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Votre avis sur Whiplash ?
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Benito G
PErsonnellement, je n'aurais pas cru être subjugué par cette production ou le scénario ne m'inspiré guère. Mais au vue des critiques élogieuses et d'un très bon bouche à oreille ; je me suis laissé tenter. Et bien je ne fut pas décu!
Whiplash est un savoureux morceau ; des couleurs cuivrées, un métrage monté comme une mélodie jazzy par un divin chef d'orchestre, soutenu par deux exceptionnelles performances d'acteurs jouant avec brio. La réalisation y est puissante, fortement visuelle et musicale, comme guidée par le rythme du scénario, toujours inventive et formidablement maîtrisée ; visuellement c'est une petite perle comme on en voit pas souvent (le thème d'ailleurs est d'une grande originalité et la mise en scène est parfaitement orchestré. Thématiquement l'oeuvre aborde le thème de la musique avec les tripes : la tension, la pression et la passion qui se lit dans ses images en font un thrille alors que le synopsis pourrait laisser penser le contraire. La force du propos font de ce Whiplash un grand film musical de cette début d'année qui mérite vraiment le coup d'oeil. où quand le perfectionnisme poussé à son extrêmes, ne nous laisse aucune pitiés. nous laissant comme l'impression d'être dans un film militaire où le héros est constamment au bord de la rupture face à un sergent-instructeur odieux et déchaîné, comme trop investit dans son rôle, tel un missionnaire. Et cette ultime scène est tout simplement : GRANDIOSE. Une très grande surprise qui devrait en surprendre plus d'un Et pour le coup, je suis resté sur le cul. Et je ne m'attendais absolument pas à cela. A voir sans aucun doute pendant qu'il est encore dans les salles obsucures. A savourer sans modération.
Whiplash est un savoureux morceau ; des couleurs cuivrées, un métrage monté comme une mélodie jazzy par un divin chef d'orchestre, soutenu par deux exceptionnelles performances d'acteurs jouant avec brio. La réalisation y est puissante, fortement visuelle et musicale, comme guidée par le rythme du scénario, toujours inventive et formidablement maîtrisée ; visuellement c'est une petite perle comme on en voit pas souvent (le thème d'ailleurs est d'une grande originalité et la mise en scène est parfaitement orchestré. Thématiquement l'oeuvre aborde le thème de la musique avec les tripes : la tension, la pression et la passion qui se lit dans ses images en font un thrille alors que le synopsis pourrait laisser penser le contraire. La force du propos font de ce Whiplash un grand film musical de cette début d'année qui mérite vraiment le coup d'oeil. où quand le perfectionnisme poussé à son extrêmes, ne nous laisse aucune pitiés. nous laissant comme l'impression d'être dans un film militaire où le héros est constamment au bord de la rupture face à un sergent-instructeur odieux et déchaîné, comme trop investit dans son rôle, tel un missionnaire. Et cette ultime scène est tout simplement : GRANDIOSE. Une très grande surprise qui devrait en surprendre plus d'un Et pour le coup, je suis resté sur le cul. Et je ne m'attendais absolument pas à cela. A voir sans aucun doute pendant qu'il est encore dans les salles obsucures. A savourer sans modération.
Une interprétation démente suffit-elle à faire un bon film ? Autrement dit, un film où un acteur serait totalement habité pourrait-il se permettre de se passer d'un scénario travaillé ? C'est l'épineuse question à laquelle il faut répondre après avoir vu "Whiplash".
En effet, dans ce film, J.K. Simmons livre une interprétation intense. Il campe un professeur de musique / chef d'orchestre de jazz tyrannique, manipulateur et perfectionniste. Cela lui a valu le Golden Globes et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, récompenses qui étaient amplement méritées.
Face à lui, Miles Teller livre également une performance et donne toute son énergie dans le rôle d'un jeune batteur qui souhaite atteindre l'excellence. Ce duel entre ces deux personnages, cet échange entre ces deux interprétations dingues, fait tout le sel du film.
Le souci, c'est qu'il se repose presque exclusivement sur ce point. Pour ne pas être de mauvaise foi, il me faut souligner le talent de Damien Chazelle pour filmer les scènes musicales et son sens du montage (qu'il confirmera de manière brillante sur "La La Land").
Cependant, il faut bien avouer que le scénario est une coquille vide : il n'y a pas d'histoire hormis le recrutement d'Andrew par Terrence Fletcher qui lui en fait baver. Et ... c'est presque tout. Durant le film, il y a des gros moments de creux où l'on se demande si le film n'est pas vain.
