n'a pas été duseul ressort du vécu d'un angle esthétique aigu. Mais que ce vécu là s'est bien imprimé en dedans. Je me lave de l'atteinte psychologique jamais souhaitée. Je garde le regard, le corps, la focale et l'arrêt angulaire sur le mouvement que l'on s'imprime.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    290 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    Lors de la Quinzaine des Réalisateurs 2014, quelques films ont fait salle comble lors de séances matinales : Whiplash, le deuxième long de Damien Chazelle, fait partie de cette petite caste.

    Porté par un duo fantastique, Miles Teller et J.K. Simmons, Whiplash semble parler de musique, mais il n’en est rien. Le véritable intérêt de Whiplash semble plutôt être l’emprise d’un homme considéré comme un mentor sur un autre et les conséquences sur la vie de chacun. A ce petit jeu-là, Damien Chazelle est excellent, orchestrant très bien les joutes verbales entre Teller et Simmons, tout en laissant au plus jeune des séquences de bravoure impressionnantes (Miles Teller qui fond et qui s’arrache littéralement les mains à force de s’entraîner), grâce à une mise en scène très sophistiquée mais pas maniérée. Autour de ces deux-là, seuls les plus expérimentées Paul Reiser et Chris Mulkey survivent, et de très belle manière. On pense avoir trouvé le film du festival et malheureusement non, tout s’écroule quelque peu dans le dernier acte, qui s’il est valorisant scénaristiquement pour le spectateur, qui espérait voir cela, se trouve tout de même être bien trop loin et beaucoup moins maîtrisé par Damien Chazelle qui aurait dû arrêter le film bien avant.

    Cela n’enlève pas les qualités de Whiplash, très beau film qui remporta le Grand Prix du Festival de Deauville. Entre sa musique flamboyante et son duo extraordinaire, on peut bien lui pardonner ses défauts.
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Un film qui a du mal à prendre aux tripes et à vraiment convaincre, malgré une thématique autour de la musique généralement propice aux coups de cœur. La faute à son scénario même, une relation sado masochiste difficile à croire (et pourtant en partie vraie) où les musiciens se transforment en athlètes et jouent jusqu'au sang. Le film s'égare parfois un peu trop dans le sensationnalisme et manque de retenue, et même si la psychologie des personnages constitue le point fort de l'histoire, on s'ennuie un peu à force de répétitions, et on ne peut s’empêcher de se dire que tout ça est ridicule et que personne ne s'épanouira jamais dans une telle ambiance guerrière. Et si on comprend que le film essaye de montrer le pervertissement de ces personnages, il a du mal à mettre en avant qu'il ne s'agit là que d'un portrait de deux fous, et non pas l’apologie d'une méthode efficace et condamnable. Un peu écœurant au final, tant par la bande son (allergiques au jazz fuyez) que par ce message mal maîtrisé.
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Un affrontement musical et psychologique terrible, dominé par l'exceptionnel J.K Simmons. La scène finale est déjà mythique.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Bon soyons clair, le film gagnerait à être ramassé sur 1h15, à être délesté de ses répétitions ( spoiler: figures redondantes des mêmes souffrances avec pour récompenses les mêmes humiliations sensées élever l'âme et le talent de l'artiste...), de ses fioritures sans intérêt (l'histoire d'amour, la rivalité avec la fratrie dès lors qu'ils ne sont jamais développés) voire de ses rebondissements pas très heureux comme celui de l'accident de voiture franchement too much et qui fait bien plus que frôler le ridicule...


    Mais sortis de ces maladresses, l'idée de reprendre les figures de l'entraînement martial de Rocky et de la préparation militaire inhumaine de Full Metal Jacket pour les mettre à la sauce jazz mais du jazz le plus fastidieux, le plus pointilleux, le plus Big Band, le moins poétique est une sacrément riche idée ! C'est franchement efficace surtout pour cette séquence ultime extraordinaire qui finalement se suffirait presque à elle-même tant elle résume tout... spoiler: La souffrance, l'humiliation, l'entêtement, l'émancipation vis-à-vis du mentor, puis étrangement la reprise en main par le professeur pervers et cette dernière image ambiguë au possible... La victime souriant de nouveau au bourreau comme pour en chercher l'assentiment, l'ultime reconnaissance...


    Donc voilà Whiplash est un film plutôt maladroit et qui ne raconte finalement pas grand chose de la "grande et vaste" musique en ne se focalisant que sur les rapports sadiques maître/esclave mais qui n'en contient pas moins cette séquence finale à couper le souffle et qui à elle toute seule calme et pour longtemps le spectateur forcément venu espérer ce genre d'expérience sensorielle sur-puissante ! Et rien que pour cette chute mémorable Whiplash a le mérite d'exister !
    Avoine M.
    Avoine M.

    62 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2014
    Le spectateur, pas musicien pour un cent mais amateur de musique, se demandera si la volonté de devenir " parmi les meilleurs du monde " vaut la peine de se faire mener à la baguette ( mouais ) par un prof dont la motivation - quelque part entre recherche de la perfection, désir de réussite par procuration et simple sadisme basique - n'est jamais clairement exprimée et regrettera sans doute que l'élève, épuisé, ne donne un bon coup de balais ( bof ) et n'envoie tout promener que pour mieux replonger. Sceptique sur le fond, le même spectateur admettra que, formellement, le film est une réussite ( qui, cependant, n'évite pas toujours une virtuosité tape à l'oeil un peu épuisante ).
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