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Un visiteur
3,0
Publiée le 26 juin 2016
Le grand Maître Tarantino nous livre son chef-d oeuvre .... Enfin presque. Nous voilà dans un western spaghettis comme nous le faisait jadis le grand Sergio Leone. Ce style que j adore est additionné au concept cluedo. En l'occurrence tous le monde dans la même pièce à huit-clos, à qui devinera, "qui est le meurtrier". Voilà le décor, sauf que pour le mettre en place, il faut prendre son mal en patience pendant quasiment 1h20. Effectivement, dans les westerns spaghettis, il y a bcp de longueur, mixé à beaucoup d action. L' action elle est passé quasi à la trappe . De très belles punchlines entre acteur, active cependant le scénario. Dans l'ensemble, cela reste insuffisant. C'est pour conclure un très bon film, mais quand Tarantino écrit et réalise le long-métrage, on s'attend à un excellent film voir un classique. Les huit salopard n'est pas un classique. Quoiqu'en disent les pro-tarantiniens, mais ça reste très clairement un très bon film. #AVoir
Un excellent Tarantino ! L'idée de base, bien que très basique (un huis clos, un meurtre, huit personnages dont le meurtier) se suffit à elle-même et laisse toute la machine tarantinesque dont on retrouve tous les codes (des dialogues fous, des effusions de sang …) faire le reste. Les personnages sont absolument dingues notamment ceux de Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh et Walton Goggins et l'humour est au rendez-vous. La résolution du crime est à l'image du film : absurde. Le casting est bluffant. Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Tim Roth, … sont tous géniaux. Ils cabotinent mais c'est particulièrement plaisant de les voir s'amuser dans leur rôle. Ce n'est sans doute pas le meilleur Tarantino (je reste sur Pulp Fiction), le film possèdant quelques longueurs (notamment durant la première moitié du film) et reposant davantage sur son côté Tarantino que sur le scénario, mais ça demeure un très bon film. Quel pied (sans mauvais jeux de mot faisant référence au fétichisme du réalisateur) de regarder ce genre de films !
Bonjour, J'étais sur YouTube avant et désormais j'ai décidé de faire des critiques écrites donc j'ai décidé de critiquer tout les films que j'avais mentionné sur ma chaîne YouTube. Hateful eight est un excellent huis clos nerveux dont la principale force se trouve dans des dialogues tarantinesques. Le film est brillament mit en scène par notre ami Quentin Tarantino qui opte pour une mise en scène simple mais efficace . Et la musique d'une film composée par la légende Ennio Morricone et vraiment bien quoique par trop marquante.
Le retour de Tarantino dans toute sa splendeur avec ce huis clos plein de tension, de double-jeu et de ketchup bien sûr. Nous retrouvons bien tous les ingrédients de marque qui ont fait la réussite de ce réalisateur à part. Le jeu d'acteurs, et pas des moindre, est puissant. Les dialogues sont toujours savamment orchestrés. L'intrigue donne un suspens soutenu jusqu'au final explosif. Âmes sensibles s'abstenir néanmoins !
Ce western en huis clos est bien meilleur dans sa seconde moitié que dans sa première grâce à un habile suspense, de nombreux rebondissements et de l'action à faire péter l'hémoglobine. L'ensemble, avec une reconstitution soignée, d'excellents dialogues et quelques superbes paysages, est servi par une mise en scène maitrisée et un casting cinq étoiles. Le 8ème long-métrage de Tarantino est un bon film mais en deçà de ses précédentes oeuvres.