Alors, pour répondre à la question du début, oui, une interprétation habitée peut suffire à faire un bon film. En revanche, ça ne lui permettra probablement pas de traverser les années.
En effet, dans ce film, J.K. Simmons livre une interprétation intense. Il campe un professeur de musique / chef d'orchestre de jazz tyrannique, manipulateur et perfectionniste. Cela lui a valu le Golden Globes et l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, récompenses qui étaient amplement méritées.
Face à lui, Miles Teller livre également une performance et donne toute son énergie dans le rôle d'un jeune batteur qui souhaite atteindre l'excellence. Ce duel entre ces deux personnages, cet échange entre ces deux interprétations dingues, fait tout le sel du film.
Le souci, c'est qu'il se repose presque exclusivement sur ce point. Pour ne pas être de mauvaise foi, il me faut souligner le talent de Damien Chazelle pour filmer les scènes musicales et son sens du montage (qu'il confirmera de manière brillante sur "La La Land").
Cependant, il faut bien avouer que le scénario est une coquille vide : il n'y a pas d'histoire hormis le recrutement d'Andrew par Terrence Fletcher qui lui en fait baver. Et ... c'est presque tout. Durant le film, il y a des gros moments de creux où l'on se demande si le film n'est pas vain.
Alors, pour répondre à la question du début, oui, une interprétation habitée peut suffire à faire un bon film. En revanche, ça ne lui permettra probablement pas de traverser les années.
shindu77
Bon film grâce à son histoire et ses acteurs. La mise en scène est efficace, il y a de l'énergie dans ce film. Mention à JK Simmons pour sa composition, son oscar est mérité car il porte pratiquement le film sur ces épaules au final.
Frédéric M.
Très belle histoire (qui me fait rappeler Black swan sans le fantastique), c'est bien joué, habilement mis en scène. Très belle performance, notamment pour JK Simmons ! Petite perle du ciné
Malgré quelques invraisemblances scénaristiques, beaucoup trop d'insistance dans le face à face et une revendication un peu malsaine à la persécution et à l'auto flagellation, ce film montre quelques belles qualités comme sa mise en image osée, son tempo très "jazzy" et une interprétation remarquable. Dommage que le réalisateur se soit laissé emporter par son sujet !
Un film prenant, superbement joué notamment par le prof de musique.
Mais que dire du manque total d'amour, d'empathie et du plaisir de jouer au bénéfice de la performance physique et de la souffrance poussée au paroxysme. Des méthodes pédagogiques tyranniques et perverses, des séances de tortures. Ce n'est pas le langage ordurier qui me dérange mais les messages négatifs qu'il délivre, les scènes d'humiliation, les propos racistes, sadiques, sexistes, malsains. Et l'attitude apathiques de tous les élèves. Le scénario est finalement assez pauvre, plutôt lent et parfois grotesque, notamment la scène de l'accident et sa suite peu crédible, les longueurs de le description de la relation avec sa petite amie sans grand intérêt. Je retiendrais le plaisir à l'écoute du final avec un exceptionnel solo de batterie.
Mais que dire du manque total d'amour, d'empathie et du plaisir de jouer au bénéfice de la performance physique et de la souffrance poussée au paroxysme. Des méthodes pédagogiques tyranniques et perverses, des séances de tortures. Ce n'est pas le langage ordurier qui me dérange mais les messages négatifs qu'il délivre, les scènes d'humiliation, les propos racistes, sadiques, sexistes, malsains. Et l'attitude apathiques de tous les élèves. Le scénario est finalement assez pauvre, plutôt lent et parfois grotesque, notamment la scène de l'accident et sa suite peu crédible, les longueurs de le description de la relation avec sa petite amie sans grand intérêt. Je retiendrais le plaisir à l'écoute du final avec un exceptionnel solo de batterie.
Un film de bonne facture, qui ne manque pas de qualités. Cette histoire de soumission d'un jeune batteur professionnel à son professeur tyrannique – et le mot est faible, car ce personnage est aussi pervers, sexiste, antisémite...peut-être trop extrême pour être totalement convaincant – prend par moments des allures de thriller avec, à la place des armes, des instruments de musique. (Cette image est d'ailleurs employée par le réalisateur lui-même au sujet de son œuvre). Si ce film aborde de nombreuses thématiques intéressantes, celui-ci pèche par une conclusion quelque peu dérangeante, qui, d'une certaine façon, justifie les méthodes insoutenables employées par le professeur.
