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tuco-ramirez
136 abonnés
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3,5
Publiée le 16 février 2015
Andrew, 19 ans, se rêve Charlie Parker et s’en donne les moyens. Il est en première année de la plus prestigieuse école de jazz du pays. Ecole dirigée d’une main de maitre par un prof qui se révèlera au fur et à mesure du film plus qu’autoritaire, un vrai fasciste. Andrew, de son côté, porte très loin sa volonté de reconnaissance et de réussite dans son art au point de s’oublier au risque même de se condamner. L’intrigue est maigre vu comme çà, mais ce duel inhumain est captivant. La psychologie des personnages est aussi assez basique entre la victime consentante et le maître castrateur avec des scènes identiques se reproduisant à l’infini ; mais la description des rapports de haine et de fascination est fascinant. Surtout que les personnages vont évoluer. Au départ, on a l’impression d’être dans « Full Metal Jacket » avec un prof aux accents de Sergent Hartman. Puis dans un dernier quart époustouflant, les deux protagonistes ayant tant donné à leur art qu’il se livre une lutte sans merci où l’un d’eux devra abdiquer. Mais l’intelligence du film est aussi dans sa toute fin plus ouverte qu’attendue entre « ni dieu ni maître » ou retour à la case départ voire même, troisième option, la naissance d’un Charlie Parker. Ce film met aussi l’accent sur l’exigence, le travail, la persévérance et l’abnégation afin d’atteindre l’excellence dans un domaine quel qu’il soit. Construit comme un véritable thriller mettant toujours sous pression l’élève mais aussi le spectateur, c’est 1h45 d’émotions très contradictoires proche de celles de l’élève parfois. Damien Chazelle obtient avec son premier film des nominations dans de nombreux festivals et le Grand Prix à Sundance. Et c’est vrai qu’avec un sujet light, il parvient tout de même à tenir la distance sur les 1h45 de film grâce à une mise scène très punchy basé sur des champs contre champs délivrés au rythme des cuts du prof ; un vrai combat de boxe. Il faudra le suivre, il y a de l’intensité dans sa caméra. Malgré quelques maladresses et facilités d’un premier film, essentiellement pour tout ce qui hors Conservatoire (relation avec sa copine, le repas de famille), un bel uppercut qui n’a du film musical que son dernier quart d’heure. Non jazzophile, pas de craintes…
J'étais très désireux de voir Whiplash, de part les éloges dont il fait l'objet mais aussi de mon appétence pour la musique et les musiciens, en particulier la batterie. Bien m'en a pris, tant le jeu des acteurs est bon et le rythme bien dosé. Néanmoins, nous sommes loin du chef d’œuvre. Le scénario tient dans un dé à coudre. Le "combat" psychique que se livre les deux principaux protagonistes est certes intense, mais répétitif. Le personnage du professeur, bien que magnifiquement joué, ressemble trop au sergent instructeur de Full Metal Jacket. Il est assez peu crédible. La musique ce n'est pas l'armée, c'est le partage. Le génie musical ne transpire pas du héros, seule sa technique semble mise en valeur. C'est dommage, car il y avait matière à mieux.
Bon film, même si j'aurais souhaité une fin un peu plus aboutie. Le duel entre le prof et l'élève est très bon et le film entier repose d'ailleurs dessus. A voir
J'en entend parler depuis sa sortie, étrangement ce film ne me tentait pas. Pourtant j'aime le jazz et la musique en général, mais non je n'avais aucune envie. Le prochain film du réalisateur allant sortir, je me suis dit que c'était l'occasion de le découvrir. En soit, je n'ai pas compris l'intérêt du film, certes il est sympas, on passe un bon moment et la rivalité entre Andrew et les autres batteurs intéressantes tout comme l'acharnement de Terrence Fletcher sur Andrew mais je pense que le sujet me dépasse. J'ai du mal à comprendre comment on peut aller aussi loin pour vivre de sa passion. Du coup voir Andrew se saigner pour répondre aux exigences d'un personnages exécrables me semble incompréhensible. Hormis cela, les deux acteurs sont excellents, j'ai appris à détester J. K. Simmons, un vrai connard dans ce film. Je me suis même demandé si on allait pas apprendre qu'il était bipolaire. La bande originale est très sympas, rythmée et l'interprétation finale intéressante et puissante. J'ai passé un bon moment devant ce film et ai apprécié le jeu des acteurs.