Malgré la jubilation qu’il a de faire se télescoper le western et le huis-clos paranoïaque, Tarantino ne parvient pas à atteindre la tension dramatique d’un « The Thing » (la neige, l’isolement, le doute sur la nature de chacun et la présence de Kurt Russell trahissent le remake déguisé). Malgré de bons moments (les jougs entre les personnages sont parfois savoureux) le fougueux cinéaste s’échoue au bout du compte sur ses deux écueils habituels : les dialogues qui tournent à vide et la complaisance pour la violence. Si le début du film, étrange huis-clos dans une diligence, est intriguant (surtout grâce à l’abattage des comédiens, Samuel L.Jackson en tête), l’installation dans la Mercerie, qui rejoue l’étirement des échanges jusqu’au malaise, débouche sur un tunnel narratif sans grande tenue dramatique (les antagonismes s’épuisent vite dans une succession de duels verbaux assez vains, le suspens est éventé). Et tout ça débouche évidemment sur la boucherie attendue, filmée avec complaisance. Le dernier mouvement du film, qui voit se reconfigurer de façon assez réjouissante le jeu des alliances et qui n’hésite pas à basculer dans la bouffonnerie, parvient à réveiller notre intérêt… mais c’est un peu tard ! Dommage car le cadre et les acteurs (beau retour de Kurt Russell) laissaient espérer d’avantage que ce remake finalement assez poussif de « Reservoir dogs ».
Alors oui certes c'est long, oui ça parle beaucoup, mais malgré la longueur l'ennuie ne pointe pas le bout de son nez, malgré de très loooong dialogues le génie de Tarantino dans son écriture nous fait dire (ça parle beaucoup, mais putain ça parle bien !) et malgré cette fin pas assez poignante à mon goût le jeu d'acteur reste parfait (mention spéciale à MONSIEUR Jackson).
Ce n'est pas le meilleur film de Quentin Tarantino mais c'est sans doute le plus travaillé et bon dieu que ce film m'a fait plaisir !
Après un Django Unchained flamboyant, Quentin Tarantino revient à la réalisation avec un film moins grand public mais toujours aussi savoureux niveau dialogues, casting et jeu d'acteur. Dommage que ça dure une plombe...
Paysages somptueux. Acteurs talentueux et bien dirigés, incarnant bien leur personnage. Un bon point pour la perfo de Jennifer Jason Leigh. Et puis voilà. Les vingts premières minutes laissent augurer un feu d'artifice comme seul Tarantino est capable de nous en offrir... Et nous finissons par tourner en rond. Personnellement, j'ai eu l'impression que le réalisateur, au beau milieu du tournage, a commencé à s'ennuyer, qu'il a dérivé. Il n'y a pas la flamboyance d'un "Django Unchained" et je verrai plutôt ce long métrage transformé en pièce de théâtre où il pourrait donner plus de saveur.
Long, plat, théâtral... De l'ennui durant 1h30, un peu de mieux sur l'heure restante. Plus pour les amateurs de théâtres ou de longs blabla que d'un film dynamique
C'est jouissivement classe n'empêche un cowboy qui se fait éclater la cervelle sur fond de musique d'Ennio Morricone. Certains ont reproché le manque de fond par rapport à précédemment chez Tarantino, mais la forme est tellement bien maîtrisée que ça ne me dérange absolument pas. Bon j'avoue que j'affectionne particulièrement le côté absurde des courses poursuites à plat ventre dans le vomi et la cervelle.
un film splendide un 8ème de Tarantino réussi un énorme casting une vague d'acteur scène excellente avec humour et violences une ressemblance avec Django Unchained chasseur de primes une fin parfaite décors excellent le seul petit défaut la longueur du film pour conclure un bon Tarantino bien sanglant sa plaisir à voir
En 1960, les mercenaires de John Sturges étaient sept en référence au film culte d'Akira Kurosawa dont il était le remake westernien, les salopards de Tarantino seront huit c'est donc un de plus que "Les sept mercenaires" mais c'est aussi quatre de moins que "Les douze salopards" de Robert Aldrich (1967). Ce petit incipit pour confirmer que le cinéma de Tarantino sera sans doute à vie référentiel, le geek de Knoxville (Tennessee) ayant à coup sûr dévoré trop de K7 de série B à Z quand adolescent il tenait un vidéo club à Hermosa Beach en Californie. Certains s'en agacent, lui reprochant au bout de neuf films de ne pas avoir su s'affranchir de ses influences pour donner une direction claire