Je suis batteur et musicien depuis une vingtaine d'année. J'ai pris un grand plaisir à voir ce film car les films sur la musique sont trop rares. Le scénario est très bon, c'est très bien mené et très bien fait. Les acteurs sont excellents. Mais, le personnage du prof est caricatural et son comportement est absurde et illogique. Je ne peux pas en dire plus sans révéler des ressorts de l'intrigue. Un film à voir pour tous les musiciens et fans de musique.
FaRem
Un peu à l'image de son personnage principal, Damien Chazelle a prouvé que l'abnégation peut mener loin, car il passe avec la même idée d'un court-métrage à un film fraîchement nommé aux Oscars dans lequel, on retrouve un extraordinaire J.K. Simmons qui arrive enfin à faire oublier son personnage de la série "Oz". J'ai beaucoup aimé l'intensité de certaines scènes, mais aussi toute la psychologie du film qui montre à quel point la confiance peut être importante dans la vie et ça se ressent avec le personnage d'Andrew qui évolue énormément à partir du moment où il prend confiance en lui. Whiplash n'est pas un film réservé aux initiés, je ne suis moi-même ni fan de ce style de musique ni de ce genre d'instruments en particulier et pourtant, j'ai trouvé le film vraiment très bon.
C'est vachement bien réalisé, on rentre dedans sans problème. Le personnage du prof est quand même un peu caricatural, et notamment ses insultes à rallonges qui sonnent trop travaillées. N'empêche qu'on en vient vite à bien détester ce chauve tyrannique, et j'ai d'ailleurs bien regretté qu'il ne subisse pas l'humiliation qu'il mérite à la fin. Un petit sourire échangé entre l'élève et son tuteur/bourreau révèle une morale douteuse qui donne raison à ce skinhead du jazz, et nous coupe la jouissance de le voir se faire humilier devant un public d'érudits (traitement qu'il réservait à l'élève), dépossédé de son emprise despotique sur le groupe. La scène finale est quand même couillue (méga bien tournée), et d'une intensité effrayante. Bien joué.
Jorik V
« Whiplash », du nom d’un morceau joué par le groupe qu’intègre le jeune Neiman au sein de son école, est un film surprenant ! Qui aurait pu croire qu’un film centré sur la relation de domination qu’exerce un professeur de musique perfide et tyrannique sur un jeune élève bassiste aurait pu être aussi prenant, tout autant que l’est un excellent thriller ou film d’action. Entre petites humiliations, coups bas et crises de colères, le jeune musicien de dix-neuf ans incarné par Miles Teller (« Divergente ») souffre autant que la ballerine de « Black Swan ». Comme quoi le milieu artistique est un excellent vivier pour le cinéma dramatique lorsqu’il investit les relations de maître à élève, notamment lorsqu’elles sont à la limite du sado-masochisme. Mais outre l’excellente interprétation du jeune comédien, il fallait un adversaire à sa hauteur. Et c’est en la personne d’un éternel second couteau du cinéma américain, J.K. Simmons aperçu dans « Spider-Man », que revient cette lourde tâche dont il s’affranchit avec un brio qui lui vaudra certainement une nomination aux Oscars. Pour un premier film Damien Chazelle film ses cours de musique comme des matchs de boxe, la sueur suinte sur les cymbales, le sang explose des mains jusqu’à un final qui vous prend aux tripes comme si c’était un combat mano à mano ! Parfaitement étonnant. La morale finale, elle, est plus discutable donnant raison aux pratiques du tortionnaire artistique. Cela voudrait dire qu’il n’y a de réussite et d’art qu’avec de la souffrance extrême ; c’est un peu douteux. Et même si se confiner au milieu très cloisonnant de la batterie dirige parfois le film vers l’autarcie, on prend un grand plaisir à suivre ces joutes verbales et musicales comme à voir la manière dont le metteur en scène se sert brillamment de la caméra pour les filmer.
un film à double tranchant.....au plus de la belle musique et une ambiance jazzy, des acteurs confirmés et une histoire qui peut prendre aux tripes....Du côté négatif, le scénario cousu de fil blanc, l'agressivité peu subtile, on se croirait dans un régiment avec un sergent, et une histoire à laquelle on peut ne pas croire si l'on reste spectateur (ce qui arrive au cinéma).....au niveau technique c'est irréprochable, champ, contrechamp, cadrages, lisibilité de la lumière, musique évidemment, tout est maitrisé....le scénario est en deux parties, et je confesse que la première , les châtiments physiques et moraux est assez grosse, le sang apparaissant fréquemment sur les mains endolories du batteur....la morale de l'histoire évidement pose problème, doit on tout sacrifier, son honneur, ses amours, sa famille, pour atteindre la perfection, et force est de se référer à de grands noms du jazz, ayant subi des contraintes physiques....un bon film qui n'est pas obligé de vous plaire....
