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    Les Huit salopards
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    hematojef
    hematojef

    17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Tarantino recycle reservoir dogs à la sauce western matiné d'Hercule Poirot (si,si!): huis clos avec plein de personnages, le(s)quel(s) est(sont) le(s) coupable(s), seul le héros démasquera...
    Cà reste bavard sans qu'il se passe grand chose avant de terminer sous des geysers de sang (comme d'hab chez QT), mais çà reste jouissif tant qu'on ne se lasse pas de ces tarantinades.
    The Claw
    The Claw

    67 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Le début du film ressemble à du Tarantino, je ne me suis pas inquiété. Par contre, quand je voyais que ça parlait encore et encore, et que rien ne se passait, là j'ai commencé à m'inquiéter : en effet, il faut bien attendre 1h30 (sur presque 3 heures) avant qu'il commence à y avoir de l'action. Du coup, beaucoup de longueurs sur le début du film, ce qui est bien dommage ; il y a bien 45 minutes, voire 1 heure en trop dans ce film. C'est d'autant plus dommage qu'une fois que le film "se met en route", ça devient vraiment excellent. Les acteurs pour commencer sont tous excellents (mais qui en aurait douté ?), et le scénario, sous ses airs simplets (au début du film) n'est pas si lisse qu'il y parait : j'ai vraiment adoré. La musique d'Ennio Morricone est vraiment géniale, même si elle fait limite plus penser à une musique de film d'horreur que de western. Bref, que dire ? : si vous êtes comme moi et que vous aimez Tarantino, foncez!
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Après “Django unchained”, Quentin Tarantino nous revient avec un nouveau western, ici finit le Sud esclavagiste, bienvenu dans les montagnes enneigées du Wyoming post-Guerre de Sécession. Le réalisateur américain nous plonge dans un huis clos façon Agatha Christie où une bande de cowboys, chasseurs de primes, ex-soldats et représentants de la loi se retrouvent prisonniers d’un refuge au beau milieu d’une tempête de neige avec planant au-dessus d’eux la possibilité que l’un d’entre eux (ou plus…) soit un menteur et tente de délivrer Daisy Domergue et ce potentiellement de façon sanglante. On retrouve tout ce qui fait la force de Tarantino, un thriller au cordeau, des personnages truculents, des dialogues aussi longs que savoureux et de la violence cartoonesque et bien sanglante. Si on aime le style Tarantino, on se régale pendant ces presque trois heures. (Au passage un petit conseil regardez-le en version originale, l’accent du Midwest est impayable.) L’interprétation est comme d’habitude sans faute, avec une petite préférence pour le duo Samuel L.Jackson/Walton Goggins tous deux au sommet, le premier en chasseurs de primes sans pitié et l’autre en futur shérif ex-combattant de la cause anti-abolitionniste. Comme son précédent long-métrage, le film est long, justement, très long, mais ces presque trois heures passent vraiment sans que l’on ne s’en aperçoive occupés que l’on est à attendre le moment où les choses vont devenir sanglante en écoutant les dialogues ciselés que nous concocte toujours avec beaucoup de talent le réalisateur américain. Un pur bonheur cinématographique, comme souvent avec Tarantino, qu’il est absolument indispensable d’avoir vu.
    Leo .B
    Leo .B

    30 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Un magnifique Slow-burner typé Western, remake implicite et honorable de "The Thing" en repas ce soir, parfait ! Oui, c'est un bon Western (qui plus est, dans la neige) et oui, c'est un parfait huis-clos. Reprenant les codes et mises en scènes qu'il avait instaurées dans "Reservoir Dogs", Tarantino nous livre ici un pur Western des années 70, remastérisé et codé au goût du jour. Les dialogues, les regards, le sentiment d'isolation, l'intrigue principale, les anecdotes annexes, la musique (d'Ennio Morricone), l'ambiance sonore, tout est réussi dans ce film. Pour dire, à des moments j'étais persuadé d'être en plein hiver glacial alors qu'il fait 30 degrés. Ce film est juste majestueux, j'avais l'impression d'être devant un grand classique des années 60-70, et ça m'offre une parfaite transition. Ce film est tourné en Ultra Panavision 70mm !! Je bande ! Pour que vous compreniez, ce format d'image, de caméras et d'objectifs, nécessite un tournage en pellicules incluant des techniques qui ne sont plus utilisées depuis 1960. Ça parait peut-être rien, mais c'est une véritable prouesse logistique et technique que de tourner, traiter, monter avec cette technique, de nos jours. De plus, ça a toutes son importance car les Western dont ce film s'inspire en tout point, était tourné avec cette technique, le rendu est donc exactement le même qu'il y a 50 ans. Et ça, c'est du jamais vu. Rien que pour ça, regardez ce film.
    Chucky.
    Chucky.

