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    Les Huit salopards
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    1 581 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 août 2016
    Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Il m'a paru trop long, trop bavard, trop alambiqué, trop misogyne, trop antipathique. Si l'histoire est intéressante, les personnages le sont beaucoup moins. On sent que Tarantino est toujours ado, qu'il joue et jouit avec des petits figurines, sans trop s'occuper de donner un sens et du fond à son histoire. Cela me fait penser aux enfants de grande section qui s'amusent parfois avec les marionnette, c'est naïf, éruptif, pulsionnel. On le connait, Quentin, on sait ce dont il est capable, et voilà que cette fois, il ne parvient pas à nous surprendre. En règle générale, dans ses films, il reste des scènes, des dialogues, des images fortes, un petit morceau de pop culture qui traine dix ans dans la bouche des ados et des trentenaires qui n'assument pas leur âge. Mais rien de cela dans le bavardage givré d'une bande de cowboys minables, ramassis cradingue de salauds à la gâchette facile. Une suite de discussions laborieuses entrecoupée de tirs sanglants. Tarantino aime les loosers, et jusqu'ici, il parvenait à nous les faire aimer. Par de petits morceaux de vie, par un attachement viscéral à la musique, aux films, à la bouffe d'hier ou d'aujourd'hui, il rattrapait la noirceur de ses trames par ce gout raffiné des petits plaisirs modernes. Il nous ramenait au superficiel du monde moderne, aux burgers, aux films débiles, aux nanas minces et presque nues. Ici, le vide de ses bavardages saute aux oreilles pour une bonne raison : il ne fait aucunement écho à celui des spectateurs que nous sommes. Plus encore, aucun de ses personnages n'est sympathique. On ne veut sauver personne, on pourrait les laisser mourir, sans remords, tant leurs tics, leurs mots, leurs gueules, leurs vies nous indiffèrent. Déconnecté de ce qui fait sa force, la lecture amusée des petits plaisirs du quotidien occidental, son cinéma tourne à vide. Alors que l'on pensait assister à une relecture du western classique, léonien, on est devant une pièce de théâtre à suspense anglaise, fade et trop sucrée.
    carbone144
    carbone144

    95 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Ouf, j'avais très peur de ce film que l'on disait bavard. 2h45 de blabla inutiles m'auraient fait beaucoup de mal. Mais heureusement, ces fameux dialogues ont l'énorme avantage d'être constructifs. Comme dans la séquence introductive de Inglorious bastards ou même la séquence dans le bar, les dialogues ont pour but d'amener petit à petit des éléments sur les personnages que l'on apprend à cerner avec soin, ainsi que des éléments qui permettent de faire évoluer l'intrigue. Cette intrigue est une véritable enquête en huis-clos. Les personnages réfléchissent, s'interrogent, Hercule Poirot n'est pas si loin. A ce titre, et à de rares exceptions près, chaque phrase, chaque monologue est captivant. Ces exceptions, on les trouve peut-être durant la première heure ou certains passages m'ont paru légèrement excessifs (dialogues de sourd dans la diligence). L'ensemble du film sur 2h25 aurait été peut-être parfait. Ensuite, la tension monte, et Tarantino déploie sa deuxième arme caractéristique après le dialogue : sa plume scénaristique. Le polar est en route, la surprise, les réponses aux questions par retours en arrière. Enfin, bien que huis-clos, QT nous offre des images et une réalisation splendides. Des images de paysages glaçants, des personnages dessinés à la perfection. On ne se contente pas de dialogues éprouvants autour d'une table d'une auberge sombre. Au contraire, c'est particulièrement dynamique. Finalement mon impression a été de voir une pièce de théâtre captivante et subtilement mise en boite pour le cinéma. A noter la musique de Ennio Morricone que je n'ai pas trouvée exceptionnelle. Disons que j'y ai été attentif parce que je savais que c'était une BO de lui. Néanmoins, ce type de BO, plus classique que celles décalées que l'ont peut retrouver dans d'autres films, parfois des compilations de tubes ou de morceaux un peu en vrac en guise de références, rend le film plus sombre et plus sérieux. Donc voilà. C'était excellent mais quelques minutes de moins par moment n'auraient pas été sans me déplaire.
    moket
    moket