Un film sur le dépassement de soi, comme on en voit de temps en temps. Celui se démarque peut-être par sa mise en scène énergique et le charisme de JK Simmons en prof adepte de la torture psychologique. Là où il y a un problème, c'est que le film nous donne à voir exactement ce que l'on s'attend à voir : nous ne sommes jamais surpris, tout est prévisible. Qui plus est, le thème du film étant focalisé sur un batteur de jazz, je peux vous dire qu'au bout de ces 1h45, j'ai vraiment un de ces mal de crâne... Un peu de musique douce maintenant s'il vous plaît. Ou mieux : du silence!
Un Full Metal Jacket musical, voilà comment on pourrait qualifier Whiplash. Un instructeur impitoyable, des élèves, un plus particulièrement, désespérés et prêts à tout pour réussir. Une recette fort attractive. Malheureusement je n'ai pas accroché. Le film se base sans doute trop sur la musique et le jazz et, à mon avis, s'adresse vraiment aux personnes adorant la musique et le jazz. Le scénario ne m'a pas paru crédible : spoiler: les élèves se font martyriser et humilier, se blessent pour réussir et ne disent. Ajoutons à cela une scène d'accident assez violente dont ressort quasi indemne notre héros, en plus de son inutilité totale, cette scène n'a aucun sens. . Notre duo d'acteurs est par contre très bon surtout J.K Simmons dans son rôle d'instructeur violent, inhumain et cruel. Film encensé par la critique mais surcôté selon moi, Whiplash a au moins le mérite de nous faire (re?)découvrir le monde du jazz et nous présenter la face cachée de la musique.
Face à face prenant et absolument pas conventionnel. Bon, n'étant pas fan de batterie et orchestre, ni connaisseur de ce milieu, c'est une plongée dans l'inconnu, intéressante mais parfois un peu ennuyante. Au final bien que le duel soit intense, quelques légeres longueurs se font sentir et les moments de musique sont souvent répétitifs pour un profane. Final intense, mais j'aurai aimé allé encore un peu plus loin pour avoir le fin mot.
Un bon film (à sa manière) sur le monde et l'apprentissage impitoyable du jazz. Quoique fortement exagéré par moment avec cette "touche hollywoodienne dramatique" pour rendre le tout passionnant. Le rôle du professeur tenu par J.K.Simmons est poussé au paroxysme de la sévérité envers ses élèves et peut-être pas toujours crédible pour ma part. Mais un beau film qui vaut la peine d'être vu et qui mérite ses bonnes notes.
Bam bam doum doum bam bam doum bam. J.K. Simmons fait le film. Rare sont les fois où on a l'occasion d'observer un rôle de méchant aussi poussé. J'imagine que sa doit être le pied ultime pour un acteur. Et en tout cas, lui le fait partager. Il est vraiment saisissant. Damien Chazelle est un metteur en scène consciencieux. Il ne laisse pas trainer les discours et les plans à rallonge. On a du cut à tout va, ce qui appuis le trait de la rupture. C'est un courant d'air frais qui réveil.
Voilà un film qui donne une toute autre vision des batteurs ! Si la bande-originale (qui va certainement faire l’objet de nombreux téléchargements) est assurément le principal point fort de Whiplash, il ne faudrait pas non plus oublier J.K. Simmons qui se lâche totalement dans son rôle à travers ses (nombreux) coups de gueule. On aurait pu craindre à un moment que le scénario se contente de suivre le schéma classique du jeune prodige accompagné par le professeur bienveillant mais c’est là qu’on découvre des personnages qui ne manquent pas de nuances. Un faux feel-good movie rythmé par d’excellents morceaux de jazz duquel on ressort avec un certain panache, à découvrir !