    16 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    Ce huitième film de Tarantino, n'est pas le meilleur de ses films. Parlons des points positifs :
    comme à son habitudes, Quentin Tarantino nous offre toujours un casting de rêve pour ses films. On retrouve ici : Samuel L. Jackson, Michael Madsen habitués à tourner avec le réalisateur.
    La musique, toujours signée Ennio Morricone. Un bon scénario.
    Maintenant, pour un huit-cols, 3h00 de film, c'est trop long, car le film souffre (quelques fois seulement) le lenteurs qui peuvent nous ennuyer quelques minutes. Avec 20 à 30 minutes de moins, le film aurait été parfait.
    Simon H
    Simon H

    41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Un film à deux temps. Un premier où on trouve le temps long avec une peur de tomber dans un schéma classique du film américain... Et un deuxième ou tu prends une claque, merci el patron de nous faire des films comme ça!
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2016
    Attendu par les fans de Tarantino, et le public averti, les 8 Salopards s'avère être un mélange dérisoire voire low-cost de tous les films récents du génie Tarantino d'Inglorious Bastards à Django, tous les mélanges un peu western - spaghetti étaient au rendez-vous sauf que ça n'a pas pris. Entre manque flagrant d'originalité, on ressent pendant toute cette aventure une certaine inquiétude à n'y avoir qu'une histoire relativement simplette, alors que les films de Tarantino nous avaient fait connaitre beaucoup mieux. Déception énorme !
    Houssam A.
    Houssam A.

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Le grand Tarantino revient avec un nouveau Western, Les Huit Salpoards ou The Hateful Eight. Un film critiqué pour plusieurs raisons relié à sa lenteur.
    Il s'agit de John Ruth qui conduit sa prisonnière Daisy se faire pendre et qui sur la route rencontre le Major Warren. Pourchassés par un blizzard il trouveront refuge dans une auberge où il seront huit, enfermés à cause de la tempête.
    Il est question d'un "Réservoir Dogs" avec une sauce Western, le film est un "Huit clos", ce qui veut dire que toutes les scènes du films se passe plus au moins dans le même lieu, oui ça peut paraître ennuyeux ou lent, mais ce n'est pas le cas, au contraire il s'agit là d'une difficulté surmonté par le film et devenu une qualité, car même si le film prend beaucoup de temps au début, on ne sent à aucun moment de l'ennuie, les personnages, certes les personnages discutent de tout et n'importe quoi, mais il s'agit là de la pâte de Tarantino ces dernières années, enlever ce qui différencie ce réalisateur des autres change tout. L'un des points forts du film c'est son écriture, le film nous serres, des répliques plus épique tu meurt tellement soigné qu'ils pourraient être cultes, et d'autres normal à première vu mais qui auront un impact dans le future qu'ils créent une sorte de "play-off". Tarantino n'a jamais été aussi mature que ça car il s'est libéré de cette œuvre qui tombait toujours dans la références qu'on retrouve dans ses anciens films. Pour ce qui est du casting et quel "CASTING", sincèrement, Tarantino a réuni tout les Badass de Hollywood, et qui ont déjà marqué le cinema de Quentin Tarantino, Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction ou Django unchained, Kurt Russell dans Boulevard de la mort, mais aussi Michael Madsen et Tim Roth qu'on a déjà vu dans Reversoir Dogs, et finalement Walton Coggins qui avait un petit rôle dans Django Unchained et qui revient avec une interprétation exceptionnel. Mais pas que ça le film comptent aussi d'autres nouveau dans les œuvres de Tarantino et qu'on fait de l'excellent boulot comme Jennifer Jason Leigh, Bruce Derm, Channing Tatum.

    Le film a frôlé l'excellence avec quelques incohérences et infimes défauts, mais ça reste un chef d'œuvre qui boulverse les règles du Western à voir absolument !!!
    DimDim72
    DimDim72

    8 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juin 2020
    J'ai été très déçu : le film se déroule lentement, il y a beaucoup de bavardages ridicules et inutiles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Résumé du film: Blablablablablablablablabla ! Boum ! Blablablablablablabla ! Boum Boum ! Générique de fin... Quelle déception pour un Tarantino, surtout après son dernier western qui était rondement mené. Ce film comporte une heure de dialogue en trop. Psychologie des personnages: zéro. On ne s'attache pas, on n'est jamais surpris. Le bain de sang tant attendu de la fin n'est même pas spectaculaire.
    A oublier vite.
    framboise32
    framboise32

    158 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Les huit salopards est un huit clos, tout d'abord dans une diligence puis ensuite à la Mercerie de Minnie. Le film est divisé en chapitres. La violence (décomplexée) est omniprésente. La fin est particulièrement savoureuse