    548 abonnés 4 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    "Les dix petits nègres" (bon d'accord, ils ne sont que huit !) version Tarantino, c'est un western crépusculaire dans le blizzard dopé à l'hémoglobine et aux dialogues finement ciselés. Un huis-clos infernal, dont la narration n'est pas linéaire, qui se dévoile progressivement, peuplé de vrais salopards (servis par des acteurs qui ont de la gueule), ce qui permet de n'avoir aucune empathie pour eux et de se laisser aller joyeusement à ce jeu de massacre. Jubilatoire !
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    43 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Tarantino fait du Tarantino. Après on aime ou on aime pas... Pour ma part, j'avais vraiment aimé ses premiers films (Reservoir Dogs, Pulp Fiction) mais depuis, il n'y a eu aucun renouvellement de la part du réalisateur. L'avantage, on sait à quoi s'attendre. Inconvénient, on n'est jamais surpris. Donc, pour ce huitième film (M. Tarantino aime à les compter, bon soit...), nulle surprise. Palabres pendant les 2/3 du film pour un finir sur une boucherie sanglante. Curieusement, la longueur des dialogues (et leur intérêt plus que discutable) ne m'ont pas gêner outre mesure même s'ils auraient gagné à être plus incisifs. Quelques phrases bien piquantes font tout de même mouche de temps en temps. Côté acteur, quel plaisir de revoir Kurt Russell ! Samuel L. Jackson est excellent (même si je trouve qu'on le voit beaucoup trop souvent à l'écran ce qui à tendance à me fatiguer...). Par contre, d'autres personnages sont largement sous exploités (Tim Roth et Michael Madsen en tête...) alors qu'en trois heures, il y avait largement la place pour développer plus en profondeur ses deux personnages. Côté "massacre", certaines scènes étaient assez drôles spoiler: notamment quand deux personnages vomissent des geysers de sang
    quand d'autres sont restés dans le classique tarantinesque. Au final, le film reste dans la lignée de l'oeuvre de Tarantino. Sans surprise mais pas inintéressant malgré une durée peut-être un peu excessive.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Excellent Film. Magnifique Tarantino. J'ai adoré du début à la fin et les deux parties du film, la partie discussion qui dure 1H30 et la partie action le reste du film. Le casting est excellent/ Kurt Russell retrouve un grand rôle dans un grand film, çà fait plaisir, Samuel L. Jackson est pour moi le meilleur acteur de ce film, il est juste parfait y'a pas d'autre mot pour décrire son interprétation dans ce film, Jennifer Jason Leigh est parfaite dans son rôle, je ne la connaissais pas vraiment avant de la voir dans ce film, tout comme Walton Goggins qui pour une énorme révélation pour moi, j'espère le revoir dans un film de Tarantino et ce dans un rôle majeur évidemment. Alors par contre, je pense que pour les non-initiés dans la filmographie de Tarantino, ce ne véritablement le meilleur film pour commencer car tous ses codes sont à leur paroxysme; du moins les scènes de discussions. Contrairement à beaucoup j'ai adoré ces longues scènes de discussions entre les personnages, car ils sont très bien écris et nous permettent de nous attachés à ces "salopards" (à part peut-être pour Michael Madsen qui ne dit quasiment rien du film, mais son personnage de "cow boy" qui veut çà et cela fonctionne très bien également) et surtout cela nous prépare de plus en plus au défilé sanglant qui s'annonce de plus en plus inévitable au fur et à mesure des minutes. Je sais que l'année est loin d'être terminée, mais pour moi c'est le film de l'année.
    aaber
    aaber

    32 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2016
    Ils sont huit salopards, mais ce ne sont ni des lopes, des interlopes ou antilopes ! Un bon huis-clos. Huis, huit, oui, oui, on en veut encore plus des Tarentino. Et peu importe si les critiques de métier se contredisent toutes les dis-huit secondes, on n'en a que cure. Une petite bourrasque de neige avec un cure-dent, Camille ?
    Thibaut D.
    Thibaut D.

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un bon film de Tarantino comme on les aime avec des répliques qui tuent, du sang des flingues et un scénario qui garde le suspens jusqu'au bout.
    Même si ce n'est pas son meilleur long, ça reste un film à voir !!
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Quentin Tarantino aime bien être en décalé. Avec ce pseudo western, il ne nous promène pas dans les paysages désertiques de Monument Valley mais dans l'hiver des rocheuses. Peu de chevauchés mais un huit clos théâtral. Et ce n'est pas pour rien qu'il a choisi la musique d'Ennio Morricone, pour nous emmener tout doucement au final. Pour être décalé, ça l'est. Si dans les films de Sergio Leone, les protagonistes ne prononcent que quelques paroles, là, on est avec des bavards, qui causent, causent ... et pourtant....
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    75 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2016
    Un savoureux mélange entre reservoir dogs et Django unchained pour le style western. Les acteurs qui sont tous des habitués de Tarantino sont tous parfaits dans le film. Tarantino prouve encore une fois avec ce huit clos qu'il est un brillant dialoguiste et scénariste car d'une histoire banale il en fait un film passionnant. J'aime beaucoup la mise en scène et la musique du film signé Morriconne. Bref pas le meilleur Tarantino non plus mais un excellent film prenant ou l'on ne voit pas le temps défilé.
    Le Loubar
    Le Loubar