Ni la batterie ni le jazz ont été pour moi un plus pour voir le film. J'y suis allé pour J.K. Simmons que j'adule depuis Spiderman (le vrai). Cet acteur est juste bon, ni trop, ni pas assez impliqué, il est juste bon dans ce qu'il fait. Quand j'ai appris que dans ce film, il était un prof légèrement crispant et crispé (euphémisme), je me suis dit que je devais voir ce film. Cela m'a en même temps permis de découvrir Miles Teller, qui semble vraiment avoir un potentiel (qu'il a allègrement plombé par la suite mais soit). De ce duo opposé en tous les points va naître une alchimie qui est le véritable moteur de ce film. C'est le courage de l'un et la perversité de l'autre qui rendre ce film captivant. Ce film n'est pas un chef-d'oeuvre mais il a le mérite d'imposer Teller et de conforter Simmons. Oubliez le reste du casting, il est inutile. Le manque de profondeur de la relation entre ces deux personnages ainsi que du scénario plombe un peu le film qui à défaut ne souffre pas de temps morts ou de moments inutiles. Bon cru sans prétention.
Pour aller voir ce film, il faut vraiment aimer la batterie, la bonne surprise pour moi est J.K Simmons que j'ai surtout vu dans des séries américaines. Il est bluffant dans ce rôle de professeur sadique, mais bon, le scénario est cousu de fil blanc et la fin sans surprise, bref une petite déception.
Le duel est intéressant entre l'élève et le professeur, avec une quête de l'excellence, et jusqu'où pousser les élèves à réussir. Le début est intéressant avec la découverte du professeur et de ses méthodes, mais le milieu du film m'a paru ennuyeux. Heureusement, "le duel" final relève un peu tout ça, et offre une conclusion forte. Avant Lalaland, Damien Chazelle livre un film musical plutôt réussit, mais encore perfectible selon moi, avec certaines séquences trop longues et ennuyeuses. J.K.Simons est une vraie révélation !
Le film qui a révélé Damien Chazelle, nommé pour l’Oscar du meilleur film tout de même. Bon, certes, faut aimer le jazz (comme dans La la Land). On y retrouve le jeune Miles Teller, jeune batteur talentueux et un effroyable professeur, joué par l’excellent J.K. Simmons (vraie révélation pour moi). On suit donc le parcours chaotique de ce musicien face à la terrible rigueur et précision du chef d’orchestre. Et franchement, c’est assez fascinant de voir comment Chazelle retranscrit cette passion à travers ces deux personnages. Le film rebondit de coups bas en coups bas et on se demande toujours quand le jeune artiste va abandonner son rêve à force de faire autant de sacrifices. J’ai plutôt aimé même si quelques passages sont un peu longuets. On ressort quand même fatigué de ce film tellement cela nous parait difficile de réussir dans la musique. Un univers impitoyable, comme dans Dallas.
Des critiques presses et spectateurs dithyrambiques, un thème autour des relations mentor-élève alléchant ... Whiplash avait tout pour faire vibrer notre coeur. Malheureusement, c'est juste un film plaisant.
Le grand intérêt du film réside dans l'affrontement du professeur et de son élève. Les deux acteurs qui les interprètent ne sont pas des débutants. J. K. Simmons, formidable en père de Juno ou dans In the air, n'a pas volé son oscar du meilleur second rôle cette année. Il est épatant dans son rôle de professeur intransigeant et humiliant. Difficile d'imaginer meilleure interprétation. Face à lui, un acteur déjà immense, Miles Teller. Révélé dans deux très bons films indépendants, Rabit Hole et The spectacular now, il confirme une capacité formidable à jouer les rôles les plus variés.
Au delà de cette rencontre au sommet, le soufflé retombe un peu dès la moitié du film. Le scenario n'est pas déplaisant mais pas très original, la réalisation assez intéressante mais pas transcendante. Ce qui m'a davantage gênée est la longueur des scènes dans lesquelles J. K. Simmons "torture" ses élèves en les faisant jouer des heures durant jusqu'à l'obtention du rythme parfait. Ces longueurs étaient inutiles à mon sens.
J'aurais adoré que la psychologie et les paradoxes du professeur cruel soient davantage explorés et creusés. Il en résulte un bon film, plaisant, mais pas véritablement épatant.