    Le scénario est simple, John Ruth un chasseur de primes emmène Daisy Domergue recherchée pour toucher l'argent. Sur son chemin, il va croiser le "black", Le commandant Warren et Chris Mannix dit Le Shérif. Ils vont s'arréter à la Mercerie de Minnie. La bas, ils vont devoir cohabiter avec 3 autres hommes et un vieillard. Le réalisateur prend le temps de nous présenter un à un les Huit personnages de son huit clos tout en gardant des zones d'ombres. Il arrive à nous tromper quand même. Le scénario, plutot simple, va réserver des surprises, les protagonistes ne sont pas ce qu'ils sont, les rôles s'inversent. Comme dans ses autres films, La violence est omniprésente. Le sang gycle, les hommes ont la gachette facile. Tarantino arrive à nous maintenir sous tension, on sent le "dérapage". C'est drôle, et très violent. Les dialogues sont fameux, ciselés. On sent que les acteurs et le réalisateur ont pris du plaisir dans ce film.

    Le seul point négatif est que le film est très bavard, trop. Il souffre de manque de rythme.

    Samuel L. Jackson est le personnage central du film. Sympathique au début, une scène vient changer la face du personnage et le rendre tout à fait abject. Jennifer Jason Leigh est exceptionnelle ! Le reste du casting est parfait.

    Les huit salopards n'est pas le meilleur film du réalisateur mais il reste toutefois très bon. Tarantino ne nous laisse aucun répit ! violent, sanglant et drole
    Pasthen
    Pasthen

    61 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2016
    A sa sortie, étant particulièrement admiratif du travail de Quentin Tarantino et ce depuis le début de sa carrière, j'ai visionné une première fois "The Hateful Eight". Mon sentiment fût assez neutre, peu emballé par ce western et pas vraiment déçu par ce huis-clos sur fond de blizzard. Il me fallait le voir une seconde fois pour me faire une idée globale. Ce fût chose faite récemment et cela reste une petite déception. La griffe Tarantino y est outrancière. Avant la sortie du film, les interviews du réalisateur laissait présager un genre horrifique jusque là peu utilisé. Pourquoi pas se renouveler un peu... Or, il n'y a pas d'horreur dans son film. A moins que l'hémoglobine ne le caractérise. Souvent servie à toutes les sauces dans sa filmographie, on la retrouve logiquement ici. Les dialogues, force immense du réalisateur, sont ici bien présents (peut être un peu trop d'ailleurs). Justement, à trop vouloir confronter verbalement ses personnages, Tarantino ne parvient pas à élever le débat. Dans ses films, ceux-ci n'ont de sens que si l'un d'entre eux est exceptionnel (la scène du bistrot dans Inglorious Basterd et le dîner dans Django Unchained en sont de parfait exemple). La tension doit monter crescendo jusqu'à l'apothéose. Si l'on retrouve le même schéma dans les huit sapolards, le constat est différent car il se produit tardivement, rien jusque-là n'était vraiment rythmé et quand dans les 45 dernières minutes tout s'accélère, la magie tend à s'évaporer. Finalement Tarantino semble jouer la sécurité en rendant hommage à son propre cinéma (sorte d'éloge avant l'heure), il reste dans sa zone de confort (et c'est bien normal) mais il ne suffit pas de réunir ses acteurs fétiches ( notons que Samuel Jackson est au sommet de son art!) et de placer son histoire dans un univers connu pour que le film soit une totale réussite. Vu son réelle talent, nous sommes en droit d'attendre un peu plus d'audace. Son film manque de surprise(s) que l'on retrouve pourtant dans la plupart de ces oeuvres. Il est vrai que Channing Tatum arrive comme un cheveu dans la soupe mais vu que le gars est au générique, on se doute bien qu'il va débarquer et vu que dehors c'est le blizzard, il n'y a pas 36 endroits où le mec peut se cacher. D'ailleurs le Major Marquis Warren attire notre attention dès qu'il est dans la mercerie de Minnie, comme pour nous dire "les gars si le danger vient, il arrivera par-là" ! Reste la BO, habituellement l'un des points forts, qui est ici fort discrète et ne porte pas vraiment le film.
    manuher
    manuher

    4 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Je reste assez mitigé sur ce film. Pourquoi avoir fait 2h45 de film sur une histoire qui pouvait tenir en 1h30 ?
    Résultat, un rythme assez lent sur les 2 premières heures avec quelques détails scabreux et salaces qui ont bien failli me faire abandonner. Mais bon, c'est le style Tarantino, faut pas s'offusquer telle une vierge effarouchée !
    Bon, vu que c'est du Tarantino, je me suis accroché quand même et j'ai bien fait car la fin rattrape bien l'ennui du début.
    Pour le reste, on retrouve bien son style et des références à d'autres films comme Réservoir Dogs avec des retournements de situation et des trahisons en fonction des événements.