    42 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Un huit clos maîtrisé à la perfection. Avec son huitième long-métrage, Tarantino ne révolutionne pas sa filmographie mais en exploite certains codes au détriment d'autres (Les 8 Salopards se concentre beaucoup plus sur les dialogues acerbes, marque de fabrique de Tarantino, les relations entre les personnages, la narration non linéaire et indirecte et une ambiance à la fois noire et loufoque). Et bien franchement, bien que ce film soit un film à suspense, on peut le revoir car on se laisse toujours entraîner par la puissance des dialogues de ce film ; aucun élément, aucune parole n'est laissée au hasard. Tarantino est fidèle à lui-même au niveau de l'écriture de ses personnages, ces "salopards sympathiques", puisque chacun a son rôle à jouer dans l'histoire, et chacun est, à sa manière, un salopard. spoiler: Je pense à la fameuse histoire de bites noires et de bouches blanches de Warren..
    Le décor du film est retranscrit à la perfection, cette mercerie angoissante nous prend à la gorge jusque la fin du film tant elle devient le théâtre d'un huit clos glauque et mortuaire. Le film est porté par un casting absolument parfait, avec en tête Samuel L. Jackson qui livre une performance remarquable, à la fois déjantée et juste, l'excellent Kurt Russell dans le rôle du bourreau moustachu, costaud et agressif, Jennifer Jason Leigh dans le rôle de la garce prisonnière, vraiment diabolique, Tim Roth qui est vraiment hallucinant tant le personnage est élégant et comique, et tous les autres, Walton Goggins, Michael Madsen, Bruce Dern, Demian Bichir sout tout aussi géniaux. Pour les amateurs de films denses, épiques, et surtout violents dans le propos comme dans l'image.
    hitman1995
    hitman1995

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2016
    Gros gros déception pour le nouveaux film de Tarantino.
    Le film est trop long, beaucoup de bla bla pour rein.
    spoiler: la mort de John Ruth "Le Bourreau" alias Kurt Russell est débile.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    101 abonnés 1 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Si l'on n'a pas peur des mots, on peut dire que c'est grandiose.

    Du grand Tarantino oui. On retrouve d'ailleurs un genre cher à ses yeux : le western. Mais cette fois-ci, pas de grands espaces arides mais un quasiment huis-clos au sein d'un magnifique chalet en plein blizzard.

    Et je tenais à commencer par cela puisque j'ai peu l'occasion de le souligner d'habitude mais ici le travail des décorateurs et des accessoiristes est remarquable. Etant né dans les Hautes-Pyrénnées, je connais assez bien les châlets et ce châlet m'a évoqué des souvenirs : chaque objet présent dedans sonne juste. On pourrait les trouver dans n'importe quel endroit similaire (et on les y trouve souvent).
    Très beau travail.

    Il ne restait alors plus à Quentin Tarantino qu'à filmer l'histoire qu'il a écrite. Avec le talent qu'on lui connaît, il se débrouille très bien dans cette tâche.
    Plans larges, gros plans, travelling, montage, tout est parfaitement calculé et rien n'est en trop. Il utilise la bonne technique au bon moment ou coupe quand il le faut.

    Du coup, Tarantino met en boîte son histoire assez bavarde. C'est probablement le seul défaut de ce film : il est très bavard donc il y a peu d'action ou en tout cas, elle est concentrée sur une toute petite portion du film.
    J'ai apprécié ces joutes verbales et ce parti-pris psychologique mais il est vrai que parfois les personnages avaient tendance à trop parler.

    Cela dit, cela permet aux divers acteurs de montrer leur talent. Et de l'acteur talentueux, il y en a : Tim Roth, Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins ...

    Voilà donc un très bon 8ème film. Passer derrière "Django Unchained" n'était pas facile mais "Les 8 Salopards" l'a fait avec brio. C'eut été dommage de louper cela à cause d'une fuite en ligne du scénario !

    PS : J'allais oublier d'encenser la musique de Ennio Moriconne ! Pas besoin d'en dire beaucoup plus, ce nom se suffit à lui même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2016
    En revoyant ce film, j'ai été une fois de plus bluffé, on ne voit pas le temps passer et ce, malgré ses trois heures. On est captivé par des dialogues toujours aussi savoureux, écrits et drôles, une marque de fabrique chez Tarantino, et par ces scènes qui montent en tension jusqu’à ce que la violence explose et ne repeigne les murs à coup d’hémoglobine. Pour son neuvième long-métrage, Tarantino semble faire le point sur sa carrière, car ce nouvel opus est bourré d’autocitations, il semble contenir tous les précédents films du cinéaste : c’est l’occasion de revoir des acteurs qui ont marqué son cinéma. On retrouve aussi le huis-clos sanglant façon Reservoir Dogs, avec tous ces bad-guys hauts en couleur, contraints de cohabiter dans la même auberge. Comme dans Django Unchained, Tarantino se sert du sujet de son film pour interroger l’histoire de l’Amérique, en insistant sur ses fractures : l’histoire se situe quelques années après la Guerre de Sécession et Tarantino a eu l’idée géniale de réunir les partisans des deux anciens camps dans la même pièce. Le cinéaste fait alors ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire mettre en scène de longues discussions, avec des réparties souvent mordantes, et qui donnent au spectateur l’illusion que ces gens aux convictions opposés arrivent néanmoins à dialoguer de manière civilisée, or il n'en est rien. Tout cela a un côté un peu théâtral mais ça reste du cinéma car Tarantino soigne toujours autant la forme et ses mouvements de caméra. Bref, Le cinéaste a fait en huit films un sans-faute, on peut dire que c’est un auteur qui a parfaitement réussi à exprimer son univers dans le cadre hollywoodien.