à son cinéma comme avaient pu le faire avant lui des réalisateurs aussi différents que John Ford, Sergio Leone ou Sam Peckinpah pour rester dans le domaine du western qui occupe Tarantino depuis "Django Unchained". Mais ces critiques n'ont pas fait dévier le réalisateur de sa passion de geek prenant plaisir à composer des films de plus en plus longs où s'entremêlent les allusions aux thèmes et aux moments de bravoure préférés de ses films de chevet. Plus fort encore, Tarantino fait appel à certains des acteurs de ces films quand ceux-ci sont encore vivants à l'instar de Kurt Russel anciennement R.J MacReady le héros du mythique "The Thing" (1982) de John Carpenter qu'il replonge avec délice dans un enfer blanc d'une toute autre nature puisque la station polaire prise d'assaut par un monstre venu de l'espace est remplacée par une auberge relais perdue au fin fond du Wyoming juste après la Guerre de Sécession. Tarantino qui a écrit lui-même le scénario met en place un whodunit tout d'abord assez jouissif qui prend racine dans la diligence affrétée par John Ruth (Kurt Russel) dit "Le bourreau" chasseur de primes qui convoie jusqu'à Red Rock, Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) une chef de gang renommée, pour le poursuivre plus paresseusement dans l'auberge désertée par sa tenancière habituelle. spoiler: L'imbroglio qui repose sur l'identité réelle de chacun (allusion directe à "The Thing") nait de la méfiance extrême de John Ruth que Tarantino tourne très vite en dérision, ce dernier acceptant assez imprudemment dans sa diligence deux passagers à l'identité plus que douteuse . Un a un les personnages entrent en scène donnant lieu aux dialogues insolites que le réalisateur de "Pulp fiction" aime tant, ce qui le pousse à les étirer un peu trop où à les placer là où il n'ont pas lieu d'être. C'est sans aucun doute ce que l'on peut reprocher à un Tarantino qui tout à son plaisir en oublie un peu les règles élémentaires édictées par les grands anciens qu'il vénère. A savoir que le cinéma notamment le western (les films de Sergio Leone étaient quasiment muets) est avant tout un art visuel qui a besoin de ruptures de rythme pour donner du volume au jeu des acteurs et maintenir l'intérêt du spectateur. Ici, bien trop bavard il rate un peu sa cible donnant même à certains moments une vague et désagréable sensation de théâtre filmé comme autrefois certaines adaptations statiques des romans d'Agatha Christie. Même si l'on sait que rarement un film de Tarantino se termine sans une explosion de violence, on se demande au bout de deux heures quand celle-ci va enfin survenir. Elle finit par arriver comme un soulagement plutôt que comme un aboutissement ce qui est tout de même ennuyeux. Dans cet exercice de style qui frôle la boursouflure Kurt Russel impayable en chasseur de primes paranoïaque qui ne commet que des bourdes et Jennifer Jason Leigh sublime en virago aux allures de Calimity Jane qui aime prendre des gnons, transformée parfois en Regan McNeil (l'héroïne adolescente de "L'exorciste" de William Friedkin en 1973), tirent remarquablement leur épingle du jeu. Par contre Samuel L. Jackson le plus fidèle compagnon de Tarantino finit essoré tellement il lui est demandé de s'auto caricature (répétition ad nauseam des dialogues pseudo philosophiques entre tueurs à gages avec John Travolta dans "Pulp Fiction"). Quant aux autres comme Tim Roth, Bruce Dern, Michael Madsen ou Channing Tatum, ils sont en mode cabotinage pour tenter de tenir la distance. Ces "Huit salopards" constituent donc une petite déception qui s'ajoute à celle déjà ressentie à la vision de "Django Unchained". A l'expérience, comme l'a encore démontré le tout récent "Cowboys et envahisseurs" de Jon Favreau en 2011, une règle d'airain s'impose : "le western est un genre chimiquement pur qui supporte mal les mélanges". S'il veut vraiment réaliser un western que Tarantino se plie enfin à ses règles plutôt que de continuer à tourner autour du pot. Nommer Marquis Warren le personnage joué par Jackson en hommage au réalisateur et scénariste de la série culte "Rawhide" qui lança Clint Eastwood ne constitue pas un sésame suffisant. La peur de s'affronter aux maîtres du genre que l'on admire depuis son enfance doit pouvoir se surmonter quand on s'appelle Tarantino.