    Question musique je m'attendais à mieux. La musique des films de Tarantino est plutôt bien choisie et je m'attendais à retrouver la patte du compositeur Ennio Morricone. Déçu, musique pas marquante et qui ne reste pas en tête.

    Je reste donc sur une critique inférieure par rapport à ses autres films du même auteur du fait de cette longueur inutile et des quelques invraisemblances. spoiler: Comment un Guet Apens savamment organisé par 4 comparses peut-il être organisé pour éliminer un chasseur de primes alors que pendant tout le film, il parait tellement facile d'éliminer n'importe qui à n'importe quel moment ! Mais bon, faut bien que ça constitue une histoire qui tienne debout !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Rien n'est trop beau pour Quentin Tarantino. Pour ce huitième long-métrage, le réalisateur américain s'est offert un luxe : tourner en 70 mm — un format de pellicule qui n'avait plus été utilisé depuis 1966 et qui nécessite, dans les salles, des projecteurs devenus rarissimes. Cinq cinémas seulement en France, dont le Gaumont Marignan à Paris (VIIIe), auront le privilège de bénéficier de cette version haut de gamme, dont la vision panoramique (plus large que le format cinémascope) donne à l'image des paysages enneigés du Wyoming, où a été tourné ce western, une ampleur exceptionnelle. Moyennant quoi, ces spectateurs devront s'infuser un film de 3h07, avec un long (7 min) prologue sur écran noir, et un entracte au bout de deux heures (pour changer de pellicule). C'est long, très long... D'autant que ce Tarantino n'a ni l'intensité dramatique d'un « Reservoir Dogs », ni l'inventivité et la folie d'un « Pulp Fiction ». Et pas une once d'humour.

    L'intrigue se déroule quelques années après la guerre de Sécession. À bord d'une diligence, le chasseur de primes John Ruth (Kurt Russell) se rend avec sa prisonnière, Daisy Domergue, dans la ville de Red Rock pour la faire pendre. Sur la route, ils embarquent un ancien soldat nordiste, devenu tueur de bandits, le commandant Marquis (Samuel L. Jackson), et un renégat sudiste, Chris Mannix. Bloqués par le blizzard, ils trouvent refuge dans l'auberge de Minnie, où ils sont accueillis par quatre inconnus qui ont voulu échapper à la tempête. Le début d'un huis clos façon Agatha Christie, lorsque survient un meurtre par empoisonnement dont on ne connaît pas l'auteur.

    Les deux premiers tiers du film sont bavards au possible et d'un ennui assez plombant. La fin tourne à la tuerie ultra-gore. Tarantino a truffé sa mise en scène de références aux classiques du western ou du polar, et aussi d'autocitations (célébration !). Certains plans sont des clins d'oeil assumés à « Reservoir Dogs ». Le scénario, façon enquête Cluedo, joue sur les rebondissements et la surprise mais, au final, on se fiche pas mal de qui est le tueur. On a juste envie que ça se termine.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    193 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Le premier gros film de l'année signe le retour de Tarantino, 3 ans après le grand "Django Unchained". On retrouve une histoire une nouvelle fois bien différente de ce que le réalisateur a pu faire jusque là. Son imagination n'a vraiment pas de limites. On est plongé dans un western quelques années après la Guerre de Sécession, et on suit l'aventure de différents personnages, aux caractères bien trempés avec notamment un Samuel L. Jackson bien en forme (et qui est décidément partout au grand écran) ou un Kurt Russel jouant un chasseur de prime bien décidé à amener sa prisonnière se faire pendre. On suit toujours ce rythme lent et unique des films de Tarantino pendant 2 heures 40. Le gore habituel sera aussi au rendez vous pour la deuxième partie, comblé par une première partie remplie d'excellents dialogues, et ceux pour notre plus grand plaisir! Il y a aussi un système de chapitres qui divisent le long métrage en 6, ce qui nous permet d'être encore plus accroché dans l'histoire. D'ailleurs, les troisième et quatrième chapitres, correspondant à eux seuls à plus de la moitié du film, sont peut être un peu trop longs j'ai trouvé, car, même si c'est le passage qui permet la transition à l'acte suivant avec la rencontre entre tous les 8 Salopards déjantés, on reste enfermé dans un même décor, celui d'une auberge servant de refuge du blizzard , et les premiers vrais rebondissements mettront du temps à arriver. C'est aussi cela qui caractérise la personnalité de ce nouveau film, mais je n'arrive pas pour autant à dire si c'est une raison pour placer "Les Huit Salopards" après la première marche du podium pour moi chez les films de Tarantino (je vais d'abord prendre du recul sur celui-là et essayer de me remettre "Pulp Fiction", "Kill Bill vols 1 et 2" ou encore "Inglourious Basterds". Bref, un bon moment de cinéma pour un Tarantino moins engagé mais plus personnel tout en restant dans ses airs classiques qui font sa réussite.
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