    Vous pouvez lire ma critique complète (et illustrée) ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Jason Leigh inchained. Passons sur le titre français passe-partout et pas franchement original que le groupe Snd M6 a collé au long-métrage (The hateful 8 a tout de même plus de gueule) et allons à l'essentiel: que vaut le 8ème film de Quentin Tarantino? Disons pour être honnête que c'est un film qui a les défauts de ses qualités. Au rang des défauts, on peut pointer du doigt un certain manque de renouvellement dans la structure de la narration de Quentin, même si c'est toujours opéré avec virtuosité, on retrouve les mêmes chapitrages que d'ordinaire, et il s'amuse encore à bouleverser sa chronologie des événements. On peut également regretter la tendance de Quentin à regarder Tim Roth jouer, ce dernier ayant une tendance de plus en plus marquée pour le cabotinage. Mais les nombreuses qualités du film font sans problème oublier ces légers écueils. Tout d'abord le script, malin et ciselé, qui s'amuse à coller à ses fameux salopards les caractéristiques discutables qui forment l'identité même de l'Amérique: les tensions raciales (que des dialogues parfaits soulignent de chaque côté) le patronyme de certains personnages (Osvaldo ou John Ruth) sont des noms à peine maquillés d'assassins de présidents. Et puis l'emploi du trop rare Bruce Dern: il a été durant quelques années l'acteur le plus détesté d'Hollywood pour avoir simplement tué John Wayne dans un film! Il faut admettre que le suspense est également au rendez-vous, les rebondissements sont impeccables dans leur agencement, et la tension ne faiblit jamais en 2h50. Mais c''est évidemment en terme de réalisation qu'on atteint ici des sommets: tout d'abord l'emploi d'objectifs panavision super 70, qui donne l'impression unique... Hé bien d'être au cinéma, et Quentin peut se vanter d'être un cinéaste qui emmène son public exactement où il veut aller. La photo de Robert Richardson est fabuleuse (Tarantino met d'ailleurs en avant un goût certain pour les plans de paysages inquiétants) les décors et costumes sont de premier choix, la bande-son de Morricone est à tomber par terre, et ça fait vraiment, vraiment très plaisir de revoir Jennifer Jason Leigh, actrice emblématique qui a marqué les années 90 de ses performances dépressives. Elle parvient sans problème à tirer son épingle du jeux, même face à sept partenaires qui crèvent l'écran. Et puis une dernière remarque sur Samuel Jackson, épatant, qui s'applique entre deux Marvel à nous rappeler qu'il est un acteur immense (voir "Django" ou "Kingsman" pour plus de matière) Bref, "The hateful 8" n'est rien d'autre, au final, que ce qu'il nous promettait: un très solide morceau de péloche qui ne manquera pas de faire rougir une nouvelle fois la concurrence du petit Quentin!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2016
    Encore un excellent film signé Tarantino, qui ravira sans doute les adorateurs de son style, sanglant et expéditif. On est immédiatement plongé dans l'ambiance grâce à la BO de Ennio Morricone, qui est à mon humble avis le meilleur compositeur de BO ayant jamais existé. Les personnages sont violents et sournois, comme le grand ouest dans lequel ils vivent, ce sont tous des baroudeurs expérimentés qui en ont vu de toutes les couleurs et qui n’accordent que très rarement leur confiance, des personnages à la Tarantino quoi ! L'intrigue et prenante, on se laisse surprendre par les rebondissements de situation et le fait qu'une bonne partie du film se déroule en huis clos ajoute beaucoup de suspens à l'histoire. Et bien sûr comment ne pas aborder le jeu irréprochable de tous les acteurs du film, ils sont très à l'aise dans la peau de leur personnages et on le ressent à l'écran, les dialogues aussi sont merveilleusement bien écrit et ajoute un certain humour au film, comme c'est souvent le cas avec Tarantino. Un excellent film que je recommande donc à tous les amateurs du genre mais attention, âme sensible s'abstenir.
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