TTNOUGAT
Whisplah a la bonne idée comme l'a fait ''le concert'' de finir très bien, en sorte de feu d'artifice, si fait qu'à la sortie l'impression est excellente. Il faut un peu de temps pour porter un jugement argumenté sur lui. Pour les oreilles des purs amateurs de musique, c'est sans doute moins critiquable qu'aux yeux des cinéphiles. Ce qui est certain, c'est qu'il faut prendre ce film au premier degré sans chercher à y voir des connotations morales, seulement des effets cinématographiques destinés à décupler nos ressentis. C'est donc un produit de fabrication qui correspond tout à fait à ce que recherche le public actuel, c'est bien fait et le montage avec ses successions rapides de gros plans, tantôt sur les instruments tantôt sur les visages est réussi. Ce film essaye de rester réaliste mais il a parfois du mal à ne pas tomber dans le surréalisme ce qui en altère beaucoup sa valeur documentaire. De nombreuses questions sont posées et c'est à chacun d'entre nous d'y apporter les réponses. Par ailleurs on peut regretter la grossièreté des propos du chef d'orchestre qui n'apportent strictement rien à l'histoire.
Je me suis assez éloignée de mon « genre de films habituel » avec ce film, donc je m’excuse par avance pour la critique maladroite que je tente en ce moment d’écrire. Déjà, sans aucun doute possible, les deux acteurs principaux incarnent cette histoire avec brio, puisque l’on sort déstabilisés de la salle, et il n’y a pas à dire, la musique est bien choisie. L’histoire, justement, est celle d’une relation malsaine, entre représentants de deux générations qui ne parviennent plus à apercevoir les limites, et se noient dans leurs rêves de grandeur et leurs désirs de vengeance. Que dire donc à propos du scénario ? Comment savoir que penser de ces relations complexes : est-ce que le jeune s’est fait manipuler de bout en bout, ou est-ce qu’il était prédestiné à tourner ainsi ? La scène finale est-elle une scène épique de transcendance, de révélation, ou au contraire une scène cruelle de vengeance bilatérale ? Et du coup, comment noter ce film si je ne sais pas quoi en penser ? Alors j’ai réfléchi, et je me suis dit que même si je n’ai pas aimé (puisque le thème en soi n’est pas agréable), si un film est dense, me provoque, me force à m’interroger, ne me laisse toujours pas de marbre alors que je l’ai vu il y a deux semaines, c’est qu’objectivement, le pari est réussi. Je reste partagée, mais le film a indéniablement ses mérites.
Jouissif : c'est tout de même un peu le dernier terme qui vient à l'esprit en sortie de séance. La musique Jazz et le travail du percussionniste sont pourtant par essence porteur de cette belle promesse. Mais elle compromise par l'approche retenue. De nombreuses séances de travail qui ne ressemblent pas à de l'apprentissage, jamais, pas cette dimension ludique qui aurait pu être jouissive pour le spectateur, mais se résument à des scènes de simple humiliation. Dont il est semble être fait démonstration de nombreuses fois qu'elles sont purement gratuites. Le maniérisme excessif du professeur couplé à l'image trop forte de J.K Simmons dont le visage est bien trop familier, nuisent en définitif à l'incarnation. Réduisent ce personnage à un caractère de jeu. Bien dommage, car la réalisation est effectivement efficace, tendue, même si le film s'épuise un peu à se construire presque exclusivement autour de scènes d'affrontement. Le reste le de la distribution ne porte pas à la critique, les autres caractères étant bien dessinés et incarnés. Et la musique lorsqu'elle a le temps pour elle fait mouche.
Sur ce même sujet on rêve un film où transpirerait de plus l'amour pour cette musique, dont la force et l'énergie nous soit un peu expliqués. Et qu'ils soient totalement libérés, non sur le chemin de l'affrontement mais dans la communion des talents et la beauté du partage (car cette une musique de dialogue entre musiciens plus qu'aucune autre)
Sur ce même sujet on rêve un film où transpirerait de plus l'amour pour cette musique, dont la force et l'énergie nous soit un peu expliqués. Et qu'ils soient totalement libérés, non sur le chemin de l'affrontement mais dans la communion des talents et la beauté du partage (car cette une musique de dialogue entre musiciens plus qu'aucune autre)
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